« La lutte contre la corruption compte de nombreux ennemis. Actuellement, ils sont en train de prendre légèrement le dessus, entravant la lutte ». Les propos sont ceux de Sahondra Rabenarivo. La présidente du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) résume ainsi le contenu du rapport annuel de ce Comité, présenté jeudi en son siège à Antaninarenina.
La lenteur de la mise en œuvre de la loi est ici indiquée comme étant aujourd’hui le principal ennemi de la lutte contre la corruption. A titre d’exemple, pour ce qui est des dispositions prévues par les lois, le numéro un du CSI rappelle que l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI), l’une des cinq entités prévues par la loi 2006-020 avec le CSI, le BIANCO, le SAMIFIN et le PAC, n’est pleinement opérationnelle que depuis peu. Le PAC de Fianarantsoa n’est toujours pas opérationnel jusqu’ici.