Tous les regards sont désormais rivés sur Sidonie Fiadanantsoa et Rosinah Randafiarison, les deux dernières compétitrices malagasy qui ne sont pas encore entrées en lice au Jeux Olympiques de Paris 2024.
La hurdleuse médaillée d'or aux derniers Jeux de la Francophonie et participante au championnat du monde en 2023 va concourir au 100 m haies, sa spécialité, programmée pour performer le 7 août à 11h15 au Stade de France. Quant à la multiple championne d'Afrique et vice-championne du monde, elle entrera en compétition dans la catégorie -49kg. Rosinah Randafiarison, puisqu’il s’agit d’elle, sera la dernière étoile malagasy en lice. Elle représentera fièrement Madagascar le mercredi 7 août à 19h30 à l’Arena Paris Sud 6. A noter que Sidonie Fiadanantsoa, ayant obtenu une wild card, fera partie des 40 concurrentes du 100m haies mercredi, tandis que sa compatriote Rosinah Randafiarison aura une vingtaine d'adversaires.
Sidonie Fiadanantsoa et Rosina Randafiarison seront à leur première expérience olympique. En attendant leur entrée en lice, les deux derniers espoirs malagasy continuent leur préparation. Concernant Rosinah Randafiarison, malgré ses titres de championne d’Afrique et vice-championne du monde, elle figure parmi les outsiders de la compétition.
Rappelons qu’elle a élevé Madagascar dans le top sept mondiaux du championnat du monde de septembre. Avec ce résultat, elle a gagné son ticket pour la XXXIIIe édition des J.O d’été de Paris.
Elias Fanomezantsoa
Le mandat du directeur général du Bureau indépendant anti-corruption tire à sa fin. Nommé par le décret n° 2019 – 1417 du 25 juillet 2019 et ayant prêté serment le 6 août, Laza Eric Donat Andrianirina rend donc le tablier ce jour. Selon la loi 2016 – 020 du 22 août 2016 sur la lutte contre la corruption dans son article 42 : « « Le directeur général est nommé pour un mandat de cinq ans non renouvelable, par un décret du Président de la République, parmi trois candidats proposés par la majorité simple des membres du Comité ad hoc de recrutement constitué à cet effet par le Comité pour la Sauvegarde de l’intégrité (CSI) ». Laza Andrianirina, le désormais ex-DG de BIANCO, officier supérieur de la Gendarmerie, grade colonel, et administrateur civil sortant de l’ENAde son état quitte les locaux du BIANCO d’Ambohibao – La Piscine avec le sentiment d’avoir accompli, à son niveau, sa mission et que d’autres doivent incessamment et nécessairement continuer. La lutte contre la corruption est une lutte de longue haleine. Toutefois, quel bilan pourrait-on établir des cinq ans de son passage au poste de DG du BIANCO ? Un poste à la fois stratégique et très convoité mais aussi et surtout très exposé !
Dans ce pays qui est le nôtre, le train de la lutte contre la corruption roule à deux vitesses. La première, elle marche à grands pas. Tandis que la seconde peine à avancer ! Sur papier sinon sur table, la lutte contre la corruption à Madagasikara n’a rien à envier des pays sous d’autres cieux. Une vitesse qui tire ! La Grande île dispose d’une solide structure, sur table ou sur papier, pour endiguer la corruption. Sur le haut de l’échelle de l’organigramme se trouve le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI). Une entité de poids présidée par une personnalité d’une intégrité reconnue et d’une valeur en termes de probité incontestable en la personne de Sahondra Rabenarivo. Le CSI supervise sur le plan national les actions, en amont et en aval, entrant dans le cadre de la lutte contre la corruption. Entre autres, le BIANCO et le Pôle anti-corruption (PAC), deux entités appelées à œuvrer de pair, font partie des services publics chargés de la traque des délits de corruption.
Sur terrain, la bataille pour éradiquer la corruption peine à avancer. Elle semble patiner et tourne en rond. La lutte fait, par endroit, du sur place. Laza Eric Donat Andrianirina, au cours de son mandat, n’est pas sans savoir de l’immensité de la tâche et de la difficulté rencontrée dans l’exercice de ses fonctions. A Madagasikara, la corruption résiste. Elle s’incruste et s’accroche dans la vie quotidienne des gens. De la petite corruption aux grandes délinquances financières, les responsables du combat pour enrayer les mauvaises pratiques favorisant la corruption et acolytes éprouvent des tâches usantes. Selon le récent rapport de la Banque mondiale corroboré par Transparency International – Initiative Madagasikara, la Gendarmerie nationale détient le sinistre record des pratiques corruptives.
Laza Eric Donat Andrianirina, dans son ultime message à Toamasina, au cours duquel il a passé le flambeau, a tenu transmettre qu’il faut continuer les efforts anti-corruption. Un message qu’Issa Sanogo, coordonnateur sortant des Nations Unies, a bien voulu à son départ emboîter.
Ndrianaivo
Renforcement de la coopération Franco-Malagasy dans la gestion des catastrophes naturelles. Lors de sa visite, le colonel Teissier de Mallerais, envoyé spécial de l'agence de coopération en matière de sûreté et de sécurité du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères françaises, a rendu une visite de courtoisie au général Elack Olivier Andriakaja, directeur général du BNGRC. L'invité français a souligné l'importance de poursuivre et de renforcer la coopération entre la France et Madagascar dans les domaines de la gestion des catastrophes et des risques. Cela fait suite à la signature d'un accord de coopération le 4 avril 2024, visant à améliorer la gestion des catastrophes et des menaces. Le directeur général du BNGRC a mis en avant l'importance d'analyser la capacité de Madagascar à faire face aux risques potentiels et améliorer ses systèmes de travail. Il a évoqué la nécessité de mettre en place des systèmes professionnels et bien équipés, impliquant des personnes formées pour intervenir efficacement en cas de catastrophe. Une discussion a également eu lieu sur le renforcement des compétences des collaborateurs du BNGRC et des différents acteurs impliqués dans la gestion des catastrophes. Il a été souligné l'importance de continuer à offrir des formations pour garantir une maîtrise adéquate des responsabilités et améliorer la capacité d'intervention en cas de crise.
Chauffard à Ampasampito
- Le concerné placé sous MD à Antanimora.
Vers les premières heures de la matinée, samedi dernier, une femme de 70 ans succombait lorsqu'un véhicule fou, une berline Hyundai conduite par un étudiant de 23 ans l'avait renversée. Cette scène horrible est survenue dans la rue qui passe non loin du Lycée technique ou LTP Ampasampito. Hier, l'affaire s'est développée car le Parquet d'Anosy a placé le chauffard sous mandat de dépôt à Antanimora sitôt après son déferrement. Motifs d'inculpation : conduite en état d'ivresse ayant causé la mort de la victime.
Une scène insoutenable. Lancé à tombeau ouvert, le véhicule a alors fait une sortie de route pour faucher à mort cette piétonne, avant de traîner ensuite la victime sur plusieurs mètres pour finalement s'immobiliser. Pourtant, la victime se tenait sur le trottoir au moment où le véhicule fou l'avait renversée.
D'après la Police et plusieurs témoins à la scène, il n'y avait aucun moyen pour tenter de retenir le chauffard sans la mort de cette mère de famille.
Car avant que le drame ne soit arrivé à ce stade, la Hyundai a d'abord torpillé plusieurs carrioles se trouvant sur le côté de la chaussée, avant de prendre en enfilade quelques box appartenant à des commerçants, puis finalement cette pauvre sexagénaire venue faire un achat à l'endroit.
Mais il y a pire. C'est que le chauffard aurait cherché à prendre la fuite. "Heureusement, les témoins présents à l'endroit ne lui ont pas laissé cette chance de s'échapper", commente une source policière.
D'après cette dernière, le test d'alcoolémie de l'automobiliste en cause, était positif. Durant tout le week-end dernier, il a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade des accidents (BAC) de Tsaralalàna.
Réhabilitation de la route Antananarivo-Toamasina (RN°2) : priorité aux points noirs. Le directeur général des Travaux publics (MTP), Henri Jacob Razafindrianarivo, a récemment lancé les travaux de réhabilitation de la route reliant Antananarivo à Toamasina, une initiative clé du programme gouvernemental actuel. Les travaux débuteront à partir de la Capitale et s'étendront jusqu'au PK 48, aux environs de Manjakandriana. Pour minimiser les désagréments des usagers, les points noirs à partir de Manjakandriana seront traités en priorité avant le goudronnage. Les segments Brickaville-Tamatave et Antsapanana-Moramanga seront également inclus dans ce projet ambitieux, malgré les défis majeurs que représente leur réhabilitation. Le directeur général a souligné l'importance de traiter tous les points critiques, tels que les nombreux trous, pour assurer la sécurité et le confort des passagers. Une étude environnementale et sociale approfondie est nécessaire, expliquant ainsi le délai d'attente. Les aspects techniques incluent la recherche de carrières appropriées pour les matériaux nécessaires et la prise en compte des multiples points de dégradation. Ce projet bénéficie de deux sources de financement : la Banque mondiale et les ressources propres du Gouvernement. Les passagers seront préalablement informés des phases de réparation afin d'éviter tout désagrément. Il est important de noter que la route ne sera jamais entièrement fermée, mais il est demandé aux usagers de faire preuve de patience face aux éventuels inconvénients.
Lancement de l'avant-projet de loi sur les infractions environnementales non-forestières. Le Gouvernement malagasy a lancé l'élaboration de l'avant-projet de loi sur les infractions environnementales non-forestières, hier. Cette initiative vise à lutter contre le changement climatique et protéger l'environnement. L'avant-projet comprend 14 mesures spécifiques pour réduire les impacts du changement climatique. Face aux défis environnementaux actuels, plusieurs pays prennent des mesures d'urgence pour limiter les répercussions sur l'environnement et la santé publique. Les préoccupations environnementales, notamment la pollution de l'eau et des sols, demeurent des enjeux majeurs. « Cette pollution entrave le développement durable », indiqua le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Fontaine qui a souligné la nécessité d'une législation plus stricte et mieux définie. Le calendrier des consultations pour l'avant-projet de loi a été établi. En août, il concernera Analamanga, Antsirabe, Fianarantsoa et Toliara. Le mois prochain, ce sera le tour d’Antsiranana et Mahajanga. Enfin, une pré-validation du projet de loi et son dépôt à l'Assemblée nationale seront effectués à la fin du mois d’octobre. La création de cette nouvelle législation sur les infractions environnementales non-forestières marque une étape importante dans la protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique. Les consultations prévues à travers le pays garantiront une approche inclusive et efficace en recueillant les avis des différentes parties prenantes.
Le Bureau Indépendant anticorruption (BIANCO) a publié, hier, son rapport pour l’année 2023. Le document montre des données préoccupantes sur la corruption à Madagascar. Les chiffres montrent une augmentation de la corruption malgré les efforts déployés pour la combattre. Cela souligne l’urgence de poursuivre et d’intensifier les actions.
En 2023, le BIANCO a reçu 3147 doléances, dont 1404 ont été jugées investigables, soit 44,61%. Ce pourcentage marque une hausse par rapport à l’année précédente, ce qui témoigne d'une meilleure efficacité dans le traitement des plaintes. De plus, 556 dossiers ont été traités et transmis aux juridictions compétentes, en augmentation par rapport aux 477 dossiers de 2022. Des chiffres qui révèlent l’ampleur du problème malgré les efforts pour le résoudre.
La corruption a causé un préjudice financier estimé à 19 milliards d’ariary, selon toujours le document publié hier. Les actions du BIANCO ont entraîné la poursuite de 1831 personnes dont 588 ont été arrêtées, 95 placées en détention et 122 sous contrôle judiciaire. Ces mesures montrent une volonté ferme de répression, mais elles ne suffisent pas à éliminer un problème profondément enraciné. Comme le rappelle en effet le DG du BIANCO, Laza Andrianirina, cela fait 20 ans que la lutte contre la corruption constitue un programme national. Bien que des progrès aient été réalisés, les défis demeurent énormes. La lutte contre la corruption à Madagascar exige une volonté politique forte, un engagement
Le rapport indique en outre que les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) sont le secteur le plus dénoncé en 2023, représentant 16% des doléances. Les CTD, ainsi que d’autres secteurs comme le foncier (14%), la Justice (12%), la Gendarmerie (8%) et l’éducation (8%), forment le top 5 des secteurs les plus dénoncés. Les abus de fonction et les détournements de biens publics figurent parmi les délits les plus fréquents, une donnée qui semble se maintenir à chaque rapport du BIANCO.
Le directeur général du BIANCO, dont le mandat s’achève, a souligné la difficulté de la lutte contre la corruption et la nécessité de poursuivre les efforts. Le rapport recommande plusieurs mesures pour renforcer cette lutte. Il suggère d’appliquer les lois existantes, comme la rencontre annuelle entre le BIANCO et le Gouvernement, et de réviser les privilèges juridiques accordés à certains élus et agents publics pour garantir une répression équitable et efficace.
De plus, il est nécessaire d’adopter les textes requis, tels que ceux relatifs à la gestion des patrimoines, à la protection des dénonciateurs et au code de conduite des ministères. Il est aussi important de continuer l’installation des antennes régionales du BIANCO et de respecter les normes internationales de financement pour la lutte contre la corruption.
Recueillis par L.A.
Le pont d'Antsampanimahazo situé au PK32, sur la RN43, dans le District de Faratsiho, a été le théâtre d'un horrible accident de la circulation, vers 7h30 du matin, hier. Un taxi-brousse Mercedes Sprinter qui transportait les membres d'une famille rentrant d'une exhumation, a terminé sa course au fond d'un ravin situé plusieurs mètres en contrebas de la chaussée. Le bilan fut atroce : 4 passagers du véhicule ont trouvé la mort. Un enfant, deux femmes et un homme figurent sur la liste des victimes. Par ailleurs, les 32 autres dont le chauffeur et le receveur, ont été blessés. Ces derniers ont été évacués dans un centre hospitalier à Soavinandriana Itasy. A propos du chauffeur, il se serait évadé du centre hospitalier où on l'avait soigné. Du coup, la Police a dû appeler l'épouse du concerné, la dame s'étant rendue au commissariat, pour l'aider à retrouver sa trace, selon une source à ce niveau. A noter que le minibus a ramené cette famille qui venait de faire une exhumation à Antanifotsy, dans le Vakinankaratra, et il faisait route sur Mahasolo, District de Tsiroanomandidy où la famille endeuillée réside. Pour l'heure, la principale cause du drame n'a pas été encore rapportée officiellement sauf un détail par trop explicite. Le chauffeur de la coopérative Comatrans en cause aurait fermé les yeux pour accepter de transporter autant de personnes que le nombre de places dans son véhicule, ne l'autorise. Ce qui lui a d'ailleurs valu d'être verbalisé en vue d'une pénalité. Mais que le chauffeur n'aurait simplement pas voulu immobiliser le véhicule à ce check-point, mais aurait continué sa route. Sans doute, sa tentative pour échapper aux Forces de l'ordre lui aurait fait perdre le contrôle de son minibus. Affaire à suivre.
Franck R.
Plus de 72 heures sans eau. Bon nombre de quartiers dans la ville de Mahajanga font face à un problème d’approvisionnement en eau depuis samedi dernier. Une situation qui déplait non seulement aux Majungais, mais surtout aux vacanciers venus en masse pour se détendre dans la ville des fleurs. « Nous sommes arrivés samedi en fin d’après-midi pour passer quelques jours de vacances à Mahajanga. Mais grande fut notre surprise en arrivant à l’hôtel, puisque l’eau était absente. Nous pensions que le problème venait de l’établissement, au point de vouloir changer d’hôtel. Mais après avoir fait le tour de la ville, nous avons constaté que la plupart des quartiers sont concernés par la coupure d’eau », témoigne Fenosoa A., téléopératrice résidente à Antananarivo. « Pour ceux qui envisagent de passer des vacances à Mahajanga, je vous conseille d’emmener des bidons d’eau ou tout simplement de changer de destination », affirme avec ironie Lova S., résident. Ceux qui y sont déjà ont écourté leur séjour, à cause de la chaleur suffocante et le manque d’eau pour alléger la soif. Se doucher à n’importe quel moment de la journée s’y avère actuellement un luxe que peu de personnes peuvent s’offrir.
Le bidon d’eau à 2.000 ariary
Aucune annonce de coupure. Les habitants de Mahajanga dénoncent l’absence d’avis de coupure d’eau et d’électricité depuis le week-end dernier. Pour certains quartiers et foyers qui ont de l’eau, le bidon de 20 litres est proposé entre 1.000 et 2.000 ariary, selon la distance et le nombre de demandes. « Nous n’avons jamais acheté un bidon d’eau à un tel prix. C’est comme si la situation à Mahajanga ressemble à celle vécue dans le Sud de Madagascar, où l’eau est devenue une perle rare. D’ailleurs, notre ville se dégrade peu à peu, avec l’état des routes, l’insalubrité et maintenant l’absence d’eau et d’électricité », se désole Tiana V., communicante dans la ville des fleurs.
Avec la grogne qui monte d’un cran, des représentants des habitants ont pu rencontrer les responsables locaux au sein de la JIRAMA. Ces derniers leur ont informé que la coupure est due à la cassure d’une conduite à Ampambinavony. Depuis, les techniciens se sont attelés aux travaux de remise en état afin que l’approvisionnement puisse revenir à la normale. Cette panne technique engendre également la perturbation de l’approvisionnement en électricité, puisque le moteur ne peut plus fonctionner normalement. La JIRAMA de préciser que toutes ses sources d’alimentation sont concernées par cette coupure. Ainsi, l’eau des bornes- fontaines et des branchements particuliers ne peut provenir que des forages...
Recueillis par P.R.
Ils font partie de ces « Boys band » qui faisaient chavirer le cœur des jeunes il y a plus de vingt ans. Tempo Gaigy a marqué son empreinte dans le paysage musical malagasy avec des looks flamboyants et un sens du rythme inégalé. A l'époque des « Backstreet Boys » et des « Worlds Apart », Tempo Gaigy ne déméritait pas, en proposant des titres emblématiques tels que « Mila anao », « Ramose tatanta », et « Anjely mainty », extraits de leur premier album.
Ceux qui ont grandi dans les années 90 et 2000 ne peuvent feindre d'ignorer ces tubes cultes qui continuent de vibrer dans les playlists de nombreux Smartphones aujourd'hui. Bien qu’il y ait eu des concerts nostalgiques comme « Génération 2000 » ou encore la réapparition du groupe Nabaoh le week-end dernier, les Tempo Gaigy ont voulu s’abstenir pour mieux préparer un concert grandiose en marge de la fermeture de cette célébration de leur 25 années de scène. « On concocte un spectacle grandiose pour satisfaire les fans, mais également les surprendre. Nous feront de notre mieux, que ce soit du côté "lumière" ou celui de la "sonorisation". J’aimerai également confirmer que nous allons revisiter les titres emblématiques qui ont marqué diverses générations, offrant ainsi un voyage musical à travers le temps. Nous allons également interpréter des morceaux moins connus, et qui n’ont pas été joués lors de nos précédents concerts. Cela permettra aux fans de découvrir ou redécouvrir des chansons oubliées, tout en proposant les morceaux classiques qui ont fait nos succès », affirme Faniry, fondateur du groupe.
D’ailleurs, le quatrième membre du groupe, Dina, est maintenant de retour à Madagascar pour célébrer ce jubilé de 25 ans de Tempo Gaigy. Tous ces garçons se rassembleront ainsi pour un concert qui promet d'être une véritable explosion de nostalgie. Ce sera une occasion en or pour les adolescents et les jeunes adultes de revivre cette belle époque. Le rendez-vous est donné ce dimanche 11 août à partir de 14h30 au théâtre de verdure d’Antsahamanitra. Le groupe se produira sur scène pendant 4h 30. Il va offrir un voyage dans le temps à travers ses grands tubes. Faniry, Popoly, Dina et Lova vont replonger les fans dans une autre époque, le temps d’un show. Pour fêter en grande pompe cet anniversaire, le groupe a également invité Mandresy Jboys.
Si.R
Désengagement. La Société Générale a annoncé, hier sur son site officiel, la signature d'un accord pour la cession de sa filiale « Société Générale Madagasikara » à BRED Banque Populaire. La finalisation de la cession est attendue d'ici la fin du premier trimestre 2025, précise la Société Générale, qui souligne également que le projet de cession est soumis aux conditions suspensives usuelles ainsi qu’à la validation des autorités financières et réglementaires compétentes. L'accord prévoit la cession totale des parts du groupe Société Générale (70 %) dans « Société Générale Madagasikara ».
Selon les engagements pris, BRED Banque Populaire reprendrait la totalité des activités opérées par la filiale malagasy, ainsi que l’intégralité des portefeuilles clients et l’ensemble des collaborateurs de cette entité. BRED Banque Populaire, la plus importante des banques populaires françaises au sein du groupe BPCE, opère en Ile-de-France, en Normandie et dans les territoires d’outre-mer, ainsi qu’au travers de ses filiales de banque commerciale en Asie du sud-est, dans le Pacifique sud, dans la corne de l’Afrique, en Suisse et à Dubaï. En 2023, BRED a réalisé un PNB consolidé de 1,34 milliard d’euros et son résultat net s’établit à 319 millions d’euros. Pour BRED Banque Populaire, cette acquisition représente une opportunité d'élargir sa présence en Afrique de l'Est et d'accroître sa part de marché dans la région.
Rétropédalage en Afrique
L'annonce d’hier est ainsi la dernière d'une série de désengagements de Société Générale sur le continent africain, un processus entamé depuis plusieurs mois. En effet, en mai 2023, le groupe avait déjà amorcé un retrait progressif de plusieurs de ses filiales africaines, dans le cadre d'une stratégie de réduction de coûts et de concentration sur ses marchés prioritaires en Europe et en Asie. La décision de se retirer de certains marchés africains découle des défis économiques et réglementaires rencontrés dans plusieurs pays du continent. Société Générale avait alors justifié ces mesures par la nécessité d'optimiser ses ressources et de se recentrer sur des zones à forte rentabilité. Le groupe avait déjà cédé ses filiales au Togo, au Cameroun et en Guinée au cours des derniers mois, poursuivant ainsi son programme de désinvestissement.
BRED Banque Populaire voit dans ces acquisitions une opportunité de renforcer son réseau et de diversifier ses activités. En prenant le contrôle de la filiale malagasy de Société Générale, BRED Banque Populaire ambitionne d'améliorer l'accès aux services financiers et de soutenir le développement économique de Madagascar. Le rétropédalage de Société Générale en Afrique illustre les défis et les opportunités du secteur bancaire sur le continent. Alors que certains acteurs se retirent, d'autres, comme BRED Banque Populaire, voient des opportunités de croissance et d'expansion. Les prochains mois seront cruciaux pour observer les impacts de ces changements sur le paysage bancaire africain.
Hary Rakoto