Si nous devrions répondre à l’attention du nouveau Gouvernement en empruntant l’une des chansons de Gilbert Becaud « Et maintenant, que vais-je faire ? » (1987), en chœur et à l’unisson, nous répondrons « au travail » !
Après avoir fait patienter un mois et dix jours, le Chef de l’Etat Andry Rajoelina, en tandem avec le Chef de Gouvernement Ntsay Christian, procède à la présentation des membres du Gouvernement dans l’après du jeudi 22 août 2024. Finalement, les deux têtes de l’Exécutif ont jeté leur dévolu sur des jeunes technocrates, bradés de diplômes, qui espérons-le feront le mieux d’eux-mêmes pour sauver le pays. Au total, ils sont au nombre de 29 dont 27 ministres et 2 secrétaires d’Etat. Composé de 14 entrants et de 15 reconduits, le Gouvernement officiellement présenté en fin de journée du jeudi aura la lourde tâche de « pondre » des solutions efficaces et urgentes pour faire face aux conditions sociales difficiles et vulnérables de la grande majorité des malagasy. Faudrait-on le souligner que le locataire d’Iavoloha voulait mettre en exergue à travers cette énième cuvée l’importance de la parité du genre. Le nombre des descendantes d’Eve monte en puissance dans la haute sphère du pouvoir du pays. En effet, la gent féminine grignote certain domaine traditionnellement réservé aux hommes.
Le discours du Chef de l’Etat à Iavoloha ce jeudi a été on ne peut plus être clair sur les attentes de la Nation suite à la mise en place de ce nouveau Gouvernement. Le pays a besoin sans délai qu’on lui débarrasse de ce lourd fardeau hérité de la pauvreté et qui pèse sur la tête du commun des mortels. Les trois piliers de la Politique générale de l’Etat annonce sans ambages que la première priorité qu’il faille mettre en avant consiste à dynamiser le capital humain. Un choix qui s’impose de droit dans la mesure où l’amélioration des conditions humaines doit primer entre tout. Tout le long de son mandat de 2018 à 2023 et du début de ce second mandat, le Président Rajoelina n’a de cesse de rappeler qu’il est très sensible à la vulnérabilité des conditions des vies de ces concitoyens qu’il fallait selon lui y trouver les moyens efficaces et durables de s’en sortir. Seulement, il déplore, à plusieurs reprises l’ineptie de certains membres du Gouvernement que ce soit par leur lenteur à exécuter les consignes données, soit par leur incompétence à maitriser leur domaine d’action. Or, ajoute-t-il, tout est urgent. C’est un leitmotiv que le Chef de l’Etat croit avoir raison de le rappeler à tout moment. Et il a raison ! Lors de cette intervention de 21 minutes à Iavoloha devant les nouveaux nominés, Rajoelina Andry, sans complaisance tenait à rappeler que « être ministre n’est qu’un titre ». Ce n‘est la finalité de la chose mais le point de départ d’un « parcours d’un combattant ». Chaque ministre ou secrétaire d’Etat doit s’attendre à la complexité sinon à la délicatesse de la tâche qui attend. Des enjeux difficiles et des défis contraignants, des traquenards et des pièges à déjouer, il en faudra de la vigilance, de la prudence et de la ténacité pour tenir tête aux multiples aspects de la tentation.
Mesdames et Messieurs, au travail !
Le Président de la République, Andry Rajoelina, s’est rendu hier à Antsiranana, accompagné de son épouse Mialy Rajoelina, pour assister à la messe d'ouverture du Congrès Eucharistique National (CEN). Au lendemain de la présentation des nouveaux membres du Gouvernement, le Chef de l'État a répondu à l'appel des responsables ecclésiastiques. Une manière pour lui de marquer son engagement indéfectible aux côtés de la communauté catholique de Madagascar.
La grand-messe d'ouverture, un moment solennel pour une dizaine de milliers de fidèles rassemblés au stade « Kianjasoa mitabe », a été l'occasion pour le Président Rajoelina de manifester son attachement aux valeurs chrétiennes de fraternité et d'unité. Le thème de cette édition, « La fraternité guérit le monde – Vous êtes tous frères » (Mt 23,8), résonne particulièrement avec les aspirations du Chef de l'État pour un Madagascar uni sous le signe de la solidarité en Christ.
Présidée par Mgr Benjamin Ramaroson, archevêque d'Antsiranana, et en présence des plus hautes autorités de l'Église catholique à Madagascar, notamment le Cardinal Désiré Tsarahazana et le Nonce apostolique Mgr Thomas Gryza, cette cérémonie a été marquée par des moments de profonde reconnaissance à l'égard du Président et de son épouse. En effet, les fidèles ont chaleureusement salué le soutien constant du couple présidentiel aux actions de l'Église, exprimé à travers des ovations et l'hymne du CEN diffusé en leur honneur dans un stade illuminé. Le Président et son épouse ont à la fin de la messe eu droit à un bain de foule inopiné. Les fidèles catholiques, reconnaissants, se sont bousculés pour serrer la main au couple présidentiel.
5 hectares
Dans son discours, l'archevêque d'Antsiranana, au nom de toute l'Église catholique malgache, a tenu à remercier solennellement le Président Rajoelina pour son engagement personnel dans divers projets d'envergure, notamment la construction de l'église ECAR Saint François d’Assise à Mahavokatra, dont la première phase a été partiellement financée par le Chef de l'État lui-même. Cette action concrète, tout comme d'autres initiatives telles que l'inauguration du centre d'accueil Akany Fitiavana l’an dernier, est le témoin de la volonté du Président de soutenir activement l'Église dans son œuvre de développement social et spirituel.
Le Président Rajoelina a également profité de cette tribune pour rappeler que le Gouvernement continuera à encourager et soutenir les initiatives de l'Église catholique. Il reconnaît en effet le rôle important de l’ECAR dans l'éducation, la santé, et la protection de l'environnement. Pour sceller cette communion, il a remis un titre de propriété de 5 hectares au diocèse d’Antsiranana, destiné à la construction de nouvelles infrastructures pour le bien-être de la population.
Lalaina A.
Après la nomination des nouveaux ministres composant le Gouvernement Christian Ntsay jeudi dernier, la passation au sein des différents ministères ne s’est pas fait attendre. Ainsi, comme il a été indiqué par le président de la République, Andry Rajoelina, tous les cérémonies de passations ont été effectué hier, d’autres ont été effectuées la nuit même de la Nomination.
Cérémonie de passation au Ministère de l'Agriculture et de l'Élevage. Le ministre sortant, Ratohiarijaona Suzellin, a solennellement exprimé ses vœux de réussite à ses deux successeurs lors d'une cérémonie qui a eu lieu récemment. Le nouveau ministre, Hajarison François Sergio et la Secrétaire d’Etat auprès de la présidence chargé de la Souveraineté alimentaire Razanamahefa Tahin’ny Avo, ont été encouragés à « faire la différence » et à redoubler d’efforts face aux défis qui les attendent. Lors de cette cérémonie, l'importance cruciale du département de l'agriculture et de l'élevage dans la politique de l’Etat a été réitérée. « Ce département est considéré comme essentiel pour atteindre la vision du gouvernement visant à sortir Madagascar de la pauvreté ». La résolution rapide des problèmes liés au pouvoir d’achat a également été mise en avant. Les nouveaux entrants sont conscients que les défis à relever sont considérables. L’autosuffisance alimentaire et la souveraineté alimentaire figurent parmi les objectifs majeurs. Les deux responsables ont annoncé qu'ils s'appuieraient sur le travail d’équipe et un fonctionnement en tandem pour avancer. Des stratégies ont déjà été mises en place, et plusieurs actions préparatoires ont été affinées. Les nouveaux responsables sont désormais chargés de mettre en œuvre ces stratégies de manière efficace pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. L'objectif principal est de répondre aux besoins de la population malgache, incluant chaque individu et chaque famille productrice. 75% de la population étant constituée de paysans, le défi consiste à redonner à Madagascar sa réputation de grenier de l’Océan Indien et de la région Afrique australe.
Ministère de la Justice, la fin de la corruption comme mot d’ordre. La passation de pouvoir entre Rakotomandimby Benjamin Alexis, le nouveau Garde des Sceaux et ministre de la Justice, et l'ancienne ministre, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, a été marquée par des déclarations fermes de la part du nouveau ministre. Ce moment a été considéré comme un tournant dans la gestion du département de la Justice à Madagascar. En effet, lors de sa prise de fonction, le nouveau ministre a clairement exprimé que la réduction de la corruption serait son premier objectif. Selon lui, la corruption continue de gangréner le département, ce qui entraîne une méfiance croissante de la population envers les services judiciaires et les jugements rendus par les tribunaux. Cette situation a été décrite comme préoccupante et nécessite une attention immédiate. Pour atteindre cet objectif, plusieurs mesures ont été annoncées. D’abord en établissant un Rapport Mensuel des Chefs de Tribunaux, ils sont désormais tenus de se présenter chaque mois pour faire un compte rendu des activités et du travail effectué. Puis Chaque chef de tribunal à tous les niveaux a la responsabilité de surveiller le travail de chaque juge. Cela vise à garantir que les décisions judiciaires soient prises de manière juste et transparente.
L’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle, crucial dans l’employabilité des jeunes. La passation de pouvoirs au ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a eu lieu hier entre l'ancienne ministre par intérim, RAZAKABOANA Hanitra Pithina, et la nouvelle ministre, RASOLOARISOA Marie Marcelline. Cette cérémonie a été l'occasion de formaliser le changement de leadership au sein de ce ministère crucial. Dans le cadre de cette transition, la ministre entrante, a exprimé son engagement à rechercher des approches justes et efficaces pour élargir et améliorer le système d'enseignement technique et de formation professionnelle. Son discours a mis l'accent sur l'importance de ce secteur, qui est considéré comme l'un des piliers fondamentaux du développement du pays. Le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle joue un rôle essentiel dans la promotion de l'emploi, particulièrement pour les jeunes. La ministre a souligné la nécessité de préparer les jeunes à être actifs sur le marché du travail dès la fin de leurs études. Il a été mentionné que cela inclut la capacité à faire face aux nouvelles technologies qui sont de plus en plus utilisées dans divers secteurs. L’engagement de la nouvelle ministre, l'orientation vers la création d'emplois et l'adaptation aux nouvelles technologies pourrait potentiellement transformer le paysage de l'éducation technique et professionnelle.
Ministère du développement Numérique, des Postes et des Télécommunications : transition de Leadership et culture du résultat mises en avant. Le 23 août a marqué un moment significatif dans le domaine des télécommunications à Madagascar, avec la cérémonie de passation de pouvoir entre Tahina Razafindramalo, ministre sortant, et Stéphanie Delmotte, nouvellement nommée à ce poste. L'événement s'est déroulé à Antaninarenina et a été l'occasion pour S. Delmotte de partager sa vision pour le ministère. Elle a souligné son engagement à garantir la continuité des travaux déjà engagés, tout en se déclarant prête à faire face aux nombreux défis qui l'attendent. Son approche pragmatique se concentrera sur l'amélioration des méthodologies de travail, visant toujours l'intérêt supérieur du peuple malgache. Stéphanie Delmotte a également évoqué le Plan Général de l'État (PGE), en mettant en lumière son impact direct sur la vie quotidienne des citoyens. Elle a déclaré que "une culture du résultat et de l'excellence doit être mise en place ». Cette affirmation souligne l'importance d'une gestion efficace et orientée vers les résultats au sein du ministère. Parmi les projets stratégiques que Stéphanie Delmotte a l'intention de poursuivre, le programme "Karinem-pokontany" a été mentionné. Ce programme est axé sur l'aide sociale et la délivrance de services au niveau local. De plus, le programme "E-poketra" est considéré comme crucial, avec des initiatives telles que des bourses pour les étudiants et un recensement de la population. Delmotte a indiqué que ce recensement facilitera l'accès à l'emploi tout en améliorant les tarifs des services télécoms en fonction des besoins de consommation. Stéphanie Delmotte a également insisté sur l'importance d'une communication transparente au sein du ministère. Elle a exprimé le besoin d'éliminer toutes les sources potentielles de conflits entre les collaborateurs, ce qui devrait conduire à une meilleure efficacité de l'équipe.
Un taux de réussite en baisse. Les résultats du baccalauréat ont été affichés, depuis hier, au niveau des centres d'examen situés dans la capitale. 54,88 % des candidats, toutes séries confondues, ont obtenu une moyenne générale supérieure à 9,75/20 cette année, contre 57,31 % en 2023. Ce taux est de 56,58 % pour l'enseignement général et de 66,91 % pour celui de l’enseignement technique, technologique et professionnel. Pour la série A1, le pourcentage de réussite est de 45,90 % ; 48,4 % pour la série A2 ; 61,99 % pour la série D ; 62,87 % pour la série C ; 66,87 pour la série L ; 66,59 % pour la série S et de 68,37 % pour la série OSE.
Malgré cette baisse du taux de réussite pour la Province d'Antananarivo, le nombre de candidats ayant réussi le baccalauréat durant ces deux dernières années a subi une nette amélioration. En 2022, seulement 42 % des candidats ont obtenu leur diplôme.
En ce qui concerne la Province de Toamasina, les résultats sont aussi disponibles depuis la nuit d'hier. Pour l'enseignement général, le pourcentage de réussite est de 65,66 %, tandis qu'il est de 78,33 % pour l’enseignement technique. Le taux de réussite en général est de 66,30 %. Globalement, le baccalauréat technique et les séries scientifiques ont connu un taux de réussite élevé.
Dans un centre d’examen situé à Ambanja, Région DIANA, Province d’Antsiranana, seulement un candidat a obtenu la note délibératoire avec une mention « passable ».
En rappel, pour la Province de Fianarantsoa, les résultats sont sortis le 16 août dernier avec un taux de réussite de 55,25 %. Pour Mahajanga, il est de 61,89 %, contre 53 % pour la Province d’Antsiranana.
Anatra R.
Il a été observé que, quelques semaines auparavant, le début de la saison sèche a été annoncé. Pendant cette période, le niveau des rivières et des lacs a commencé à diminuer, affectant ainsi la production d'électricité. La centrale hydroélectrique d'Andekaleka, la plus grande du pays, a été particulièrement touchée. Celle-ci ne parvient pas actuellement à produire la quantité d'électricité nécessaire pour répondre à la demande croissante. Face à cette situation critique, une initiative a été lancée par la compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) pour utiliser des technologies avancées afin de générer des nuages artificiels et de provoquer des pluies artificielles.
Cette stratégie a été mise en œuvre avec l'objectif d'augmenter le niveau d'eau dans les rivières et les lacs, contribuant ainsi à la production d'électricité. Les résultats de cette initiative ont été positifs. Grâce à la génération de pluie artificielle, le niveau d'eau a significativement augmenté, permettant à la centrale hydroélectrique d'Andekaleka de produire suffisamment d'électricité pour répondre aux besoins. Cela a conduit à une réduction considérable des coupures d'électricité, un problème qui affecte de nombreux clients.
Le bon moment
La réussite a aussi été obtenue grâce aux conditions favorables de la météorologie. En effet, l’équipe a parfaitement démarré l’opération au bon moment avec la collaboration du service météo. Cependant, il est à noter que la pluie provoquée engendre plus de dépenses que de bénéfices si on la lance de façon hasardeuse, au vu de son coût. Pour assurer une continuité dans la fourniture d'électricité, la JIRAMA a décidé d'ajouter plusieurs centrales solaires. Cette démarche vise à diversifier les sources d'énergie et à améliorer le service offert aux clients, notamment durant les périodes de sécheresse. En somme, l'initiative des pluies artificielles a permis de pallier une situation critique liée à la saison sèche. Les efforts déployés ont eu un impact positif sur la production de courant électrique, évitant ainsi des coupures à longue durée, surtout sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), tout cela au profit des abonnés.
Nikki Razaf
Lors de la passation de pouvoir au ministère de l'Industrialisation et du Commerce (MIC), un objectif a été mis en avant par le nouveau ministre, David Herizo Ralambofiringa. Son prédécesseur, Edgard Razafindravahy, laisse un héritage centré sur le développement économique, et David Herizo Ralambofiringa s'engage à poursuivre cette vision avec une priorité clairement définie : augmenter la production et la transformation des produits locaux à hauteur de 80 %.
Cet objectif s'inscrit dans une stratégie plus large visant à stimuler l'industrialisation de Madagascar et à réduire la dépendance vis-à-vis des importations. Pour atteindre cette augmentation de la production locale, le ministère mise sur deux leviers principaux : l'accroissement des investissements et le développement des infrastructures industrielles. Attirer des investisseurs, qu'ils soient locaux ou étrangers, est perçu comme essentiel pour concrétiser cette vision. En effet, les investissements sont indispensables pour financer les infrastructures nécessaires à la transformation des matières premières locales et pour améliorer la chaîne de valeur des produits.
Le nouveau ministre a souligné l'importance de créer un environnement propice aux affaires qui incitera les investisseurs à choisir la Grande île comme destination pour leurs projets industriels. Cela inclut des politiques fiscales attractives, une simplification des démarches administratives, ainsi que des garanties de stabilité politique et économique. De plus, l'accent est mis sur la multiplication des infrastructures industrielles, non seulement dans les grandes villes, mais également dans les zones rurales.
Diversification
Cela permettra non seulement de diversifier les activités économiques à travers le pays, mais également de créer des emplois locaux et de réduire les disparités régionales. Un élément central de cette stratégie est le programme « One District, One Factory » (ODOF), soutenu par le Président Andry Rajoelina. Ce projet ambitieux vise à installer une usine dans chaque District du pays. L'idée est de décentraliser la production industrielle, faciliter l'accès aux marchés pour les produits locaux, et encourager la transformation sur place des matières premières, telles que la vanille, le cacao et le litchi qui sont souvent exportées à l'état brut actuellement. La vision derrière le programme ODOF est de maximiser la valeur ajoutée des produits locaux, d'augmenter les revenus des producteurs et de dynamiser les économies locales. En multipliant les petites unités de production à travers le territoire, le projet vise également à réduire les coûts logistiques et à augmenter la compétitivité des produits malagasy sur le marché international.
Bien que les objectifs fixés soient ambitieux, plusieurs défis subsistent. La question du financement reste un point critique, avec la nécessité de mobiliser des fonds importants pour construire les infrastructures nécessaires. De plus, le développement des compétences locales et la formation de la main-d'œuvre sont essentiels pour assurer la qualité et l'efficacité des productions. Cependant, les opportunités sont nombreuses. En mettant en œuvre cette stratégie de transformation industrielle, Madagascar peut espérer diversifier son économie, réduire sa dépendance aux importations, et améliorer sa balance commerciale. Par ailleurs, le développement des industries locales peut avoir un impact significatif sur la réduction de la pauvreté, en créant des emplois et en augmentant les revenus des ménages.
La passation de poste entre le ministre Abdulah Marson Moustapha, fraîchement nommé au département de la Jeunesse et Sports et le ministre sortant intérimaire Valéry Ramonjavelo s'est déroulée, en toute fraternité, ce 23 août au Palais des Sports et de la Culture de Mahamasina.
Après avoir procédé à la série de signatures, ces deux hauts responsables ont, tour à tour, pris la parole devant la grande famille du ministère de la Jeunesse et des Sports, dans la salle de conférence du palais des Sports, à Mahamasina. Le ministre par intérim des Sports, Valéry Ramonjavelo, a exprimé sa profonde gratitude envers les membres de son cabinet, les directeurs généraux, son personnel et tout le personnel du MJS pour les services fructueux qu'ils ont fournis et à ses côtés pendant les quelques mois qu'il a passés à la tête de cette institution. Quant à Abdoulah Marson Moustapha, il a exprimé sa profonde reconnaissance.
« C’est un grand honneur pour moi d’être nommé nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports. Avant tout permettez-moi de rendre hommage à Monsieur le Président de la République Andry Rajoelina pour la confiance qu’il a placé en moi par cette responsabilité. La Politique générale de l’Etat comprend des projets ambitieux mais réalisables. Quand on est nationaliste, quand on aime son pays, on se donne le maximum pour son développement. C’est un défi que je lance avec mes collaborateurs. Madagascar est une nation forte et prospère. Certes, en voie de développement mais nous avons le potentiel, des talents.
Mon père a été président de la ligue régionale de football de Boeny durant deux décennies. A l’époque, nous avons pu réaliser des rencontres avec des grands clubs africains avec la Sotema. Si on pouvait faire cela à l’époque pourquoi pas aujourd’hui ? Cherchons des moyens techniques et des financements pour la mise en place des Académies pour former nos jeunes et allons-y en profondeur voire à partir des petits clubs de Districts, des Fokontany, des arrondissements, pour leur donner un moyen jusqu’au niveau national afin de relever ensemble le niveau du sport à Madagascar. », a-t-il souligné.
Comme l'a annoncé le ministre, son défi est de procéder à l'homologation du stade Barea dans les plus brefs délais.
« C'est un défi que nous avons décidé de relever avec mes collaborateurs. Nous mettrons tout en œuvre pour obtenir des résultats rapidement. Nous explorerons les moyens nécessaires, solliciterons nos partenaires et lancerons des appels d'offres pour accomplir cette tâche.», a confié ce ministre.
Au passage, il a également fait appel aux présidents des fédérations sportives qui ont des innovations, des idées de projets en cours ou en suspens, de venir au minist des directeurs concernés du ministère.
Enfin une scène pour la star malagasy qui a fait sensation sur le sol français. La grande gagnante du concours Star Academy 2022, Anisha Jo, vient d’annoncer officiellement qu’elle fera son retour au pays pour un concert inédit. Après avoir conquis le monde de la musique lors de son récent sacre à ce prestigieux concours de musique international, la chanteuse s'apprête à revenir sur sa terre natale pour un show tant attendu. « J’ai été un peu absente ces derniers temps, mais je suis ravie de vous donner quelques nouvelles. Cela fait un moment que j’avais envie de vous rencontrer et de partager des moments en musique avec vous à Madagascar. Et je me suis dit : pourquoi ne pas se rencontrer très bientôt ? Ce serait une occasion pour moi de vous remercier pour tout votre amour ». Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par ses fans qui attendent avec impatience de retrouver leur star.
Ce concert ne sera pas seulement une opportunité de célébrer ses succès internationaux, mais aussi un moment chargé d'émotions pour l'artiste, qui a exprimé sa joie de revenir dans son pays. Selon toujours ses dires, Anisha Jo aurait hâte de retrouver le public malagasy et de célébrer son sacre au pays. Pour l’instant, la chanteuse n’a pas fourni de détails concernant la date et le lieu du concert. Néanmoins, elle a assuré qu’elle sera présente à Madagascar pour combler les attentes de son public. Elle a juste annoncé des surprises et des performances qui mettront en avant son talent unique en tant que chanteuse. Avec son palmarès, elle a su s’imposer sur la scène musicale internationale grâce à sa voix envoûtante et ses compositions originales. Son succès à ce concours de musique international a marqué le début d’une nouvelle ère dans sa carrière, en collaborant avec des artistes de renom et en créant des projets ambitieux à venir. Le retour d’Anisha sur scène dans son pays natal est un événement à ne pas rater pour tous ceux qui l’ont suivie depuis ses débuts.
Si.R