Un trajet de 260km en seulement deux heures de temps. Tel est le défi lancé par le Président Andry Rajoelina dans la conception du projet historique qui consiste à la construction de la première autoroute de Madagascar reliant Antananarivo et Toamasina. Aujourd’hui, le projet commence à prendre forme.
Le Président Andry Rajoelina, accompagné de son épouse Mialy Rajoelina, a constaté l’avancée des travaux de construction de l’autoroute hier. Le couple présidentiel a entamé la visite de chantier à Ambolo, dans la Commune de Talata Volonondry, en présence du Premier ministre Christian Ntsay, de quelques membres du Gouvernement, du président du Sénat ainsi que de plusieurs députés nouvellement élus sous les couleurs de l’IRMAR. L’on a également pu noter la présence de parlementaires indépendants au cours de cette première descente avec le couple présidentiel.
Débutés depuis le mois d’avril dernier, les travaux avancent à grands pas. Jusqu’ici, les remblais et le terrassement ont déjà été effectués sur une distance de 31km et ce, dans le cadre de la première phase du projet qui concerne 80km en partant d’Antananarivo jusqu’à Anjozorobe. Pour rappel, les travaux se divisent en trois phases. La deuxième phase s’étend sur 85km à partir d’Anjozorobe jusqu’à Didy, tandis que la dernière phase porte sur la même distance en partant de Didy jusqu’à Toamasina. Le Chef de l’Etat a donné des consignes claires pour que la première portion de 25km entre la Capitale et Anjozorobe soit goudronnée à la fin de l’année. D’après les estimations, la nouvelle autoroute sera fin prête d’ici la fin de l’année 2027, c’est-à-dire avant la fin du second mandat présidentiel.
Retombées économiques et touristiques
« Cette construction représente un véritable défi et n’est pas restée une simple promesse. Les travaux seront menés à terme et dans le respect des normes. Ce sera une vraie autoroute avec deux fois deux voies », précise le Président Andry Rajoelina. A entendre toujours le Chef de l’Etat, cette autoroute de 260km comportera donc quatre voies, dont deux voies pour chaque sens. L’ axe sera également doté d’aires de dégagement pour permettre aux véhicules de s’arrêter en cas de panne, ainsi que des aires de repos pour faire les courses ou prendre des repas .
Afin de répondre aux nombreuses doléances des riverains, le ministère des Travaux publics fait part de certaines déviations des tracées de la construction afin de ne pas mettre en péril les surfaces rizicoles ou encore certaines parties du site culturel d’Ambohimanga.
Concernant les retombées économiques, cette infrastructure devra réduire considérablement la durée du trajet entre la Capitale et la ville portuaire, en passant de 10 heures à seulement 2 heures et demi. A cela s’ajoute la baisse de dépenses en matière de carburant qui sera désormais de 300 dollars contre 600 dollars par conteneur. En matière de tourisme, la facilité d’accès vers la capitale du Betsimisaraka et toute la partie Est du pays représente un atout important pour le secteur. A terme, la nouvelle autoroute devra aussi avoir un impact sur le coût de la vie étant donné une baisse attendue des frais de transport des marchandises depuis le port de Toamasina.
Sandra R.





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mardi, 02 juillet 2024

La une du 3 juillet 2024

Publié dans La Une
mardi, 02 juillet 2024

De l’insolite à l’inédit


Un fait rare. Un phénomène inhabituel sinon rare se produit dans le processus de mise en place de la nouvelle Assemblée nationale. L’ancienne législature, 2019 – 2024, arrive à son terme le 1er juillet 2024 à minuit. La nouvelle prend le relais et débute son mandat le 2 juillet 2024.
Par décret n ° 2024 – 243 du 13 février 2024 pris en Conseil du Gouvernement, le Premier ministre, chef du Gouvernement convoque les électeurs en vue des élections législatives pour le 29 mai 2024. Depuis cette date, le pays entre déjà en ébullition avec en ligne de mire ce capital scrutin pour l’avenir de la Nation. En fait, le Gouvernement entérine la proposition de date de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Dès lors, le processus électoral démarre. Les états-majors politiques se réunissent de conclave en réunions secrètes, loin des yeux et des oreilles des indiscrets ou des curieux. Etant donné que les dispositions de la loi organique, selon le régime général des élections et référendums, ne stipulent pas clairement sur les modalités à suivre relatives à la précampagne électorale, chacun est libre d’agir, dans le cadre strict du respect de la loi, pour se positionner vis-à-vis du scrutin. Etat-major politique ou futur candidat peut se mobiliser même si la date officielle du début de la campagne sur l’étendue du territoire national n’est fixée que pour le 9 mai. Une date qui coïncide, à deux jours près, avec l’ouverture de la première session ordinaire, le mardi 7 mai, de l’Assemblée nationale. Conséquence, les travaux de la session chevauchent avec la période de la campagne électorale. Or, un gros paquet des députés en fonction s’alignent au vu du scrutin  du 29 mai.  D’où le cas insolite ! Les députés candidats se trouvent face à un dilemme. Finalement, on a dû couper la poire en deux. La session est suspendue.
Le renouvellement à 100 % des membres de la Chambre basse, comme veut la loi d’ailleurs, a vu la participation en grand nombre des candidats « sans étiquette » autrement dit  indépendants. Des candidats recalés dans les castings respectifs de leurs partis s’étaient présentés à titre personnel. Et ils ont gagné, pour la plupart, leur pari. Le nombre des députés indépendants s’augmente de 46 de la précédente législature, à 50, trente-quatre élus seulement les diffèrent de l’IRMAR. A ce rythme, certains partis politiques verront leur avenir en danger. Un autre cas insolite !
Après la proclamation des résultats définitifs du 27 juin, les travaux de la session ordinaire reprennent. Mais, dites-vous bien, tout se passait à la sauvette. Les débats et le vote de la Loi de Finances s’effectuaient dans une indifférence totale. L’absentéisme, dont déjà les députés de la législature sortante détiennent le record sans égal sinon absolu, a atteint le pic. Les travées de l’Hémicycle sont pratiquement désertes. Et la clôture de la première session ordinaire qui s’est déroulée avant-hier fut une demi-séance réservée plutôt à une réunion d’adieu destinée aux députés non reconduits. Un cas inédit !
Il est grand temps que l’on change la pratique dans cette auguste Assemblée nationale, le temple de la démocratie, le lieu de rencontre des élus du peuple censés le représenter. Le peuple a droit à une Assemblée nationale digne de confiance, de respect !
Ndrianaivo

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mardi, 02 juillet 2024

Actu-brèves

Renforcement des liens diplomatiques à travers la musique. Le mois de la culture coréenne 2024 a été lancé hier à Antananarivo avec l'éblouissant concert du groupe musical coréen Gong Myoung, marquant ainsi le début d'une célébration riche en échanges culturels et artistiques. Cet événement inaugural, connu sous le nom de "le troisième concert de musique", a illuminé le Canal Olympia Iarivo à Andohatapenaka, en présence de la ministre des Affaires étrangères Rafaravavitafika Rasata, qui assure également la fonction du ministre de la Communication et de la Culture par intérim. A travers cette célébration, Madagascar et la Corée renforcent leurs liens d'amitié et d'échange, illustrant ainsi la capacité de la musique à tisser des liens indéfectibles entre les nations. L'ambiance envoûtante du concert a été bonifiée par la participation des talentueux musiciens traditionnels malagasy du groupe Solofo Dimbin’ny Ala, également connu sous le nom de SODIALA. Ces échanges musicaux ont symbolisé la profonde coopération artistique entre les deux nations, soulignant ainsi l'importance des relations culturelles dans le contexte diplomatique. Organisé par l'ambassade de la République de Corée à Madagascar, le mois de la culture coréenne se déploie à travers divers lieux à Antananarivo jusqu'au 20 juillet. Au programme, une multitude d'activités artistiques telles que des concerts, un festival de films coréens, et une compétition de chant et de danse. Ces événements reflètent la vitalité des relations bilatérales, entre Madagascar et la Corée, qui s'épanouissent grâce à une coopération dynamique et des échanges culturels fructueux, insufflant ainsi une nouvelle énergie dans les coopérations entre les deux nations.



Début de la révision militaire dans les 6 Provinces. La campagne de révision militaire de l'année 2024 commencera le 06 juillet et se prolongera jusqu'au 13 octobre 2024, selon l'annonce faite par la Direction du service national et de la gestion des réserves (DSNGR) du ministère des Forces armées. A Antananarivo, elle se tiendra du 6 juillet au 4 août 2024, de 8h à 15h, incluant les weekends, au stade Betongolo. Pour Antsiranana, Toliara, Fianarantsoa, Mahajanga et Toamasina, la révision est programmée du 17 août au 24 août. Ensuite, elle sera étendue aux Districts et aux Municipalités à travers le pays. Il est important de souligner que cette révision concerne les jeunes âgés de 19 à 31 ans, hommes et femmes. Bien qu'elle soit un devoir civique envers la nation conformément à la législation en vigueur, elle ne constitue pas une candidature pour rejoindre les Forces armées. Cette opération vise simplement à recueillir des informations sur les jeunes potentiellement mobilisables en cas de besoin.



Douanes, améliorer la détection de matières explosives artisanales. La menace posée par les engins explosifs improvisés (IED) est une préoccupation majeure pour la sécurité nationale et internationale. Ces dispositifs destructeurs peuvent être élaborés à partir de substances chimiques facilement accessibles, appelées précurseurs d'explosifs, soulignant ainsi la nécessité de renforcer les compétences en matière de détection et de prévention. Ainsi, un atelier sur la détection des précurseurs d'explosifs et l'évaluation des risques est organisé à Mombasa. Ceci a marqué un pas significatif dans la lutte mondiale contre l'utilisation d'engins explosifs improvisés. La collaboration entre les douaniers de différents pays africains et le partage de bonnes pratiques renforcent non seulement la sécurité régionale, mais également contribuent à promouvoir la paix et la stabilité à l'échelle mondiale. Le receveur des Douanes de l’aéroport international d’Ivato, l’inspecteur Hery Rakotosolofo, représente Madagascar, avec 17 autres douaniers issus de 14 pays africains, à ce sommet. L'atelier a donc offert aux participants une occasion précieuse d'acquérir des connaissances approfondies sur les IED et leurs composants, en mettant l'accent sur les précurseurs chimiques explosifs à double usage. La formation dispensée lors de cet atelier n'était pas seulement théorique mais aussi pratique, avec des exercices de terrain prévus au port de Mombasa. Ces activités ont permis aux participants d'appliquer leurs connaissances nouvellement acquises dans des situations réelles, renforçant ainsi leurs compétences opérationnelles et leur capacité à évaluer et à profiler les risques liés aux explosifs.



USA- Madagascar : 248e anniversaire de la déclaration de l’indépendance. Ce 2 juillet a été un jour spécial pour les Etats-Unis alors qu'ils commémorent le 248e anniversaire de leur déclaration d'indépendance à Madagascar. La célébration de cet événement historique a eu lieu à l'ambassade des Etats-Unis à Andranomena, en présence de l'ambassadrice des Etats-Unis à Madagascar et à l'Union des Comores, Claire Pierangelo. La déclaration d'indépendance est le document fondateur des Etats-Unis d'Amérique. Adoptée par le congrès le 4 juillet 1776, elle explique pourquoi les Etats-Unis ont décidé de revendiquer leur indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne pendant la révolution américaine. Cette année, la commémoration revêt une signification encore plus profonde, car elle coïncide avec le 60e anniversaire du « Civil Rights Act ». Cette loi emblématique a marqué un tournant majeur dans la lutte pour la liberté et l'égalité des droits pour tous les citoyens américains. L'événement a également été honoré par la présence du président du Sénat de Madagascar, le Général Richard Ravalomanana, ainsi que du ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika. Leur participation souligne l'importance de cette cérémonie pour les relations entre les deux pays et met en lumière les liens forts qui les unissent depuis près de 160 ans. Les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Madagascar sont ancrées dans l'histoire, remontant à la création du premier consulat américain à Toamasina en 1867. Ces liens se sont renforcés au fil des années, avec la présence continue de l'USAID pendant 40 ans et du Peace Corps pendant 30 ans à Madagascar.

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Le débat pour la désignation du septième vice-président de l’Assemblée nationale malgache est de nouveau ouvert, et les indépendants pourraient bien jouer un rôle déterminant dans cette décision.
Au sein de l’Opposition, la logique voudrait que Siteny Randrianasoloniaiko, député réélu à Toliara et candidat à la dernière élection présidentielle, soit le candidat naturel. Fort de sa réélection sous les couleurs de la plateforme Firaisankina, principale coalition d’Opposition à l’Assemblée, et en tant que l’un de ses chefs de parti, il apparaît comme le choix évident. Cependant, l'accord de Marc Ravalomanana, ancien Président de la République et chef du parti TIM, est incertain. Son influence sur la plateforme Firaisankina, majoritairement composée de députés TIM, pourrait compliquer cette désignation.
Ravalomanana a précédemment empêché un membre de son propre parti de briguer ce poste, créant ainsi des divisions internes. Aujourd’hui, accepterait-il facilement qu’un membre extérieur à son parti obtienne cette place stratégique ?
Le HVM, présidé par Hery Rajaonarimampianina, autre ancien Président et candidat à la dernière présidentielle, ainsi que le Kolektifa, avec un seul député élu en l’occurrence, n'auront vraisemblablement qu'un rôle marginal dans cette décision. Mais, une autre force politique pourrait bien bouleverser la donne : les indépendants.
Avec 50 députés élus, les indépendants représentent la deuxième force en termes de nombre de sièges après la coalition pour la majorité présidentielle, et plus du double des députés du Firaisankina. Il suffit que la moitié de ces indépendants décide de former un groupement parlementaire d’opposition et le chef de ce groupe pourrait légitimement revendiquer le poste de vice-président.
Les textes en vigueur réservent ce poste à un député de l’Opposition, désigné de manière consensuelle par les députés membres de l’opposition parlementaire. La loi dit uniquement que : « Est considéré comme opposition parlementaire le ou les groupes parlementaires au sein de l’Assemblée nationale qui développent des positions et des opinions différentes de celles du Gouvernement ». 
Pour rappel, la Constitution prévoit que “l’Opposition a droit à un poste de vice-président et préside au moins l’une des commissions”. Depuis le début de la 5e République, le siège de vice-président destiné à l’Opposition est resté vacant. Le futur occupant de ce poste portera le titre de “chef de l’Opposition officielle” et aura le droit de débattre périodiquement avec le Premier ministre et les ministres sur les médias publics.
La Rédaction

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Ajournée de quelques jours. La route nationale N°6 (RN 6) reliant Ambanja et Antsiranana est désormais réouverte à la circulation. Ceci après quelques mois de travaux suite aux coupures des ponts d’Ifasy et de Mahavavy, dues au passage du cyclone Gamane en mars dernier. Si la déviation pour passage à gué à la rivière d’Ifasy est ouverte à la circulation depuis le début du mois de juin, celle de Mahavavy est accessible aux véhicules depuis hier en début de soirée. L’annonce faite auparavant a pourtant fait part d’une réouverture à la fin juin. « Après la réalisation des travaux d’aménagement d’une déviation au niveau de la rivière Mahavavy et des 12 autres points de coupure, la circulation est rétablie en ce point à partir du 2 juillet 2024 à 18h et suivant les règlementations ci-après : ouverture à tout type de véhicule du lundi au samedi de 18h à 5h, et ouverture à tout type de véhicule chaque dimanche », communique le ministère des Travaux publics (MTP).
Depuis la coupure de ces deux grands ponts de la RN 6, le Premier ministre Christian Ntsay a effectué régulièrement des visites dans le Nord afin de constater de visu l’avancement des travaux de réhabilitation, assurés par l’entreprise Colas. Une occasion de se concerter avec les autorités locales afin d’identifier les mesures à prendre et de trouver des solutions pour la vie quotidienne des habitants. Lors de sa dernière descente, le 29 juin dernier, le chef du Gouvernement a donné des consignes pour les travaux. La Primature a annoncé que la déviation à Mahavavy sera fermée à la circulation dans la journée, afin de poursuivre les travaux de renforcement du passage à gué. « Désormais, il n’y aura plus de transbordement si l’on veut voyager à Antsiranana, en empruntant la RN 6 dans la Région DIANA, ou encore à Vohémar, sur la RNS 5A de la Région SAVA. Ces déviations pour passage à gué à Ifasy et Mahavavy facilitent non seulement la circulation, mais surtout réduisent les dépenses des usagers », avance notre source dans la DIANA.
Pour leur part, les usagers de cette route nationale poussent un « ouf » de soulagement avec la réouverture de la RN 6, même à temps partiel. « C’est déjà une bonne nouvelle ! Nous n’aurons plus à faire des transbordements et la durée du trajet, jusqu’à une semaine depuis la coupure des ponts, sera réduite de moitié, à mon avis. Il en sera de même pour le tarif, lequel a augmenté jusqu’à 200.000 ariary au lieu de 120.000  à 150.000 ariary avant la coupure », se réjouit Seheno A., résidente à Antsiranana. « J’enregistre une perte jusqu’à 15 millions d’ariary depuis la coupure de la RN 6. Mes marchandises ont été coincées à Ambilobe, sans que je ne puisse rien faire. Je suis content que la circulation soit désormais rétablie, notamment en cette période de vacances », nous confie H.R., entrepreneur. Pour sa part, le MTP remercie les usagers pour leur patience et demande leur compréhension pendant la période de réalisation des travaux d’amélioration initiés par le ministère et l’entreprise titulaire. « Votre sécurité demeure notre priorité », conclut-il.
L.R.





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La Fédération des chambres de métiers et de l'artisanat de Madagascar (FCMAM) a récemment dévoilé une initiative ambitieuse baptisée "Chaîne d'or écologique". Ce projet, qualifié de projet d'intérêt national prioritaire, vise à structurer, renforcer et valoriser l'ensemble de la chaîne de valeur du charbon écologique à Madagascar. Doté d'un budget de 599 300 000 ariary fourni par le Fonds malgache de formation professionnelle (FMFP), ce programme de grande envergure se propose de former 890 travailleurs dans divers domaines liés à la production et à la distribution du charbon écologique. L'atelier de fabrication des machines, une composante essentielle du projet, a été officiellement inauguré à Fenoarivo. La cérémonie a réuni les financeurs et les collaborateurs de la FCMAM, notamment le ministère du Tourisme et de l'Artisanat de Madagascar, l'Agence française de développement (AFD) et l'organisation Handwerker ohne Grenzen-Artisans Sans Frontières. Ces partenaires institutionnels jouent un rôle crucial dans le soutien et la réalisation des objectifs du projet. « Face à l'usage croissant du charbon de bois, une source majeure d'émissions de CO2 et de déforestation, "Chaîne d'or écologique" ambitionne de transformer le secteur du charbon à Madagascar. Le projet entend produire du charbon écologique de haute qualité, créant ainsi une valeur ajoutée économique, sociale et environnementale durable pour le pays », expliquent les responsables de la FCMAM.
Formation modulaire
Ce changement est appuyé par des partenaires institutionnels clés tels que le ministère du Tourisme et de l'Artisanat et le ministère de l'Environnement et du Développement durable, ainsi que par diverses ONG et associations dédiées à la gestion et à la protection des aires protégées. Pour atteindre ses objectifs, "Chaîne d'or écologique" propose une série de formations modulaires adaptées aux besoins spécifiques des différents acteurs de la chaîne de valeur du charbon écologique. Ces modules couvrent des domaines cruciaux comme la sélection et la collecte des matières premières, la production technique de charbon écologique, la conception et la fabrication de machines, la logistique et la gestion de la chaîne d'approvisionnement, ainsi que la commercialisation et la distribution. Ces formations permettront de former 550 personnes dans la production, 20 dans la fabrication de machines, 120 dans la chaîne de distribution et 200 dans la chaîne d'approvisionnement. Ainsi, le projet "Chaîne d'or écologique" est promis à un impact significatif sur l'environnement et l'économie malgache. En réduisant l'utilisation d'énergie fossile et de charbon, il contribuera à la lutte contre le changement climatique tout en préservant les forêts locales. En outre, le projet générera des revenus pour les producteurs et les distributeurs, stimulant ainsi l'économie locale par la création d'emplois. Il promeut un développement durable et inclusif, renforce les capacités des artisans et des PME malgaches, et les accompagne vers une économie plus verte et résiliente.
Hary Rakoto

Publié dans Economie

Programme à impact. « Sustainable Energy for All » (SEforALL), une organisation internationale qui travaille en partenariat avec les Nations unies, en collaboration avec les autorités en charge du secteur énergétique, a franchi une étape notable dans la réalisation de l'accès universel à l'énergie propre en présentant les résultats de leur travail conjoint, hier au Carlton, Anosy.
Aligné avec l'objectif gouvernemental de doubler le taux d'accès à l'énergie, cet événement a mobilisé divers acteurs œuvrant dans le secteur de l'énergie durable, y compris les bailleurs de fonds, les représentants des agences gouvernementales, le secteur privé et les organisations internationales, pour le lancement officiel du Plan énergétique intégré (PEI) de Madagascar. Le Gouvernement malagasy, dans le cadre de la Politique générale de l’Etat (PGE), s'engage à doubler le taux d'accès à l'électricité grâce aux énergies renouvelables et à la cuisson propre, tout en mettant en place des chaînes de froid médicales et agricoles pour préserver les médicaments et les denrées alimentaires. Toutefois, ce plan commun nécessite une approche du Partenariat public-privé (3P) pour réaliser des projets concrets et atteindre ces objectifs ambitieux. Afin de contribuer à la planification de l'accès à l'énergie, le Gouvernement malagasy et SEforALL ont développé le PEI.

Modélisation géospatiale
En utilisant des techniques avancées de modélisation géospatiale, le PEI analyse trois aspects interconnectés : l'électrification, la cuisson propre et les chaînes du froid à des fins médicales et agricoles. Ces analyses montrent où et comment des solutions énergétiques durables peuvent être déployées au moindre coût. Des données et analyses approfondies pour chaque composante du PEI sont disponibles via un outil en ligne, permettant aux utilisateurs d'identifier les solutions énergétiques optimales en fonction du coût et de l'accessibilité. Cette plateforme, gérée par le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures (MEH) avec le soutien de SEforALL, aide à planifier la mise en œuvre de projets concrets, comme l'électrification des centres de santé et des écoles.
En mars 2024, une étude de marché a révélé qu'environ 75 % des centres de santé de base n'ont pas accès à l'électricité ou ne disposent que d'un seul réfrigérateur solaire indépendant. Pour remédier à cette situation, environ 2.300 centres de santé pourraient être électrifiés d'ici 2030, nécessitant un investissement de 83 millions USD sur dix ans. De plus, 96 % des écoles manquent d'un accès fiable à l'électricité et seulement 5 % des cantines scolaires sont équipées de solutions de cuisson propre. SEforALL et le Gouvernement malagasy travaillent ensemble pour surmonter ces défis, améliorer les services de santé et d'éducation, et promouvoir une transition énergétique durable, offrant ainsi une meilleure qualité de vie pour toute la population.
Carinah Mamilalaina

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Une excellente nouvelle pour les passionnés de musique dans la Grande île. Telma Madagascar et Manoova ont annoncé le lancement officiel de l’application « Moozik ». Il s’agit d’une plateforme de streaming musical novatrice, entièrement conçue et développée au niveau local. Après plusieurs années de développement minutieux et quelques mois après la présentation de sa version bêta au Carlton Anosy, l’application est enfin prête à révolutionner le paysage musical malagasy. « Moozik est une plateforme de streaming "Made in Madagascar" développée avec un niveau technologique comparable à celui des grandes plateformes mondiales telles que Spotify, Apple Music et Deezer. Disponible sur Play Store et App Store, cette application innovante permet aux utilisateurs d'accéder facilement à une vaste bibliothèque de musique locale, à la culture et aux actualités musicales malagasya. Le catalogue est très complet, couvrant divers genres et générations, avec plus de 40.000 titres disponibles. De plus, Moozik inclut un mode karaoké, une fonctionnalité unique spécialement conçue pour les Malagasy », explique Rajo Rajaonarivelo, un responsable chez Manoova, le premier éditeur et agrégateur de contenus de Madagascar.
Cette application de streaming permettra ainsi aux utilisateurs d'accéder à un large catalogue de musique en ligne qu'ils pourront écouter en streaming à tout moment et n'importe où. En plus d'offrir une expérience d'écoute de haute qualité, cette application soutiendra également les artistes locaux en leur offrant une plateforme pour partager leur musique avec un public plus large. Il s'agit donc d'une excellente opportunité pour les artistes locaux de se faire connaître et de promouvoir leurs œuvres à travers l’île et même au-delà.

Coup de pouce
En tant qu’entreprise malagasy, Telma continue de démontrer son engagement envers l'innovation et la culture en soutenant des projets qui ont un impact positif sur la société. Le soutien à l'application « Moozik » est une étape de plus dans sa mission de connecter le public à des expériences culturelles enrichissantes et de promouvoir les talents locaux. Par ailleurs, cette collaboration vise à soutenir les artistes locaux en leur offrant une plateforme pour monétiser leur musique. Cette nouvelle application contribue également à la lutte contre la piraterie et permet une diffusion rapide et une promotion efficace des nouveautés musicales. Les artistes bénéficient également de statistiques détaillées sur leur audience. Afin de rendre l’application « Moozik » accessible à tous, Telma propose des forfaits abordables et une connectivité fiable, permettant ainsi à un plus grand nombre de gens de profiter de ce service innovant.
Si.R

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Editorial

  • Et Harilala est … !
    Un vœu exaucé. Le 19 septembre dernier, nous avions exprimé un vœu ici-même dans cette colonne éditoriale sous le titre « Et si Harilala … ! » l’invitant à descendre dans l’arène pour la bataille en vue des communales et municipales du 11 décembre. Maintenant, ça y est ! Harilala Ramanantsoa déclare officiellement qu’elle est prête à incarner les ambitions de la plate-forme de la majorité, IRMAR, à redresser la Capitale de Madagasikara et à endosser le dossard aux couleurs Orange.

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