Depuis un certain temps, cinq individus ont eu maille à partir avec trois services de Police pour différents motifs ou méfaits perpétrés et dont les préjudices se chiffreraient à plusieurs millions d'ariary. Mais face aux plaintes et autres accusations qui pèsent sur eux, les concernés n'ont pu trouver qu'une solution : disparaître simplement du circuit, donc fuir, et personne ne sait plus où peuvent-ils bien se trouver pendant leur cavale. Ce qui fait que les fugitifs ont maintenant, non seulement  la Police à leurs trousses mais un avis de recherche doit actuellement ne pas laisser les fuyards dormir sur leurs oreillers.
« Nous allons maintenant les mettre à la loupe, c'est-à-dire au cas par cas, et ce, par ordre,  du haut en bas, et de gauche à droite,  d'après leurs photos comme nous le trouvons sur cet avis de recherche. Aussi, les 3 premiers suspects se trouvant au premier rang, en haut de cette photo, sont poursuivis  pour un motif similaire, donc recherchés pour cela par la Brigade criminelle  : un vol et détournement de carburant, avec différents plaignants. L'un des trois est poursuivi pour cela par une société
de télécommunication, et qu'ils sont activement recherchés par la Brigade criminelle ou BC Anosy. Aussi, tous ceux détiennent une information sur les trois fugitifs répondant respectivement aux noms de RaveliharinaivoTojohary Francklino  (36 ans),
Razafindranaivo  Laha Philibert (33 ans), et Rabarijoela Andry Mahefa (32 ans) sont priés d'appeler au plus vite le  034 05  526 94 ou  encore 034 05 517 26.
Concernant le quatrième fugitif, celui qui porte une casquette et nommé Razakantoanina Andriamamonjy (45ans), il est poursuivi pour vol au préjudice de son employeur. Il est trempé dans une affaire de vol de matériaux de construction et autres équipements métalliques. On l'a vu pour la dernière fois à Tanjombato comme adresse ».  Ce qui lui vaut d'être recherché par les fins limiers du commissariat du 7e Arrondissement de la Capitale. Ceux qui sont susceptibles de posséder un renseignement sur le fuyard sont invités d'aviser le commissariat de 67ha sur ces numéros verts dont les 034 05  517 13 et 034 05 998 39.
Enfin, Tahiantsoa Narindra Andrea Andrianaivo est le 5e individu recherché cette fois ci pour escroquerie, et le concerné a eu mailles à partir avec le commissariat d'Ambatondrazaka, qui peut être joint au 034 05 998 56. Cet homme de 31ans a été vu la dernière fois au lot VL 26 LGH Ambohibary- Ampamantanana TANA II, avant qu'il ne disparaisse totalement des radars. La Police garantit l'anonymat de ses informateurs.


Franck R.

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jeudi, 29 août 2024

La une du 30 aout 2024

Publié dans La Une
jeudi, 29 août 2024

Plus d’excuses !

Le Gouvernement sous pression, du moins sous contrôle ! Face à une situation qui va de mal en pis, le chef de l’Etat, le numéro un du pays et donc le premier responsable, serre la vis. Devant les membres récemment nommés du Gouvernement, Rajoelina établit de façon formelle la règle du jeu. Dès le premier discours dans la soirée du jeudi du 22 août où l’on avait présenté la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Ntsay Christian, il annonce déjà la couleur.
Un contrat de performance assorti d’une prestation de serment à l’intention de chaque ministre, reconduit ou nouvellement nommé, encadrera les actes et actions de chacun. Le locataire d’Iavoloha, en coordination avec le chef du Gouvernement, entend faire respecter les consignes précises données.
En effet, Rajoelina a envoyé une lettre à l’adresse de chaque ministre dont le motif réside sur la volonté réelle du Président de la République à afficher le caractère sérieux de sa démarche et cela en cochant sur papier les instructions présidentielles à tous les membres du Gouvernement. La lettre demeure tandis que la parole s’envole pour ainsi dire qu’Iavoloha consigne sur papier ce qu’il veut transmettre et que tout le monde soit fixé. Le fait n’est pas nouveau bien qu’il traduise un geste quelque peu insolite en soi mais l’initiative veuille faire entendre la solennité et quelque part le caractère sérieux de la chose. On pourrait se demander pourquoi une telle démarche dans la mesure où le Conseil des ministres est justement là pour servir de cadre de travail direct à toutes les instructions venant du chef de l’Etat. Seulement voilà, le maître des céans voulait noter sur écrit ses directives et que chaque destinataire sache à quoi s’en tenir.
Ainsi, à travers cette fameuse et importante « lettre », le chef de l’Etat Rajoelina transmet à chaque membre du Gouvernement les 12 grandes priorités qui évidemment répondent aux attentes urgentes du peuple. De grands travaux qui sonnent au fait à la ressemblance avec les Douze travaux d’Hercule (Héraclès) de la mythologie grecque. Des travaux ardus et difficiles voire impossibles mais Héraclès doit le faire et le réussir pour satisfaire à la volonté d’Eurysthée. Parmi ces Douze priorités, il existe certaines des plus urgentes telles la gestion efficace de la crise d’eau et d’électricité de la JIRAMA. C’est une priorité absolue ! Les abonnés sinon le peuple en général souffrent jusqu’à la moelle du calvaire vécu au quotidien. La réhabilitation des infrastructures routières notamment sur les grands axes nationaux exige des actes concrets plus qu’urgents et surtout durables. Les défaillances chroniques de la JIRAMA et la dégradation aggravée des routes nationales créent des préjudices inestimables à l’économie nationale. L’amélioration de la production agricole, garante de réussite à l’autosuffisance alimentaire, devra absolument passer à la vitesse supérieure. C’est une honte pour un pays à vocation agricole de devoir importer son aliment de base. Le reste des Douze est d’autant prioritaire qu’il ne faut pas sous-estimer.
Dans sa lettre le Président Rajoelina souligne en clair qu’il ne tolèrera aucun retard ni échec. Plutôt l’intransigeance vient des concitoyens qui, au final, en ont assez de vivre la galère.  C’est dur de subir les revers de la misère.
Ceci étant, les 27 membres du Gouvernement n’ont plus d’excuses.
Ndrianaivo

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Un quart de siècle après son ascension au titre de premier magistrat de la ville d’Antananarivo, Marc Ravalomanana veut rééditer son parcours. Pour l’homme fort du Tiako i Madagasikara, chaque opportunité est à saisir pour assouvir sa soif de vengeance et de pouvoir.
Cette tentative de retour de Marc Ravalomanana sur le devant de la scène réveille pourtant de mauvais souvenirs. Il faut dire que l’ancien Président était loin de briller en termes de pratiques pacifiques mais plutôt le contraire. En témoigne l’épisode sombre qui a plongé le village d’Ambilomagôdro, situé dans le Nord du pays, dans un véritable cauchemar.
Ambilomagôdro pleure encore ses morts
Ce fut un village entier qui a été décimé, quand la milice de Ravalomanana quitte les lieux. On ne parle plus d’affrontement, mais clairement d’un génocide. Les instructions étaient claires : tout mettre à feu et à sang, et raser sans distinguer civils et militaires !
Le hazalambo [ndlr : chasse aux porcs] s’est donc fait dans la plus grande cruauté, au grand profit de sieur Ravalomanana, qui a étendu les exécutions massives vers d’autres Régions, pour ne citer que Fianarantsoa durant la bataille d’Andohanatady. Pourquoi en parler ? Tout simplement par devoir de mémoire.
Regagner le pouvoir, quoi qu’il en coûte
S’il y a une chose qu’on ne pourra enlever à Marc Ravalomanana, c’est sa ténacité à revenir au-devant de la scène politique. Et pour cela, il n’a jamais manqué d’imagination. Il a bien essayé d’envoyer son épouse à la Mairie de Tana en 2015, mais ce fut un fiasco, tant pour Antananarivo que pour sa propre politique.
En 2023, après avoir mené ses petits copains en bateau dans les rues d’Antananarivo pour manifester contre les élections, il se lance dans une campagne de dernière minute, balayant au passage les Siteny et autres petits farfelus lui ayant servi pour délégitimer les élections aux yeux de la communauté internationale.
S’il fallait tout recommencer de cet épisode 2001-2002, il n’hésiterait pas un seul instant. Peu importe les pertes humaines, le désastre économique créé par une énième crise socio-politique : le Roi doit reprendre sa couronne. Et celui qui se dressera sur son chemin, il n’hésitera pas à l’éliminer, comme il a éliminé le village entier à Ambilomagôdro.

 

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jeudi, 29 août 2024

Actu-brèves

Rétablissement des transports maritimes entre les Comores et Madagascar. Le Conseil des ministres de mercredi dernier a approuvé la reprise des transports maritimes reliant les Comores à Madagascar. Ces liaisons avaient été suspendues depuis février 2023 en raison d'une mesure préventive face à une résurgence du choléra aux Comores. Cette décision visait à protéger la santé publique et à contenir la propagation de la maladie. Des informations émanant des autorités indiquent que la situation sanitaire aux Comores s'est considérablement améliorée. Aucun nouveau cas de choléra n'a été détecté depuis le 29 janvier. En outre, les autorités comoriennes rapportent que près de 500 000 personnes, soit plus de la moitié de la population, ont été vaccinées contre le choléra jusqu'à présent. Cette vaccination massive a été un facteur clé dans l'amélioration des conditions sanitaires. Les autorités malgaches ont observé l'absence de nouveaux cas de choléra durant les deux dernières semaines, ce qui suggère que la chaîne de transmission de la maladie a été rompue. Cette évaluation a été déterminante pour la décision de rétablir les liaisons maritimes entre les deux pays. La reprise des transports est considérée comme un signe positif pour le commerce et les échanges entre les deux îles sœurs. Bien que les liaisons maritimes soient de nouveau autorisées, plusieurs mesures de prévention restent en vigueur pour assurer la sécurité des passagers et des populations. Parmi ces mesures figurent les dispositifs de lavage de mains et de gel hydro-alcoolique dans les zones de débarquement, la désinfection systématique des bagages et des appareils de transport et la continuité des sensibilisations des passagers sur l'importance de prévenir la maladie.



Promouvoir la Grande île comme destination pour les touristes indiens. Le 28 août, une rencontre a été organisée à Tsimbazaza entre la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Viviane Dewa, et l’ambassadeur de l’Inde, Bandaru Wilsonbabu. L’objectif principal de cette réunion était d’explorer plusieurs axes de coopération entre Madagascar et l’Inde. Au cours de cette rencontre, il a été souligné que la promotion des investissements indiens dans le secteur de l’hôtellerie et des infrastructures touristiques à Madagascar serait essentielle. L’objectif fixé est d’atteindre un million de touristes d’ici 2028. Le développement du tourisme fluvial le long du canal des Pangalanes a été alors évoqué. L’ambassadeur a aussi exprimé le soutien de l’Inde pour attirer des producteurs de Bollywood à Madagascar. Des lieux comme Nosy Be et Morondava ont été cités comme des sites potentiels pour le tournage. Parallèlement, l’organisation d’un voyage pour influenceurs a été proposée pour promouvoir Madagascar comme destination de choix. La question du tourisme médical a également été abordée lors de cette rencontre. Pour faciliter l’accès des touristes malgaches à ces services médicaux, des discussions ont été entamées pour simplifier les procédures de visa. Enfin, des journées portes ouvertes sont prévues pour sensibiliser le public à ces initiatives, et un package touristique pourrait être élaboré en partenariat avec des tours opérateurs locaux. Cela vise à renforcer l’attractivité de Madagascar comme destination touristique pour les Indiens.



La France réaffirme son soutien à la jeunesse et au sport. Peu après la prise de fonction du ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdulah Marson Moustapha, une visite a été effectuée par Arnaud Guillois, ambassadeur de France, le jeudi 29 août 2024. Cette rencontre visait à établir un dialogue constructif entre les deux parties et à poser les bases d'une coopération renforcée. Lors de cette réunion, des félicitations ont été exprimées à l'égard du ministre pour sa nomination à la tête du ministère. L'ambassadeur a souligné l'importance de cette fonction et a manifesté son intérêt pour le développement des relations bilatérales. La discussion a également porté sur la nécessité de renforcer la coopération dans divers domaines, notamment le sport et la jeunesse. Il a également apprécié la présence du Président Andry Rajoelina lors de l'ouverture des Jeux olympiques organisés à Paris. Cet événement a été vu comme un symbole fort de l'engagement de Madagascar dans le domaine sportif et de son partenariat avec la France. La réunion a permis d'évoquer la poursuite de plusieurs projets existants, dont le handisport, le rugby et le projet « Ampy'zay ». Ces initiatives sont considérées comme essentielles pour promouvoir le sport et l'inclusion en Madagascar. En ce qui concerne le volet jeunesse, il a été confirmé que l'aide aux jeunes dans le domaine des affaires continuera. En matière d'infrastructures, la demande d'accompagnement dans la rénovation des installations a été discutée, notamment pour le bâtiment des jeunes. De plus, la formation des employés du ministère sur la gestion et l'entretien des infrastructures a été jugée cruciale pour assurer la pérennité des projets.



Carlos Manuel Rodríguez décoré de la médaille de  Chevalier de l'ordre national  malgache.
Carlos Manuel Rodríguez, président directeur général du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), a récemment été honoré d’un titre prestigieux. La médaille de  Chevalier de l'ordre national malgache lui a été décernée en reconnaissance de l'engagement de son organisation envers la protection de l'environnement. Lors de sa visite dans la Grande île, il a participé au dialogue national du FEM 8. Cet événement a permis de renforcer les liens entre Madagascar et le FEM, soulignant l'importance de la coopération internationale dans le domaine environnemental. L'objectif de ce huitième cycle de programmation est notamment d'évaluer l'impact des trente années de collaboration dans les vingt-quatre Régions du pays ayant bénéficié des soutiens du FEM, tout en planifiant les futures collaborations. La cérémonie de remise de la médaille s'est tenue hier, et a été marquée par des discours élogieux. Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine a exprimé sa gratitude envers le PDG du FEM et son équipe. Ce soutien a été particulièrement notable dans les efforts de préservation de la mégafaune malgache, un aspect crucial de l'écosystème unique de Madagascar. Il est important de noter que cette distinction ne fait que souligner les trente années de collaboration entre Madagascar et le FEM. Cette coopération a permis de mettre en œuvre plusieurs projets visant à protéger la biodiversité et à promouvoir un développement durable sur l'île.

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Un projet à long terme. Le développement du capital humain figure parmi les priorités du Gouvernement. Un projet d’exode rural est en cours. D’ici la fin de cette année, plus de 500 ménages devraient être déplacés dans les Communes de Fieferamanga et Ambohimiarina, Région d’Itasy. Selon la ministre de la Population et des Solidarités, Aurélie Razafinjato, durant la distribution des aides financières qui s’est tenue hier au Lycée moderne Ampefiloha, 83 maisons sont déjà prêtes à accueillir ces familles. Par ailleurs, un terrain de 2.000 m2 sera attribué à chaque famille afin qu'elle puisse œuvrer dans l’agriculture et l’élevage pour subvenir à ses besoins. « La volonté ainsi que la détermination sont les critères réclamées pour ces personnes. Au sein du ministère de la Population, un département établit la liste de ceux qui sont prêts à relever ce défi », dixit-elle.

Ces ménages sont formés sur les techniques de culture zimbabwéennes. Celles-ci consistent à la rotation des cultures, exigeant aux agriculteurs qu'ils alternent la culture de légumineuses et celle de maïs pour améliorer la fertilité du sol. Ces familles sont principalement venues de la campagne pour trouver un emploi dans la Capitale, en espérant y bâtir une vie meilleure. Malheureusement, dès leur arrivée à Antananarivo, elles sont confrontées à de grandes difficultés comme l’escroquerie, le chômage,...

Projet « Tsimbina »
 
Au Lycée moderne Ampefiloha, 1.579 familles vulnérables issues de 6 Fokontany situés dans la capitale ont bénéficié hier du premier versement du projet « Tsimbina ». Elles ont reçu une subvention de 100.000 ariary. Ces ménages viennent des Fokontany Hangar Antohomadinika III G, Antohomadinika FAAMI, Ankazomanga-Atsimo, Antohomadinika-Atsimo, Ankorondrano-Andrefana, 67 Ha Nord-est. Selon la ministre, pour pouvoir bénéficier de la 2ème tranche de paiement d’une somme de 150.000 ariary, ces ménages devraient scolariser leurs enfants et être prêts à prendre en main leur vie. Ce sont d'ailleurs les principaux critères de sélection pour les bénéficiaires.

Le projet « Tsimbina » est un programme du Gouvernement qui consiste à soutenir les populations vulnérables afin qu’elles puissent faire face aux effets néfastes de l’inflation et procéder à la scolarisation des enfants. Le programme est coordonné par le ministère de la Population et des Solidarités, mis en œuvre par le Fonds d'intervention pour le développement (FID) et financé par la Banque mondiale.

Les ménages concernés par ce programme résident dans les zones les plus touchées par l’inflation et ayant rempli toutes les conditions requises : inscrits volontairement au niveau des fokontany, sélectionnés par le Comité de protection sociale (CPS) selon les critères d’éligibilité, enquêtés, classés comme vulnérables et validés par la communauté.

Il convient de noter que le principal objectif de ce programme est de scolariser les enfants issus de ménages vulnérables. 821.000 ménages devraient bénéficier de cette aide financière. Le projet couvre 119 Districts situés dans 23 Régions de Madagascar. Pour cette première vague, les personnes en situation de handicap ont été priorisées. Le ministère de la Population travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Communication et de la Culture pour mettre en œuvre ce projet.

Anatra R.

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Le Gouvernement a lancé une initiative ambitieuse visant à former un million d’agriculteurs à la technique agricole « Pfumvudza » sur une période de quatre ans. Cette initiative s'inscrit dans un contexte où l'amélioration des pratiques agricoles est cruciale pour répondre aux défis de la sécurité alimentaire à Madagascar. Cette approche permet non seulement d’améliorer la qualité des sols, mais aussi de réduire le travail agricole et d’augmenter le rendement. Elle entre dans le cadre du projet « Ankohonana miarina », déjà déployé dans les localités de Fieferamanga et Ambohimiarina. Ce 28 août, Tahiana Razanamahefa, Secrétaire d’Etat chargée de la Souveraineté alimentaire, a tenu une réunion à Ampandrianomby avec les responsables du Programme Pfumvudza & Crown (PPC) pour discuter de la mise en œuvre et de la diffusion de cette technique à l’échelle nationale.
Il est à rappeler que cette technique est mise en application sur le site pilote d’Ambatolampy- Tsimahafotsy. Ce dernier a une superficie de 5.000 m2 et est divisé en 4 parcelles de 624 m2 pour une culture en rotation de mucuna, de maïs, de riz et de soja. Cette technique peut être appliquée à tout type de semences, qu’il s’agisse de légumes ou de légumineuses. Depuis sa mise en place en mars 2023, le site pilote a déjà montré des résultats probants. La parcelle rizicole de 624 m2 a permis d’obtenir une récolte de 375 kg de riz, soit une projection de 5 tonnes à l’hectare. A la suite de la visite du site par le Président de la République, Andry Rajoelina et son épouse en mars dernier, il a été annoncé que la vulgarisation de la technique « Pfumvudza » à travers Madagascar sera un projet présidentiel, avec comme objectif la formation d’un million d’agriculteurs.
En adoptant cette technique agricole, les agriculteurs malagasy bénéficient de multiples avantages. Tout d'abord, cette méthode permet d'améliorer la qualité des sols en réduisant la dégradation due à une exploitation intensive. De plus, en limitant le travail agricole nécessaire, les agriculteurs gagnent en efficacité et en productivité. Enfin, cette approche favorise une diversification des cultures, ce qui contribue à sécuriser l'alimentation des ménages et à augmenter les revenus agricoles.
Nikki Razaf

Publié dans Société
jeudi, 29 août 2024

Agenda du week-end

Vendredi 30 août
Inah & Mbola Talenta
La musique acoustique vibrera dans les environs du centre-ville ce vendredi soir. La talentueuse chanteuse Inah et le guitariste Mbola Talenta se retrouveront sur scène au restaurant Le Pavé, Antaninarenina. Ces artistes, armés de leurs guitares et d'autres instruments, nous offriront une reprise des plus belles mélodies du folk, de la variété et du rock malagasy. Ce duo, déjà connu des mélomanes, promet d'offrir une soirée mémorable, où son talent et sa passion seront pleinement mis en lumière. Au programme, des interprétations de compositions originales de Mbola Talenta et Inah, des chansons aux sonorités authentiques malagasy, ainsi que des improvisations sans fin. Le show débutera à 20h.
Johary
Une excellente nouvelle pour tous les fans de Johary ! Après plusieurs mois d'absence, Goth, Luk et Mahery se retrouveront enfin sur scène ce soir pour ravir leur public. Les trois artistes, accompagnés de leur équipe, se produiront sur la scène de La City Ivandry à partir de 20h, reformant ainsi le célèbre groupe Johary. Ce sera une occasion exceptionnelle de les voir de nouveau à l’œuvre, d'autant plus qu'ils ont leur occupation chacun de leur côté. Ce concert sera l'opportunité idéale pour ces artistes de renouer avec leurs fidèles admirateurs. Attendez-vous à une soirée remplie de belles mélodies aux rythmes des variétés malagasy et à des performances vocales impressionnantes.
Kiaka
Le Phô Resto situé à Ivato, sera en effervescence ce vendredi avec une soirée entièrement consacrée à la folie « métal ». Les passionnés de rock peuvent s'attendre à une expérience mémorable, ornée de looks audacieux et engagés. Le groupe promet de raviver des souvenirs chez les amateurs de « hard rock » grâce à un spectacle qui s'annonce époustouflant. Nini va sans doute interpréter les morceaux cultes des années 80, 90 et 2000. Soyez prêts, car les premiers riffs de guitare s'élanceront dès 20h 30.
Nanie
Un cabaret promettant une soirée d'exception, empreinte de mélodies envoûtantes, illuminé par la personnalité chaleureuse et authentique de la célèbre chanteuse Nanie. Ce soir à partir de 20h, le restaurant After Work de By pass sera le théâtre des retrouvailles émouvantes entre Nanie et ses fidèles admirateurs. Les tubes tels que « Antsoy ny anarako », « Hir’aina », « Niova ianao » et « Ngidy » raviveront les souvenirs pour tous ceux qui assisteront à ce show. En somme, la nostalgie sera au cœur de ce concert inoubliable, se poursuivant jusqu’aux dernières notes. Elle sera accompagnée à cette occasion par le chanteur et animateur Nanja.
Olombelo Ricky
Après avoir enflammé ses inconditionnels à travers son traditionnel concert baptisé  « Manal’azy vita bacc », Olombelo Ricky s'apprête à retrouver ses fans avec un nouvel événement très attendu. Cet artiste, également fondateur de Vazimba Production revient sur scène dans une ambiance « cabaret » à l’Akany La Terrasse d’Antsahavola, une salle intimiste prisée des noctambules tananariviens. Ce rendez-vous promet d'être tout aussi festif que les précédents. Olombelo Ricky est déterminé à ravir son public fidèle lors de cette soirée. Il est impensable pour lui de s'éloigner de la scène trop longtemps. Et l'artiste, profondément ancré dans le monde de la musique, est toujours prêt à partager des moments de joie avec ses inconditionnels. Rendez-vous ce soir à partir de 19h 30 !
Samedi 31 août
Tann Faya
Rassembler les passionnés de musique urbaine et les noctambules de la ville des mille. C'est le défi que la salle du Chez Papa, sise à Isoraka, s'apprête à relever avec une soirée placée sous le signe des racines culturelles. Demain soir à partir de 22h, l'événement mettra à l'honneur l'un des artistes les plus plébiscités par la jeune génération. Il s’agit du talentueux Tann Faya. Le chanteur promet un spectacle explosif avec une performance de ses plus grands succès, incluant des titres comme « Aiza moa no hisy fitiavana tsy hisy olana », « Akoholahim-bohitra », « Andro vao », et le très populaire « Ozona 2.0 », qui fait actuellement vibrer les ondes de la capitale. Ne manquez pas cette occasion exceptionnelle !
Dimanche 1er septembre
Njila, Mahery et Bodo
Le concert tant attendu par les fans est enfin arrivé. Venu spécialement de l'étranger, le chanteur-guitariste Njila se produira dans l’antre de l’Aire du By pass, ce dimanche à partir de 15h. Pour l'occasion, Mahery et Bodo seront également présents, rappelant les beaux jours passés ensemble entre ces artistes et le public. Réuni sur la même scène, ce trio promet de démontrer tous ses talents à travers un répertoire riche, mettant en avant les sublimes et célèbres compositions de Njila, influencées par des styles variés tels que le folk et le blues. Un rendez-vous immanquable pour les nostalgiques !
Si.R

Publié dans Culture


Jour J. Le championnat de Madagascar d’athlétisme sur piste promet une belle bagarre entre les crèmes de la discipline. Ils sont 440 athlètes engagés issus de 14 ligues régionales pour disputer les titres de chaque épreuve à partir de ce vendredi 30 août  pour se terminer le 1er septembre au stade municipal d’Alarobia.
Les  épreuves combinées pour les cadets et les cadettes se dérouleront en parallèle avec cette joute destinée pour les seniors.
 L’occasion pour la Fédération malgache d’athlétisme (FMA) de se conformer au programme du World athletics (WA).

«Le relais 4×400 m mixte a fait son entrée aux Jeux des îles de l’océan Indien 2023, qui se sont déroulés à Madagascar. Cette épreuve a marqué un moment fort de la compétition, notamment avec la victoire de l'équipe malgache qui a remporté la médaille d’or. Johnson Rafenomanga, deuxième directeur technique national adjoint, a souligné que cette nouvelle discipline, comme les autres épreuves de relais, offre des compétitions intenses et promet de belles empoignades entre les équipes participantes.
Ce sera aussi l’occasion pour les athlètes des ligues régionales de se mesurer à ceux d’Analamanga, qui ont dominé la compétition depuis une dizaine d’années.
Rappelons que les athlètes d’Analamanga ont réalisé une performance remarquable lors des championnats de Madagascar d’athlétisme jeunes, qui se sont déroulés au stade d’Alarobia. En compétition face aux meilleurs jeunes talents du pays, ils ont décroché un total impressionnant de 32 médailles d’or, confirmant ainsi leur domination sur la scène nationale. Cette moisson de médailles à domicile souligne non seulement la qualité de la préparation des athlètes d'Analamanga, mais aussi leur détermination à briller sur leur propre terrain.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport


Dans le cadre de l'élaboration d'un décret gouvernemental visant à réguler et contrôler le prix de l'électricité à Madagascar, un atelier a été organisé par le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures (MEH) et prendra fin aujourd’hui au Radisson Blu Ambodivona. Cet atelier a pour objectif de définir un cadre légal et économique permettant de stabiliser les coûts de l'électricité et d'assurer un approvisionnement accessible et équitable pour la population. Lors de la première journée, les participants ont exploré les principes et concepts économiques liés à la détermination des coûts de l'électricité. Ces discussions ont permis de mettre en lumière les défis auxquels le secteur est confronté, notamment les fluctuations des prix des combustibles, les coûts d'infrastructure, et les exigences croissantes en matière de durabilité. La régulation des prix apparaît ainsi comme une solution potentielle pour protéger les consommateurs tout en soutenant les producteurs d'électricité. Mais selon le MEH, l'un des objectifs principaux de ce décret est de garantir que les prix de l'électricité soient fixés de manière transparente et juste, en tenant compte des coûts de production mais aussi du pouvoir d'achat des citoyens. « Il est crucial que l'électricité soit abordable pour tous les usagers. La régulation des prix est un pas important vers cet objectif », a déclaré un représentant du ministère. La régulation des prix de l'électricité est également vue comme un moyen de stimuler l'économie.
Incitation à l’investissement
En effet, des coûts énergétiques plus bas pourraient encourager l'investissement dans divers secteurs, créant ainsi des emplois et favorisant la croissance économique. De plus, l'accès à une énergie abordable est essentiel pour améliorer la qualité de vie, en permettant aux ménages de bénéficier de services essentiels tels que l'éclairage, la cuisson, et l'accès à l'information. Cependant, dans un contexte où la demande en énergie ne cesse de croître, le MEH insiste sur l'importance de se tourner vers des sources d'énergie renouvelables. Ces dernières offrent une alternative durable aux combustibles fossiles, réduisant ainsi la dépendance aux importations de pétrole et limitant les impacts environnementaux. Toutefois, le passage aux énergies renouvelables nécessite des investissements substantiels et une adaptation des infrastructures existantes. Ainsi, l'atelier en cours ne se limite pas seulement à la question des prix de l'électricité, mais aborde également des stratégies à long terme pour renforcer le secteur énergétique malgache. Cela inclut l'établissement de lois et de régulations qui favorisent l'intégration des énergies renouvelables et encouragent l'innovation technologique. Le MEH considère le secteur de l'énergie comme un moteur essentiel pour le développement de Madagascar. En régulant les prix de l'électricité et en promouvant l'utilisation des énergies renouvelables, le Gouvernement entend non seulement améliorer l'accès à l'énergie pour tous, mais aussi favoriser un développement économique durable et respectueux de l'environnement.

Publié dans Economie
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  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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