mercredi, 19 mars 2025

La une du 20 mars 2025

Publié dans La Une
mercredi, 19 mars 2025

Nième assainissement !

Les « XII travaux d’Hercule » démarrent. Ce jeudi 20 mars, l’équipe dirigeante de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) sous la houlette de Mme le Maire Harilala Ramanantsoa entame le premier coup de pioche pour la concrétisation des engagements pris devant les concitoyens de la capitale.

Comme il fallait s’y attendre, les tout premiers travaux qu’il faille débuter concernent l’assainissement. En effet, c’est la priorité des priorités à prendre en considération. L’assainissement concerne un vaste domaine qui touche à peu près tout. En réalité, on ne connait pas où commence l’assainissement et où se termine-t-il ? Vague à la fois insaisissable, l’assainissement peut toucher en même temps la discipline, la propreté, la sécurité, etc. En tout cas, le vrai problème de la capitale tourne autour de la question d’assainissement. C’est là où tous les élus ou nommés au poste de maire ou de la délégation spéciale d’Antananarivo ont tous ratés. Tous les candidats ont promis monts et merveilles afin de rendre la ville des Mille en Cité propre, disciplinée, dégagée, sécurisée, etc. Tous promettaient que les trottoirs seront pour les piétons, la chaussée pour les véhicules et le marché pour les marchands !  A ma connaissance en tant qu’habitant de la capitale depuis toujours, seul un certain Gui Willy Razanamasy a pu redonner le lustre à Antananarivo. Président du Comité Exécutif (Presicomex) du Fivondronana d’Antananarivo – Renivohitra puis Maire élu d’Antananarivo, Razanamasy a réussi à remettre de l’ordre dans la capitale de Madagasikara. Mais, l’héritage honteux que les élus AKFM et AKFM Fanavaozana ont laissé durant leur règne sans partage sur la Ville, pendant la Deuxième République, menait la vie dure à tous ceux ou celles qui les ont succédé. Il est du domaine de l’impossible de gérer la capitale après des décennies d’anarchie et de bordel. Le clientélisme politique des dirigeants du parti du feu Pasteur Andriamanjato Richard rend la direction de la ville des Mille complexe et difficile. Il fallait tout de même oser signaler une parenthèse notable de 2009 à 2014, durant la Transition, Edgard Razafindrahy brillait en sa qualité de Président de la Délégation Spéciale d’Antananarivo. Vient ensuite l’incompétence de certains élus notamment émanant de l’opposition à gérer une ville laissée auparavant à l’abandon, à la merci du laxisme et de la gabegie. Toujours au nom du clientélisme politique que le TIM ne pouvait pas dépasser.

Tout cet abracadabrant phénomène nous amène à en déduire que Harilala Ramanantsoa hérite d’une situation propre à tordre le cou. Elle s’est engagée dans un labyrinthe  où Icare lui-même ne s’y retrouve point. Une mission presque impossible mais à cœur vaillant, on pourra un jour s’en sortir.

L’initiative sinon la volonté d’imposer de l’ordre ou de la discipline à Antananarivo requiert d’une volonté de fer, de fermeté mais tout cela dans un tact et diplomatie avérée. Et c’est là Harilala pourra faire la différence !  Elle affrontera la réticence parfois violente de ces marchands – étaliers sur tous les trottoirs de la capitale. Déjà, il faut prévoir les jeux de Colin Mayar entre les agents de la police municipale et ces indisciplinés marchands. Inutile d’engager des actes d’assainissement si tout cela va se transformer en « comédie théâtrale » par le jeu de cache-cache avec les agents de police. C’est du déjà vu. 

 

Publié dans Editorial
mercredi, 19 mars 2025

Actu-brèves

L’accord national sur l'énergie présenté par Madagascar à Dar es Salam félicité et soutenu par la Banque mondiale. Mardi dernier, le Président de la République, Andry Rajoelina, a reçu au Palais d'État d'Iavoloha une délégation de la Banque mondiale, dirigée par Mme Wendy Hughes, directrice régionale des infrastructures. Cette rencontre a permis de renforcer les liens de coopération entre Madagascar et cette institution internationale, essentielle pour le développement des projets gouvernementaux. Au cours des discussions, la Banque mondiale a réaffirmé son engagement à soutenir les initiatives malgaches dans des domaines clés tels que l'énergie et les transports, qui sont cruciaux pour le développement économique du pays. Mme Wendy Hughes a exprimé son intérêt pour l'accord national sur l'énergie présenté par Madagascar lors du Sommet de l'énergie à Dar es Salam en janvier dernier. Elle a souligné l'importance de cet accord et  évoqué les moyens d'assurer sa mise en œuvre efficace. Cette coopération prometteuse entre Madagascar et la Banque mondiale ouvre de nouvelles perspectives pour le secteur énergétique, essentiel au bien-être des citoyens et à la croissance économique durable. Les échanges ont été constructifs, témoignant d'une volonté commune d'améliorer les infrastructures et de promouvoir un développement harmonieux dans le pays.

 

Alignement des actions onusiennes avec les objectifs stratégiques du Gouvernement malagasy. Anthony Ngororano, nouveau Coordonnateur résident des activités opérationnelles de développement du Système des Nations Unies à Madagascar a été reçu par la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika hier. Cette rencontre a été marquée par la présentation des lettres de cabinet de M. Ngororano qui a permis d'entamer un dialogue constructif sur la collaboration future entre le Gouvernement malagasy et le Système des Nations Unies. La ministre a mis l'accent sur l'importance d'un partenariat franc et respectueux, basé sur un échange continu d'informations. Elle a également présenté les trois piliers de la Politique générale de l'Etat malagasy, soulignant la nécessité d'une parfaite adéquation entre le cadre de coopération des Nations Unies et les priorités nationales. Anthony Ngororano, de nationalité rwandaise, a officiellement pris ses fonctions le 1er mars 2025. Son riche parcours au sein de diverses agences onusiennes, notamment le PNUD, le FNUAP et ONU-Femmes, lui confère une expertise précieuse pour mener à bien sa mission à Madagascar. Son arrivée promet une nouvelle dynamique dans la coopération entre le Système des Nations Unies et Madagascar, axée sur une collaboration étroite et un soutien efficace aux efforts de développement du pays.

 

Début de l’année scolaire à l'Ecole d'Etat-major des armées malagasy.

L’Ecole d'Etat-major des armées Malagasy, l'institution la plus prestigieuse parmi les écoles militaires de Madagascar, a marqué le début de l’année scolaire 2025 pour sa 31e promotion, ce 19 mars 2025 au Bataillon d'infanterie Antananarivo situé à Fiadanana. L'événement s'est déroulé en présence du ministre des Forces armées, le Général Sahivelo Lala Monja Delphin. Le ministre a souligné que « L'Ecole d'Etat-major des armées est l'institution la plus élevée parmi les écoles militaires de Madagascar. Elle joue un rôle crucial dans la formation des officiers et revêt une importance particulière dans le développement de la capacité stratégique de notre armée. ». Au total, 17 officiers, dont un capitaine étranger originaire des Comores, débuteront un programme de formation de neuf mois, réparti sur dix sections. Le cursus mettra particulièrement l'accent sur des domaines essentiels tels que l'architecture militaire, le commandement, ainsi que la géopolitique, afin de permettre aux futurs officiers de remplir les responsabilités élevées qui leur seront confiées, face aux menaces omniprésentes et évolutives.

 

Madagascar et les Etats-Unis renforcent leur partenariat pour une cybersécurité et une transformation numérique accrues. Une délégation malgache, conduite par la ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, Stéphanie Delmotte, a récemment effectué un déplacement stratégique à Washington. L’objectif principal de cette mission était d’entamer des discussions avec le Bureau of Cyberspace and Digital Policy américain afin de renforcer la coopération bilatérale en matière de cybersécurité et de transformation numérique. Madagascar a pu ainsi bénéficier de l’expertise américaine, reconnue mondialement dans ces domaines, pour consolider sa souveraineté numérique. La délégation a présenté les ambitions du pays en matière de cybersécurité, notamment son plan d’action ambitieux qui inclut la mise en en place un cadre réglementaire solide pour garantir la sécurité et la protection des données ou la création d’une plateforme unifiée des services publics. Basée sur l'identité numérique et biométrique, elle vise à simplifier l'accès aux services publics et à améliorer l'efficacité administrative. Les discussions ont abouti à la signature d’un partenariat stratégique. Les États-Unis apporteront un soutien crucial à Madagascar pour renforcer ses capacités nationales en cybersécurité et pour s'assurer que ses stratégies de développement numérique respectent les normes internationales. Cet appui permettra au pays de mieux se protéger contre les menaces cybernétiques et de tirer pleinement parti des opportunités offertes par le numérique.

Publié dans Politique

En décembre 2019, les gros titres internationaux ont commencé à signaler des cas d’une maladie semblable à une pneumonie dans la ville de Wuhan, en Chine. La maladie a été identifiée comme un nouveau coronavirus par les responsables de la santé publique en Chine début janvier et s'est rapidement propagée dans différents pays. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a désigné le Covid-19 comme une pandémie mondiale le 11 mars 2020. 

Les Malgaches ont appris dans la foulée que le virus qui se propageait dans le monde entier était arrivé à leur porte. Les trois premiers cas malgaches sont ensuite confirmés, il y a cinq ans exactement, jour pour jour, le 20 mars 2020 à Madagascar. Le Président Rajoelina a déclaré l'état d'urgence à l'échelle nationale ce jour-là. A partir de là, les choses ont progressé à une vitesse fulgurante. Une nouvelle réalité a commencé à prendre forme. 

Le port du masque, le lavage systématique des mains, la distanciation sociale et le télétravail, si possible, ont été imposés. De plus en plus d'événements ont été annulés, et même les réunions de famille ont été scrutées à la loupe, et les déplacements entre les régions ont été limités lorsqu'ils n'ont pas été interdits. De même, les frontières aériennes et maritimes du pays ont longtemps été fermées. Les confinements partiel ou total se sont succédé au même titre que les déconfinements. 

Des confinements et des mesures barrières qui ont été difficiles à appliquer en règle générale à cause de la pression sociale et du contexte économique. A Madagascar, comme de nombreux pays en voie de développement, les gens vont chercher de quoi se nourrir et vivent au jour le jour.  Cette situation a sans doute contribué à ce que la pandémie ne soit pas plus rapidement endiguée dans le pays. 

Comme de nombreux pays dans le monde, Madagascar a ainsi subi de plein fouet les différentes vagues de la pandémie. Même si le taux d'hospitalisations et de décès par habitant à ces époques n'étaient pas comparables à d'autres pays dans le monde et même dans la région, au plus fort de la pandémie, les hôpitaux d’Antananarivo, principal foyer de l'épidémie, ont été saturés.

Les patients atteints de Covid-19 ont afflué et les lits ont manqué. De même que les équipements tels que les concentrateurs et les bouteilles d'oxygène...Outre les écoles et les CSB2 réquisitionnés, des Centres de traitement Covid-19, où la mort côtoyait l'espoir, ont été ouverts.

Outre les interventions régulières des autorités, dont le Président de la République Andry Rajoelina en particulier, les explications et les statistiques communiquées quotidiennement à la télé et la radio par la porte-parole officielle du Centre de Commandement opérationnel (CCO) dans la lutte contre le Covid-19, Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, étaient devenus bon gré mal gré un rendez-vous incontournable pour les Malgaches. 

La découverte du Covid-Organics, remède traditionnel amélioré contre le Covid, principalement constitué de l’Artemisia, mis au point par les chercheurs de l'IMRA, a donné de l'espoir à de nombreux malgaches dans la lutte contre cette pandémie. Puis il y a eu d'autres remèdes traditionnels comme l'ED1 etc., avant plus tard l'arrivée des vaccins. 

La pandémie a entraîné dans son sillage des artistes, des députés, des religieux des simples gens. Un demi-millier de malgaches serait mort des suites du Covid-19 sur les 70.000 cas officiellement dépistées. L’état d’urgence sanitaire a entraîné l’arrêt de la plupart des activités quotidiennes des agents économiques dans les principales villes économiques du pays. Cela a causé des impacts négatifs sur l’économie et le tourisme en particulier qui continue jusqu'à aujourd'hui de panser ses plaies. 

Alors que l'OMS a mis fin à l'urgence de santé publique liée au Covid-19 en 2023, la pandémie avait entraîné plusieurs effets à long terme tant pour les patients, les familles, la société et l'Etat, en général.  Aujourd'hui, cinq ans après l'arrivée du virus, une grande partie du pays, comme le reste du monde, a surmonté la pandémie et la vie a repris son cours normal. L'obligation du port du masque, imposé aux élèves de certains établissements scolaires lors d'épidémie de grippe, est aujourd'hui l'un des seuls rappels de cette pandémie du Covid-19 qui a fait irruption dans le quotidien des gens du monde entier, et Madagascar n'y fait pas exception.

 

Lalaina A. 

 

Publié dans Politique

Licenciement abusif pour 38 employés de l'Imprimerie luthérienne. Depuis 2018, les employés de l’Imprimerie luthérienne de Madagascar (TPFLM ) à Antaninarenina n'ont plus perçu leur salaire régulier. Ils n’ont reçu qu’une moindre somme de 7000 à 10 000 ariary par semaine, selon Razafindrakotonirina Adolphe, un ancien chef de service de la TPFLM.

Cependant, la Direction d’une part, et les employés et de l'autre part, ont signé un contrat de paiement en totalité. 

Les employés ont accepté, mais la situation a pris une autre tournure en 2024. Jusqu'à leur “licenciement abusif”, ils ont été menés en bateau par la Direction. Le verdict sorti le 8 août 2024 au niveau du Conseil d’arbitrage a donné gain de cause aux 38 employés de la TPFLM. Le Tribunal de première instance a prononcé l'exécution provisoire pour le paiement des arriérés de salaire ainsi que la CNaPS, mais la Direction a fait une requête pour l’obtention d’une ordonnance de suspension, et dernièrement la cassation. A entendre dire, elle refuse de payer.

 

Le fait remonte à 2024. Après un dialogue qui a voué à l'échec entre les deux parties, les employés ont décidé de procéder à la prochaine étape. Ils ont effectué une grève et consulté le Conseil d’arbitrage, l’inspection de travail. 

«  Le droit de grève déclaré par la loi terminé, les employés sont retournés au travail, avec une lettre de réintégration le 9 août, mais la TPFLM a refusé. Et les employés ont accepté, même si le licenciement est décrit  abusif et comme motif «  une disgrâce de l'Eglise Luthérienne et une grève illicite », selon la présidente nationale du Syndicat Fisemami, Lovasoa Fetra. Ils ont alors décidé de consulter l'inspection de travail pour le paiement de leur solde de tout compte (STC). 

Une fois de plus, l’inspection de travail a ordonné le paiement du STC. La Direction de la TPFLM a accepté, mais elle a proposé un paiement en tranche de 18 mois. Les employés ont accepté même si la loi ordonne le paiement immédiat après la rupture du contrat. Mais ladite Direction n’a payé que le premier mois. 

Livrés à eux-mêmes, ces employés licenciés sollicitent l'aide des autorités locales, du Tribunal, de l'Eglise luthérienne et la Présidence. D'ailleurs, la majorité d'entre eux devraient bien partir bientôt à la retraite, tandis que le plus jeune a déjà effectué dix années de service au niveau de la TPFLM. Ainsi, ces employés subiraient une  menace, actuellement.

 

 

Anatra R. 

 

 

 

Publié dans Société

Sur les 31 passagers, qui ont quitté Ambakibao, Commune de Delta, District de Belo-Sur-Tsiribihina à bord d'un boutre, 4 ont trouvé la mort. Il s'agit de deux femmes adultes et de deux fillettes. Par ailleurs, deux autres personnes sont portées disparues selon la Police. Les passagers n'ont imaginé un seul instant qu'une simple panne moteur, survenue à 26 km de la côte, allait virer au drame. Cela s'est produit le 18 mars dernier lorsque cette avarie moteur est survenue alors que l'embarcation a navigué dans les eaux séparant le Fokontany de Nosimaitso et la localité d'Androrangy, Commune de Beroboka, dans le nord du District de Belo-sur- Tsiribihina. Les membres de l'équipage figurent dans la liste des 25 survivants. Certains se sont accrochés à des bidons. D'autres ont eu la vie sauve grâce à leurs gilets de sauvetage dont le nombre serait insuffisant pour les passagers du "Tefotefo". « Alors que les membres de l'équipage avaient encore les moyens de demander des secours par des appels téléphoniques, le frêle bateau, ayant commencé à être progressivement submergé la nuit, a coulé totalement le lendemain matin suivant. Même les téléphones ont été abîmés par l'eau", confie une source policière de Morondava. Malheureusement donc pour les victimes, la panne s'est produite loin, trop loin même de la côte pour qu'elles puissent espérer obtenir rapidement une quelconque aide depuis la terre ferme, c'est-à-dire des sauveteurs. "Ce sont des pêcheurs qui ont repéré les naufragés. Sans les premiers, on peut dire que l'accident de cette boutre aurait débouché sur une hécatombe", poursuit cette source. Mais il y avait surtout aussi l'aide précieuse de l'équipage d'un autre bateau, qui faisait cap sur Mahajanga, et était passé au point de ce naufrage.

L'équipage gardé à vue

Actuellement, les quatre membres de l'équipage ont été placés en garde à vue à la Gendarmerie. Il s'agit à la fois de l'armateur, présent lui-même dans le petit navire, du commandant ainsi que ses deux assistants. On peut dire que le drame aurait pu être évité si l'équipage n'avait pas fait un manquement à la règle, a indiqué encore l'information. "Normalement, le bateau aurait dû être équipé de deux moteurs. Ce qui n'était malheureusement pas le cas. Si bien que lorsque l'unique était tombé en panne, l'équipage, qui a tenté de le réparer, n''arrivait pas à le redémarrer. D'où l'irréparable", confie la Police à Morondava.

En attendant, les 25 rescapés de ce naufrage sont actuellement hors de danger. Malgré la fatigue, le froid et les privations, ils ont atteint la côte de Varadrova, à Morondava, vers midi, le 19 mars dernier.

De leur côté, les autorités locales dont le sénateur de Toliara représentant le député du District de Morondava, du préfet de cette ville, du gouverneur du Menabe, les Forces de défense et de sécurité, le BNGRC, la Croix rouge malagasy, mais aussi le Fokontany se sont mobilisés au chevet des victimes et s'occupant des dépouilles des personnes décédées. L'enquête suit son cours.

Franck R.

 

Publié dans Société

Le commerce en ligne gagne du terrain à Madagascar. De plus en plus de consommateurs optent pour les achats numériques. Cette tendance s’explique par un besoin de praticité et de gain de temps. Ketrika.com est l’une des plateformes qui illustrent cette transformation. Depuis son lancement, il y a huit ans, elle observe une progression constante du nombre d'acheteurs. « Au départ, nous enregistrions cinq acheteurs par jour. Aujourd’hui, ce chiffre atteint au minimum vingt par jour », affirme Katia Andriamamonjy, chef de projet de Ketrika.com. Cette croissance s’est particulièrement renforcée avec la pandémie de Covid-19. En effet, les consommateurs se sont habitués à faire leurs achats en ligne. Lors d'événements majeurs, comme des concerts, le nombre d'acheteurs peut grimper jusqu'à 200 en une seule journée. Au-delà de la facilité d'achat, l’entreprise assure des transactions sécurisées et transparentes. Son organisation repose sur plusieurs départements et une vingtaine d’employés. Malgré les avantages du commerce en ligne, certains consommateurs rencontrent des problèmes. L’un des principaux inconvénients reste la différence entre les produits commandés et ceux livrés. « Je travaille tous les jours et je n’ai pas le temps de faire les courses. J'achète souvent sur Facebook. Parfois, les articles reçus ne correspondent pas à ce que j'avais imaginé. Mais il arrive aussi que je sois satisfaite », explique Liva Rasolo, une mère de famille.

Première foire digitale

Face à cet engouement, Vidy Varotra s'associe à Ketrika.com pour organiser la première foire digitale de Madagascar. L’événement se tiendra du 28 avril au 4 mai 2025. Cette initiative vise à moderniser les foires commerciales traditionnelles. « Vidy Varotra, pionnier des foires de 2006 à 2010, innove avec ce format numérique », déclare Harilala Rakotoarimalala, responsable marketing de Vidy Varotra. Plus de 100 exposants et 3000 articles seront disponibles à prix réduit. L’audience attendue est de 35 000 visiteurs en ligne et 2000 visiteurs en présentiel. Au total, les organisateurs prévoient jusqu'à 42 000 transactions. La foire se déroulera en deux phases distinctes. Du 28 avril au 4 mai, la vente en ligne sera active sur Ketrika.com. Les acheteurs bénéficieront de promotions exclusives, de ventes flash et d'enchères en direct. Le 4 mai, une journée présentielle se tiendra au Novotel. L'événement proposera des expositions, du networking et des démonstrations de produits. « Nous mettrons à disposition 200 ordinateurs connectés pour accompagner les visiteurs dans leurs achats », ajoute Harilala.

Carinah Mamilalaina

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Ce jeudi, l'Institut Français de Madagascar accueillera le public à partir de 17h pour une célébration riche et variée de la Journée internationale de la Francophonie. Cet événement promet d'être une véritable fête de la langue française, marquée par une animation DJ, le vernissage d'une fresque monumentale et la présentation d'un théâtre-documentaire captivant. La soirée débutera avec une animation musicale animée par DJ Aiyana qui mettra l'ambiance dès 17h. Les visiteurs auront l'opportunité d'admirer le vernissage d'une fresque monumentale sous les arcades de l'Institut à 18h. Réalisée par les talentueuses graffeuses MiSim et Clipse Teean Graffiti, cette œuvre s'inspire des « Dix mots de la Francophonie » tels que ‘‘biome’’, ‘‘canopée’’, ‘‘empreinte’’, “conséconscient”, ‘‘butiner’’, ‘‘débrousser’’, “empreinte”, ‘‘glaner “, “palmeraie”, “solaire” et “ vivant”. Ces mots, choisis avec soin, évoquent la richesse et la diversité de la langue française tout en soulignant des thématiques contemporaines. L'apogée de la soirée sera sans doute le spectacle tant attendu du théâtre-documentaire intitulé « Madama Ramose Tale », programmé à 18h45. Présenté par la Compagnie Miangaly Théâtre, ce spectacle donne la parole à des directrices d'écoles primaires à Madagascar qui partagent leur quotidien et leurs réflexions sur leur rôle dans la société. A travers une alchimie subtile de performance, musique et vidéo, la pièce plonge le public dans des récits de vie poignants, révélant la force et la résilience de ces femmes, souvent appelées « Madama Ramose Tale » – une expression qui souligne leur statut de femmes leaders dans le milieu éducatif. Orchestré par Fela Razafiarison, avec une proposition musicale signée Tina Rakotondrasoa et des vidéos-reportages réalisés par l'équipe de Mahefa Dimbiniaina, ce spectacle s'annonce comme un moment d'immersion unique dans des histoires vécues, touchantes et inspirantes. Les spectateurs seront invités à réfléchir sur la place des femmes dans la société, à travers une perspective artistique qui mêle émotion et engagement. Cet événement est produit par le Service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France à Madagascar, avec le soutien de l'Alliance Française de Toliara. La célébration de la Francophonie à l'Institut Français de Madagascar ne se limite pas à une simple fête linguistique, mais se veut une véritable parenthèse artistique et humaine, un moment de partage et de découverte qui met en lumière des parcours qui façonnent l'éducation et la société malgache.

Si.R

Publié dans Culture

Le technicien franco-portugais des Barea débute son mandat de la plus belle des manières avec une victoire éclatante (1-4) face aux Fauves du Bas-Oubangui de la République Centrafricaine. Cette rencontre, disputée ce mercredi 19 mars au Stade Larbi Zaouli au Maroc, comptait pour la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, zone Afrique.

Avec cette victoire convaincante, les Barea affichent leurs ambitions pour la suite des éliminatoires et s'installent en tête du Groupe I. Avec trois victoires, un match nul et une défaite en cinq rencontres, Madagascar prend provisoirement la tête du groupe avec 10 points, en attendant les chocs opposant les Comores au Mali et le Ghana au Tchad, prévus pour le samedi 21 mars.

Un match renversant

L'entame de match a été compliquée pour Madagascar, encaissant un but dès la 9ème minute sur une réalisation d'Hugo Gambor pour la Centrafrique. Toutefois, les Barea ont rapidement réagi grâce à Rayan Raveloson, qui a égalisé à la 17ème minute après une belle combinaison dans la surface centrafricaine, servie par Warren Caddy.

Puis, Madagascar prend l'avantage grâce à un doublé de Rayan Raveloson. Profitant d'une erreur du portier centrafricain Dominique Youfeigane, Warren Caddy récupère le ballon et offre une passe décisive à Raveloson, qui ne se fait pas prier pour inscrire son deuxième but et donner l'avantage à son équipe (2-1).

Les Barea poursuivent sur leur lancée en seconde mi-temps. Dès la 49ème minute, Loïc Lapoussin effectue un centre précis que reprend Arnaud Randrianantenaina pour inscrire le troisième but malgache.

Enfin, Lalaina Rafanomezantsoa vient sceller la victoire de Madagascar à la 89ème minute, profitant d'un excellent travail préparatoire de Njiva Rakotoharimalala pour marquer le quatrième but.

Elias Fanomezantsoa

 

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Depuis sa création en 1990, le groupe Sodiat est devenu l'un des piliers de l'économie malagasy. Fondé par un investisseur visionnaire malagasy, ce conglomérat a su se diversifier et évoluer dans de multiples secteurs économiques, créant ainsi des milliers d'emplois et contribuant activement à la croissance du pays. A l'occasion des journées portes ouvertes intitulées « Sodiat Days », qui se déroule présentement au Café de la Gare, Analakely, il est pertinent de faire un point sur l'importance et l'influence de ce groupe qui, depuis plus de 35 ans, a marqué l'économie de Madagascar de manière durable.

 

Un acteur diversifié et stratégique

Le groupe Sodiat se distingue par la diversité de ses activités. Il est présent dans des secteurs clés tels que la distribution automobile, la construction, l’agriculture, les médias, le transport, l’immobilier, la santé et le tourisme. Cette diversification a permis au groupe de se positionner comme un acteur stratégique dans l'économie nationale, tout en garantissant une résilience face aux aléas des différents marchés.

 

Distribution automobile : un leader incontesté

Depuis 2002, avec la création d’Auto Diffusion, Sodiat s'est imposé comme le distributeur officiel de marques prestigieuses telles que Toyota et Lexus à Madagascar. Cette branche du groupe a acquis une position dominante sur le marché de l'automobile de luxe. Et en 2023, Auto Diffusion a renforcé sa présence en devenant le distributeur exclusif de Leapmotor, marque pionnière dans les véhicules électriques, ainsi que de KGM (Korea Genius Mobility), acteur important des véhicules utilitaires. Cette initiative témoigne de l'engagement du groupe en faveur de la transition énergétique et de l'innovation technologique, en phase avec les enjeux environnementaux actuels.

 

Secteur de la construction : une expertise reconnue

Le groupe est également un acteur clé dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (BTP) grâce à sa filiale MMP-BTP. Fondée en 2002, cette entreprise est spécialisée dans la construction d'infrastructures, le génie civil et la maintenance pétrolière. Elle contribue à moderniser les infrastructures à Madagascar, un élément crucial pour le développement du pays. L’expertise de MMP-BTP dans des projets d'envergure permet de répondre aux besoins croissants en matière de construction, en s’inscrivant dans une dynamique de développement durable.

 

Secteur de la santé : une priorité

Dans le secteur de la santé, le groupe Sodiat est représenté par la Polyclinique d’Ilafy, fondée en 1996, et Madagascar Assistance Médicale (MAM). Ces deux entités sont des références en matière de soins de santé à Madagascar. La Polyclinique d’Ilafy, grâce à son équipe médicale pluridisciplinaire et ses équipements de haute technologie, s’efforce de fournir des soins de qualité supérieure à la population. De son côté, MAM, premier et unique SAMU privé de Madagascar, offre une assistance médicale d'urgence 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, renforçant ainsi la sécurité et le bien-être des citoyens malagasy.

 

Agriculture : une valorisation des richesses locales

Avec la création de Sodiat Export en 2008, le groupe a entrepris de valoriser les richesses agricoles de Madagascar. En se spécialisant dans la collecte et l'exportation de litchis, une des principales ressources agricoles du pays, Sodiat Export contribue à la promotion des produits locaux sur la scène internationale, tout en dynamisant l’économie rurale. Ce secteur reste un des piliers de l’économie malagasy, et l'implication de Sodiat dans ce domaine permet de maintenir des milliers d’emplois saisonniers, tout en encourageant un développement agricole respectueux de l'environnement.

 

Communication : le groupe de presse Sodiat et ses titres de presse

Le groupe Sodiat est également un acteur incontournable dans le domaine de la communication, avec une forte présence dans le secteur de la presse. A travers sa filiale SMC Presse, le groupe regroupe quatre titres de presse destinés à offrir des informations de qualité à une audience nationale. Parmi ces titres, on retrouve deux quotidiens et deux hebdomadaires, chacun ayant sa spécificité et sa manière d’aborder l'actualité.

Le quotidien La Vérité, fidèle à son slogan « Toute vérité est bonne à dire », se distingue par son engagement à fournir à ses lecteurs une analyse objective et sans complaisance des actualités nationales.

Madagascar Matin Hebdo – Ino Vaovao Faritra, un hebdomadaire « 2 en 1 » d’investigation et d’analyse, se positionne comme un média de référence pour ceux qui recherchent des dossiers approfondis et des articles qui traitent de sujets variés.

Enfin, Inona ny Vaovao, entièrement rédigé en Malagasy, se distingue par son approche inclusive. Ce journal propose chaque jour une analyse des faits dans un langage accessible au plus grand nombre.

A travers ces titres, le groupe Sodiat et SMC Presse s’efforcent d’apporter des informations pertinentes et de qualité, tout en jouant un rôle essentiel dans la formation d’une opinion publique informée et critique.

 

Tourisme et hôtellerie : un secteur en plein essor

Cap Mada Voyages, filiale du groupe Sodiat, est une agence de voyages qui promeut un tourisme équitable et responsable à Madagascar depuis près de deux décennies. Engagée dans la valorisation du patrimoine culturel et naturel de la Grande île, Cap Mada Voyages s’efforce de proposer des expériences touristiques authentiques et sur mesure. Ce secteur est crucial pour l'économie nationale, et les efforts de Sodiat pour y développer des offres touristiques de qualité participent à l’attractivité du pays sur la scène internationale.

Le groupe est également actif dans l'hôtellerie de luxe avec des établissements comme le Golf du Rova et l'Azura, qui répondent aux attentes d'une clientèle haut de gamme. En investissant dans des infrastructures touristiques de qualité, Sodiat contribue à dynamiser ce secteur vital pour l'économie nationale, tout en créant des emplois dans des zones souvent éloignées des centres urbains.

 

Un groupe engagé pour l’emploi

Depuis sa création, le groupe Sodiat a généré plus de 4 000 emplois directs à Madagascar, faisant de lui un des plus importants employeurs du pays. Chaque année, des milliers de saisonniers rejoignent les rangs du groupe pour participer à des projets agricoles, industriels ou logistiques, contribuant ainsi à offrir une stabilité économique à de nombreuses familles malagasy.

Le marché du travail à Madagascar reste marqué par un chômage persistant, particulièrement chez les jeunes, qui représentent environ 50 % de la population active. Dans ce contexte, l’action du groupe Sodiat est primordiale. Non seulement il offre des emplois, mais il contribue également à renforcer les compétences de ses collaborateurs à travers des formations continues. Cet engagement envers le capital humain est au cœur de la stratégie du groupe, qui mise sur le développement des talents locaux pour assurer sa croissance future.

 

Une contribution majeure à l’économie nationale

Le rôle du groupe Sodiat dans l'économie malagasy ne se limite pas à la création d'emplois. Par ses investissements consacrés à des secteurs stratégiques, le groupe participe à la diversification de l’économie du pays, encore trop dépendante des secteurs traditionnels comme l’agriculture ou le tourisme. En développant des activités dans des domaines variés tels que la santé, la construction, l’automobile ou l’exportation, Sodiat contribue à moderniser l’économie et à renforcer la compétitivité de la Grande île sur le marché international.

La diversification des activités de Sodiat permet également de réduire la vulnérabilité de l’économie malagasy face aux chocs externes, tels que les crises économiques mondiales ou les fluctuations des prix des matières premières. Grâce à sa vision stratégique et à son engagement en faveur du développement durable, le groupe Sodiat contribue à construire un avenir plus prospère et résilient pour Madagascar.

 

Un engagement éco-responsable

Le groupe Sodiat ne se contente pas de contribuer au développement économique du pays. Il s'engage également en faveur de la responsabilité sociale et environnementale. Toutes les filiales du groupe s’efforcent d’adopter des pratiques respectueuses de l’environnement, en minimisant leur empreinte écologique et en participant à des initiatives de protection des ressources naturelles.

Dans le secteur agricole, par exemple, Sodiat Export promeut des pratiques agricoles durables, qui respectent les normes environnementales au niveau mondial et minimisent l'impact écologique de la production de litchis. Dans le domaine du bâtiment, MMP-BTP intègre des technologies de construction, respectueuses de l'environnement, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la promotion d’un développement urbain durable.

 

Vision et valeurs du groupe Sodiat

Depuis sa création, le groupe Sodiat s’est forgé une vision ambitieuse : celle d’un développement inclusif et durable, où la croissance économique va de pair avec l’amélioration des conditions de vie des Malagasy. Cette vision se reflète dans ses valeurs fondamentales, basées sur l'innovation, la performance et la responsabilité sociale.

Le slogan du groupe, « La performance d’un groupe », traduit bien cette ambition. Tous les collaborateurs de Sodiat, qu’ils travaillent dans l’automobile, la santé, le BTP ou le tourisme, sont animés par une même passion pour l’excellence. Cette quête de performance représente un élément qui a permis au groupe de devenir un acteur incontournable de l’économie malagasy.

En somme,depuis ses 35 années d’existence, le groupe Sodiat s’est imposé comme l’un des moteurs de l’économie de Madagascar. Sa diversification sectorielle, son engagement pour la création d’emplois, son implication dans la responsabilité sociale et environnementale, et sa contribution à la modernisation du pays en font un acteur clé du développement national. Alors que Madagascar fait face à de nombreux défis économiques, notamment le chômage et la diversification de son économie, le groupe Sodiat joue un rôle crucial en offrant des opportunités de croissance, tant pour ses collaborateurs que pour l’ensemble du pays. Ces « Sodiat Days » représentent l’occasion de découvrir et de s’intégrer à un groupe qui, loin d’être une simple entreprise, est un acteur du changement et de l’innovation dans la Grande île.

 

Publié dans Dossier

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Editorial

  • Dignité et honneur en jeu !
    Dans moins d’un mois, Madagasikara sera le théâtre d’un rendez-vous de notoriété internationale. Dix ans après le sommet de Moroni en 2014, la Grande île accueillera, le 25 avril 2025, le Vème sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le thème principal portera sur « la sécurité et la souveraineté alimentaire pour le développement du marché de l’indianocéanie ». Un défi crucial pour les cinq îles sœurs, Madagasikara, la Réunion (France), les Comores, les Seychelles et Maurice, de l’océan Indien ! Le cas de Mayotte reste un « sujet fâcheux » ! Notons qu’en 2014, Madagasikara vient tout juste de sortir du long tunnel issu de la crise de 2009. A l’époque le pays, étant banni du Concert des Nations, se trouvait sur la pelouse étant indésirable des rencontres internationales. Mais après le retour à l’ordre constitutionnel et au respect de la démocratie, la Grande île intègre la…

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