Le vol de terrain, la vente fictive d’immobilier restent un fléau préoccupant, mais la lutte contre ce phénomène prend une nouvelle dimension. La découverte et le démantèlement de deux réseaux de fraudeurs par le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire (MDAT) en témoigne. L'enquête a été initiée grâce à des témoignages anonymes de victimes, ayant permis aux autorités de remonter la piste de ces malfaiteurs. En effet, des agents issus de Fokontany et ceux des Communes ainsi que des démarcheurs et des prêteurs de fonds ont été interpellés, révélant ainsi l'ampleur et la complexité d'un réseau que l'on pourrait qualifier de « mafieux ». Cette interconnexion de divers acteurs souligne à quel point le phénomène de l'escroquerie foncière est ancré dans plusieurs strates de la société et de l’Administration.
Les premières investigations montrent que ces arnaqueurs ont réussi à soutirer des centaines de millions d’ariary en vendant des terrains fictifs ou en utilisant des documents falsifiés, notamment dans le quartier d'Ankadifotsy et dans le secteur de By-pass. Ces zones, prisées par les acheteurs, ont attiré l’attention des fraudeurs qui surent exploiter la demande immobilière à des fins malveillantes. Les démarcheurs, véritables point de départ, proposaient des offres défiant toute concurrence, séduisant ainsi des victimes potentielles. Une fois convaincus, ces derniers se retrouvaient piégés, leurs économies s’évaporant dans des transactions illusoires.
Heureusement, la prise de conscience face à cette arnaque massive a poussé certaines victimes à déposer plainte et alerter les autorités compétentes. Cette mobilisation a permis l'intervention rapide du MDAT qui a transféré l'affaire à la « Section recherche » de la Gendarmerie de Fiadanana. Grâce à ces efforts, les huit suspects, des experts dans leurs domaines respectifs, ont été arrêtés. Mettant ainsi un terme à leurs agissements frauduleux. La lutte contre la spoliation foncière continue, et ces avancées marquent une étape importante dans la protection des droits fonciers des citoyens. Cependant, le chantier reste titanesque. Qu’en est-il de l’attribution de permis de construire de maisons sur les sites sensibles comme les digues, les bords de routes réservés à la voirie, les canaux d’évacuation des eaux… ?
Nikki Razaf
« Une femme d’exception, une tante au cœur immense. Par sa sagesse, sa bienveillance, elle a marqué nos vies à jamais. Son parcours exemplaire, tant sur le plan humain que professionnel, témoigne d’une belle carrière menée avec passion et détermination. Son souvenir restera gravé dans nos cœurs, une lumière qui ne s’éteindra jamais. Repose en paix. »
Ainsi l’ancienne ministre de l’Environnement et du Développement durable, Dr Baomiavotse Vahinala Raharinirina, a rendu hommage à Monique Claudine Rasoanirina Esoavelomandroso Andréas ou Monique Andréas qui a expiré son dernier souffle hier matin vers 9 heures à l’âge de 80 ans. Madagascar compte donc désormais une grande personnalité de moins.
Parmi les figures politiques bien connues à Madagascar et à l’étranger, l’illustre défunte a été une vraie femme d’Etat. Elle a occupé de hautes fonctions au pays et sous d’autres cieux. Elle a été membre du Conseil de l’ordre national malagasy, membre du Conseil des sages de la COMESA, ministre d’Etat auprès de la présidence chargée de la Décentralisation et du Développement des provinces autonomes et des communes (2003-2004), secrétaire générale de la Commission de l’océan Indien (2004-2008), médiateur de la République pour un mandat de 6 ans et inspecteur du trésor retraitée.
A partir de 1971, l’ancienne diplômée de l’université de Pittsburgh, en Pennsylvanie, aux Etats-Unis, a commencé à travaillé au sein de l’administration en exerçant des responsabilités ministérielles. Elle a épousé l’historien, politicien et académicien Manassé Esoavelomandroso. Tout bon citoyen, elle est faite Grand-Croix de deuxième classe de l’ordre national malagasy. Le journal présente ses sincères condoléances à la famille de l’illustre défunte.
M.R.
Après Honde, c’est Jude ! La Grande île n’en finit pas. Le premier décoiffe, le second balaie. Du pareil au même ! Et à peu près, dans les mêmes Régions : le Sud – ouest et dans le Sud – est. On est bien en pleine période des intempéries. Et on est bien … servis !
En début de ce mois de mars, période où les perturbations cycloniques battent leur plein, une dépression tropicale muée en cyclone dénommée Honde se déferlait sur les Régions du Sud, du Sud – ouest et l’Ouest de l’île. De fortes précipitations inondent atteignant jusque sur les Hautes terres Centrales, la Région Analamanga. Les données du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), déplorait 8 morts et 40. 000 et même 60. 000 sinistrés. En gros, les habitants concernés ont tout perdu de leurs biens. A Antananarivo et les environs immédiats, les eaux débordent et inondent. A Ampitatafika, à titre d’illustration, Sisaony fait des ravages, etc.
Et voilà, quinze jours après, un autre cyclone tropical Jude, puissant et ravageur, débarque. Il emmène de vents violents, des rafales et de fortes pluies. Le bilan encore provisoire du BNGRC fait état de 1.000 habitations détruites et de 15.000 sinistrés. Littéralement, Jude balaie les régions qu’il traverse. Onze Districts répartis sur cinq Régions du Sud de la Grande île ont été balayés par des rafales de vent de tempêtes tropicales d’une puissance telle qu’elles n’ont laissé aucune chance à n’importe qu’elle infrastructure (maisons d’habitation, scolaire, …) de résister. De Toliara à Taolagnaro, c’est la désolation. Jusqu’à Midongy du Sud et à Befotaka, Jude avec une intensité particulière frappe fort et cause des dégâts considérables.
Et Madagasikara subit, à la même période, tous les ans, le caprice des intempéries. Et cela depuis toujours ! Madagasikara, dans le sillage du phénomène naturel El Nino et dans la ligne de mire du changement climatique, voit s’intensifier le problème qu’il doit affronter.
Un autre type de problème accentue le cas. Le Chef de l’Etat devait déplorer à chaque fois qu’on soit en prise à ces catastrophes naturelles du manque du sens d’anticipation des responsables impliqués par les dégâts des phénomènes climatiques. En effet, le pays est victime chaque année des mêmes problèmes naturels. Comment se fait-il que Madagasikara se fasse surprendre tous les ans par les mêmes dégâts qui se répètent à chaque saison des pluies. Le Japon, évoluant dans l’orbite du Cercle du Feu, connait assez souvent, comme d’autres sur la même ligne, des mouvements sismiques sinon même des éruptions volcaniques, a su prendre les mesures qui s’imposent en adaptant la construction architecturale répondant au caprice de la nature. Evidemment, on va rétorquer que l’Archipel est un pays riche. Il a donc les moyens matériels ! Peut-être vrai ! Mais si on a orienté depuis belle lurette nos efforts de manière à pouvoir répondre à nos besoins cruciaux, les bailleurs traditionnels ou autres pourraient nous prêter main-forte. Tout au moins, on aurait dû fortifier les infrastructures de base à savoir les Centre de soins (CSB I et II), les écoles, les bâtiments administratifs, etc.) dans les régions susceptibles de subir de fortes intempéries. Des mesures dans ce sens ont été déjà prises auparavant mais on constate un certain relâchement.
Ndrianaivo
Fin de la gabegie. La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) se concentre actuellement sur l’assainissement de ville, à commencer par Analakely et ses environs. Il s’agit de l’intégration des commerçants ambulants dans le secteur formel ainsi que la libération des trottoirs qui seront bientôt ouverts aux piétons.
D'ici jeudi, les commerçants devront quitter les trottoirs, selon l’avertissement de la CUA. Jusqu'à demain, les policiers municipaux effectuent une sensibilisation aux alentours d’Analakely. Les marchands ambulants qui sont concernés par cet assainissement sont sollicités à s'inscrire au niveau du « Tranompokonolona » d’Isotry afin qu'ils puissent jouir d'une intégration au niveau des marchés communaux de la Capitale.
« Il existe encore de nombreuses places libres au sein des marchés publics de la Capitale. Ces infrastructures peuvent encore accueillir ces commerçants », a expliqué hier la mairesse de la CUA, Harilala Ramanantsoa, durant la présentation de cette nouvelle organisation. La Municipalité de la ville est toujours ouverte au dialogue et également à la recherche de solutions pour le bien des commerçants ambulants et les intérêts communs. D'ailleurs, ce n’est que le début du projet car ceci sera bientôt appliqué dans toutes les rues de la ville d’Antananarivo. Cette mesure vise à lutter contre les gabegies et la congestion au niveau du trafic urbain.
A cet effet, tous les usagers devront respecter le Code de la route. Les marchés sont conçus pour les commerçants, et les trottoirs sont réservés aux piétons. Cependant, ces règles ne sont pas respectées. « Il est de la responsabilité de la Municipalité d'Antananarivo de prendre soin des piétons et de trouver une solution pour lutter contre les embouteillages, un phénomène récurrent dans la Capitale », poursuit la première magistrate de la ville des mille. Elle a déclaré que 70 % de la population d’Antananarivo sont des piétons, d’autant plus que les commerçants ambulants ne cessent d'augmenter.
Il faut rappeler que depuis mi-septembre 2024, la CUA a mobilisé tous ses éléments afin de gérer la circulation ou encore de chasser les commerçants ambulants qui envahissent les rues. Des barrières métalliques ont été installées au bord des routes allant de Behoririka jusqu'à Soarano, de même à Mahazo, tout cela afin de libérer la circulation des véhicules. Outre l’amélioration de l’image de la ville, ces travaux sont réalisés afin de sensibiliser les usagers de la route.
Anatra R.
Hier, le quartier d'Ambolokandrina a été le théâtre d'un braquage dont la cible est un cash-point du coin. Les bandits, au nombre de 3, l'ayant perpétré, ont réussi à s'enfuir avec le sac appartenant à l'agente de service, et renfermant la somme de 8 millions ariary. Nous y reviendrons encore. Mais dès la fin de l'après-midi hier, l'affaire s'est développée assez rapidement. En effet, l'un des trois présumés braqueurs a été épinglé par des policiers du commissariat du 2e Arrondissement, en tenue civile, à Antohomadinika, hier soir. Il s'agit de l'auteur supposé de l'acte, précisément celui qui a pris le sac. Il était loin de réaliser que ses faits et gestes ont été parfaitement filmés par une caméra de surveillance. Ce qui a d'ailleurs aidé les enquêteurs à le reconnaître plus facilement. « Sa compagne a essayé de le cacher encore. Mais la Police a pu l'arrêter et finalement l'embarquer au commissariat », assure une source. Pour l'heure, le suspect n'aurait toujours pas reconnu l'acte, même si l'on avance que les trois larrons en cause se seraient partagés leurs parts du butin....
Imprudence...
Mais on pourrait dire que la jeune caissière de ce cash-point a fait une imprudence incroyable pour que ces bandits puissent donner libre cours à leur vol. « Le temps que la jeune femme a dû s'absenter un moment du lieu, et les suspects étaient déjà loin, et pas les mains vides », poursuit-elle.
Ces voleurs semblaient saisir la balle au bond, à cause de l'erreur et du manque de précaution de l'employée en laissant le sac bourré d'argent liquide bien en évidence, presqu'à portée de main de tout visiteur. « D'abord, deux d'entre eux sont entrés en premier au cash point même si des témoins leur disaient que la caissière n'était pas encore là. Mais ils affirmaient n’avoir pas pour longtemps et n’ont qu'à récupérer un objet. C'est là que le quidam filmé par la vidéo s'est emparé prestement du sac avant de s'éclipser avec ses complices », continue-t-elle.
Aux dernières nouvelles, il n'est plus qu'une question de temps pour que la Police ne puisse à nouveau mettre la main sur les deux complices encore en cavale.
Franck R.
En évolution constante. WeLight, une entreprise du groupe Axian, spécialisée dans la distribution d’énergie renouvelable, continue de renforcer sa présence sur le continent africain. Dernièrement, elle a signé un protocole d’accord historique avec l’Agence d’Electrification Rurale (REA) du Nigeria. Cet accord marque une nouvelle étape dans l’expansion panafricaine de WeLight, confirmant son ambition de devenir un acteur clé de l’électrification en Afrique subsaharienne. Pour rappel, fondée en 2018, WeLight s’est d’abord concentrée sur Madagascar, où elle fournit de l’énergie propre et abordable dans les zones rurales et isolées. Grâce à son expertise dans les mini-réseaux et l'énergie renouvelable, elle a rapidement pris de l’ampleur, devenant le premier opérateur de mini-réseaux en Afrique avec près de 200 sites déployés. Aujourd’hui, elle s’étend au-delà des frontières malagasy, avec pour objectif de contribuer à l’électrification de l’ensemble du continent. Le protocole signé avec la REA prévoit la mise en place de 400 mini-réseaux et 50 « Metrogrids » ou micro-réseaux dans les zones rurales et périurbaines du Nigeria d’ici 2030.
Dynamisme
Ce projet, qui devrait bénéficier à 1,5 à 2 millions de personnes, s’inscrit dans une initiative plus large visant à connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030. En s’associant à des acteurs locaux comme la REA, WeLight vise à offrir des solutions durables et à répondre aux besoins croissants en énergie dans des pays où l’électrification reste un défi majeur. Cette société incarne ainsi le dynamisme des entreprises malagasy qui s’imposent sur le marché international.
Le groupe Axian, l'un des leaders du secteur des infrastructures en Afrique, soutient activement l’expansion de WeLight à travers des partenariats stratégiques et des investissements. Ce développement témoigne de l’engagement des entreprises malagasy à participer activement à la transformation économique et sociale du continent. Selon Romain de Villeneuve, directeur général de WeLight, « cet accord renforce notre position en tant qu’acteur panafricain de premier plan et nous permet d’avoir un impact direct sur des millions de vies. Le Nigeria est l’un des marchés les plus prometteurs en matière d’énergie renouvelable, et nous sommes déterminés à contribuer à son développement durable ». Effectivement, avec ce projet, WeLight montre que les entreprises malagasy peuvent non seulement réussir sur le plan national, mais aussi devenir des leaders sur le marché africain.
Hary Rakoto
L'année dernière, à l'occasion de la célébration de ses 35 ans de carrière artistique, DJ Dina, figure emblématique du monde des DJs, a effectué une tournée mémorable dans sa terre natale, suscitant l'enthousiasme de ses nombreux fans. Résidant actuellement en France, l'artiste se prépare à faire son retour au pays, un événement tant attendu par ses admirateurs. Depuis 2022, DJ Dina choisit chaque année de revenir à Madagascar, une tradition qui a vu le jour après un retour triomphal qui a captivé le public. Reconnaissant l'impact de ses performances et la demande croissante de ses fans, il a annoncé sur son compte personnel Facebook qu'il sera présent dans la Capitale pour une soirée exceptionnelle qui aura lieu le vendredi 4 avril au resto-lounge-bar Oxygen, au 2e étage du Centell, situé à Antanimena.
Cette annonce a immédiatement enflammé l'ardeur des amateurs de musique et de danse, impatients de revivre l'expérience unique qu'il offre. Bien que les détails de son prochain spectacle restent encore flous, les précédentes performances de DJ Dina laissent présager un show visuel et auditif à couper le souffle. Connu pour son énergie inégalée et ses productions complexes, il promet une soirée marquée par une ambiance festive et entraînante. Chaque événement qu'il anime est une véritable invitation au voyage musical, mêlant des morceaux d’hier et d’aujourd’hui, issus de Madagascar et d’ailleurs.
DJ Dina n'est pas un novice dans le milieu. Depuis les années 90, il a su conquérir les pistes de danse avec ses mix envoûtants. En 2002, il avait été couronné vice-champion de DJing à Madagascar. Puis, en 2004, il avait fondé le Centre de DJing de Madagascar (CDJ), transformant sa passion en une véritable profession. Après avoir déménagé en France, il ne se contente pas d’animer des soirées, mais intègre également une école de DJing pour parfaire son art. En 2009, il participait à des « masterclasses » aux côtés de six autres DJs renommés de l’Hexagone. Son parcours le mène à devenir le DJ officiel du Booking Paris Mix entre 2017 et 2021. Avec une carrière riche et diversifiée, l’artiste continue d’inspirer des générations de passionnés de musique. Sa prochaine performance à Antananarivo s'annonce comme un événement incontournable, où les retrouvailles entre lui et son public promettent d'être mémorables. Les amateurs de musique sont donc invités à se préparer pour une soirée qui s'annonce exceptionnelle, à la croisée des sons et des émotions.
Si.R
L’époque où l’important était seulement de participer est révolue. Cela date d’il y a 20 ans. La Fédération Malgache de Karaté (FMK) adopte désormais une approche plus sélective. Seuls les athlètes ayant une réelle chance de médailles seront envoyés au Championnat d’Afrique au Nigeria. « Nous ne comptons pas envoyer des compétiteurs sans ambition de podium. Ce voyage n’est pas un simple déplacement, c’est une mission pour défendre l’honneur national », a affirmé Emile Ratefinanahary, président de la Fédération de Karaté hier au stade d’Alarobia.
Dans cette optique, un processus de sélection stricte a été mis en place. Après deux regroupements déjà effectués, la Fédération a réuni hier les 33 athlètes présélectionnés ainsi que leurs parents pour le troisième et dernier stage. A l’issue de cette ultime préparation, seuls 20 karatékas, ayant un niveau international confirmé, seront retenus pour représenter Madagascar au Nigeria.
Afin de garantir une préparation optimale, le rythme des entraînements a été intensifié. Désormais, les regroupements se tiennent quatre fois par semaine, du lundi au jeudi. Pour les athlètes résidant en province, deux options s’offrent à eux : soit rejoindre les sessions d’entraînement centralisées à Antananarivo, soit recevoir la visite des techniciens fédéraux dans leur région respective. Le président de la FMK, Emile Ratefinanahary, a d’ailleurs exhorté chaque athlète à donner le meilleur de lui-même, y compris lors des séances individuelles.
Concernant les ressources financières nécessaires à ce déplacement, la FMK maintient le modèle de financement qui a fait ses preuves. « Comme à l’accoutumée, cinq entités collaborent pour assurer les frais liés à la participation des athlètes aux compétitions internationales. Il s’agit de l’Association des Parents, de l’Association des Partenaires, des athlètes eux-mêmes, du Gouvernement via le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), et enfin de la Fédération. Chacune de ces parties contribue en fonction de ses capacités afin de permettre aux meilleurs karatékas malagasy de concourir au plus haut niveau », explique le président du FMK.
Avec cette approche plus ciblée et une préparation renforcée, la délégation malgache espère revenir du Nigeria avec plusieurs médailles, témoignant ainsi de l’évolution du karaté malgache sur la scène continentale. La compétition est de très haut niveau vu les résultats des marocains et des égyptiens, nos futures adversaires qui ont gagné l’or dans des compétitions mondiales.
Elias Fanomezantsoa