Nos archives web
Super User

Super User

Apprécié. Le cinéma malagasy est de plus en plus respecté hors de la Grande île. Désireux de dépasser le succès d’estime, ces dernières années, les producteurs tentent de gagner plus de reconnaissance lors des évènements internationaux. « Aza kivy - étoile du matin », le film-documentaire du réalisateur malagasy Lova Nantenaina, fait partie de la sélection officielle pour la 32ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) dans la catégorie « Long métrage ».

La douane malagasy a mis en échec une tentative de trafic illicite de pierres précieuses d'une valeur d'un demi-million de dollars, à l'aéroport international d'Ivato.  Les pierres précieuses ont été interceptées sur un Sri-Lankais, qui allait embarquer sur un vol de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines à destination d'Addis- Abeba, selon le Secrétaire d'Etat auprès de la Défense nationale chargé de la Gendarmerie, le Général Gellé Serge.

Un discours sans détour. La présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa n’est pas allée par quatre chemins pour dénoncer les maux qui préoccupent actuellement la population, hier. Ce fut lors de son allocution à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 2ème session ordinaire au niveau du Parlement. Elle a notamment cité l’insécurité qui sévit dans plusieurs localités de Madagascar et qui suscite une angoisse quotidienne pour les habitants. A cela s’ajoute, la série d’accidents routiers de ces dernières semaines et qui ont été particulièrement meurtriers au niveau de la RN7.

%PM, %19 %891 %2021 %20:%Oct

LA UNE DU 20 OCTOBRE 2021

%PM, %18 %935 %2021 %21:%Oct

La une du 19 octobre 2021


Drame après l’accident d’un véhicule issu du cortège présidentiel survenu dimanche dernier, à Ambatobe. Rappelons que cet accident de la route a fait une dizaine de blessés dont 6 militaires et 4 civils qui ont été immédiatement conduits au service des Urgences de l’hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana. Suite à des complications liées à l’état de santé de Raharimalala Tsihoarana, âgé de 8 ans, les médecins ont décidé de procéder à une intervention chirurgicale dans la nuit de dimanche et ce, avec le consentement de la famille de l’enfant. Malgré cette opération qui a duré près de 4 heures, l’enfant n’a pas survécu à ses blessures, selon une déclaration officielle au niveau de l’HOMI. Au cours d’une déclaration à la presse hier, l’un des proches du défunt a confirmé que l’enfant n’a pas été percuté par le véhicule tout en expliquant les circonstances qui ont provoqué ses blessures.
« A chaque fois que le cortège présidentiel passait, mes petits – enfants avaient l’habitude de sortir pour saluer le Président mais ils n’avaient jamais dépassé la barre en fer qui bordait la rue », explique Marie Jeanne, grand – mère du petit Tsihoarana. D’après toujours ses précisions, « ce n’était pas le véhicule qui l’avait blessé mais le choc de la chute des agents qui ont sauté à la suite de l’accident ». Le petit Tsihoarana n’avait donc pas supporté le poids du militaire qui lui est tombé dessus.
Soutien et prise en charge
Pour rappel des faits, le véhicule blindé qui ferme le cortège présidentiel a fait une embardée et s’est retrouvé les quatre roues en l’air. En voulant éviter un enfant qui avait traversé brusquement la chaussée, le conducteur du véhicule a appuyé de manière excessive sur la pédale de frein.
Dans une déclaration hier, la Présidence a présenté des condoléances à la famille du défunt. La dépouille mortelle a été amenée depuis l’HOMI vers le Tranompokonolona Mangarivotra – Ambatobe pour une veillée funèbre. Un soutien qui a été accueilli positivement par ses proches dont sa grand – mère.
La Président réitère également la poursuite de la prise en charge des soins et frais d’hôpitaux ainsi que la surveillance de l’état de santé des autres blessés dont 3 enfants et une femme. Les responsables au sein de la Présidence ont été à leurs côtés depuis leur admission à l’hôpital jusqu’à maintenant. Dimanche, juste après l’accident, une délégation dirigée par la directrice de cabinet de la Présidence ainsi que le directeur de la sécurité présidentielle ont fait le déplacement à l’hôpital pour venir au chevet des blessés et leur apporter des aides pour leur traitement.
La Rédaction


%PM, %18 %934 %2021 %21:%Oct

IRD de cœur mais pas de poche !


Comme toute formation politique tenant en main le pouvoir, l’IRD n’échappe pas aux vicissitudes des pratiques politiques indécentes. La plateforme présidentielle détient la majorité dans les deux Chambres du Parlement. Le régime Orange règne sans partage. Cependant, à l’intérieur de cette  majorité, des brebis galeuses sèment la discorde.
La devise de la IV ème République, place l’amour (de la Patrie, d’autrui) au premier rang « Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana », une place de choix traduisant le premier souci des dirigeants de la République.
En réalité, le régime dont le TGV assure la locomotive veut émettre un message clair et net selon lequel on priorise avant toute chose l’Amour, grand « A ». Un précepte inspiré et tiré des Saintes Ecritures « Et l’Amour en est le plus grand ! » selon I Corinthiens 13 : 13. Tous les actes seront dictés et faits en fonction de ce concept divin, basé sur l’amour des hommes, d’autrui. Bref, de la Patrie !
Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, n’a de cesse répéter à qui veut l’entendre à travers le pays sa conviction ancrée sur l’amour de ses concitoyens. Les XIII Points du « Velirano » focalisent comme point d’orgue l’amour d’autrui dans toutes les concrétisations des promesses présidentielles.
Tous les grands responsables, ministres et gouverneurs, ainsi que les élus notamment parlementaires, prennent impérativement acte de ce « principe » qui doit être visible à travers comportement et geste quotidiens. Chacun sera jugé par rapport à la fidélité de ses actes, de son comportement vis-à-vis du régime qui, rappelons-le à tout moment, fonctionne sur la base de l’Amour. Et c’est ici que le bât blesse !
Si des uns épousent, par conviction, ce principe divin cher au régime Orange, d’autres emboîtent le pas par pur … intérêt. Ils rejoignent, au départ, le camp de Zandry Kely pour le « soutenir » non par conviction du cœur mais pour le besoin de la … poche ! Ils n’hésitaient pas à endosser l’étiquette IRD rien que pour se faire passer au verdict des urnes. Au final, ce sont des hauts responsables ou des élus IRD ! Néanmoins, ils n’ont pas mis trop longtemps pour se démasquer. Le voile tombe dès la moindre secousse.
A l’approche des échéances électorales de 2023, certains de ces traîtres se trahissent, d’eux-mêmes. Ils préparent discrètement, encore pour le moment, le terrain. Soutenus par des personnalités diverses qui ne se déclarent pas ouvertement opposées au régime Orange mais agissent comme tels à travers le pays.
Le nettoyage du régime, du parti et de la plateforme s’impose. Le moment arrive qu’il va falloir écarter voire isoler les IRD par intérêts.

Ndrianaivo



Interrompus par les sénateurs. Les articles 22 et 23 relatifs aux pratiques de l’avortement thérapeutique ont été supprimés de la Loi sur le planning familial, lors de leur passage au Sénat en décembre 2017. Par conséquent, l’interruption volontaire de grossesse reste punie par la loi malagasy jusqu’ici, et même pour des raisons médicales. « L’article 317 de notre Code pénal interdit l’avortement sous toutes ses formes, même si la grossesse nuit à la santé de la mère. C’est également le cas même si des malformations congénitales du fœtus, entre autres des handicaps ou des problèmes cardiaques,  sont détectées à l’avance », rappelle Masy Goulamaly, présidente de la Commission Genre auprès de l’Assemblée nationale.
Face à des situations dangereuses pouvant nuire à la santé de la mère et de l’enfant, cette députée élue à Tsihombe va présenter une nouvelle proposition de loi sur l’interruption thérapeutique de grossesse (ITG), durant la session ordinaire du Parlement qui débute cette semaine. « Cette proposition de loi met surtout l’accent sur l’interruption d’une grossesse dangereuse, à l’exemple d’une mère ayant des déficiences mentales ou une autre dont l’état de santé fragile ne peut pas supporter une grossesse jusqu’à son terme. Les cas d’une mère victime de viol ou de violences peuvent également être pris en compte », expose cette vice- présidente des femmes parlementaires de la SADC.

Tenir compte du contexte actuel
L’article 28 de la loi n° 2017-043 souligne que désormais, « toute personne physique qui aura pratiqué l’interruption de la grossesse pour motif médical au mépris des conditions prévues par la loi sera punie par les peines prévues par le Code pénal, dans son article 317 ». Mais depuis, les activités de plaidoyers ont été renforcées par les activistes, sur une initiative du mouvement « Nifin’Akanga ». « Réviser la loi, en tenant compte du contexte actuel, s’avère indispensable.  Les démarches devraient être entamées pour la dépénalisation de l’avortement, face à la peur persistante tant au niveau du personnel médical que des femmes qui la pratique », se convainc la présidente de la Commission Genre au sein de l’Assemblée nationale. Elle a d’ailleurs exprimé son engagement dans cette cause, lors la présentation du film documentaire sur les pratiques de l’avortement à Madagascar, le 6 février dernier à l’IFM, Analakely.
Effectivement, les pratiques clandestines de l’avortement ne cessent de se multiplier, notamment durant le confinement lié à la Covid- 19 l’année dernière. Les témoignages des femmes et des sources auprès de certains centres de santé confirment ce fait. Mais avec la nouvelle proposition de loi sur l’ITG, cette pratique pourrait se faire seulement sur demande de la femme ou du médecin, après diagnostics des dangers liés à la grossesse. Depuis longtemps, les médecins ne peuvent prendre des décisions y afférentes au risque d’être poursuivis en justice. Son adoption pourrait ainsi réduire la mortalité maternelle et infantile liée à l’accouchement. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina


« J’ai gagné ! », a annoncé joyeusement Niu Raza sur sa page Facebook. Et oui, la chanteuse vient de remporter la première place lors du concours international « New England Music Awards 2021 » dans la catégorie « World Act Of the Year » qui s’est tenu dimanche dernier à Malden (Etats-Unis). Il s’agit d’une autre jeune talentueuse malagasy qui a ainsi eu l’opportunité de briller à l’échelle internationale. Durant cette compétition, Niu Raza, de son vrai nom Ny Ony Razafindratandra, s’est retrouvée aux côtés de huit autres groupes étrangers, entre autres Dub Apocalypse, Eduardo Betancourt, Greg Roy, Roots of creation. Autant dire que c’est une bonne nouvelle pour les fans de la chanteuse mais également pour tout le peuple de la Grande île.
A noter que leditconcours baptisé « New England Music Awards » consiste à décerner tous les ans des prix, et ce depuis l’année  2012, aux artistes résidant dans la Région de la Nouvelle Angleterre aux Etats-Unis, autrement dit dans les Etats de Connecticut, Maine, Massachusets, New Hampshire, Rhode Island et Vermont. Il s’agit de récompenser, selon les organisateurs, « le dévouement, l’esprit et les réalisations qui se sont imposés au cours de l’année comme une force contribuant à la scène musicale la plus robuste et la plus diversifiée au monde. Une centaine d’artistes internationaux ont participé à cette competition musicale mêlant les genres, en allant du rock metal au jazz, en passant par le soul, le RnB, le hip-hop,…
S.R.


Consensus. Le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Andry Ramaroson, accompagné de l’équipe de l’organisme Economic Development Board, de la Direction du trésor ainsi que celle de la douane, ont effectué hier une réunion avec le représentant du groupement des pétroliers, et cela dans l’objectif de sortir une solution concrète afin de maintenir le prix du carburant en son état actuel. « Nous étudierons toutes les alternatives envisageables afin de garder les tarifs tels qu’ils sont présentement, de manière à atténuer les impacts sur le quotidien des Malagasy dont la faiblesse du pouvoir d’achat qui est encore persistante », explique sur les réseaux sociaux le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures. En effet, si les effets de la pandémie s'estompent, la consommation redémarrera. La hausse de prix du pétrole illustre cette soudaine reprise économique. Selon la logique, la Grande île aura du mal à déroger à cette règle même si le prix du litre d’essence et celui du gazole n'avaient pas bougé depuis deux ans. Ainsi, le prix du carburant reste le même depuis le 20 juin 2019. Jour où les négociations qui ont eu lieu entre l’Etat et les compagnies pétrolières ont permis d’assoir le prix du gasoil à 3 400 ariary le litre, 4 100 ariary pour le supercarburant et 2 130 ariary pour le pétrole lampant. Pourtant, si l'Etat maintient les prix actuels, l'écart entre le prix d'achat d'un litre d'essence et sa vente serait de 450 ariary, selon les observations de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH).

Désaccord
Maintes fois, les compagnies pétrolières ont manifesté leur désaccord sur le mécanisme d’ajustement automatique des prix minima affichés à la pompe (PMPA). Pour comparaison, les prix à la pompe n'ont pas varié depuis juin 2019 pour Madagascar. Mais pour les pays insulaires voisins, chaque premier jour du mois, les stations-services ajustent leurs tarifs aux décisions préfectorales de manière à afficher une réelle vérité des prix. D’ailleurs, si l'an dernier, le cours du pétrole s’est effondré à cause de la pandémie mondiale, le phénomène a permis aux autorités de lisser le déficit financier de l'OMH. Ces pertes étaient dues au maintien d'un prix de vente inférieur au prix d'achat par litre. Avec, la baisse du Brent, le maintien des prix du litre à la pompe a permis de combler le trou dans les caisses. Mais actuellement, avec la reprise, même les bailleurs à l’image du Fonds monétaire international (FMI) préconisent de maintenir le prix du carburant à un niveau conforme avec les coûts du marché, afin d'éviter l'accumulation d'un nouveau passif envers les distributeurs. Ainsi, a priori, le prix du carburant ne pourrait pas échapper à une hausse et il est fort possible qu'il en soit de même pour le prix de l'électricité. Celle-ci est produite, pour l’essentiel, avec des énergies fossiles.    
Hary Rakoto

Fil infos

  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
  • Spoliation foncière et détournement de biens publics - L’ex-député Hachimy Abdelkader recherché
  • Développement - Andry Rajoelina érige Sainte-Marie en modèle
  • Tensions à la JIRAMA - Le Président Rajoelina tend la main aux employés
  • Développement de Sainte-Marie - L’Etat appuie sur l’accélérateur 
  • Disparition du bateau AW - L’hypothèse d’un acte de piraterie privilégiée

La Une

Recherche par date

« July 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (II)
    Selon la décision de l’UNESCO, les forêts humides de l’Atsinanana de Madagasikara ont été retirées de la liste du patrimoine mondial en péril. Cette décision fait suite à une amélioration de ces forêts, grâce à des efforts de gestion et de protection. Quoiqu’on dise notamment du camp adverse qui tente toujours de relativiser sinon banaliser les efforts accomplis, il s’agit d’un signal fort témoignant le redressement du pays.

A bout portant

AutoDiff