lundi, 10 avril 2023

La une du 11 avril 2023

Publié dans La Une


La fameuse formule « Star Tour » a une fois de plus drainé la foule sur la grande Avenue de la Gare d’Antsirabe durant le week-end pascal. Ce n’est pas nouveau, la capitale de la Région de Vakinankaratra est endroit festif, et elle vient de le prouver une nouvelle fois en ayant accueilli le plus grand événement. Le public s’est bien amusé et a bien festoyé, tout en savourant la bière THB, comme à l’accoutumée. Les festivités se sont déroulées du 7 au 10 avril. Un programme riche en animations, jeux, concours et concerts gratuits animés par plusieurs artistes locaux.
La grande caravane qui a sillonné toute la ville a ouvert les festivités. Le public a vu défiler les cyclo-pousses, les chevaux, les différents partenaires de l’évènement, les pom-pom girls. Comme à chaque édition, « Star Tour » organise de nombreux concours tels que la chorégraphie, la course de pousse-pousse et de vélos,... Les artistes, expressément venus pour chauffer l’ambiance lors de cette nouvelle édition, ont répondu aux attentes du public. Tous les soirs, les deux humoristes Eric et Honorat, vedettes de l’émission « Fou Hehy », ont assuré des animations originales, en conviant un public de tous âges et venant de tout horizon à se retrouver dans l’un des lieux de divertissement phare de la Grande île pour jouir, durant quatre jours, de ce qui s’affirme comme la plus grande fête de la musique, d’art et de loisirs à Madagascar, tout cela en marge de la semaine pascale.
Copieuse
Encore une fois, les organisateurs de « Star Tour » ont pleinement gâté les fêtards à travers l’étendue de ses diverses animations, mais surtout grâce à la pléthore d’artistes qu’ils ont affichés lors des grands concerts. Samedi dernier, plusieurs stars et groupes musicaux se sont succédé sur scène, à l’instar de Mr Sayda et Tempo Gaigy, puis Black Nadia et Oladad le dimanche de Pâques. Enfin, le crooner Njakatiana a clôturé le show des artistes. Pour accompagner les noctambules, l’avenue de la Gare s’est également transformée en discothèque géante avec le DJ Nicky Di Manu et Dj Snipper.
« La Star Tour » est considérée comme la fête la plus importante et la plus joyeuse, devenue comme une tradition dans la Région de Vakinakaratra. Elle entraîne dans un tourbillon d’émotions les habitants et les visiteurs de la ville d’Antsirabe. Cette année, la fiesta s’est tenue sur l’avenue de l’Indépendance, depuis la Gare jusqu’au-devant de l’Hôtel des Thermes, en plus de l’habituel espace THB, un espace adjacent dédié à la famille. Les organisateurs ont de nouveau démontré que « la THB Tour » est restée une fête magique, envoûtante, joyeuse et mythique. La fin de la semaine fut ainsi particulièrement chargée pour les fêtards et férus de la ville d’eaux grâce à ce festival exceptionnel initié par l’entreprise Star.
Sitraka Rakotobe
   

Publié dans Culture


Sans concession. Dans un message à l’occasion de la fête de Pâques, le  Cardinal Désiré Tsarahazana, archevêque de Toamasina, crève l’abcès sur différents maux qui gangrènent le pays et qui empêchent d’arriver au véritable développement.  D’emblée, ce leader religieux de l’église catholique fait allusion à la difficulté actuelle de la vie quotidienne qui pourrait exposer les Malagasy au découragement voire à la déprime. Il semble vouloir évoquer en partie la situation de grande inflation qui fait monter la grogne au sein des ménages et qui n’est pas sans lien avec le contexte international.
« Cela fait maintenant 63 ans que Madagascar a acquis l’indépendance. Le constat lié à la situation du pays en ce moment est évident. On mentirait si on prétendait qu’il n’y avait rien qui change dans le pays et ce, même dans les campagnes les plus reculées. Toutefois, l’on ne pourrait faire abstraction du fait que le pays recule », souligne l’archevêque.
Gabegie et corruption
Sur cette lancée, le Cardinal fait part d’un constat sans appel : « le pays ne pourra jamais avancer si nous ne changeons pas la mentalité qui laisse la place à la gabegie ». Dans cet esprit de gabegie, il cite notamment le non-respect des biens publics, l’hypocrisie qui se traduit notamment par une contradiction entre les paroles et les actes. Mais son constat ne s’arrête pas à cette mentalité mais également aux autres fléaux qui fragilisent la société malagasy actuelle.
« L’argent règne en maître. La corruption prédomine du plus bas au plus haut de la hiérarchie », déplore le Cardinal Désiré Tsarahazana. Pour conforter son message et encourager les chrétiens à ne pas se laisser abattre, ce leader religieux déclare que « la fête de Pâques nous apprend que le mal ne doit pas triompher sur le bien ».
Enfin, l’archevêque de Toamasina termine son message par des paroles d’espoir. Selon lui, rien n’est encore perdu et tout est possible. « Nous pouvons conduire notre pays vers le développement à condition de nous fier à Jésus Christ ressuscité », conclut-il.
S.R.







 

Publié dans Politique
lundi, 10 avril 2023

Communiqué de la discorde

Le ministre de l’Intérieur Justin Tokely émet le 31 mars un communiqué interdisant tout meeting à caractère politique sur la place publique et cela, pour les besoins du maintien de l’ordre public et dans l’objectif de garantir  la sérénité nationale en cette veille de l’élection de novembre. Et le préfet de la ville d’enfoncer le clou en bétonnant devant la presse son intransigeance dans le respect du maintien de l’ordre public dans la Capitale et périphéries. C’est un impératif non négociable ! On ne plaisante point !
Ledit communiqué provoque un tollé général et sème des vagues dans le camp d’en face mais également d’une partie de la communauté internationale. De quoi se mêle-t-on ?
Evidemment, les grosses têtes de l’Opposition condamnent avec virulence les mesures prises par les autorités étatiques. Ils dénoncent selon eux la dérive autoritaire des tenants du pouvoir. Des prétendants potentiels à la magistrature suprême du pays dénoncent vivement les restrictions imposées qui, bien entendu, réduisent sensiblement leur marge de manœuvre.
A noter que ledit « communiqué » émanant de la « Patte d’éléphant » n’interdit pas toute réunion publique, il l’autorise seulement dans un espace clos et rejette tout attroupement sur la place publique. Bien sûr, dans le souci permanent et un impératif de préserver le maintien de l’ordre public ! Le Général Angelo Ravelonarivo, préfet de Tanà, a été clair et net sur ce sujet sensible.
Mais voilà, la communauté internationale, du moins une partie d’entre elle, s’en mêle et s’invite à réagir en faisant fi qu’il s’agisse d’une affaire interne d’un pays sinon d’un Etat indépendant et souverain. Elles se croient avoir le mandat et le devoir de faire part un communiqué, un contre-communiqué, signifiant leur avis sur le  Communiqué de la discorde du 31 mars du Gouvernement. En fait, les ambassades des Etats-Unis, de la France, de la Délégation de l’Union européenne, d’Allemagne, du Japon, du Royaume Uni, de la Suisse, de la Norvège ont signé un communiqué-conjoint faisant état de leurs « préoccupations » par rapport au fameux communiqué du 31 mars. Et nous de se demander en vertu de quoi et au nom de quel principe lesdites chancelleries, fussent-elles des partenaires techniques et financiers (PTF), s’arrogent-elles le droit de s’ingérer dans les affaires purement internes des malagasy. Quand le gouvernement français « s’entête » à faire passer le fameux Projet de réforme de Retraite faisant fi aux réactions de l’opinion française. Un forcing qui n’est digne d’un Etat jaloux de la notion de démocratie. Un Etat censé écouter son peule. Madagasikara n’a jamais eu l’intention d’émettre son avis car il s’agit d’une affaire purement interne aux français. Quand les partisans de l’ancien Président des Etats-Unis investissent par force le Capitole à la manière des hors-la-loi, les Malagasy n’ont pas jugé utile de réagir, etc. Et pourquoi quand Madagasikara prend des mesures pour garantir la paix civile, sérénité nationale et surtout la stabilité, au nom de quoi ces pays dits PTF s’offrent-ils le privilège de donner de la morale ?  Si ce n’est pas une flagrante immixtion dans les affaires internes des autres, cela y ressemble trop ! Une ingérence de trop !
Qu’on se respecte s’il vous plaît !

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La coupe des arbres fait encore rage dans la forêt d’Ankerika avec l’exploitation illicite pour la production de charbon de bois. Dans la lutte pour la protection de nos forêts et sa biodiversité ainsi que nos réserves naturelles, la capture des braconniers font partie des priorités du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Avec l’application de la « Tolérance zéro » partout. Après avoir reçu des informations venant de personnes ayant gardé l’anonymat  et concernant la dégradation du noyau dur de la forêt d‘Ankerika, dans la Commune de Sakaramy, une descente a été effectuée sur les lieux.
Les agents de la Direction régionale Diana, accompagnés par des éléments de la Gendarmerie nationale, ont ainsi pu constater que des coupes illégales et de défrichement ont eu bel et bien lieu à l’intérieur-même de la zone protégée. Les arbres coupés, les sacs de charbon de bois ainsi que le four encore fumant ont été découverts à l’endroit indiqué.
Après enquête, une personne a été arrêtée et est en détention provisoire. Plusieurs autres suspects font actuellement l’objet d’une enquête.
Cette tragédie survient plusieurs mois après une affaire similaire, au même endroit, en octobre 2022, puis en mars 2023. Ceux concernés ont été déjà traduits devant la justice, mais cela ne décourage pas d’autres personnes à continuer leur sale activité.
Depuis 2020, pas moins de 50 ha ont été rasés par les coupeurs. La production de charbon de bois est l’une des principales causes de cette destruction.
Ce cas dans le District d’Antsiranana II n’est pas unique et existe dans de nombreux sites protégés. Le MEDD a ainsi encouragé les habitants à dénoncer tout acte de destruction de l’environnement, car c’est aussi une question de survie de tout un chacun qui est ici en jeu.
Nikki Razaf

Publié dans Politique



Laura Rasoanaivo continue d’écrire son histoire. Elle vient de remporter sa troisième Coupe d’Afrique Junior et par la même occasion, devient la première Malagasy à briguer la place du n°2 mondiale. Elle mérite vraiment d'être accueillie triomphalement à son retour au pays cette judokate du club Saint-Michel Amparibe. Elle n’est pas près de s’arrêter pour concrétiser ses rêves. Laura Rasoanaivo vient de remporter la médaille d’or à l’Open d’Afrique de Judo qui a eu lieu à Luanda, Angola. Elle était l’unique athlète malagasy en lice à ce rendez-vous.
L’Etoile montante du judo et du sport en général gagne sur tout son passage.
 Encore une fois, après avoir décroché le titre de championne d’Afrique de sa catégorie, la jeune judokate de 18 ans lors de compétitions de haut niveau a brillé  en raflant deux titres  à l’Open d’Afrique. Laura rentrera donc aux pays avec deux médailles d'or au cou.  Aucune athlète africaine n’a résisté à la judokate malagasy. Elle est la seule à avoir gagné une médaille d’or trois fois de suite dans une coupe d’Afrique à savoir en Algérie, à Tunis et cette fois à Luanda, cette année 2023.
En finale de la catégorie senior (moins de 70kg), la Malagasy a battu la camerounaise Biami Zita Ornella sur ippon après avoir balayé trois angolaises sur son passage en quart, demi-finale chez les seniors durant l’Open d’Afrique. Avant cela, elle a battu l’Angolaise, Bento en finale de la Coupe d’Afrique catégorie junior.
Au summum de sa forme. Rappelons que pas plus tard que le mois de dernier, Laura a  gardé son titre de championne d’Afrique junior en Algérie. Le même mois, elle a raflé la breloque précieuse à l’Open de Tunis.  Ce qui l’a propulsée à la troisième place du classement mondial de Judo Raking Junior. La première athlète malagasy ayant réussi à se hisser à ce niveau depuis les années 70.
Sans envisager d’aller très loin dans le judo qu’elle considère juste un sport comme tant d’autres, Laura Rasoanaivo, la fille de Luc Rasoanaivo, un olympien malagasy, emboite le pas à son père et gagne étape par étape. Elle a pris goût à la discipline devenue un sport de prédilection au fur et à mesure de son évolution dans le judo.
 « Ne jamais abandonner. Je me suis sentie un peu fatiguée, mais je sais qu’elle (ndlr l’adversaire  de Laura en finale) l’est aussi mais je me suis fixée comme objectif de gagner le titre. Je tiens à remercier mes coachs, ma famille qui m’ont toujours soutenue dans mon parcours. Pour la prochaine étape, le championnat du monde junior, je ne sais pas encore ce qui m’attend mais je dois toujours garder le moral et aller le plus loin possible », annonce Laura Rasoanaivo à l’issue de sa victoire finale à Luanda.
Par ailleurs, le multiple champion d’Afrique sera au rendez-vous du championnat du monde senior qui aura lieu à Doha le 7 mai prochain.
Elias Fanomezantsoa


Publié dans Sport


Des tirs ! Des explosions mais aussi un mort, celui du tristement célèbre Djaffar Younous, dans le phénomène d’enlèvements d’Indopakistanais, principale cible des tireurs. Mais la fusillade a fait aussi un blessé en la personne d'un gendarme qui conduisait le véhicule, sans parler des dégâts sur ce dernier. C'était le bilan de l'assaut armé déclenché par des tireurs circulant en scooter contre le convoi de la Gendarmerie qui a transporté Djaffar Y. sur le chemin de la prison de Tsiafahy, la nuit du 7 avril dernier.
Tout a démarré par un renseignement qui a atterri chez la section de recherches criminelles de la Gendarmerie (SRC) de Fiadanana, renseignemant alléguant justement que Djaffar et consorts ont envisagé de perpétrer un dangereux acte de banditisme. Et pourtant, le concerné était sur le point de purger sa peine liée à une vieille affaire d'enlèvement.
Une information qui a alors poussé la SRC de faire une extraction judiciaire de Djaffar en personne en vue de le soumettre à une nouvelle enquête au fond, le 7 avril dernier.
C'était au cours de cette procédure d'enquête que Djaffar a dévoilé son funeste plan devant les gendarmes.
Ses révélations ont constitué le point de départ pour les Forces de l'ordre afin qu'elles puissent remonter la filière. D'ailleurs, c'était dans ces circonstances que Djaffar a conduit les enquêteurs à Ankadiefajoro où résidait son défunt camarade et les complices du premier. Les gendarmes y ont trouvé 2 fusils automatiques kalachnikov, deux revolvers et des munitions.
Sitôt cette série d'enquêtes terminée, les gendarmes ont voulu ramener Djaffar jusqu'à la prison de Tsiafahy.
C'était donc dans ces circonstances que ces autres complices de Djaffar ont tendu cette embuscade aux véhicules de convoi de la SRC près de Tsiafahy.
D'après une source auprès de ce même service de Gendarmerie, quatre individus sur deux motos scooters, ont arrosé le véhicule de la Gendarmerie d'une pluie de balles. Le conducteur l'a reçu dans le bras tandis que Djaffar fut mortellement touché par une balle perdue.
Du coup, les gendarmes ont répliqué aux tirs des bandits tout en les pourchassant. Un scooter a fait une chute. Mais les bandits se sont enfuis, cette fois-ci à pied. Dans leur grande précipitation pour échapper aux représentants de la loi, un revolver a échapper des mains d'un fugitif. La Gendarmerie a aussitôt saisi l'arme.
Actuellement, le gendarme blessé au cours de la fusillade, suit encore des soins. Pendant cela, la SRC déclare poursuivre l'enquête pour tenter de retrouver les traces des bandits qui lui ont échappé. Et que l'enquête au fond des 3 complices de Djaffar, c'est-à-dire ceux qui sont emprisonnés mais au courant du funeste plan du concerné à propos de ce projet de kidnapping, seront  également soumis à une enquête approfondie.
Mais qui était Djaffar Younous ? Cet homme d’origine indienne a été trempé dans de nombreux cas d’enlèvements des membres de la communauté indopakitanaise de la Capitale, à partir de la première moitié de la décennie 2000. Il n’était plus vraiment un inconnu ni de la justice ni des services de Police encore moins ceux de la Gendarmerie. Il fut trempé dans les enlèvements d’Hemtalal, Zahid Asgaraly, Pradeep Chandarana, Deep Joshi, Nahid Merally Ballou, Navage Veldjee , Abdoul Aziz Manour, Caromad, Kalidas,…Depuis 2005, il fut plusieurs fois arrêté, traduit devant la justice, puis incarcéré avant qu’il ne recouvre curieusement la liberté. L’année susmentionnée, il fut  par exemple condamné à une peine de 20 ans d’emprisonnement, après son arrestation le 10 février 2005. Mais il s’est évadé de la prison, un mois à peine après cela. Puis, il fut repris et fut condamné à des travaux forcés à Antanimora, en 2008.
En 2012, nouvelle peine pour affaire d’assaut armé de bandits mais Djaffar aurait réussi à se faire la belle grâce à une présumée complicité de ses gardes. Deux ans plus tard, la Justice l’a condamné à nouveau à 10 ans de réclusion. Et même si Djaffar croupissait déjà dans sa cellule de détention, le juge l’a encore condamné pour 7 années supplémentaire  pour un  autre enlèvement en 2017. Ce qui fait qu’il cumule 47 année de peine d’emprisonnement. Mais en 2018, il a fait appel et aurait obtenu une réduction de peine où il devra purger ses peines en 2027. Il a de nouveau intenté à un recours similaire en mars 2022. Enfin, cela a conduit à toutes les supputations qu’il aurait dû sortir de prison en mars dernier. Mais nul n’a soupçonné du revirement inattendu du soir du 7 avril dernier.
Franck R.

 

Publié dans Société



Réforme impératif. Le secteur des télécommunications devrait devenir l’un des leviers de développement du pays. Cependant, depuis de nombreuses années, le balisage des pratiques dans ce secteur s’avère être compliqué pour les autorités, en l’occurrence le ministère du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications. Raison pour laquelle ce dernier a proposé, lors du dernier Conseil des ministres, un texte qui modifie et complète trois autres décrets qui datent de 2014 et concernent le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Le ministère a ainsi adopté une stratégie de réforme textuelle graduelle. Dans un premier temps, afin d’assurer l’application des nouvelles orientations sectorielles dans le plus bref délai et d’initier progressivement l’évolution du secteur, les axes de la réforme susceptibles d’être mises en vigueur par un amendement du cadre réglementaire actuel seront mis en place par les modifications de la série de décrets de 2014 qui régit dans sa généralité le domaine des télécommunications. Dans un second temps, en ce qui concerne les réorientations qui touchent les grands principes, la politique et la vision sectorielle, celles-ci se feront via une refonte de la loi de 2005 même. Une procédure qui devrait amener vers le fait que nos cadres législatif et réglementaire doivent être revus pour favoriser une évolution du marché.

Concurrence faible

En effet, la faiblesse de la concurrence ne stimule pas la performance des acteurs et se répercute négativement sur la consommation des usagers. A cette conclusion de devoir procéder à la révision des textes s’ajoute l’impérieuse nécessité de disposer d’un régulateur fort, doté de lois et règlements en la matière, de pouvoir à même de préserver cette concurrence loyale et la transparence du marché. Pour rappel, cette concurrence loyale et transparente a été réclamée maintes fois par les opérateurs locaux. « En raison de l’absence d’une concurrence, les prix sont souvent sujets d’une tendance à la hausse. Une situation qui va à l’encontre de la politique de démocratisation de l’Internet, véhiculée par les autorités ainsi que la stratégie de notre enseigne qui permet de mener les bénéfices du numérique à la portée du plus grand nombre », expliquait un ancien directeur général de l’une des sociétés de télécom. Pour le moment, le coût de l’accès à ce réseau informatique mondial reste en dessus du pouvoir d’achat du Malagasy moyen. Un luxe pour la plupart des Malagasy, sans compter le faible taux de pénétration de l’Internet au niveau national. Ce coût conséquent s’explique en partie par le niveau de taxation sur les télécommunications qui est relativement élevé.

La Rédaction

Publié dans Economie


Après une semaine chargée de pluie dans la Capitale et les hautes terres centrales, une accalmie est prévue pour ces trois prochains jours. En effet, la masse nuageuse à l’origine des fortes précipitations est en train de remonter vers le nord-est du pays. Comme on dit, après la pluie, c’est le beau temps.
Ainsi, à Analamanga et sa partie nord-est, il ne restera que quelques pluies fines en fin de soirée. Ce retour du beau temps a d’ailleurs été constaté depuis hier au cours duquel les pique-niqueurs du lundi de Pâques ont été ravis si la veille, sortir sous la pluie était encore dans leurs esprits.
Tout au long de la semaine, le soleil sera ainsi au rendez-vous après des brouillards matinaux et quelques passages nuageux sur la partie centrale de l’île. C’est dans les Régions d’Atsinanana, Analanjirofo, Diana et Sofia que les pluies localement orageuses persisteront.
Au niveau des températures, une hausse serait à prévoir dans la partie centrale. Le thermomètre pourrait afficher jusqu’à 28 °C. Les valeurs maximales seront attendues à Mahajanga et Maevatanàna (35° C) pour jeudi.
Il est à noter que Madagascar est actuellement aux termes de la saison chaude et humide 2022/2023. Le pays se dirige tout droit vers l’intersaison qui sera marquée par l’alternance de quelques pluies et des variations de températures. A partir de là, le froid hivernal s’installera petit à petit. Cette fraîcheur est fortement ressentie dans la soirée et au petit matin. Toutefois, il fait toujours très chaud dans la journée.
Selon le service météorologique malagasy, pour les trois mois à venir (avril-mai-juin), les précipitations seront normales à supérieures à la normale saisonnière presque sur tout le pays, sauf dans la partie sud d’Analanjirofo, la partie nord de la Région d’Atsinanana, les Régions de Haute-Matsiatra, Vatovavy, Fitovinany, Atsimo-Andrefana, Ihorombe, Atsimo-Atsinanana, Anosy, Androy où elles seront identiques ou inférieures par rapport au volume normal des précipitations pour la saison.
Par ailleurs, les températures moyennes seront en général plus chaudes que les valeurs normales saisonnières, sauf dans la partie nord de la Région d’Analamanga et Menabe, les Régions de Betsiboka, Melaky, Menabe, Bongolava, Sofia, DIANA, SAVA où les valeurs seront normales à plus chaudes si on les compare aux valeurs normales pour la saison.
Nikki Razaf

Publié dans Société

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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