vendredi, 14 avril 2023

La une du 15 avril 2023

Publié dans La Une



L'ancien Président de la République Hery Rajaonarimampianina revient, malgré lui, au-devant de l'actualité. Houcine Arfa,  connu comme ancien conseiller en sécurité du locataire d'Iavoloha, a demandé cette semaine la désignation d'un juge d'instruction parisien pour enquêter sur les conditions de sa détention à Madagascar. L'information a été publiée par une agence de presse française.
Ce n'est pas là première fois que l'homme saisit la Justice. Plusieurs plaintes visant des proches collaborateurs de son ancien patron ont été déposées. Ce serait "l'absence d'investigations" qui aurait ainsi conduit ce citoyen français à déposer une plainte avec constitution de partie civile visant à obtenir la désignation d'un juge d'instruction. 
Houcine Arfa, Français d’origine tunisienne, ancien militaire, aurait été recruté en 2015 par l’ex- Président Hery Rajaonarimampianina. Cependant, les relations en interne se seraient vite détériorées. A l'entendre, l'homme se serait retrouvé dans le collimateur de certains en haut lieu après avoir refusé d'exécuter certaines missions qui lui auraient été confiées. De fil en aiguille, il est condamné par la Justice malagasy à trois ans de prison ferme pour divers chefs d'inculpation.
Evasion spectaculaire
 A la fin de l'année 2017, Houcine Arfa réussit le tour de force de s'évader d'une prison censée être l'une des plus sécurisée de la Grande île. Celui qui se prétend être un conseiller en sécurité du Président Rajaonarimampianina affirme avoir  faussé compagnie à ses deux surveillants pénitentiaires qui l'ont emmené dans un hôpital d'Antananarivo pour une consultation médicale, avoir rejoint la côte Nord-ouest du pays, puis avoir réussi à quitter le territoire national pour rejoindre Mayotte avant de s'envoler vers la France.
 Depuis, relayé par la presse internationale, ce ressortissant français n'a eu de cesse de tirer à boulets rouges les notables du régime Rajaonarimampianina. Il explique avoir bénéficié de complicités d'autorités malagasy pour pouvoir quitter le pays affirmant notamment avoir soudoyé un ancien ministre de la Justice et un procureur de la République par le truchement d'un commissaire de Police.
Le médecin-chef ou encore le premier responsable de la prison sont également accablés dans cette affaire. L'homme accuse également un juge de l'avoir condamné sans la moindre preuve parce que les ordres venaient d'en haut et qu'il ne pouvait rien faire. Des personnalités dont la responsabilité n'a pas été dégagée jusqu'ici.

La Rédaction

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Les faits sanglants suivants sont survenus le 12 avril dernier à Maevatanàna. Dix militaires d'une patrouille ont voulu procéder à l'arrestation de deux bandits surnommés respectivement Nore et Datina à Soarano, Commune de Mahazoma. De leur côté, les autres militaires ont poursuivi leur chemin vers la localité de Manidibatana, Commune de Mahazoma pour une autre mission. Mais le soir venu, la première section, ayant arrêté les bandits, a finalement rejoint celle partie à Mahazoma.
C'était dans ces circonstances qu'un violent incident a subitement éclaté, avec une issue particulièrement sanglante. Les faits. Vers 2h du matin, jeudi dernier, les deux suspects ont demandé à leurs gardes la permission d'aller se soulager.
Mais une fois à l'extérieur, les bandits se sont retournés subitement contre les militaires. Il s'est ensuivi un grand chaos au cours duquel l'un des dahalo a réussi à s'emparer du poignard appartenant à un soldat de 2e classe.
Dans la lutte au corps-à-corps, ce dahalo a planté le couteau sur la hanche du militaire. Mais les deux bandits moururent fauchés par les tirs des militaires qui étaient en position de légitime défense. Quant au soldat blessé, ses camarades l'ont fait évacuer d'urgence en carriole vers l'hôpital de Mahazoma. Après les premiers soins, les médecins l'ont ensuite transféré au CHRR de Maevatanàna. Son état n'est pas à craindre.
Enfin, les militaires ont confié les dépouilles des deux suspects tués aux membres du Fokonolona.
Franck R.

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Dans une lettre adressée à la fédération malagasy de basketball, l’ISPM tient à s’excuser pour avoir omis des formalités sur l’organisation des compétitions à des échelons de l’instance du basketball. Comme le comité d’organisation est composé dans la majorité par des jeunes en manque d’expérience, les formalités ont été omises auprès de la FMBB.
 « Nous reconnaissons avoir omis les démarches au sein de la Fédération et des organismes rattachés lors de l’organisation. Cette omission n’est ni par non-respect ou volonté de contourner la Fédération malagasy de basketball, c’est tout simplement par méconnaissance des formalités en vigueur et manque d’expérience… Nous adressons nos sincères excuses à la Fédération et au président. Nous promettons que le vice de formalité ne se reproduira plus …. Nous espérons votre soutien  lors de ce tournoi est dans le but d’unir la jeunesse malagasy dans l’esprit du basketball », annonce-t-on dans le communiqué singé par le directeur pédagogue Raboanary Heriniaina.
Les préparatifs sont prêts
La première édition du tournoi de basketball Inter-Universitaire « Mibala Tournament », organisé par l’Institut Supérieur Polytechnique de Madagascar, aura lieu du 17 au 24 avril prochains et s’annonce grandiose. Les préparatifs sont prêts selon les organisateurs, hier lors d’une rencontre avec la presse à l’ISPM à Ambatomaro, Antsobolo. La grille de participation affiche complet avec 20 équipes masculines et dix équipes féminines. Les équipes participantes ont été réparties en quatre groupes pour les messieurs et deux poules de cinq équipes pour les dames. Les phases éliminatoires se dérouleront pendant 5 journées de 8h à 16h. Et la sixième journée se verra le début des phases finales. Pour les finales, ce sera pour le 23 avril.
Les matches seront répartis dans deux sites de compétition. Il s’agit du gymnase couvert de Mahamasina et l’espace Ravintsara Mahamasina qui abriteront les phases finales. Les finale se tiendront au Palais des Sports. Bref, la journée du dimanche 23 avril s’annonce prometteur car l’ambiance sera au rendez-vous, selon le comité d’organisation.
Diverses animations de dunk, dance et des concours de tirs à trois points seront également au menu des supporteurs ce jour. Par ailleurs, toutes les rencontres seront officiées par des arbitres qualifiés grâce à une collaboration avec la section Tanà-ville de basketball.
La barre est placée très haut car ISPM veut faire de ce tournoi l’un des plus grands tournois Inter-universitaire de Madagascar. Comme l’évènement entre dans la célébration du 30ème anniversaire de l’Institut, ce tournoi a été organisé dans le but de promouvoir la fraternité, la collaboration et la synergie entre les universitaires de Madagascar.
Même si l’évènement s’annonce  grandiose, leur enthousiasme est évidemment  à relativiser. Communication oblige.
E.F.

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Depuis l’année 2022, le slam malagasy est trop présent sur le devant de la scène internationale. Après avoir porté l’étendard de Madagascar l’année dernière, le slameur Hoptimus, Olivier Tsisarotra  - de son état civil - représentera encore la Grande île pour la Coupe du monde qui se tiendra à Rio de Janeiro, au Brésil, au mois d’octobre prochain. En effet, Hoptimus se prépare déjà pour ce grand défi de taille. A noter que notre challenger a été couronné champion national individuel grâce à son talent et sa brillance.
Originaire de la région des Betsimisaraka, il est atteint du virus du slam depuis son enfance. Mais ce n’est qu’au milieu de l’année 2011 qu’il a commencé à se consacrer à cette forme de poésie libre et orale qui est rythmée. Après sa participation à la Coupe de slam national, Hoptimus est devenu lauréat de Madagascar pour concourir à la Coupe du monde. Depuis l’annonce de sa participation au concours, des pluies d’encouragement pleuvent sur le réseau social Facebook. D’ailleurs, le peuple malagasy, surtout les amateurs de slam, croient en ses talents.
Après délibération, parmi 23 pays africains qui se sont inscrits, 10 parmi eux vont concourir à cette compétition internationale pour défendre les couleurs du continent noir. Outre Madagascar, ce championnat du monde verra la participation du Togo, Nigéria, Gabon, Guinée, Namibie, Mozambique, Cameroun, Sénégal, Ouganda.  Pour Madagascar, Hoptimus défendra fièrement les couleurs malagasy et tentera de hisser haut notre drapeau à l’international.
Notons que c’est la deuxième fois consécutive qu’Olivier Tsisarotra honore Madagascar à cet événement d’envergure. Sa participation à cette immense compétition de slam-poésie représente une nouvelle occasion pour lui de montrer la richesse culturelle et artistique de l’île. Cela permet également de mettre en avant les talents locaux dans un contexte international. Espérons que notre candidat rapportera la Coupe au pays.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture
vendredi, 14 avril 2023

Dames d’excellence !

Qui dit que les descendantes d’Eve sont de sexe faible, « fanaka malemy ». Veuillez revoir votre copie sinon corriger les vocabulaires. Là où les hommes post-Ravelomanantsoa, dits du sexe fort, n’ont jamais pu parvenir, des représentantes du sexe … faible, des dames d’excellence, l’ont royalement  franchi. Sur le toit du monde, du haut de leur piédestal, elles tutoient les grandes championnes du monde jamais égalées jusque-là du moins pour un pays comme Madagasikara.
Iony Razafiarison, 38 ans, une athlète remplie, excelle dans un domaine traditionnellement réservé aux hommes. Une sportive engagée dans des combats musclés, Iony n’a pas froid aux yeux à des joutes aux contacts directs. A l’issue d’une compétition frontale mettant aux prises des combattantes du « Mixtes Martial Arts » (MMA), Ares FC 14 « Fighting Championship » au Dôme de Paris, Iony Razafiarison a remporté la victoire et accède au titre de Championne du monde, catégorie des moins de 56 kg en battant la britannique Manuela Marçonetto, tenante du titre. Un palmarès exceptionnel, dans cette discipline, qui n’a jamais été réalisé dans le pays jusqu’alors. Une dame d’excellence à qui la Nation doit hommage et reconnaissance.
Laura Rasoanaivo, l’autre étoile brillante, réussit un exploit à marquer dans les annales de l’histoire du sport malagasy. Cette digne « Fille de la Nation », Dame d’excellence, a gravi au sommet du podium du judo junior. En fait, Laura Rasoanaivo devient, par la force de la ténacité et des efforts continus sans relâche, le numéro 1 mondial du Judo dans sa catégorie. Une grande première de l’histoire du sport national, en particulier celle du judo, tout genre et toutes disciplines confondus. Sur le toit du monde, elle domine allègrement la planète sport et savoure le plaisir de la première … classe. Eh bien, un exploit voire un palmarès inédit que le pays tout entier en est fier.
Hormis les petites parenthèses des Barea CAN (2019) et CHAN (2023), le sport malagasy des cinquante dernières années végète ou s’enlise dans le sable mouvant des échecs et des ratages. Les régimes successifs n’ont jugé nécessaire de consacrer un budget consistant afin de booster ce secteur qui, au final, propulse le pays de l’avant. Evidemment, la situation de misère dans laquelle on est bloqués ne permet pas aux autorités compétentes d’avoir une marge de manœuvre suffisante. N’empêche que l’on note tout de même un manque de volonté politique de la part de certains dirigeants pour faire bouger ce domaine clé. Pour certains observateurs, il ne faut point attendre qu’on ait les moyens matériels suffisants pour enfin démarrer. Il fallait s’armer de conviction, de courage et de bonne initiative de manière à bousculer la léthargie. L’argent suivra ! Les Fables de La Fontaine tient toujours : « Travaillez, prenez de la peine, c’est le fonds qui manque le moins … ».
Le sort réservé à l’organisation des Jeux des îles qui devront avoir lieu dans trois ou quatre mois nous évoque un certain aspect de la vie du sport à Madagasikara. Jusqu’à présent, aucun signe d’une organisation n’apparaisse à l’horizon. On attend qui ? Ou quoi ?
Iony et Laura, ces Dames d’excellence, nous donnent l’exemple vivant et probant qu’on peut réussir quand on le veut ! Elles ont porté haut le flambeau.

Ndrianaivo

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La compagnie d’électricité malagasy est de nouveau sur le devant de la scène avec des coupures et délestage tournant qui s’amplifient dans plusieurs grandes villes. Parmi elles, on citera entre autres Morondava, Toliara, Ambatondrazaka, Manakara, Ambanja, Maevatanàna, etc. En cause, le retard de l’approvisionnement en carburants et la vétusté des matériels.
Ainsi, Morondava est doublement puni par cette nouvelle déconvenue. Plus de carburant, la ville doit encore subir des coupures après celles depuis le 12 avril dernier, pour des raisons techniques cette fois. Les habitants commencent à hausser le ton vu que de nombreux business ont été détruits à cause de la longue période sans électricité.
« Depuis que je suis arrivé ici il y a une semaine, l’électricité n’a jamais fonctionné à plein temps. Les marchands de poissons, les cybers, les salons de coiffure et coiffeurs perdent leurs clients. Les produits pourris des poissonneries sont jetés à la poubelle faute de conservation au froid », s’indigne un habitant qui est rentré chez lui pour les vacances de Pâques.
Du côté du District de Toliara, il a été annoncé que la coupure ne durera que deux heures par jour dans les quartiers concernés. A Ambanja, elle sera de 2h à 10h du matin.
A Toamasina, c’est un problème de dysfonctionnement technique au niveau des groupes électrogènes qui est avancé par la JIRAMA. Depuis hier, le délestage tournant dure trois heures.
Les hôpitaux épargnés
Les endroits d’intérêts publics comme les hôpitaux ne sont pas touchés par les coupures afin de rassurer la famille des patients. L’eau, étant vital à la population, ne sera pas coupée. En effet, jusqu’à l’arrivée du fuel, son approvisionnement est privilégié et fera l’objet du stock de fuel encore disponible sur place.
Cette mauvaise passe n’est que passagère et la JIRAMA met tout en œuvre pour que les camions-citernes arrivent sur place dans les plus brefs délais. « Le délestage tournant n’est qu’une solution temporaire, mais sur le long terme, la Compagnie d’eau et d’électricité malagasy prévoit d’augmenter le stock de carburants. Ainsi, cela va permettre d’assurer la production et éviter que ce genre de situation ne se reproduise.
En plus, la société est actuellement en train de mettre en place des centrales solaires dans 37 Districts. L’utilisation des énergies renouvelables va réduire la dépendance aux centrales thermiques et les aléas des énergies fossiles (prix instable, difficultés et  retard du transport, vol dans les dépôts de la JIRAMA).
« Hier soir, le problème d’approvisionnement dans quelques localités est résolu et que les centrales peuvent reprendre leurs activités normalement. Il en sera de même pour tous les autres villes concernées », a annoncé la JIRAMA.
Nikki Razaf

Publié dans Politique



Parmi les 43 aires protégées de « Madagascar National Parks » (MNP). Nosy Hara, localisée à 35 km d’Antsiranana, a été déclarée aire protégée marine de catégorie II par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en 2011. Ce parc national s’avère exceptionnel par sa biodiversité marine et côtière, regorgeant d'habitats spécifiques tels que des récifs coralliens, des mangroves, des herbiers marins, mais aussi des îlots où nichent certaines espèces menacées. S'étendant sur une vaste zone de 125.471 ha, Nosy Hara est une importante zone de pêche artisanale, regroupant de nombreux pêcheurs migrants qui approvisionnent les principaux marchés d'Antsiranana. Les communautés locales sont impliquées dans la gestion de cette aire protégée, à travers le projet BIOPAMA mis en œuvre par l’ONG C3 Madagascar. Celle-ci collabore étroitement avec les communautés des 21 villages, en intégrant notamment les femmes au sein des Comités de pilotage locaux (CPL). Impliquées dans la transformation et la vente des produits de pêche, les femmes jouent un rôle indiscutable dans la gestion associée des stocks. Ledit projet abordera spécifiquement les lacunes dans l'organisation de la communauté locale en termes d'organisation, de capacité et de gouvernance afin de permettre l'autonomie des cibles et la durabilité de la gestion.
Soutien du WWF
L'intégration de la population locale, des partenaires publics et privés dans le processus de gestion est une des stratégies de Nosy Hara pour attirer des investisseurs et de créer ainsi un levier économique incitatif. Pour atteindre cet objectif, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a initié des programmes en apportant un soutien financier et matériel aux patrouilleurs du parc. Ceci à travers un projet de gestion de la pêche artisanale ainsi qu'une formation aux systèmes d'épargne et de crédit. De son côté, C3 Madagascar soutient ces efforts et contribue à la réalisation de ces objectifs depuis 2009 à travers l'appui technique et financier que l'organisation fournit. La sensibilisation, l'éducation et le renforcement des capacités des communautés en font partie. Outre l’identification des barrières à une cogestion réussie, l'étude pivot de C3 en 2012 a suggéré des moyens d'améliorer la communication entre le MNP et le CLP et de renforcer ce dernier dans la gouvernance. De plus, à travers son projet « Ecofish », l’ONG supervise la collecte des données sur la pêche, le renforcement des capacités des pêcheurs en matière d'autogestion et de suivi de la pêche, ainsi que l'établissement de plans de gestion.
Recueillis par Patricia R.



Publié dans Société

L'« International Tourism Fair of Madagascar » (ITM), le plus grand salon international du tourisme de l'océan Indien, revient pour sa neuvième édition en s’armant de partenariat « tous azimuts » dans une optique d’innovation totale. Organisé par l'Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), avec le soutien du Gouvernement malagasy via le projet Pôles intégrés de croissance (PIC), ce salon se tiendra du 15 au 18 juin prochain au Centre de conférence international sis à Ivato (CCI), Antananarivo. L'objectif de l'ITM est de réunir les passionnés de voyage et les professionnels du tourisme, à la recherche de nouvelles opportunités. C'est également l'occasion pour Madagascar de se positionner en tant que destination touristique phare de l'océan Indien et de l'Afrique australe. Des opérateurs touristiques issus des « Iles Vanille » et des grands noms du tourisme international participeront aux conférences de haut niveau. Ainsi, des signatures de convention de partenariat ont été effectuées hier au CCI d’Ivato afin de concrétiser les ambitieux objectifs de cet évènement international. « Cet événement de grande envergure mettra l’accent sur la valorisation de la pratique du tourisme solidaire et responsable. En effet, les touristes sont actuellement soucieux du respect de l’environnement et du côté humain. Ce qui détermine ainsi le choix de leur destination pour le voyage », a expliqué le président du Conseil d’administration (PCA) de l’ONTM, Jonah Ramampionona.

Espace digital

Parmi les principaux partenaires, Orange Madagascar se distingue grâce à sa contribution au développement du secteur touristique, en apportant son soutien à l'édition 2023 de ce grand Salon international du tourisme de l'océan Indien. Pour ce faire, un "Digital Space" sera mis en place afin de permettre aux opérateurs du tourisme d'avoir accès au numérique. Un partenariat en ce sens a été signé hier entre Jonah Ramampionona, PCA de l'Office national du tourisme de Madagascar, et Carine Lefriec, directrice marketing d'Orange Madagascar, en présence de Joël Randriamandranto, ministre du Tourisme. Grâce aux dispositifs qui seront mis en place dans le cadre dudit espace digital avec Orange Madagascar, les visiteurs pourront s’informer sur les éléments du digital appliqué au tourisme. Par ailleurs, une dizaine de conférences dédiées au digital ainsi que d’autres thématiques de haut niveau seront programmées durant les 4 jours du salon. Cette nouvelle édition de l'ITM est placée sous le thème de « La durabilité et la digitalisation dans le tourisme ».
Cet évènement économique international mettra l’accent sur la valorisation de la pratique du tourisme solidaire et responsable. Par ailleurs, ce grand salon international du tourisme de l'océan Indien fait partie des efforts déployés par l’ONTM, avec l’appui du ministère du Tourisme et de ses partenaires, afin d’inciter les touristes internationaux à visiter Madagascar.
La Rédaction

Publié dans Economie

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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