jeudi, 04 juillet 2024

La une du 5 juillet 2024

Publié dans La Une
jeudi, 04 juillet 2024

En mauvaise posture



Qu’en est-il de l’Opposition à Tsimbazaza ? La majorité plus qu’absolue voire totale à l’Assemblée nationale se dessine à l’horizon. Le tableau d’affichage selon le verdict irrévocable de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) du 27 juin ne tient plus. On est bien loin de l’ossature de départ de la configuration d’il y a seulement une semaine exactement. Les 84 députés du camp présidentiel, IRMAR, ont vu leur effectif augmenter de 45  des éléments issus des Indépendants. D’autres pourraient éventuellement grossir éventuellement, d’une manière ou d’une autre, les rangs dans les prochains jours ! Il n’en restera que quelques miettes, au nombre de cinq, des durs intraitables, fidèles à leur choix mais surtout ne voulant pas … décevoir ni trahir leurs électeurs. Tout compte fait, le nouveau tableau de l’effectif virtuel par formation se présente comme suit : mouvance présidentielle 129, Firaisankina (Opposition) 22, Indépendants 5, Fivoy 4 et autres 3. Encore, cette nouvelle configuration pourrait faire l’objet de changement ou de modification selon l’évolution de la situation à Tsimbazaza.
Dans tous les cas de figure, la plate-forme présidentielle jouira certainement d’une majorité non seulement absolue mais … écrasante à l’Hémicycle. Par voie de conséquence, l’IRMAR et ses nouveaux alliés auront une marge de manœuvre suffisante pour proposer au chef de l’Etat les trois noms de futurs Premiers ministres. Ensuite, le nouveau tableau permettra certainement au Gouvernement à gouverner … sans partage et notamment, au chef de l’Etat de parfaire la continuité de la conduite des affaires nationales. Les grands chantiers, pour ceux en cours d’exécution, se poursuivront sans anicroche jusqu’à terme, entre autres les nouvelles villes, l’autoroute Antananarivo – Toamasina, la rocade de Toliara ... Tandis que les nouveaux chantiers inscrits dans le cadre des projets présidentiels en cours d’étude suivront leur rythme normal. Et enfin qui n’est pas des moindres, une majorité confortable acquise à la cause du Président de la République à l’Assemblée nationale assurera la stabilité politique du pays. Une opportunité garantissant la sérénité, une condition essentielle pour rassurer les partenaires et attirer les nouveaux investisseurs. A moins que parmi ces transfuges se cachent des … frondeurs. En effet, la nouvelle majorité n’est pas à l’abri des sursauts d’humeur des aventuriers. Insatisfaits de leurs attentes, ils risqueraient de faire des volte-face. L’avenir nous le dira !
Toutefois, le basculement massif des supposés « Indépendants » vers la plate-forme présidentielle ne manque pas de soulever des vagues souvent d’indignation auprès de l’opinion surtout les électeurs concernés qui se sentent de prime à bord dupés sinon trahis. En tout cas, les Indépendants ralliant l’IRMAR se trouvent dans une situation embarrassante. Ils tentent par tous les moyens de se justifier dans un exercice acrobatique de grand écart mais le fait est là. Il leur reste de prouver par les actes que le geste parfois incompris de leur part aura été nécessaire afin d’assurer le plein succès de leur démarche pour les intérêts majeurs du peuple malagasy. Pour le cas contraire, ils courent à leur perte. En tout cas, si les électeurs viendraient un jour à constater l’interférence des espèces sonnantes, les députés impliqués dans une affaire de corruption joueront avec le feu.
L’Opposition, représentée par le Firaisankina et le Kolektifa, en mauvaise posture, aura du mal à se faire entendre.
Ndrianaivo

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Fivoy, c’est la révélation des dernières élections législatives. En effet, ce parti politique a réussi à placer quatre candidats à l’Assemblée nationale. Devançant ainsi plusieurs partis historiques comme le MMS de Rolland Ratsiraka (1 siège seulement) ou le MMM de Hajo Andrianainarivelo. Le Fivoy a même réussi à faire le doublé dans le District d’Arivonimamo en finissant largement en tête sur le score de 64% des votes avec les candidats Antoine Rajerison et le second de la liste Pierre Aimé Rakotondrabesa. Selon le fondateur du parti, et désormais député de Madagascar, Antoine Rajerison « la stratégie a été simple, être à l’écoute du peuple et travailler étroitement avec lui ». Les autres députés du Fivoy ont été élus à Manjakandriana avec le docteur Fidy, à Ankazobe grâce à Razafimandimby Harijao Percy. Là où il s’est présenté, seulement deux Districts ont ainsi échappé au Fivoy soit Ambohidratrimo et Fenoarivobe.
Une question de persévérance
Antoine Rajerison s’est déjà présenté aux législatives en 2018, mais a raté le coche d’un cheveu. « Troisième à 0.1% de l’IRD et 0.4% du TIM. Cela avait attristé la population d’Arivonimamo à l’époque. Mais, cette fois-ci, les citoyens ont voté massivement pour que l’écart ne soit plus discutable. Mais on n’a pas baissé les bras pour autant », indiqua-t-il. Le Fivoy œuvre sur le terrain directement au plus près de la population, cela a joué dans la balance et du choix de la population en leur faveur. D’ailleurs, celui-ci continue de recevoir les plaintes et les doléances des gens sur les litiges fonciers, les injustices sociales et facilite la démarche auprès de la Justice pour que les victimes obtiennent gain de cause. « Je reçois les plaintes et les requêtes à Imerintsiatosika chaque semaine toute la journée et traitons les dossiers avec nos collègues avant d’entamer les démarches administratives. En effet, il faut avoir des dossiers solides avec des preuves suffisantes pour trouver une issue favorable. Nous conseillons les gens et leur demandons les pièces manquantes ou les preuves afin que leurs doléances soient recevables ». D’ailleurs, une annexe du bureau de doléance du Fivoy sera installée prochainement dans la Capitale. Cela évitera aux gens de parcourir une longue distance.
Répondre aux besoins réels de la population
Dans sa démarche de proximité avec le peuple, Fivoy projette de poursuivre cet engagement à Tsimbazaza, tout en restant neutre et indépendant. Des propositions de loi visant à réformer le système judiciaire et à réguler la propriété foncière sont envisagées, avec pour objectif de lutter contre les injustices subies par la population. « La majorité des plaintes qu’on reçoit à notre base sont majoritairement constituées d’accaparation de terres des paysans, des personnes emprisonnées injustement ou des bandits récidivistes remis en liberté malgré les preuves de leur culpabilité », selon le député.  Les actions de Fivoy à long terme comprennent la mise en place d'un fonds de développement rural, destiné à financer des projets tels que l'aménagement de routes dans les petites Communes, la construction de barrages, ou encore la mise en place de canaux d'irrigation. Ces initiatives sont conçues pour avoir un impact direct et positif sur les communautés locales. L'ascension rapide et la vision inclusive de Fivoy témoignent de l'importance de l'engagement communautaire dans le paysage politique actuel. En se positionnant comme un intermédiaire entre les citoyens et les instances décisionnelles, Fivoy incarne un nouvel espoir pour une gouvernance plus transparente et participative, mettant en lumière l'impératif de répondre aux besoins réels de la population.
Nikki Razaf

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jeudi, 04 juillet 2024

Actu-brèves

Prolongation du contrat pour la production des passeports malgaches avec Semlex Europe S.A. Le prolongement du contrat, entre le Gouvernement malgache et la société Belge Semlex Europe S.A. pour la production des passeports malgaches, a été décidé lors du dernier Conseil des ministres. Cette prolongation s'étendra sur une période de 12 mois, prenant effet à partir de septembre 2024. Cette décision vise à garantir la continuité de la production des passeports malgaches, compte tenu du temps nécessaire pour finaliser les détails requis dans le cadre d'un appel d'offres international. En assurant une prolongation précoce du contrat, le Gouvernement s'engage à maintenir un flux ininterrompu de passeports pour les citoyens malgaches. En plus, le Conseil des ministres a également approuvé l'ouverture d'un compte spécial dédié au dépôt des frais de passeports. Cette mesure vise à régulariser les coûts de production des passeports malgaches et à assurer une gestion transparente des finances liées à ce processus. Le montant dû au groupe Semlex pour la production des passeports sera réglé en trois versements, conformément aux directives établies par le Conseil des ministres. Cette approche de paiement échelonné permettra de respecter les engagements financiers tout en garantissant une gestion efficace des ressources.


Participation de Madagascar au sommet de coopération Chine-Afrique. Le Premier ministre Ntsay Christian a été invité à participer à la cinquième édition du sommet de coopération Chine-Afrique qui se tiendra les 9 et 10 juillet 2024 à Guangzhou, en Chine. Cette invitation spéciale a été accordée par l'Association du peuple chinois pour l'amitié avec l'étranger (APCAE), démontrant ainsi l'importance de la relation entre Madagascar et la Chine. Sous le thème " construire une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique plus forte ", cette conférence vise à renforcer la coopération et les échanges entre la Chine et l'Afrique. Des représentants des gouvernements africains et chinois seront présents pour promouvoir la communication et le partage d'expériences entre les deux communautés. La participation de la délégation malgache à ce sommet revêt une importance stratégique pour Madagascar. Cela permettra non seulement de renforcer les liens diplomatiques avec la Chine, mais aussi de promouvoir les intérêts économiques et politiques du pays sur la scène internationale.


Exploration de la Blockchain pour la gestion des intrants agricoles à travers la mission "A reverse Roadshow to Korea". La voie à de nouvelles collaborations et innovations. Une délégation dirigée par le secrétaire général du MINAE, Fanja Raharinomena, est actuellement en Corée du Sud du 28 juin au 5 juillet 2024. Cette mission conjointe avec l'équipe de la Banque mondiale, vise à explorer de nouvelles approches pour renforcer le secteur agricole à Madagascar. La mission, intitulée « A Reverse Roadshow to Korea », illustre comment la délégation malgache s'oriente vers un pays reconnu pour son expertise afin d'explorer des solutions innovantes pour les défis politiques, climatiques et économiques persistants à Madagascar. Elle permet à la délégation de découvrir la « blockchain » comme une technologie prometteuse pour la gestion efficace et sécurisée des vouchers ou bons digitalisés. Les avantages incluent l’immutabilité des données, la traçabilité, la sécurité renforcée, la réduction des coûts, l'automatisation des transactions, l'interopérabilité entre systèmes, la confidentialité améliorée, et bien plus. Le projet de productivité et résilience des moyens de subsistance ruraux (Riz Plus), financé par la Banque mondiale et sous la tutelle du MINAE, ambitionne par exemple d’introduire des technologies agricoles intelligentes et des programmes de bons électroniques basés sur la blockchain pour révolutionner le système actuel de dotation d’intrants agricoles. Financée par le Korea World Bank Partnership Facility (KWPF), cette visite en terre coréenne vise à explorer les avancées de la blockchain dans la gestion des dotations d'intrants agricoles.



Le ministère de la Défense octroie de nouvelles armes à la Police nationale. Afin de concrétiser la vision sécuritaire du Gouvernement, le ministère de la Défense nationale (MDN) a fourni des armes, incluant des fusils, à la Police nationale le 3 juillet dernier. Cette initiative vise à établir une paix durable à Madagascar en renforçant les capacités opérationnelles des Forces de sécurité. L'objectif principal de cette coopération entre le ministère de la Défense et la Police nationale est de garantir que les efforts des policiers produisent des résultats efficaces en matière de maintien de l'ordre et de lutte contre la criminalité. Les Forces de défense et de sécurité (FDS), comprenant l'Armée malgache, la Police nationale et la Gendarmerie nationale, partagent un engagement commun envers la préservation de la paix et de la sécurité à Madagascar. Cette collaboration renforce la fraternité entre les différentes composantes des Forces de sécurité et contribue à instaurer un climat de confiance et de solidarité. Le ministre des Forces armées, le Général Sahivelo Lala Monja Delphin a souligné l'importance de la coopération entre les FDS. Il a affirmé que cette coopération ne doit pas être sous-estimée et doit se manifester de manière tangible pour garantir une amélioration continue des résultats en matière de maintien de la paix.

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De nouvelles perspectives pour les enfants atteints de malformations cardiaques. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a inauguré hier le nouveau bloc de chirurgie cardiaque du Centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA). Cette infrastructure moderne, répondant aux standards internationaux, a été réalisée grâce à une collaboration entre le CENHOSOA, l’association « La Chaîne de l’Espoir » et un financement de l'Agence française de développement (AFD) de 1,2 million d'euros, ainsi que le soutien du Gouvernement malgache.
Chaque année, plus de 3 600 enfants à Madagascar naissent avec une malformation cardiaque. Certaines de ces malformations nécessitent des interventions chirurgicales qui, jusqu’à présent, devaient être réalisées à l'étranger, rendant les soins inaccessibles à la plupart des familles en raison des coûts élevés. L’inauguration du nouveau bloc offre une lueur d’espoir pour les enfants atteints de malformations cardiaques.
Entre le 21 et le 24 mai dernier, quatre opérations de chirurgie cardiaque à cœur ouvert ont déjà été réalisées dans ce nouveau bloc. L’objectif est de permettre l’opération de 180 enfants en trois ans et d’assurer l’autonomie complète de l’équipe médicale locale d’ici quelques années.
Des projets dans les plans
Pour le moment, ces chirurgies sont réalisées grâce à une collaboration avec les équipes médicales du CHU de La Réunion. Néanmoins, le Président Andry Rajoelina a annoncé que les interventions chirurgicales au bloc de chirurgie cardiaque du CENHOSOA seront gratuites durant les cinq prochaines années, grâce à l’appui de l’association « La Chaîne de l’Espoir ».
Dans la foulée, le Président Rajoelina a en tout cas annoncé la construction au CENHOSOA du plus grand centre de cardiologie de l’océan Indien. Lors d'une rencontre avec le Dr. Eric Cheysson, président de l’association « La Chaîne de l’Espoir », après l’inauguration et une visite du bloc, le Président malgache a réaffirmé sa détermination à avancer dans ce projet. « Nous sommes prêts », a-t-il indiqué clairement. Selon les normes, un centre de chirurgie cardiaque est nécessaire pour 5 millions d’habitants, ce qui implique que Madagascar aurait besoin d’au moins quatre centres.
Une rencontre spéciale entre le Président Rajoelina, le président de l'association et le ministre de la Santé est prévue pour discuter en détail du projet et présenter ses grandes lignes. Le Président a, en outre, souligné l’importance de former les médecins et chirurgiens locaux, et des discussions sont déjà en cours pour permettre à des médecins malgaches de suivre des formations à l’étranger, notamment en France.
Lors de son discours d'inauguration, le Président a également indiqué que le Centre hospitalier de Soavinandriana sera entièrement rénové. Des études sont déjà en cours et des travaux d’extension sont également prévus.
Recueillis L.A.

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« L’existence des cas liés au nouveau variant de la Covid-19 à Madagascar demeure des fausses rumeurs véhiculées sur les réseaux sociaux ». Le Dr Manuela Christophère Andrianavalona, directeur de la Veille sanitaire et de la Surveillance épidémiologique et Riposte (DVSSER) auprès du ministère de la Santé publique (MinSan) l’a précisé. C’était lors d’une interview sur la chaîne nationale, le 27 juin dernier. Jointe au téléphone hier, elle l’a confirmé, en référant à cette interview sans donner plus de détails. « Il s’agit de cas de rhume et de grippe saisonnières, en cette période hivernale », ajoute la première responsable dans le reportage. Toutefois, elle n’a pas nié que des cas de Covid-19 existent encore dans le pays, mais se manifestent sous forme de grippe. La consommation de légumes et fruits, ainsi que le respect des gestes barrières, notamment le port de masque et l’utilisation de gel désinfectant, figurent parmi les mesures préventives recommandées.

Des formes graves diagnostiquées
Contrairement aux dires de la responsable de la DVSSER, une autre source médicale auprès d’un hôpital public dans la Capitale confirme l’existence des cas de Covid-19 dans le pays. « La Covid-19 frappe fort depuis le mois de juin, avec des formes graves. Récemment, l’on a enregistré quelques décès, après lesquels les tests de diagnostics rapides étaient positifs. Certains patients s’en sortent toutefois indemnes, après avoir reçu le traitement adéquat », avance notre source, voulant garder l’anonymat. « Les signes de l’épidémie actuelle sont plus ou moins identiques à ceux de la grippe, dont une toux sèche, de la forte fièvre, des troubles respiratoires, un manque d’appétit, de l’insomnie et une grande fatigue. La consultation médicale devrait être immédiate dès que l’un de ces signes apparaisse », informe le Dr Domoina Soa Kanto Rakotonoely, médecin généraliste au sein d’un cabinet sis en centre-ville. « La majorité de mes patients sont atteints de cette épidémie, mais ils sont guéris après quelques jours de traitement médicamenteux », ajoute le médecin.

Halte à l’automédication
Un danger. « Bon nombre de patients déjà atteints par la Covid-19 ont tendance à faire l’automédication, en se référant à leurs précédentes ordonnances. Il s’agit pourtant d’une pratique néfaste à leur santé, puisque cela crée une résistance des germes dans leur organisme. Les personnes ayant des états diabétiques ou un problème au niveau de la tension artérielle en sont les plus vulnérables », constate le Dr Rakotonoely. Pour y remédier, notre interlocuteur suggère aux patients de privilégier les consultations médicales et de suivre à la lettre la posologie des médicaments inscrits dans les ordonnances. Pour les pharmaciens, la répartition de garde s’avère indispensable en ce moment où l’épidémie fait rage. Aussi, les pharmacies devraient refuser tout achat de médicament spécifique sans ordonnance médicale. Quant aux médecins qui accueillent les patients jour et nuit, leur sécurité devrait être assurée par les éléments des Forces de l’ordre. Dans tous les cas, la prudence est de mise...
Recueillis par P.R.


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Une nouvelle fuite de sujet a perturbé le dernier jour de l'examen du BEPC hier, provoquant une onde de choc dans les centres d'examen lors de l’épreuve d’anglais. Dès les premières heures, la rumeur s'est répandue, indiquant que plusieurs centres n'étaient pas en mesure de gérer l'afflux de candidats, dû à une soudaine augmentation de la popularité de cette matière. Cette situation a poussé les responsables à prendre des mesures immédiates, notamment la proposition d'un second sujet pour remplacer celui qui avait fuité. Le ministère de l'Education nationale (MEN) a confirmé que « suite à une suspicion de fuite de sujet, il a été décidé de ne pas utiliser le premier sujet imprimé et distribué dans les centres d’examen. A la place, un nouveau sujet a été inscrit au tableau de chaque salle d’examen, ce qui a provoqué un retard de deux heures dans le démarrage de l’épreuve ».
Ce retard a suscité de réactions variées parmi les candidats. Nantenaina, l'un d'entre eux, a déclaré : « Quand nous avons appris que le sujet d’anglais avait fuité, nous étions tous stressés et inquiets. Le fait de devoir attendre que le nouveau sujet soit écrit au tableau a vraiment perturbé notre concentration. J'espère que cela ne va pas affecter nos résultats, car nous avons travaillé dur toute l'année avant de se présenter à cet examen ». La situation a été prise très au sérieux par les autorités. « Le dossier est déjà entre les mains des Forces de l’ordre », a déclaré un représentant du MEN. Il a rappelé que mardi dernier, des arrestations avaient déjà eu lieu en lien avec des troubles durant les examens. Un enseignant travaillant dans le District de Boriziny, Région de Sofia, a été pris en flagrant délit en ayant partagé les résultats d'un examen de mathématiques avec des candidats à l’examen du BEPC. Dix-huit élèves ont été surpris chez eux en train de copier les réponses fournies par cet enseignant. Des mesures de suspension ont été prises contre les enseignants et les candidats soupçonnés d'être impliqués dans cette affaire. Selon le ministère, « en ce qui concerne la correction des épreuves, elle a débuté dès mardi dernier. L'objectif est de publier les résultats le plus rapidement possible, bien que la date précise n'ait pas encore été déterminée ».
Carinah Mamilalaina

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jeudi, 04 juillet 2024

Agenda du week-end

Vendredi 5 juillet
Mahery & Nanie
Une belle surprise pour les mélomanes tananariviens, amateurs de musique folk acoustique et de jazz. La chanteuse Nanie se retrouvera de nouveau sous le feu des projecteurs. Pour cela, elle partagera la scène avec Mahery. Le duo se retrouve et renoue à nouveau le chemin du cabaret. C’est dans la salle du Piment Café, situé à Behoririka que les deux artistes donneront rendez-vous ce soir à leurs connaisseurs. De la bonne musique aux rythmes de la variété malagasy et des prouesses vocales sont à prévoir. Un événement qui va sans doute raviver de beaux souvenirs. Le show débutera à 20h 30. A ne pas rater sous aucun prétexte !
Ifanihy
Le prince du « Vazo miteny » (chanson à texte) renouvelle l’expérience. Le chanteur Ifanihy propose un nouveau spectacle pour satisfaire ses fans. L’interprète du tube « Lesabotsy » fera une représentation pour le grand plaisir des fans, affamés de ses compositions. Il va rejouer au Poony Lodge, Iavoloha, ce soir à partir de 19h30. Ifanihy, de son vrai nom Roland Harison Randriamanantsoa, est un chanteur qui interprète des chansons dont les paroles sont pleines d’humour et très riches en métamorphose, le tout accompagné de sa surprenante habilité à jouer de la guitare acoustique. L’artiste va encore frapper fort pendant quelques tours d’horloge. Une occasion de revivre et fredonner ses tubes intemporels et indémodables comme « Ambatofotsy gara », « Piknika » ou encore « Ranenitoa ».
Rija Ramanantoanina
Les fans sont avertis. Le crooner Rija Ramanantoanina donne un rendez-vous musical au restaurant Phô Resto d’Ankorondrano. Le show aura lieu ce soir à partir de 20h 30. Encore une fois, avec son charme, sa voix ainsi que ses compositions romantiques, ce crooner séduira ses inconditionnels pour ce rendez-vous intime. A chaque fois, son apparition scénique s’annonce toujours prometteur de joie et d’allégresse. Comme à l’accoutumée, le chanteur égayera encore plus le public avec cette aura de générosité qui lui est propre. Il charmera une fois encore la gent féminine et inspirera les hommes à travers ses chansons. Lui qui est réputé par ses performances scéniques, est toujours très apprécié par son public grâce à sa voix envoûtante et son charisme sur scène. Il sait mettre de l’ambiance et faire vibrer son auditoire avec ses créations.
Iraimbilanja
Les papys du rock veulent toujours surprendre leurs inconditionnels. Ils sont de retour avec plus de ferveur. Mais cette fois-ci, ils ont opté pour un concert qui aura lieu sur une petite scène. Encore une fois, les « Raimbl » ont choisi de faire une descente à l’Espace Arancia, Ankadindratombo. Les premières notes de musique retentiront à 17h dans une ambiance qui s’annonce déjà très rock. Comme au bon vieux temps, les membres du groupe vont une nouvelle fois démontrer qu’ils n’ont rien perdu de leur énergie et de leurs talents. Après plus de 40 ans de scène,  Batata et sa bande savent bercer le public avec leurs titres, entre autres « Tao an- tsekoly » ou « Tsy ho ahy ianao », « Mosoara » qui sont d’ailleurs des « best of » du groupe.
Samedi 6 juillet
’Zay
Ce sera le premier spectacle du groupe pour cette année. Les fans ont attendu ce moment depuis un longtemps. Cette fois-ci, ils seront bien servis car le groupe ’Zay sera enfin en concert ce samedi 6 juillet. Le spectacle, baptisé « Samy te », se déroulera sur le parking extérieur du stade Barea Mahamasina. La fête commencera précisément à 18h 28, le chiffre 28 correspondant au 28ème anniversaire de ’Zay. Après la disparition de Nary en 2021, le groupe est actuellement composé de six membres dont Malala Zafindrakoto au micro, Andriamihaingo Ramampiandra à la guitare électrique, Mamy Rafaralahy au clavier, Miora Rabarisoa à la batterie, Harty Andriambelo à la guitare basse, et Tovohary Rakotoarimanana à la guitare acoustique. Le groupe promet un spectacle époustouflant.
Dimanche 7 juillet
Telofangady
Un concert de musique brassant le folk et le « bà gasy » avec des sonorités acoustiques où des instruments tels que la guitare, le « kabosy », la « valiha »,… résonneront sur scène ce dimanche à partir de 15h. Un show à consommer sans modération. C’est ce que propose la salle de spectacle du centre culturel Ivokolo, situé à Analakely, pour ce dimanche qui s’annonce déjà très musical à travers le concert intitulé « Gasikarako ». Le groupe Telofangady investira la scène. Du bon son à la sauce malagasy et des improvisations à n’en plus en finir seront garantis. Le « line-up » donne déjà une idée du rendez-vous. Les mélomanes sauront où mettre les pieds demain. Le répertoire sera sans doute éclectique.
Si.R

Publié dans Culture

BNI Madagascar s'associe à MVola pour lancer le service «699", visant à faciliter la gestion des finances personnelles à Madagascar. Selon le communiqué partagé par la banque, "Ce service permet aux utilisateurs de gérer leurs comptes bancaires sans nécessiter de connexion Internet et est compatible avec tous les téléphones mobiles". Rajo, client de BNI et utilisateur de MVola, partage son expérience avec les services bancaires traditionnels et les difficultés rencontrées : "J'ai du mal à être payé parce que mon employeur envoie mon salaire via mobile money. Je manque facilement d’argent car lorsque j’en ai besoin, j’ai toujours la tentation de retirer de l’argent de mon compte MVola. J'ai un compte bancaire mais je n'ai pas le temps de faire la queue à la banque pour retirer de l'argent," explique-t-il. Un autre défi pour Rajo est la gestion des dépôts bancaires : "Lorsque quelqu'un met de l'argent sur mon compte bancaire, je ne le vois pas tant que je n'ai pas vérifié le solde. Mais parfois, il faut beaucoup de temps avant de trouver un GAB, ce qui est problématique car j'ai besoin de connaître l'argent qui arrive sur mon compte." Pour lui, le service 699 de BNI Madagascar et MVola semble être une solution idéale : "Cette nouvelle offre me convient car lorsque quelqu'un dépose de l'argent sur mon compte bancaire, je peux vérifier le solde. Lorsque je reçois de l'argent, je peux le transférer sur mon compte bancaire pour éviter la tentation de le dépenser." Selon BNI : "  Ce nouveau service  promet de transformer l'interaction des clients avec leurs finances grâce à plusieurs fonctionnalités  : Les clients peuvent facilement vérifier leur solde et consulter les trois dernières transactions, leur permettant ainsi de gérer leur argent sans souci,  le service permet des transferts entre le compte bancaire BNI et le compte MVola, offrant une flexibilité accrue pour les transactions quotidiennes, disponible partout à Madagascar, le service 699 garantit une gestion financière accessible à tous les clients a annoncé le communiqué.
Conditions d'utilisation
Selon le communiqué, pour profiter ce nouveau service, les clients doivent d'abord lier leur compte bancaire BNI à leur compte MVola. Ce processus commence en composant le numéro 699 depuis le réseau Telma. Les instructions affichées à l'écran guideront les utilisateurs à travers les étapes nécessaires pour connecter les comptes. Une fois cette liaison effectuée, les clients peuvent immédiatement bénéficier de toutes les fonctionnalités du service. Cette collaboration entre les deux entités représente une avancée significative vers l'inclusion financière dans le pays. En facilitant une gestion aisée et instantanée des comptes bancaires et des fonds mobiles, ce service est conçu pour répondre aux besoins des clients modernes, exigeant rapidité et commodité dans leurs transactions financières.

Carinah Mamilalaina

Publié dans Economie


 
Madagascar dans un groupe relevé. Après une Coupe d’Afrique des Nations 2023 tenue en Côte d’Ivoire, pleine d’émotion et de rebondissements, la Confédération africaine de football (CAF) n’a pas tardé à se tourner vers la prochaine édition qui aura lieu en 2025 au Maroc. Le tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2025 au Maroc a eu lieu ce jeudi 4 juillet à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Madagascar a hérité d’un des groupes les plus relevés de la compétition avec la Tunisie, les Comores et la Gambie. Le chemin se croise de nouveau pour les Barea de Madagascar et les Cœlacanthes. Ces deux pays représentants de l’Océan Indien, qui se trouvent déjà dans la même poule à la qualification pour la Coupe du monde 2026, sont de nouveau réunis par le destin dans le même groupe pour la CAN 2025 au Maroc.
Les Barea devront batailler dur pour se défaire de ce groupe avec des équipes qui se font remarquer lors de la dernière édition de la CAN 2023 à savoir la Tunisie (5e du classement CAF) qui n’a pas raté une seule édition depuis 1994, la Gambie (34e du classement CAF) avec ses deux participations à la compétition, une équipe à ne pas négliger pour les Barea. Sans parler des Cœlacanthes des Comores (36e du classement CAF). Selon la logique, la Tunisie et Madagascar sont les mieux classés de ce groupe, mais en football, aucune équipe n’est à l’abri de la défaite.
 
Ces qualifications dureront six journées de septembre à novembre 2024, mais la CAF pourrait éventuellement modifier les dates, car elle a déjà décalé la phase finale, qui aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

48 nations participent à ces éliminatoires, réparties en 12 groupes de quatre équipes. La phase finale sera disputée directement par les deux premiers de chaque poule (à l'exception du groupe du Maroc). Cependant, seul un qualifié sera présent dans le groupe B du Maroc, pays organisateur, et il sera d'office qualifié. Les champions d’Afrique ivoiriens ne devraient pas souffrir dans un groupe qu’ils partagent avec la Zambie, la Sierra Leone et le Tchad.
 
Elias Fanomezantsoa
 
Le tirage au sort complet
Groupe A : Tunisie, Madagascar, Comores, Gambie
Groupe B : Maroc, Gabon, Centrafrique, Lesotho
Groupe C : Egypte, Cap-Vert, Mauritanie, Botswana
Groupe D : Nigéria, Bénin, Libye, Rwanda
Groupe E : Algérie, Guinée équatoriale, Togo, Libéria
Groupe F : Ghana, Angola, Soudan, Niger
Groupe G : Côte d'Ivoire, Zambie, Sierra Leone, Tchad
Groupe H : République démocratique du Congo, Guinée, Tanzanie, Ethiopie
Groupe I : Mali, Mozambique, Guinée-Bissau, Eswatini
Groupe J : Cameroun, Namibie, Kenya, Zimbabwe
Groupe K : Afrique du Sud, Ouganda, Congo, Sud-Soudan
Groupe L : Sénégal, Burkina Faso, Malawi, Burundi
 

Publié dans Sport

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Editorial

  • Actes citoyens
    Les députés et les sénateurs entament depuis mardi la seconde session ordinaire. Conformément à l’esprit et la lettre de la Loi fondamentale dans son Article 75 qui stipule en substance : l’Assemblée Nationale se réunit de plein droit en deux sessions ordinaire par an. La première commence le premier mardi du mois de mai et la seconde le troisième mardi du mois d’octobre. Et la seconde session est consacrée principalement à l’adoption de la Loi des Finances pour l’exercice budgétaire de l’année qui suit. Par analogie du texte, l’Article 75 s’applique aussi aux sénateurs.Serait-il trop demandé d’attendre de nos parlementaires de primer entre tous pendant toute la durée de cette seconde session ordinaire des actes citoyens. En cette session ordinaire, nous entendons par actes citoyens « que les députés et sénateurs se consacrent aux discussions et aux débats préservant les intérêts supérieurs de la Nation. » Par conséquent, que les…

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