dimanche, 28 juillet 2024

La une du 29 juillet 2024

Publié dans La Une
dimanche, 28 juillet 2024

Mauvais présages !


Alerte orange ! Des signes précurseurs préoccupants se dessinent à l’horizon. Le spectre de la division plane déjà sur la  majorité présidentielle  IRMAR. Des fissures apparaissent sur la façade principale de l’édifice de « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina. Une plateforme soutenant le chef de l’Etat Rajoelina Andry.
La victoire de l’IRMAR lors de la législative du 29 mai, censée ressouder les formations politiques, entre autres, IRD, MAPAR, HAVANA, ARMADA, autour du TGV, semble rater le coche. Le démon de la division qui croupit quelque part ressurgit au grand dam du régime Orange. Sans entrer dans le détail des frictions latentes entre IRMAR et UPAR.
Certains ténors du TGV et un élément du soutien de taille du régime boudent la cérémonie officielle d’intronisation des élus députés du Faritan’ny Antananarivo. Une absence très remarquée qui défraie trop la chronique ! Une solennelle occasion de remise de l’écharpe que chaque élu, nouveau ou redoublant, doit honorer avec fierté et dignité. De toutes les manières, les agissements de ces frustrés qui sonnent faux portent préjudice à l’avenir de la majorité. Mauvais présages !
Lanto Rakotomanga et Naivo Raholdina, du TGV, Fetra Rakotondrasoa (Freedom), tous des redoublants, ont été aux abonnés absents lors de l’investiture des députés d’Antananarivo à la gare Soarano. Une cérémonie présidée par Justin Tokely,  le nouveau président de l’Assemblée nationale et dont on a vu la présence de hautes personnalités sinon des barons du régime ainsi que des élus venant d’autres Régions.
Apparemment, il parait que la haute sphère de la direction politique du régime effectue un toilettage voire un recadrage touchant de près ou de loin des ténors de la majorité. On sent ouvertement que le patron de la plateforme présidentielle entend soigner l’image politique du pouvoir. Les grandes gueules et les têtes  brûlées qui ternissent l’image du TGV ou de la plateforme ont été soigneusement écartées. Tout comme les personnalités élues ou nommées ayant eu maille à partir  de la Justice ou ayant une réputation à problèmes vis-à-vis de l’opinion ont été tout simplement mises à l’index … diplomatiquement.
La maladie du clivage est-elle inhérente dans la vie d’un parti. Est-ce une gangrène incurable ? La précédente législature s’était illustrée par l’image d’une profonde division ayant effet jusqu’à la racine du parti au pouvoir. La Chambre basse qui représente la force politique du régime, qui incarne l’impact politique du pouvoir vis-à-vis du peuple et qui symbolise la stabilité du régime n’avait pas pu éviter la sinistre image de la fissure. Tout démarre de la tête dirigeante de l’Hémicycle. Le bureau permanent est infecté du virus de la division et se révolte contre la haute sphère du pouvoir. A plus d’une fois, il a été question de brandir la menace de la motion de censure contre le Gouvernement. La source de la menace ne vient pas de l’Opposition, elle ressort de la majorité présidentielle. Bizarre ! Si ce ne fut une révolte voire une conspiration dans le Palais que cela ressemble trop !
Le chef de l’Etat voulait enterrer à jamais, à sa manière, la hache de guerre. Mais, certaines figures irascibles ne l’entendent pas de cette oreille. Quand on chasse le démon, il part certes mais il revient plus puissant au galop !
Ndrianaivo

Publié dans Editorial
dimanche, 28 juillet 2024

Actu-brèves

Le lieutenant-colonel Emmanuel Deveaud, nouvel attaché de défense Français à Madagascar. Après trois années de service, le colonel Sébastien Dupety en tant qu'attaché de défense à l'ambassade de France à Madagascar va quitter le pays. Pour lui succéder, le lieutenant-colonel Emmanuel Deveaud a été nommé pour occuper le poste. Samedi dernier, les deux frères d’armes ont rendu une visite de courtoisie au ministre des Forces armées, le Général de Corps d'armée Sahivelo Lala Monja Delphin, à son bureau à Ampahibe. Lors de cette rencontre, l'ancien attaché de défense a exprimé sa gratitude au ministre de la Défense et de l'Armée malgache. Il a également présenté son successeur, le lieutenant-colonel Emmanuel Deveaud. Ce dernier est issu de l'école militaire de Saint-Cyr de la série "Colonel Cazeilles" (1995-1998). Après sa formation, il a choisi de servir dans l'artillerie. Son expérience professionnelle l'a conduit à occuper divers postes au sein de l'armée française, notamment au Kosovo, au Tchad, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, en Afghanistan, à Djibouti, en Ouganda, au Mali, en Centrafrique et aux Bahamas. Le ministre de la Défense a salué le travail accompli par le colonel Sébastien Dupety et a exprimé sa reconnaissance pour la coopération fructueuse entre Madagascar et la France. Après son mandat à Madagascar, ce dernier retournera dans son pays pour reprendre ses fonctions au sein du ministère de la Défense française.


Inspection des actions de l'Organisation internationale de la migration à Manakara et à Farafangana. Roger Charles Eniva, le chef de mission de l'Organisation internationale de la migration (OIM) à Madagascar, a effectué une visite importante à Manakara et Farafangana. Cette visite visait à remettre des invitations pour la cérémonie de clôture du projet de soutien au relèvement de la gestion hors site des camps pour les personnes déplacées internes et les communautés d’accueil touchées par les cyclones Batsirai et Emnati. Au cours de sa visite, il a eu l'occasion de remettre personnellement les invitations aux autorités locales pour la cérémonie de clôture du projet. Cette démarche témoigne de l'importance accordée par l'OIM à la reconnaissance des efforts des autorités locales et des communautés dans la gestion des conséquences des catastrophes naturelles. En plus de remettre les invitations, Charles Eniva a également rendu visite aux bénéficiaires des kits d'Activités génératrices de revenus (AGR). Cette initiative vise à soutenir les communautés locales dans le développement de sources de revenus durables. Au cours de ces rencontres, il a pu examiner de près les actions concrètes entreprises par l'OIM, telles que la réhabilitation du marché et la distribution des kits AGR. Au fil de ses rencontres avec les autorités locales et les communautés, Roger Charles Eniva a pu constater la grande résilience démontrée par ces dernières, ainsi que les améliorations positives dans la vie des habitants. Cependant, il ressort également de ces échanges la nécessité d'un soutien continu et supplémentaire pour ces communautés vulnérables afin de consolider les progrès réalisés et de renforcer leur résilience face aux défis futurs.


Roland Kobia, nouveau représentant de l’Union européenne à Madagascar. Samedi dernier, Roland Kobia a officiellement annoncé qu'il avait reçu l'agrément du Gouvernement de la République de Madagascar pour devenir le prochain ambassadeur de l'Union européenne (UE) dans la Grande île. Il a exprimé sa gratitude et sa joie à l'idée de collaborer avec les autorités, les entreprises et la population malgache. Il succède ainsi à Isabelle Delattre, qui n'avait pas pu achever son mandat d'ambassadrice de l'Union européenne à Madagascar. Son nom avait déjà circulé dans les médias et dans les cercles diplomatiques comme étant le successeur désigné d'Isabelle Delattre alors qu'il était encore ambassadeur de l'Union européenne en Ethiopie. Sa nomination marque le début d'une nouvelle phase de coopération entre l'UE et Madagascar, renforçant ainsi les liens entre ces deux partenaires. L'obtention de cet agrément du Gouvernement malgache était la dernière étape avant d'assumer officiellement ses fonctions. Avant sa nomination à Madagascar, Roland Kobia a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l'Union européenne. De 2021 à 2024, il a été l'ambassadeur de l'Union européenne en Ethiopie. Auparavant, il a également été l'envoyé spécial de l'UE pour l'Afghanistan de 2017 à 2021, ambassadeur au Myanmar-Birmanie de 2013 à 2017, et en Azerbaïdjan de 2009 à 2013.


Découverte de riz avarié à Toliara démentie. Après une visite inopinée effectuée auprès des commerçants grossistes et détaillants du marché de Toliara, les responsables de la direction de la protection des consommateurs du ministère de l'Industrialisation et du Commerce ont formellement déclaré que le stock de riz dans la ville est de bonne qualité. Ils ont également souligné qu'aucune pénurie n'est à craindre pour le moment. La Direction régionale de l'industrialisation et du commerce (DRIC) Atsimo -Andrefana a tenu à rassurer la population en affirmant que les inspections des produits de première nécessité chez les commerçants sont menées de manière stricte dans la Région. Cette rigueur vise à assurer la sécurité et la satisfaction des consommateurs locaux. Accompagnés de la DRIC Atsimo- Andrefana et des autorités locales, les responsables ont également procédé à des inspections des magasins de stockage des entreprises qui approvisionnent Toliara en riz en provenance d'autres Régions. Les résultats de ces contrôles ont confirmé que le riz entreposé dans ces locaux est également de bonne qualité, garantissant ainsi la traçabilité et la conformité des produits mis à la disposition des habitants de la Région d’Atsimo- Andrefana.

Publié dans Politique


Madagascar se prépare pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations. Les deux premières journées se dérouleront entre le 2 et le 10 septembre. Le premier match se joue à l'extérieur contre la Tunisie sur son sol. Le deuxième match, théoriquement prévu à Mahamasina pose, lui, problème. Madagascar devra incessamment dire à la Confédération africaine de football (CAF)  où il compte accueillir ce match. Une lettre de l'instance faîtière du football africain devrait d'ailleurs arriver sous peu sur le bureau des instances compétentes malgaches pour rappeler cette obligation.  Et là, le bât blesse : le Kianja Barea ne répond pas aux standards édictés pour accueillir des matchs internationaux. Il n'a pas été homologué par la CAF au mois de mai dernier. Depuis cette mauvaise nouvelle, des travaux ont été annoncés. Mais les observateurs sont sceptiques quant à la capacité des responsables gouvernementaux à boucler les travaux nécessaires, notamment en ce qui concerne la pelouse du stade. Très peu d'informations circulent sur l'avancement des travaux, et de l'extérieur, le chantier semble être à l'arrêt. Au rythme actuel, Madagascar risque de devoir, de nouveau, jouer son match "à domicile" à l'étranger, probablement comme la dernière fois en Afrique du Sud, car il n’a pas d’autres stades homologués.
Cette situation est particulièrement regrettable alors que Madagascar a une réelle chance de se qualifier pour la CAN au Maroc en décembre 2025. Pour rappel, le tirage au sort les a placés dans le groupe A aux côtés de la Tunisie, des Comores et de la Gambie. Avec les deux premiers de chaque groupe qui se qualifient, les Barea pourraient légitimement espérer une place. Mais les défaillances des autorités étatiques, notamment le Secrétariat d'Etat auprès de la Présidence en charge des Nouvelles villes et de l'habitat (SENVH), continuent de plomber les espoirs des joueurs et des supporters. La non-homologation du stade Barea est une tache indélébile sur le bilan du SENVH. Malgré les millions dépensés pour la réhabilitation du stade, les recommandations de la CAF, particulièrement sur l'état de la pelouse, n'ont pas été suffisamment prises en compte. La réaction tardive et insuffisante de la partie malgache a conduit à la non-homologation du stade pour les éliminatoires de la Coupe du Monde, et le même scénario semble se répéter. Il est inconcevable que les mêmes erreurs soient commises à plusieurs reprises.  Il est temps pour les autorités compétentes de se ressaisir et de mettre fin à cette galère persistante. Les Barea ainsi que leurs supporters méritent le Kianja Barea.
La Rédaction

Publié dans Politique



Renforcement de la coopération Sud-Sud. C’est dans cet état d’esprit que le Président de Madagascar, Andry Rajoelina, poursuit sa tournée diplomatique en Afrique après une visite en France où il a rencontré le Président Emmanuel Macron et assisté à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Accompagné de son épouse Mialy Rajoelina, le ministre des Forces armées, le Général Monja Sahivelo Lala Delphin, et le conseiller spécial à la Présidence Patrick Rajoelina, le Président est à Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau, pour une visite de deux jours.
L’objectif principal de cette visite est de renforcer la coopération économique entre les pays en développement, dans le cadre de la diplomatie Sud-Sud. Une rencontre privée entre le Président Andry Rajoelina et son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, est prévue pour discuter des moyens d’améliorer les relations bilatérales. La Guinée-Bissau, troisième producteur mondial de noix de cajou, entretient déjà des liens d’amitié avec Madagascar, notamment depuis la période de lutte contre la pandémie de Covid-19 où la Guinée-Bissau avait envoyé un avion spécial pour récupérer le Covid-Organics à Madagascar.
Lors de cette visite, le maire de Bissau remettra symboliquement les clés de la ville au Président Andry Rajoelina, en signe d’amitié et de confiance entre les deux nations. Des accords de coopération seront également signés pour renforcer les liens entre Madagascar et la Guinée-Bissau.
Après sa visite en Guinée-Bissau, le Président Rajoelina se rendra en Angola sur invitation spéciale du Président angolais João Lourenço. Les deux dirigeants, amis et alliés de longue date, viseront à renforcer la coopération bilatérale, notamment dans les secteurs de l’exploitation minière et de la production d’électricité. La délégation malgache comprendra le ministre des Mines, le ministre de l’Energie et le ministre des Affaires étrangères.
Un moment marquant de cette visite sera le discours du Président Rajoelina devant le Parlement angolais au début du mois d’août. Ce discours portera sur les aspects politiques et juridiques, ainsi que sur des questions économiques et divers autres domaines d’intérêt commun.
L.A.


Publié dans Politique



Alors que les prisons du pays venaient d'accueillir des migrants clandestins en partance vers Mayotte, voila que d'autres ont récemment fait autant. Cette fois-ci, les 26 clandestins que la Gendarmerie a arrêtés jeudi dernier viennent d’allonger cette liste. Ce récent vaste coup de filet s'est produit dans la localité de Maromandia, Région de Sofia. Et la majorité des suspects appréhendés sont des Somaliens, à savoir 14 individus. 11 parmi eux sont des femmes. Et l'autre partie, composée de 10 Malagasy, a été arrêtée en premier, ainsi que les deux membres de l'équipage, également de nationalité malagasy. 7 parmi ces personnes sont des femmes. Ces immigrants clandestins de la Grande île viennent de différentes localités situées dans les Districts du nord tels qu'Antsiranana, Ambilobe, Sambava, Vohémar, Nosy Be ou encore Mahajanga. Et chacun d'entre eux a collaboré avec un agent qui était en charge des formalités du voyage. Cependant, a eux tous, Mahajanga a été le point de ralliement ou de recrutement.

Dans le cas des immigrants somaliens, ils viennent tous de la Capitale, Mogadiscio où ils ont leur agent respectif. Les autorités malagasy ont constaté qu’ils n’avaient aucune pièce d'identité, ni passeport sur eux. De son côté, A., le commandant de la vedette mise en cause, a déclaré que l'embarcation avait été affrétée spécialement pour faire transiter les clandestins, d'abord vers l'île de Nosy Iranja, située à 45 km au sud de Nosy Be. Le petit navire a ainsi quitté la côte malagasy pour mettre le cap sur cette petite île perdue du nord-ouest, vers 3h du matin, le 23 juillet dernier. Or, une fois que la vedette était arrivée à destination, les membres de l'équipage auraient reçu l'ordre de conduire à nouveau leurs passagers vers un point imprévu situé en haute mer. A cet effet, un sentiment de crispation et de désappointement a affecté le commandant du navire. Devant ce brusque revirement, et comme tout cela ne correspondait pas au contrat, il a ainsi contacté l'armateur pour lui faire part de sa décision pour rebrousser chemin et regagner le point de départ situé à Maromandia, une Commune urbaine située dans la partie ouest de la Région de Sofia.

Et ce fut chose faite ! Vers 9h du matin, le 25 juillet dernier, le commandant a fait débarquer ses passagers à Ambalabao, dans la Commune rurale d'Ankaramy, Analalava, l'un des Districts de la Région de Sofia, situé dans le nord-ouest de Madagascar. Puis il les a enjoints d'aller récupérer leurs bagages à Ambatobe, toujours dans la même Région de Sofia. L'enquête se poursuit.

Franck R.













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« L’on nous a mené en bateau, arnaqué et abusé de notre confiance ». Vololonirina Nicole Rahantasoa, première responsable au sein de la société NAMB Construction, s’est exprimée ainsi. Par conséquent, une centaine d’employés de cette société est actuellement en détresse et ce depuis l’année dernière. En fait, ladite société s’est associée depuis 2019 à une entreprise internationale œuvrant dans la construction, l’énergie renouvelable et la télécommunication. Elle assurait le transport et l’approvisionnement en matériaux de construction dans plusieurs chantiers, notamment dans les Régions et zones éloignées. « Tout s’est bien passé jusqu’à ce que l’entreprise ouvre en 2022 un département. Le responsable de ce dernier nous a d’abord réclamé une somme conséquente, avant de nous persécuter. Par exemple, il nous a exigé un contrat de travail pour les personnels alors que ces derniers effectuent 6 semaines de prestation. Or, le Code de travail malagasy souligne que le contrat de prestation s’applique pour les employés travaillant moins de 3 mois. Nous lui en avons parlé et il a avancé que la loi en vigueur à Madagascar ne s’applique pas aux entreprises internationales », relate notre source.
Après l’échec de ces tentatives illégales, un chef de chantier de NAMB Construction a été déferré en 2023 au Parquet pour vol et détournement, où il a désigné le commanditaire de l’acte qui n’était autre que le responsable du département de l’autre entreprise. L’enquête y afférente a été suspendue depuis janvier jusqu’à maintenant, et le dossier semble être classé. « Nous avons envoyé des e-mails à d’autres responsables et au final, l’entreprise nous a tout simplement remplacés par d’autres sous-traitants dans les 6 chantiers sous contrat à Mananara-Nord, Manambato, Amoron’i Mania, etc. Ceci sans résiliation de nos contrats ni passation de marchés. Le pire, c’est qu’ils continuent à utiliser les matériaux de construction que nous avons fournis et transportés depuis Antananarivo, avec nos investissements s’élevant jusqu’à plusieurs milliards d’ariary. Ces derniers temps, nous n’avons même plus accès aux chantiers alors que des équipements et biens de nos employés y sont encore », pleure notre interlocutrice.
Face à cet abus de confiance et détournement, la société a déposé une plainte auprès de la Gendarmerie et a lancé les procédures pénales. L’entreprise internationale a accepté de payer une partie des investissements, soit 150 millions d’ariary, mais celle-ci a finalement avoué « vouloir utiliser cette somme pour l’affaire au Tribunal ». « Nous ne savons plus à quel saint nous vouer. Ils vont utiliser notre investissement, ce qu’ils nous doivent, contre nous. Je suis arnaquée et ruinée, au point que je n’ai plus un sou même pour me payer un avocat alors que l’audience aura lieu mardi prochain », larmoie la gérante de la société. Elle lance ainsi un appel aux autorités compétentes, dont le Président de la République, la ministre de la Justice ou encore le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) à étudier de près cette affaire, et ce, au détriment des jeunes entrepreneurs malagasy. Affaire à suivre !
L.R. 


Publié dans Société


Lors de la 21e assemblée générale tenue à Washington DC, les pays bénéficiaires de l'accord commercial AGOA ont réussi à convaincre les autorités américaines de la nécessité de prolonger cet accord crucial. Parmi ces nations, Madagascar, représenté par une délégation dirigée par le directeur général du commerce, Isidore Razanakoto, joue un rôle clé dans cette initiative de renouvellement. Les participants au forum AGOA, qui s'est déroulé du 24 au 26 juillet 2024, espèrent obtenir une extension de la loi américaine sur l'AGOA (African Growth and Opportunity Act) pour les dix prochaines années ou plus. L'urgence de cette démarche réside dans l'échéance imminente de la loi actuelle, prévue pour septembre 2025. Un renouvellement est donc crucial pour assurer la continuité des avantages commerciaux dont bénéficient les pays africains, dont Madagascar. L'AGOA permet l'exemption de droits de douane pour plus de 6 000 produits provenant de Madagascar et d'autres pays africains bénéficiaires. Ces produits, lorsqu'ils sont exportés vers le marché américain, bénéficient ainsi d'une compétitivité accrue. Ce dispositif est essentiel pour soutenir l'économie du pays, particulièrement dans les secteurs du textile, de l'agriculture et de l'artisanat. Madagascar se distingue comme l'un des trois premiers pays exportateurs de textiles vers les Etats-Unis grâce à l'AGOA.
Diversification
Cette performance remarquable génère des emplois pour environ 100 000 Malagasy, principalement des femmes et des jeunes, contribuant ainsi de manière significative à la réduction de la pauvreté et au développement socio-économique du pays. Outre le secteur textile, Madagascar exporte une variété de produits agricoles et artisanaux bénéficiant de l'AGOA. La vanille, le cacao, le café et d'autres produits locaux trouvent ainsi une place de choix sur le marché américain. Les Etats-Unis sont l'un des principaux marchés pour les produits malagasy, offrant des opportunités de croissance et de diversification économiques cruciales pour le pays. Le renouvellement de l'AGOA est donc d'une importance capitale pour Madagascar. La délégation malagasy, dirigée par Isidore Razanakoto, a mis en avant les succès et les défis rencontrés par le pays dans le cadre de cet accord. Ils ont souligné l'importance de la stabilité et de la prévisibilité des relations commerciales pour les entreprises locales, qui dépendent fortement de cet accès privilégié au marché américain. En conclusion, la 21e assemblée générale de l'AGOA à Washington DC a mis en lumière l'importance de cet accord pour les pays africains, et en particulier pour Madagascar. La prolongation de l'AGOA pour les dix prochaines années serait une victoire majeure pour l'économie, garantissant des emplois et des revenus pour des milliers de familles. Les discussions entamées lors de ce forum sont donc cruciales pour l'avenir des relations commerciales entre les Etats-Unis et les pays africains bénéficiaires de l'AGOA.
Hary Rakoto

Publié dans Economie


Dès le début des Jeux olympiques, les deux athlètes malagasy qui ont ouvert la compétition ont été éliminés. Fin de l’aventure donc pour Jonathan Harivony Raharivel, le nageur malagasy en lice au bassin olympique de Paris La Défense Arena. Rappelons que Jonathan a été six fois médaillé d’or aux Jeux des îles et a participé six fois au dernier championnat du monde de sa série en natation 100 m brasse. Le nageur malagasy n’a même pas pu faire mieux que son record personnel de 1mn 02s 92. Il a fini avec 5 secondes de retard que le premier, l’Islandais Anton Sveinn McKee qui a bouclé le premier tour en 1 min 00s 62. Malheureusement, son aventure à Paris se termine dès le premier jour, malgré ses objectifs de faire mieux que sa meilleure performance.
Arrivé trois jours à Paris avant les Jeux olympiques, Jonathan n’a pas pu faire du miracle. Cela pourrait se traduire par  une préparation imparfaite et insuffisante voire médiocre. En effet, lors de sa préparation au pays, il n’a même pas pu avoir une piscine chauffée  et a été obligé de s’entrainer dans une piscine qui ne respecte pas les systèmes métriques. On peut dire que les conditions n’ont pas été réunies pour lui.
« Pour atteindre les résultats fixés, il faut avoir de bonnes conditions pour se préparer », persiste le nageur interrogé par notre collègue de 24.24 mg.
Quant à Fabio Rakotoarimanana, qui vient de fêter ses 21ans le 24 juillet dernier, il est éliminé dès la 32e de finale du tournoi de tennis de table.
Fabio Rakotoarimanana (154e mondial) a perdu son match contre l’Egyptien Assar Omar (22e) par 1 set à 4 (6-11/6-11/11-7/5-11/8-11). Le match qui a eu lieu ce dimanche matin à Paris Sud Arena 4 s’est déroulé en 40 minutes.
Les espoirs reposent désormais sur Laura Rasoanaivo, multiple championne d’Afrique de judo et Rosina Randafiarison, vice-championne du monde d’haltérophilie moins de 49 kg. La judokate malagasy sera la prochaine en lice dans les Jeux de Paris. Elle fera son entrée face à Katie-Jemima Yeats-Brown de la Grande-Bretagne pour son premier combat qui se déroulera le mercredi 31 juillet 2024. Le tour préliminaire est programmé à 11 h 15 h (heure de Madagascar) tandis que le bloc final est prévu de 17 h à 20 h (heure de Madagascar).
Elias Fanomezantsoa
 
 

Publié dans Sport

L’incontournable « Manal’azy vita bacc » du chanteur Olombelo Ricky a encore réussi à drainer du monde ce week-end. Miritsoka Production et l’artiste se sont donné pour mission d’enflammer le stade annexe Barea, Mahamasina et le chanteur et toute son équipe n’ont pas fait les choses à moitié. Le chanteur a proposé un vrai show convivial dont le seul mot d’ordre était de déstresser les jeunes fans ainsi que ceux qui ont passé les épreuves du baccalauréat. Normalement, comme lors des précédentes éditions, l’événement devait se dérouler jeudi juste après l’épreuve de science. Mais l’artiste et les organisateurs ont décidé de le faire en un après-midi de samedi, juste pour que les fans puissent se préparer à savourer cet instant. Un moment où les inconditionnels sont venus en masse pour répondre à l’appel du chanteur.
Aussi, comme à l’accoutumée, c’est devant une foule immense essentiellement composée de jeunes et de fans d’antan, le chanteur a décortiqué un « setlist » étalant ses titres les plus marquants en cinq heures de temps afin de donner une dynamique particulière à son spectacle. Extasié, le public l’a rendu pareil en fredonnant ses couplets et refrains. Un public conquis chantant à chaque air connu est venu apprécier ce moment époustouflant. L’artiste a gagné le cœur du public. Les spectateurs ont été bluffés par la fougue, le talent et la joie de vivre que lui et son équipe envoient depuis la scène. Les fans du chanteur ont eu droit à plusieurs invités-surprises lors de ce concert de samedi. Mais pour la première fois, par rapport aux précédentes éditions, celle de cette année a été marquée par la participation de l’artiste Sylvain Marc et ses compagnons de scène pour enflammer l’estrade.
Bien sûr, les organisateurs ont également proposé un coin barbecue, des boissons produites par l’entreprise Star Madagascar dont l’objectif est de se défouler après cette semaine pleine de difficultés et d’émotions pour les jeunes candidats au baccalauréat. Sur scène, Olombelo Ricky et son équipe ont fait revivre des souvenirs et des moments forts avec la reprise des morceaux tels que « Izy indrindra », « Iny havako iny » mais également le fameux « Hirahira no tsara ». Notons que le concert a démarré vers 15h, mais le lieu était déjà rempli avant midi car les futurs bacheliers et les fans ne voulaient pas louper le concert historique « Manal’azy vita bacc » pour cette édition exceptionnelle.
Si.R

Publié dans Culture

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Editorial

  • A la fleur de l’âge !
    Ramanambitana Barjohn Richard passe l’arme à gauche ou à droite, c’est selon. Fauché à la fleur de l’âge, en plein milieu de la cinquantaine, l’ancien président de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo succombe des suites de la maladie qui le rongeait depuis et qui l’a terrassé subitement.Nommé PDS par arrêté du ministre de l’Intérieur le 3 mars, Richard Ramanambitana entra en fonction à la Mairie d’Antananarivo, la Capitale, prit quartier de l’Hôtel de ville d’Analakely dans un état d’esprit plein d’enthousiasme, de conviction et d’entrain pour redonner à la Ville des mille son lustre d’antan. Il faut redorer le blason de la Capitale, elle doit renaitre de ses cendres, tels furent les mots d’ordre qui le poussaient à agir ! Homme de conviction et engagé, Ramanambitana Richard fonce et ne recule pas devant n’importe quel obstacle. Il n’est pas sans savoir des difficultés qui l’attendent à la…

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