L’enquête sur les ménages débute ce mois de mars. L’action concernera 17. 000 foyers à travers Madagasikara. L’INSTAT supervise les travaux.

La onzième édition de l’Enquête permanente auprès des ménages( EPM) démarre. Cette année EPM visera pour une large enquête 17. 000 foyers à travers le territoire national. L’objectif principal est de collecter des données précises de manière à pouvoir adapter les politiques publiques, du Gouvernement essentiellement, et les infrastructures aux besoins réels de la population. L’EPM, étant une initiative publique, est soutenue par le ministère de l’Economie et des Finances et la Banque mondiale et dispose d’un budget de 1,5million de dollars. Les résultats seront analysés de manière distincte en fonction des zones : Antananarivo et les zones rurales d’une part et les autres grandes villes de l’autre. Plus de 200 enquêteurs ont été mobilisés. Ils ont reçu des formations techniques appropriées.

L’EPM fera face à des défis et des enjeux de titan. Les défis à relever comportent au moins deux aspects à savoir la véracité des données récoltées et le ciblage pertinent des zones. Devrait-on mettre les choses au clair ! L’enquête sociale est une science exacte qui répond à des critères précis. La compétence et la sincérité de l’esprit sont des conditions essentielles pour garantir des données chiffrées reflétant la réalité des faits. Pour ainsi dire que la collecte des données pour qu’elle soit exacte et vraie respecte certaines conditions. Evidemment, une enquête faussée sinon biaisée induit en erreur les responsables des travaux ultérieurs.  Le deuxième volet du défi à prendre en considération est le ciblage pertinent des zones à enquêter. Le choix des cibles relève d’une importance majeure. Les résultats doivent refléter réellement les réalités du pays en ciblant les zones représentatives où les franges et les couches de la population ont été touchées ou représentées. La balance entre zone mieux lotie et zone défavorisée doit être prise au sérieux sinon l’enquête « ne dit pas la vérité ». Le second point auquel les enquêteurs feront face consiste sur les enjeux. Le point focal de l’EPM réside sur les exploitations des données collectées. Le pouvoir public et les bailleurs de fonds notamment les Institutions de Bretton Woods ont besoin des données chiffrées de l’INSTAT pour recadrer et réajuster leurs décisions. Il faut bien se tabler sur des chiffres exacts et précis. Ce sont des outils de travail ultra délicats et utiles.

Il fut un temps où les partenaires techniques et financiers doutèrent de la sincérité des données chiffrées présentées par l’INSTAT. Il s’agirait selon eux des enquêtes de « complaisance » qui ne reflètent  pas bien sûr des réalités locales. Une enquête désaxée conduit tout droit vers des solutions détaillées, inadéquates. Raison pour laquelle parfois, la Banque menait directement ses enquêtes. Parfois tentés de présenter aux bailleurs de fonds une image fréquentable du régime socialiste, feu  Amiral Ratsiraka et ses lieutenants traficotaient les résultats d’enquête et cela pour soigner l’image du pays sinon du régime. Il fallait évidemment séduire les PTF !

Quid donc de l’EPM ! De cette démarche nationale, sous l’égide du MFB et le soutien financier de la Banque mondiale et diligentée techniquement par l’INSTAT, dépend l’avenir de la Nation. On se doit de mener avec compétence et sincérité sinon droiture le travail.

Ndrianaivo

Madagascar impliqué davantage dans le développement du TIC au sein de la SADC. La participation de Madagascar à la réunion des ministres de la SADC sur le Transport, les TIC et la Météorologie, tenue à Harare du 24 au 28 février 2025, témoigne de son engagement croissant dans le développement d'infrastructures régionales robustes et d'un secteur des technologies de l'information et de la communication performant. La délégation malagasy, composée des représentants du ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications et celui des Transports et de la Météorologie, a activement contribué aux discussions axées sur le développement d'infrastructures communes et la mise en place de réglementations harmonisées au sein de la SADC. L'attribution à Madagascar de l'organisation de la prochaine réunion ministérielle souligne l'importance accordée par la communauté SADC à l'engagement du pays et sa volonté de promouvoir une intégration régionale plus étroite dans les domaines du transport, des TIC et de la météorologie. Cette décision marque une étape significative dans la coopération stratégique entre Madagascar et ses partenaires de la SADC, confirmant l'ambition malagasy de contribuer activement à la prospérité économique et au développement durable de la région.

Dernier hommage. Conformément à la tradition, la dépouille de Hajanirina Lanto Ramaherijaona, ancien élu de Tsiroanomandidy a été exposée à l’Assemblée nationale à Tsimbazaza rendant hommage à sa fonction de député. Ce moment solennel a réuni parlementaires, amis, collègues et membres de sa famille, venus honorer sa mémoire et témoigner leur soutien aux proches endeuillés. Augustin Andriamananoro, vice-président de l'Assemblée nationale et responsable de la province d'Antananarivo, a présidé la cérémonie, retraçant son parcours exceptionnel, soulignant ses contributions à l'institution parlementaire et mettant en lumière les différentes facettes de sa vie. Décédé à l'âge de 56 ans des suites d'une maladie,  Hajanirina Lanto Ramaherijaona était un homme aux multiples responsabilités, aussi bien politiques que sportives, mais surtout profondément impliqué dans le domaine social et communautaire. Malgré ses nombreuses occupations, il accordait une importance capitale à sa famille. Il laisse derrière lui une veuve, sept enfants et quatre petits-enfants. Reconnu pour son intégrité et sa grande bienveillance, il était un homme apprécié pour son absence de jugement et honnêteté. Son engagement envers la nation lui a valu la distinction de Commandeur de l'Ordre national malagasy, témoignage de son dévouement au service public.

Une démocratie substantive pour une gouvernance inclusive et durable dans l’océan Indien. Le colloque interrégional organisé à Antananarivo les 3 et 4 mars 2025 a mis en lumière les enjeux cruciaux de la gouvernance démocratique et durable des îles de l'océan Indien. Le secrétaire général  des Affaires étrangères, Eric Ratsimbazafy, a insisté sur la nécessité d'une démocratie substantive, dépassant les simples aspects formels pour englober une participation inclusive de la population. Il a notamment souligné le rôle clé de la diaspora dans ce processus, citant l'exemple du projet TADY à Madagascar comme illustration d'une initiative réussie d'engagement de celle-ci dans le développement national. Face aux défis environnementaux et économiques spécifiques aux Etats insulaires, le secrétaire général a plaidé pour une coopération interrégionale renforcée, indispensable pour trouver des solutions durables et partagées. L'organisation de ce colloque par la Fondation pour l’innovation de la démocratie, en partenariat avec le ministère malagasy de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et celui de l'Environnement et du Développement durable, témoigne de la volonté politique de placer la gouvernance durable au cœur des préoccupations régionales. Les échanges fructueux entre les participants ont permis d'identifier des pistes de réflexion et d'action concrètes pour une meilleure gouvernance des îles de l'océan Indien.

La voie rapide reliant Ivato à Ambohitrimanjaka sera achevée avant avril prochain. C’est ce qu’a confirmé la société chinoise China Road And Bridge Corporation (CRBC) lors d’une rencontre entre ses dirigeants, M. Zhao Lianzhi, vice-président, et M. Yunfei Gao, directeur général, et le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, hier. Les discussions ont porté sur l’avancement significatif des travaux, mettant en avant l’engagement de la CRBC à respecter le délai fixé. Le ministre a réaffirmé l’importance cruciale de ce projet routier pour améliorer la fluidité du trafic dans la Capitale, un objectif majeur du Président Andry Rajoelina. Il a insisté sur le respect scrupuleux des normes de qualité pour garantir la durabilité et la pérennité de ces infrastructures, afin qu'elles constituent un héritage pour les générations futures. La coopération entre la CRBC et le ministère des Travaux publics apparaît donc solide et déterminée à livrer ce projet dans les temps.

L’ancien conseiller en sécurité de l’ex-Président Hery Rajaonarimampianina, Houcine Arfa, s’est récemment exprimé dans une interview de plus de deux heures publiée par la chaîne YouTube Media en 442. Fidèle à son style, il revient sur son séjour à Madagascar, notamment sur son rôle auprès des autorités et les circonstances de son départ du pays.

Condamné en 2017 pour diverses infractions, Houcine Arfa s’est évadé de la prison d’Antanimora sous des prétextes médicales avant de rejoindre Mayotte, puis La Réunion et enfin la France. Son évasion avait, à l’époque, suscité de nombreuses réactions. Depuis son retour en France, il n’a eu de cesse de clamer son innocence, affirmant être victime d’une machination. 

Dans cette nouvelle prise de parole, il maintient ses déclarations et affirme que son arrestation serait liée à des conflits internes et à certaines informations sensibles qu’il aurait détenues.

Il affirme par exemple, sur demande du Chef de l’Etat, avoir mené des enquêtes sur des affaires sensibles, notamment sur des enlèvements ciblant des membres de la communauté indo-pakistanaise ou Karana. Mais, il laisse entendre que ses conclusions, notamment le nom du commanditaire de ces kidnappings, n’auraient pas été bien accueillies par ceux qui avaient demandé l’enquête.

Il réitère aussi avoir été la victime d’un dossier monté de toutes pièces, l’ayant emmené à la prison de Tsiafahy. Dans son récit, il revient aussi longuement sur les conditions de sa détention, son passage par la prison de Tsiafahy avant Antanimora, et détaille sa sortie clandestine du pays, de la Capitale vers le nord-ouest, avant de rejoindre Mayotte par la mer avant de poursuivre son périple vers La Réunion et la France. L’homme de réitérer au passage ses accusations de corruption certaines hautes personnalités de l’époque, pour l’évasion, mais aussi pour faciliter l’accès à certaines choses. Dans cette partie, il s’en prend particulièrement au gouvernement de son pays. 

Cette nouvelle sortie médiatique relancera-t-elle l’affaire Houcine Arfa ? Ses propos, qui suscitent des réactions contrastées, continuent d’alimenter le débat. Pour certains, son témoignage mérite d’être analysé avec attention, tandis que d’autres estiment qu’il cherche avant tout à refaire parler de lui. Une chose est certaine, c’est que près de sept ans après son départ de Madagascar, Houcine Arfa reste un personnage qui intrigue autant qu’il divise.

La Rédaction 

Alors qu’on l’a cru être jetée aux oubliettes, voilà que l'affaire concernant un accident particulièrement meurtrier ayant coûté la vie, en janvier 2024 à Mahamasina, à un jeune scootériste prénommé Mickaël Nambinintsoa Randrianavalona (18 ans), se remet brusquement sur le devant de la scène. En effet, ce n'est seulement hier que le tribunal a finalement prononcé la sentence : 20 ans de prison ferme, peine associée à une amende de 23 millions d'ariary pour homicide volontaire à l’endroit du chauffeur de 44 ans  de taxi-be de la ligne 154 en cause ! Le juge a donc balayé la thèse d'un accident de la circulation comme motif de la poursuite.

Notons que le procès sur cette affaire a été prévu le 6 février 2024. A l'époque,  B.Andrianavalona, le père de feu Mickaël n'a pas caché son septicisme : "J'ai eu vent que nous n'obtiendrons jamais gain de cause parce que le taxi-be en question appartiendrait à un officier général. Nous nous remettons donc au Chef de l'Etat pour défendre notre cause car c'est nous qui sommes endeuillés et afin que justice soit faite devant la perte de notre fils", déclare le père de famille. Ce dernier a décidé de ne pas avoir d'avocat. Il était visiblement embarrassé. En cause, on lui interdisait de se rendre au Parquet pour suivre de près l'évolution du déferrement du conducteur concerné. Finalement, on lui a donné le feu vert après qu'il a livré ses impressions devant les médias.

Pour un bref rappel des faits,  le  taxi-be Mercedes Benz de la ligne 154 en cause a roulé en provenance d'Ankadimbahoaka et s'est pointé à Mahamasina où se trouvait déjà Mickaël. Ce dernier était le témoin des tentatives de fuite chez le conducteur de taxi-be à un moment où d'autres scooters étaient lancés à sa poursuite. Là, Mickaël décida d'intervenir. Il voulait ramener à la raison le chauffeur fugitif, cherchant en même temps à lui barrer la voie en le dépassant. Mais le taxi-be l'a buté avant de l'entrainer sur une longue distance après la chute de Mikaël". Il a fallu à un membre des Forces de l'ordre de pointer son arme sur le minibus fou pour que le chauffard se soit finalement immobilisé.

Franck R.

Le passage du cyclone tropical (CT) Honde a laissé des dégâts énormes, tant humains et matériels, dans la partie sud-ouest de Madagascar. Selon le dernier bilan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), 5 Régions, 18 Districts et 100 Communes sont impactés. 8 personnes sont décédées, à savoir 3 dans le District de Bekily, une à Betroka, une autre à Morondava et 3 à Ampanihy-Ouest. Une personne est portée disparue, tandis que 88 personnes sont blessées.

Le nombre de personnes sinistrées est remonté à 88.215, soit 20.486 ménages dont 25.272 individus dans la Région d’Androy, 42.832 dans l’Atsimo-Andrefana, 120 dans l’Ihorombe, 19.991 dans la Région de Menabe. 27.707 personnes sont actuellement déplacées dans 57 sites d’hébergement. Dans le secteur agricole, 6.021 ha de rizières sont inondées. 13.467 cases sont inondées, 1.370 autres ont été endommagées  et 10.305 maisons sont totalement détruites.

Face à cette situation, la population est en état de détresse. A part la destruction de leurs biens et de leurs maisons, on craint que la famine sévisse d’ici peu dans la partie sud-ouest de Madagascar. D’après une source locale, plusieurs hectares de cultures sont ravagées par ce système cyclonique et les agriculteurs vivent actuellement dans un profond désarroi.

Selon Météo Madagascar, Honde devrait s’éloigner lentement du littoral sud du pays. Hier à 9 heures, il se trouvait à 350 km au sud de Taolagnaro. Par contre, une nouvelle perturbation cyclonique devrait se former au large de la côte nord-est de l’île en milieu de cette semaine. Toutefois, sa trajectoire reste encore incertaine en ce moment. Un type de temps estival est attendu sur toute l’île. Un vent d’alizé devrait être présent sur la partie Est à la fin de cette semaine. Des averses localement orageuses sont prévues sur la partie sud-ouest, dans les régions du nord ainsi que le versant Est des hautes-terres centrales. Des pluies localement orageuses sont attendues sur le littoral Est jusqu’au week-end. Les températures maximales seront en baisse sur les hautes-terres centrales et le littoral Est.

Anatra R.

Plastikôo a remporté le grand prix international « Orange Summer Challenge », un concours qui valorise les projets ayant des impacts sociaux et environnementaux. Fondée par Nombantsitoha Sarobidy, cette entreprise propose une solution pour lutter contre la pollution plastique à Madagascar. En effet, selon le fondateur, « les déchets plastiques provoquent des inondations pendant la saison des pluies », ce qui l’a motivé à créer une alternative écologique et durable. « Le processus de recyclage commence par la collecte des déchets plastiques. Ensuite, ces déchets sont triés, nettoyés et broyés. Par la suite, les plastiques sont fondus et moulés en briques modulaires. Ces briques peuvent s'assembler sans ciment, ce qui réduit considérablement les impacts environnementaux. De plus, la modélisation 3D permet d’optimiser la conception des briques, garantissant ainsi leur solidité, tout en minimisant le gaspillage », ajoute-t-il. La victoire à l’« Orange Summer Challenge » représente un changement pour l'entreprise. Le prix de 28.000 euros permettra de développer davantage le projet. Selon lui, « ces fonds seront utilisés pour créer un atelier de recyclage des plastiques et améliorer la production. De plus, cela permettra d’étendre le réseau de collecte, renforçant ainsi l'impact du projet ». 

Solution

Plastikôo a également pour objectif de changer la perception du plastique. En effet, l'entreprise souhaite que ce dernier ne soit plus perçu comme un déchet, mais comme une ressource précieuse. « A long terme, Plastikôo ambitionne même de construire des maisons avec des briques en plastique recyclé. Cela permettrait de répondre aux besoins en logement, tout en offrant une solution durable aux problèmes environnementaux », ajoute Nombantsitoha. La société envisage d’étendre son modèle au-delà des frontières malagasy. En effet, elle souhaite lutter contre la pollution plastique à l’échelle internationale, tout en promouvant la construction durable. Cette victoire est une grande fierté pour Madagascar car elle met en avant l'innovation des jeunes entrepreneurs. Frédéric Debord, directeur général d’Orange Madagascar, a exprimé sa fierté et a souligné la qualité de l’accompagnement fourni par les« Orange Digital Centers » (ODC). Selon le DG, « grâce à cette victoire, Plastikôo devient un modèle inspirant pour d’autres initiatives environnementales et pourrait ouvrir la voie à de nouvelles solutions écologiques au niveau mondial ».

Carinah Mamilalaina

Le 30 mars prochain, Lôla, de son vrai nom Roland Modeste Ratovoson, invite tous ses fans à une célébration mémorable pour marquer son 25e anniversaire de carrière. L’événement aura lieu à Antsahamanitra à partir de 14h 30, promettant de replonger le public dans un quart de siècle de musique et d’émotions. Ce concert, tant attendu par les aficionados de l’artiste, s’annonce comme une rétrospective inédite de ses plus grands succès. « J’ai toujours voulu faire quelque chose d’exceptionnel pour célébrer cet anniversaire. Nous avons prévu de revisiter une cinquantaine de titres, allant des tubes qui ont lancé ma carrière solo jusqu'aux morceaux plus récents, tels que "Tiako Loatra" et "Mampitempo ny fo" »,confie Lôla.

Reconnaissant la difficulté de réduire son vaste répertoire à quelques chansons, il assure que chaque morceau choisi est une pièce maîtresse de son parcours musical. Pour rendre cette célébration encore plus spéciale, Lôla a décidé d'inviter plusieurs de ses amis artistes à partager la scène avec lui. « Un anniversaire ne se fête pas seul. J’ai hâte de partager ce moment avec ceux qui ont jalonné ma carrière et avec tous ceux qui ont soutenu ma musique au fil des ans », ajoute-t-il. En plus de la musique, le chanteur prévoit également des surprises, promettant un événement festif où les rires et la joie seront au rendez-vous. La préparation de cet événement a été méticuleuse et Lôla s’est entouré d’une équipe dévouée pour offrir une expérience unique à son public. « Nous voulons que ce concert soit non seulement une célébration, mais aussi une occasion de renouer les liens avec nos fans et de revivre ensemble des souvenirs précieux », déclare-t-il. Ce sera une occasion pour l’artiste de remercier ses supporters de longue date, tout en attirant de nouveaux admirateurs.

Ce concert s’annonce riche en émotions, avec des moments de nostalgie et de partage, mais aussi des instants de pur plaisir musical. Les fans peuvent s’attendre à des performances énergiques et à des interprétations touchantes de ses morceaux les plus emblématiques. Ainsi, le 30 mars, Lôla ne se contentera pas de célébrer un quart de siècle de musique, mais il promet également de créer des souvenirs inoubliables pour tous ceux qui seront présents. A cette occasion, le théâtre de verdure d’Antsahamanitra deviendra un lieu de rendez-vous à ne pas manquer pour les mélomanes et pour tous ceux qui souhaitent célébrer la passion d’un artiste engagé.

Si.R

Madagascar prêt à défendre ses couleurs sur la scène mondiale. On ne change pas une équipe qui gagne. La Fédération malagasy de basketball a dévoilé la liste des sélections nationales qui représenteront Madagascar au Championnat du Monde de Basket 3x3 (FIBA 3x3 Champions Cup), prévu du 14 au 16 mars 2025 à Bangkok, en Thaïlande.

Sacrés champions d’Afrique, les Malagasy se retrouvent dans un Groupe A très relevé chez les hommes, aux côtés de la Serbie, des Pays-Bas et de l'Autriche. Si la Serbie, grande puissance du 3x3, et les Pays-Bas, champions olympiques, attirent l’attention, Madagascar est déterminé à prouver que son sacre continental n’est pas un hasard. Face à ces adversaires redoutables, l’équipe malagasy a une chance en or de créer la surprise et d’imposer son jeu sur la scène internationale.

Dans le Groupe B, les Etats-Unis, médaillés d'argent aux Jeux olympiques, font figure de favoris, tandis que la France, l'Australie et la Thaïlande se battront pour décrocher leur qualification en phase finale.

Du côté des dames, Madagascar évoluera dans le Groupe A aux côtés de la Chine, de l’Allemagne et du Canada. Cette participation marque une étape historique pour le basketball féminin malagasy, offrant aux joueuses une occasion unique d’affronter des nations expérimentées. Un défi de taille, mais aussi une opportunité en or pour démontrer la progression du basket malagasy et gagner en reconnaissance sur la scène mondiale.

Dans le Groupe B, la France, l’Espagne, l’Australie et la Thaïlande lutteront pour une place en phase finale.

Elias Fanomezantsoa 

Composition des équipes nationales

Équipe féminine

Sidonie Andriamihajanirina

Christiane Jaofera

Emerachine Raherimanana

Muriel Hajanirina

Coach : Prisca Razananirina

Équipe masculine

Livio Ratinarivo

Arnol Solondrainy

Elly Randriamampionona

Anthony Rasolomanana

Coach : Jean de Dieu Randrianarivelo