mardi, 27 août 2024

La une du 28 aout 2024

Publié dans La Une
mardi, 27 août 2024

Enfin !


Harilala Ramanantsoa à la manette de la Commune urbaine d’Antananarivo ! Après avoir été laissée sans dirigeant trois mois durant, la Ville des mille retrouve son maître des céans. Enfin, le ministère de l’Intérieur procède à la nomination d’un nouveau président de la délégation spéciale. Richard Barjhon Ramanambitana, le désormais ex-PDS aurait démissionné pour raison de santé.
Harilala Ramanantsoa, la nouvelle première magistrate de la Capitale, la future « Dame de fer » de la Ville car il en faudra bien pour elle, n’est pas si nouvelle tant que cela pour Antananarivo. Elleavait déjà manifesté ses ambitions politiques en vue d’occuper le fauteuil de la Mairie.
En 2015, Harilala Ramanantsoa s’était présentée en tant que candidate indépendante. Arrivée en troisième position après Lalao Ravalomanana et derrière Lalatiana Rakotondrazafy, la PDG de Madavision, une entreprise se spécialisant dans la communication évènementielle dont entre autres l’organisation de la « Grande braderie de Madagascar », semble avoir une certaine conception pour gérer la Ville des mille.
Troisième femme à occuper par nomination le prestigieux fauteuil de l’Hôtel de ville d’Analakely après Michelle Ratsivalaka et Olga Rasamimanana, Harilala Ramanantsoa étant membre du conseil municipal, elle n’est donc pas en terrain inconnu. Seulement, il lui reste de … maîtriser ce terrain.
De son parcours professionnel en qualité d’opérateur économique, la nouvelle présidente de la délégation spéciale d’Antananarivo-Ville serait en mesure de relever le défi à multiples visages.Au moins deux défis majeurs attendent la nouvelle locataire de l’Hôtel de ville à savoir l’assainissement  et la remise en ordre de la ville.
La gestion efficace et durable des ordures constitue une priorité absolue pour la nouvelle PDS. L’ancien PDS Richard Ramanambitana s’est donné un objectif prioritaire de débarrasser Antananarivo de ces immondices en quelques semaines. Finalement, il a dû se rendre à l’évidence que ce n’est pas si facile que cela. Les habitants de la Capitale, notamment dans certains quartiers, paraissent s’accommoder aux saletés.
Il en faudra bien de l’acharnement et de la ténacité de la part du numéro un de la CUA, d’une part et d’appliquer  la discipline de fer du côté des citoyens surtout dans les quartiers à forte densité de population comme le cas des bas quartiers. Inculquer le réflexe de la propreté et celui de l’hygiène auprès des masses populaires requiert une patience et une ferme pédagogie sociale.
Ensuite, Mme la présidente de délégation spéciale aura fort à faire pour instaurer la discipline sociale. Mettre la population d’Antananarivo en ordre de marche dans le respect des consignes données est un défi herculéen. Ne serait-ce que trouver la formule magique pour raisonner les marchands informels sinon les étaliers occupant indument les trottoirs relève d’un enjeu de taille. Il faudra réussir à faire régner la discipline et l’ordre. Toute forme d’anarchie est à bannir. « Trottoirs aux piétons, la chaussée aux véhicules et le marché aux marchands », une devise qu’il va falloir faire respecter.
Nous osons espérer que Harilala Ramanantsoa, une femme engagée et battante, étoffée de riches expériences professionnelles, une femme aguerrie, fera le maximum d’elle-même pour redresser la ville d’Andrianjaka, le premier roi d’Analamanga. Un échec de la part de la PDS sonnerait comme une fausse note pour le régime Orange et donc un mauvais augure pour le scrutin de décembre.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial
mardi, 27 août 2024

Actu-brèves

Achèvement du coliseum d'Ambatomena à Fianarantsoa à 70%. Dans un communiqué du secrétariat d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat (SENVH), il a été annoncé que 70% des travaux ont déjà été réalisés. Les efforts de construction continuent de progresser, avec une échéance fixée pour octobre afin de finaliser le projet. Le coliseum, qui pourra accueillir jusqu'à 20 000 personnes, sera doté d'une clôture ainsi que d'une loge pour les artistes, visant à améliorer l'expérience des événements qui s'y dérouleront.  Le ministère a souligné que la réalisation de ce coliseum pourrait transformer significativement le paysage de Fianarantsoa. En plus du coliseum, un projet d'aménagement d'une avenue commerciale est également prévu, ce qui pourrait dynamiser l'économie locale. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts du Gouvernement pour développer des infrastructures modernes et adéquates dans la Région de la Haute Matsiatra. Le SENVH a exprimé que la Région mérite des infrastructures qui soutiennent le développement et contribuent à donner un nouveau visage à la ville. Le pôle de développement qui inclut le coliseum fait partie d'une stratégie plus large de création de nouvelles villes. L'objectif de ces projets est de renforcer la renommée de Fianarantsoa, soutenir l'économie locale et valoriser la culture régionale autour d'initiatives communes.



Le respect de l'aspect social et humain commencera par le personnel du ministère de la Communication et de la Culture. La nouvelle ministre du MCC, Mara Donna Volamiranty, a été officiellement accueillie aujourd'hui par le personnel du MCC au Havoria Anosy.  « Le ministère de la Communication et de la Culture est un ministère à part, car il est porteur de tous les messages importants pour le développement de Madagascar », a déclaré la nouvelle ministre. Après tout, la culture est le pilier clé de toute la fierté que les Malgaches apportent au développement de Madagascar et cela s'est reflété dans cette cérémonie d'aujourd'hui. « L'aspect social et humain commencera dans son ministère, qui est d’ailleurs  l’un des piliers posés par le Président Andry Rajoelina dans sa politique », selon la ministre. Elle a aussi déclaré que les pluralités d'opinions et la coopération de tout un chacun seront primordiales pour développer ce département. De nombreux parlementaires sont venus honorer de leur présence cette cérémonie mettant en valeur la culture malgache et le « Fihavanana ». Le vice-président de l'Assemblée nationale d'Antananarivo, qui fut également ancien ministre de la Communication et de la Culture, a souhaité bon vent à la ministre lors de son discours. De leur côté, le vice-président du Sénat (Région Antananarivo - Fianarantsoa - Toliara) s'est dit prêt à prêter main forte au ministère.



Mauvais qualité de l'air et sensibilisation des propriétaires de véhicules pollueurs. Des fumées épaisses sont souvent observées dans l'atmosphère, et l'une des principales sources de cette pollution est le gaz d'échappement des véhicules. Ce phénomène a conduit à des actions de sensibilisation et de contrôle par les autorités compétentes. Un contrôle inopiné a été effectué par les officiers de Police judiciaire en collaboration avec le ministère de l'Environnement et du Développement durable ainsi que la Direction générale de la sécurité routière. Celui-ci visait à évaluer la conformité des véhicules aux normes de pollution. Après Antananarivo, les campagnes de sensibilisation se sont étendues à d'autres Régions, notamment Analavory et Itasy. Ces initiatives ont pour but d'informer les propriétaires de véhicules sur les dangers des gaz d'échappement qui dépassent les seuils autorisés. Les propriétaires de véhicules sont encouragés à effectuer des vérifications régulières et à s'assurer que leurs véhicules respectent les normes environnementales. Il a été annoncé que, suite à cette campagne de sensibilisation, des sanctions seront appliquées aux véhicules jugés polluants. Le ministère de l'Environnement et du Développement durable a déclaré que "La santé publique étant une priorité, tous les usagers de la route sont appelés à veiller à un entretien adéquat de chaque véhicule pour prévenir la pollution atmosphérique".



Dernière ligne droite pour le Zaikabe du FIVAMI 2024. La dernière étape du Zaikabe 2024 de la FIVAMI (Fikambanan’ny vady miaramila) se déroulera à la base militaire d'Androva Mahajanga, mettant l'accent sur des événements sanitaires, sociaux et culturels. Cette initiative vise à offrir des bénéfices aux membres de la FIVAMI ainsi qu'aux résidents locaux. Le programme est prévu pour une durée de trois jours, débutant le 26 août 2024. Le Général Deramasinjaka Rakotoarivelo Manantsoa, en tant que chef d'état-major des forces armées, a été désigné pour représenter le ministre de la Défense lors de l'inauguration officielle de la 3e étape de cette grande réunion. Ce choix témoigne de l'importance de l'événement et de l'engagement des autorités militaires envers la communauté. Parmi les personnalités présentes, l'épouse du président d'honneur des forces armées, Sahivelo Joséphine, a également été en vue. Sa participation, aux côtés de Ndriarijaona Clothilde, la présidente fondatrice de l'organisation, souligne le soutien institutionnel accordé à l'événement. La présence de membres du conseil national ainsi que de nombreux responsables civils et militaires a renforcé la légitimité et l'impact de l'événement. Les activités du Zaikabe 2024 sont conçues pour répondre aux besoins sanitaires, sociaux et culturels des participants. Les objectifs incluent une promotion de la santé à travers des conférences et ateliers axés sur la santé physique et mentale, des activités visant à renforcer les liens entre les membres de la communauté militaire et les résidents locaux. Il y aussi les présentations artistiques et culturelles mettant en valeur le patrimoine local.

Publié dans Politique


La corruption reste un des principaux fléaux entravant le développement économique et social à Madagascar. Afin de contrer ce phénomène, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) a implanté une antenne spéciale au cœur de l'aéroport international d'Ivato. Cette initiative stratégique, saluée par divers acteurs de la société, vise non seulement à renforcer les dispositifs anti-corruption existants, mais également à instaurer une culture d'intégrité et de transparence au sein de l'aéroport, qui est une porte d'entrée symbolique vers le pays. Selon Nestor Gaby Razakamanantsoa, directeur général du BIANCO, l'antenne d'Ivato a pour mission de traiter un nombre croissant de plaintes concernant des abus et des actes de corruption. En collaboration avec la direction des investigations de la direction générale, elle sera en mesure de mener des enquêtes approfondies, de sensibiliser le personnel et de mettre en œuvre des actions préventives.

Un centre de réception des doléances
Parallèlement, l'antenne servira de centre de réception pour le signalement rapide des cas de corruption. Des agents du BIANCO seront déployés à l'aéroport pour recueillir ces signalements directement, tandis qu'une plateforme en ligne, « i-toroka », permettra un dépôt anonyme et sécurisé des doléances. Ces mesures visent à encourager les victimes et les témoins de corruption à se manifester, contribuant ainsi à une atmosphère de confiance. La mise en place de cette antenne a rapidement suscité des réactions positives parmi les autorités, notamment Gervais Damasy, directeur général de l'Aviation civile de Madagascar, qui a souligné l'importance de ce dispositif pour combattre les pratiques illégales et les trafics illicites.
Cette antenne survient après  la visite à l'aéroport du Président Andry Rajoelina qui a exprimé une volonté ferme de lutter contre la corruption. Annonçant une politique de tolérance zéro pour les agents corrompus, il a énoncé des sanctions allant jusqu'à la radiation et des poursuites judiciaires. Ces décisions sont essentielles pour montrer que la lutte contre la corruption n'est pas uniquement une déclaration d'intention, mais une réalité que le Gouvernement s'engage à mettre en œuvre efficacement. Le Président a ainsi préconisé plusieurs mesures pratiques pour renforcer la lutte contre la corruption à l'aéroport. L'installation de caméras de surveillance dans les zones sensibles, la création d'un bureau pour les plaintes des passagers et la rotation annuelle du personnel visent à prévenir les abus. Ces démarches sont conçues pour transformer l'aéroport d'Ivato en un modèle d'intégrité et d'efficacité.
La création de l'antenne spéciale du BIANCO à l'aéroport international d’Ivato représente un tournant significatif dans la lutte contre la corruption à Madagascar. En mettant en avant la transparence et l'intégrité, cette initiative pourrait également améliorer l'image de Madagascar à l'international, attirant ainsi de nouveaux investisseurs et touristes.
Nikki Razaf

Publié dans Politique

« Tous les établissements scolaires doivent accepter la scolarisation gratuite des enfants issus des familles les plus démunies ». Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale (MEN), l’a précisé hier. Une déclaration faite à deux semaines de la rentrée scolaire pour l’année 2024-2025. Concrètement, cette mesure s’applique en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, à travers la mobilisation des présidents de Fokontany. Ces derniers auront pour mission d’identifier les enfants défavorisés, en âge d’être scolarisés mais qui ne le sont pas, dans leurs quartiers. « Après des enquêtes, une liste des enfants identifiés sera dressée par les présidents de Fokontany et sera transmise aux directeurs d’établissements publics les plus proches, que ce soit une école primaire publique (EPP), un collège d’enseignement général (CEG) ou un lycée. Les enfants dans la liste n’alloueront ni droit d’inscription, ni contribution parentale », déclare la ministre de tutelle.

Contribution parentale
Outre ceux des enfants démunis, les parents de la majorité des autres élèves inscrits dans les EPP, CEG et lycées allouent chaque année une cotisation, dont le montant est déterminé durant la réunion de la communauté éducative FEFFI. Cette contribution parentale prend en charge tous les besoins, à l’exemple des tables-bancs, les nouvelles constructions, le paiement de salaire des enseignants FRAM non subventionnés, etc. En général, le montant varie entre 50.000 et 80.000 ariary par parent par an auprès des établissements publics. Pour une CEG dans la Circonscription scolaire (CISCO) de la ville d’Antananarivo, la contribution parentale s’élève à 72.000 ariary pour cette année scolaire 2024-2025, avec 4 enseignants FRAM à prendre en charge. La ministre de l’Education a, pour sa part, précisé qu’aucune somme ne devrait être tirée des parents, à part la cotisation pour payer le salaire des enseignants non fonctionnaires. Autrement dit, la contribution parentale ne devrait prendre en compte que ce volet. Les autres besoins seront ainsi en suspens.
Recrutement en suspens
La plupart des établissements publics, depuis les EPP jusqu’aux lycées, en passant par les CEG, enregistrent encore des enseignants non fonctionnaires (ENF). Ceci malgré les efforts déployés pour le recrutement de plusieurs milliers de fonctionnaires chaque année, ou encore pour l’octroi de subventions pour les plus anciens. Les enseignants non subventionnés sont ainsi à la charge des parents d’élèves. Certains d’entre eux reçoivent des vivres ou autres contreparties de l’enseignement donné aux élèves, en sus ou à la place d’un salaire. Ils constituent ainsi des « charges parentales supplémentaires ». Raison pour laquelle le ministère de tutelle a décrété la suspension de nouveaux recrutement d’ENF ainsi que de bénévoles depuis 2020. Cette suspension reste en vigueur durant cette année scolaire, d’après le numéro Un du MEN.
Quoi qu’il en soit, tous les responsables, que ce soient ceux auprès des Fokontany que ceux des branches du MEN, depuis les directeurs d’établissements publics jusqu’aux CISCO et DREN (Directions régionales de l’éducation nationale), sont priés d’appliquer les consignes.
P.R.




Publié dans Société


Vers 2h du matin hier, le quartier  d'Ambatobevanja- Andohalo a été le théâtre d'un incendie tragique. Outre le fait que ce sinistre a coûté la vie à trois personnes, des constructions dont un grand bâtiment, comportant au moins 4 étages,  soit 12 pièces ainsi qu'une maisonnette en bois,  étaient totalement détruites par le feu. L'atelier vestimentaire baptisé Raman Costard, qui a pignon sur rue auprès des férus de la mode dans la Capitale,  faisait partie des locaux dévastés. Les dégâts se chiffreraient à des millions d'ariary, selon un bilan provisoire.
Mais revenons sur le drame qui touchait particulièrement cette petite famille décimée et qui est composée de 4 personnes, le chef de famille étant indemne car se trouvant hors de chez lui pour participer à l'opération de secours. De sources convergentes, dont celle de la Police, le feu aurait démarré dans la maisonnette en bois où les 3 victimes ont péri. Ce qui expliquerait le côté dramatique de leur situation. A preuve, leurs corps complètement carbonisés et méconnaissables, n'ont pu être retrouvés au milieu des cendres qu'une fois le feu était éteint, selon la Police. "Les victimes dormaient au moment où le feu a éclaté. Elles se seraient asphyxiées et ont perdu connaissance à cause de la fumée qui envahissait l'intérieur, et jusqu'à ce que les flammes les brûlaient complètement", explique la Police. Quant au chef de famille, il a eu la vie sauve parce qu'il se serait porté volontaire pour tenter de mâter le feu par les moyens de bord, ayant toutefois échoué dans ses tentatives et d’empêcher les flammes de s'étendre sur la maison en dur.
Les sapeurs-pompiers étaient intervenus à temps, selon un locataire du grand bâtiment. "Mais sur le terrain, ils étaient confrontés à un problème d'eau. Non seulement, elle était insuffisante. Mais il leur a même fallu en chercher à Andafiavaratra. Ce qui a retardé énormément les secours, donnant ainsi une explication à l'essor des flammes pour attaquer tour à tour ces maisons. Preuve que la tâche des pompiers n'était pas facile, ils ont dû lutter avec acharnement et sans répit contre les flammes pendant 5 heures de temps avant que la situation ne se soit finalement stabilisée.
Pour l'heure, l'origine du drame n'a pas pu être encore élucidée, la Police n'ayant rien confirmé encore.
Dire que les trois personnes qui ont perdu leur vie dans ce drame, ont passé leurs vacances dans la Capitale, et qu'elles devaient bientôt rentrer chez elles à Nosy Be, selon une source.



Franck R.

Publié dans Société

Le groupe AmbondronA se prépare à retrouver son public à travers une annonce tant attendue. Ce groupe emblématique est connu pour attirer des foules considérables lors de ses concerts, notamment dans des lieux réputés comme Antsonjombe, le Palais des Sports à Mahamasina, ainsi que l’Avenue de l’Indépendance à Analakely lors du show baptisé « Arabe ». Cette fois-ci, le célèbre groupe de pop rock malagasy s'apprête à donner le coup d’envoi de son spectacle « 2024 tour live » au stade Coliseum, Antsonjombe - l'un des plus grands lieux de spectacle de l’île - le 29 septembre à partir de 15h.
Le public peut s'attendre à un spectacle digne des plus grands, avec une production qui promet du son et des lumières époustouflants. Il s’agira bien plus qu’un simple concert. Ce sera un véritable spectacle de soft rock enflammé, rempli de lumière, d'adrénaline et d'émotion, avec des invités surprises qui agrémenteront cette rencontre. Les réseaux sociaux témoignent de l'effervescence des nombreux fans, impatients de retrouver AmbondronA sur scène. Avec 23 ans d’existence derrière lui, le groupe a su créer un véritable phénomène, enrichissant sans cesse sa communauté de fidèles qui inclut désormais une nouvelle génération de fans. Chaque annonce d’événement est accueillie avec enthousiasme. Au fil de ses concerts, le groupe continue de marquer les esprits avec ses nombreux succès et titres inoubliables, promettant un spectacle mémorable. Ce coup d’envoi de sa tournée nationale s’annonce comme un événement à ne pas manquer à la fin du mois prochain.
Les billets d’entrée pour ce « 2024 tour live » seront disponibles dès demain et accessibles via le service Airtel Money, notamment sur la plate-forme de vente en ligne « www.ticketplace.io », facilitant ainsi leur acquisition pour le public, peu importe sa localisation sur l'île. Soutenu par Airtel Madagascar, cet évènement « 2024 tour live » promet d’être une expérience musicale inoubliable. AmbondronA, en tant qu’ambassadeur officiel de la marque, transformera chaque spectacle en un moment mémorable, en proposant aux amateurs de musique pop rock une réinterprétation de ses plus grands succès, garantissant ainsi une ambiance riche en émotions pour tous les fans.
Si.R

Publié dans Culture


La nouvelle ministre du Tourisme et de l’Artisanat de Madagascar, Viviane Dewa, a dévoilé son programme pour relancer l'industrie touristique de la Grande île. Ce programme vise à moderniser les cadres législatifs et à améliorer l'attractivité du pays. La finalisation du nouveau code du tourisme est l'une des principales priorités, offrant un cadre juridique solide pour structurer et dynamiser le secteur. L'une des mesures phares de ce programme est la révision des politiques foncières. L'objectif est de rendre Madagascar plus attrayant pour les investisseurs étrangers, en simplifiant les procédures d'acquisition de terres et en garantissant la sécurité des investissements. Cette réforme est cruciale pour attirer des groupes hôteliers internationaux, essentiels à l'amélioration de l'offre d'hébergement et au développement d'infrastructures de qualité. En collaboration avec l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), le ministère prévoit de renforcer les actions promotionnelles à l’échelle internationale. Les premiers résultats de cette stratégie commencent déjà à se faire sentir. Les statistiques de 2024 montrent une augmentation du nombre de visiteurs, avec plus de 22 000 touristes ayant choisi Madagascar pour leurs vacances durant les premiers mois de l'année.
Visibilité accrue
Cette hausse est attribuée aux efforts concertés du Gouvernement et du secteur privé pour promouvoir Madagascar lors d'événements internationaux, tels que les salons de Milan et de Berlin. Ces initiatives visent non seulement à accroître la visibilité de la destination, mais aussi à rassurer les partenaires internationaux sur la sécurité et la stabilité du pays. L'amélioration des infrastructures de transport est également au cœur des préoccupations du ministère. L'objectif est de faciliter l'accès aux sites touristiques, notamment dans les Régions reculées, ce qui nécessite des investissements dans les routes, les aéroports et les ports. La sécurité des visiteurs est un autre aspect clé du programme de Viviane Dewa. Pour renforcer la confiance des touristes, le ministère travaille en étroite collaboration avec les opérateurs touristiques locaux, qui ont manifesté leur volonté de contribuer activement à la sécurité des sites touristiques. Enfin, la ministre met un accent particulier sur le développement de la formation professionnelle. En dotant le personnel local des compétences nécessaires pour répondre aux standards internationaux, Madagascar espère non seulement améliorer la qualité de l'accueil touristique, mais aussi augmenter la compétitivité du secteur. Cette initiative est essentielle pour attirer et retenir les touristes, tout en offrant des opportunités d'emploi aux jeunes.

Publié dans Economie

Fil infos

  • « Noelin’ny fitia » - Le Président Rajoelina inaugure les illuminations à Ambohijatovo
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa en tête des résultats provisoires à Tanà
  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
  • Prix « Prince Albert II de Monaco » - La médaille d’argent au journaliste Rivonala Razafison
  • Corruption - Des biens mal acquis d’une valeur de 7,6 milliards d’ariary saisis par le BIANCO
  • Élections municipales et communales à Antananarivo - Publication des résultats provisoires ce vendredi 
  • Région d’Analamanga - Hery Rasoamaromaka veut mettre les bouchées doubles pour 2025
  • Actu-brèves
  • Primes aux athlètes - Les détracteurs jamais satisfaits!
  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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