mercredi, 09 juillet 2025

La une du 10 juillet 2025

Publié dans La Une
mercredi, 09 juillet 2025

Débrayage inapproprié

Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux coupures d’eau et voilà ils vont endurer les effets nuisibles de la grève.

Le Gouvernement avait pris une mesure qu’il juge nécessaire dans le cadre du redressement de la JIRAMA à savoir le changement du statut juridique de la Compagnie nationale d’Etat en Société anonyme à caractère commercial. Dans cette nouvelle posture, des éléments du secteur privé peuvent être intégrés dans le Conseil d’administration. L’Etat reste le principal actionnaire. La JIRAMA n’est pas privatisée. Mais, c’est le mode opératoire qui change du fait du balancement de Société d’Etat en Société anonyme à caractère commercial.

Evidemment, les employés, pas tous d’ailleurs, sous l’impulsion des dirigeants de syndicat se sentent lésés à travers cette nouvelle disposition qu’ils qualifient de « privatisation  déguisée ». Ils craignent des impacts qui en découlent éventuellement tels les licenciements, la suppression des avantages sociaux, etc. Les dirigeants du syndicat rejettent les décisions unilatérales, selon eux, prises par le Gouvernement. En tant que partenaires sociaux directs, les meneurs de grève « exigent » qu’ils soient consultés dans toute décision qui engage l’avenir de la Compagnie. Oui, mais … !

Deux choses méritent d’être signalées comme basiques : la nation de service public et les impacts sociaux et économiques de la grève.

Dans tout pays qui respecte les fondamentaux de la démocratie et met en avant les minima des droits humains, on ne plaisante pas sur l’importance du service public. On entend par « service public », les secteurs d’activités qui s’occupent des besoins directs et quotidiens des usagers sinon de la population. Entre autres, l’approvisionnement des produits de première nécessité (PPN), les transports publics, les banques, les stations-service, la distribution d’eau et d’électricité, … Les autorisations de grève au sein du service public sont strictement réglementées. Il est formellement interdit de pénaliser les consommateurs pour des raisons syndicales, politiques ou autres.

Le débrayage de tout service public porte atteinte aux intérêts majeurs du pays. Les impacts sociaux et économiques d’une grève d’un service public sont toujours inestimables.

Il n’y a qu’une option pour décanter une situation pareille à savoir le « dialogue » entre partenaires concernés. On se parle ! On s’écoute ! Et on discute à tête reposée ! En dehors de la vertu de la concertation, c’est la désolation. 

Attention ! On ne prend jamais en otage la population. Un débrayage inapproprié handicape tout le monde.

Ndrianaivo

Publié dans Editorial

Le passage de l’ambassadeur Camille Vital laissera incontestablement une empreinte forte dans le cœur de la diaspora malagasy aux Seychelles, qui y voit un geste de reconnaissance, d’encouragement et d’unité retrouvée. Dans le cadre du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de Madagascar, la communauté malagasy des Seychelles a célébré cet événement majeur avec ferveur, honoré par la présence exceptionnelle de l’ambassadeur de Madagascar à Maurice et aux Seychelles, Camille Vital.

Cette année, les festivités se sont déroulées dans un contexte doublement symbolique. Elles ont coïncidé avec la fête nationale des Seychelles, célébrée quelques jours plus tard le 29 juin, renforçant ainsi les liens de fraternité entre les peuples des deux nations insulaires. Dès le 26 juin, une veillée œcuménique a été initiée par la diaspora malagasy, récemment reconnue officiellement le 10 juin 2025, et présidée par Tina Morel. Cette initiative marque un tournant dans la structuration de la communauté malagasy sur l’archipel.

Le moment fort de ces célébrations a été la venue de l’ambassadeur Camille Vital. Accueilli avec chaleur par ses compatriotes, il a prononcé une allocution pleine de sagesse et d’empathie, appelant à l’unité, la solidarité et au renforcement des liens fraternels entre Malagasy de la région. Dans un rôle assumé de « Raiamandreny », il a réaffirmé sa disponibilité et son soutien à l’ensemble des ressortissants malagasy dans sa juridiction.

La célébration s’est poursuivie dans une ambiance festive et conviviale. Danses traditionnelles, prestations artistiques de la groupe Koike, chants patriotiques et gastronomie typique ont plongé les participants dans un bain de culture et de souvenirs. L’ ‘‘afindrafindrao’’, emblème du patrimoine chorégraphique malagasy, a ouvert les festivités, avant le grand repas communautaire partagé dans la joie.

Poursuivant sa mission de proximité, l’ambassadeur s’est ensuite rendu sur les îles de Praslin et La Digue, à la rencontre des malagasy installés hors de Mahé. Partout, il a prêté une oreille attentive aux préoccupations de ses concitoyens, salué pour sa bienveillance et l’efficacité des services consulaires déployés.

E.F.

 

Publié dans Politique

La piste de l’empoisonnement se confirme. Les résultats des prélèvements envoyés en France accréditent la thèse d’un acte délibéré ayant entraîné l’intoxication, l’hospitalisation et la mort de plus d’une vingtaine personnes lors d’un anniversaire, le mois dernier à Ambohimalaza.  

Hier, lors d’une déclaration commune, le docteur Ramarolahy Andriatiaray Rija Niaina, directeur de la fourniture de soins et chef du service de toxicologie clinique et de réanimation médicale au CHU Joseph Ravoahangy Andrianavalona (JRA), et le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Anosy, Rakotoniaina Narindra Navalona, ont livré les premières conclusions officielles de l’analyse toxicologique réalisée à l’étranger.

Les prélèvements de sang et de résidus gastriques, envoyés à un laboratoire spécialisé en toxicologie en France, ont révélé la présence de « substances étrangères », non alimentaires et non naturellement présentes dans l’organisme humain. « Ces éléments identifiés ne font partie d’aucun régime alimentaire connu et n’ont rien à faire dans l’estomac humain », a expliqué le Dr Ramarolahy. Selon lui, les substances détectées correspondent clairement aux symptômes cliniques constatés chez les victimes admises en urgence.

Investigations continues

Le médecin a également tenu à écarter l’hypothèse d’un botulisme. « Contrairement aux premières suspicions, les recherches internationales n’ont jamais recensé de cas de botulisme liés à des produits de pâtisserie. De plus, le botulisme ne résiste pas à la chaleur, or les produits consommés avaient été chauffés », a-t-il ajouté.

Des résultats corroborés par les premières analyses locales qui avaient déjà décelé la présence d’un composé toxique puissant. Le procureur Rakotoniaina Navalona a, de son côté, confirmé que « les éléments recueillis confortent l’idée d’un empoisonnement ». Elle a précisé que l’enquête judiciaire se poursuivait activement, mobilisant à la fois la Gendarmerie, la Police nationale et un juge d’instruction.

« Plusieurs personnes ont été entendues, des téléphones ont été soumis à expertise, et de nombreux éléments sont en cours d’exploitation. Nous ne pouvons toutefois pas révéler le contenu des investigations en cours, afin de préserver le secret de l’instruction », a-t-elle insisté. Et de réaffirmer par ailleurs la volonté des autorités de faire toute la lumière sur cette affaire.

Le drame survenu le 14 juin à Ambohimalaza aura fait au moins 27 décès. Pour rappel, une cinquantaine de personnes ont assisté à une fête d’anniversaire où un repas aurait contenu du poison. D’autres personnes qui ont mangé des plats ramenés par leurs proches de la fête ont également été victimes de l’incident.

La nature du produit qui a empoisonné les victimes restait un mystère. Des échantillons ont été envoyés à l’étranger, avait annoncé  le Président de la République. Dans leurs enquêtes sur cette affaire, les autorités avaient évoqué un empoisonnement. Trois suspectes ont déjà été placées en détention préventive dans le cadre de cette affaire. 

Recueillis par L.A.

 

Publié dans Politique

Une victoire pour Madagascar. Les forêts humides de l’Atsinanana viennent d’être retirées de la liste du patrimoine mondial en péril. Une réalisation capitale pour l’Afrique, selon le Fonds pour le patrimoine mondial africain (AWHF), lequel n’a pas manqué de féliciter l’Etat partie de Madagascar. Prise lors de la 47e Assemblée générale de l’UNESCO qui se tient actuellement à Paris, cette décision marque une étape majeure pour Madagascar et traduit une reconnaissance explicite du travail rigoureux mené par les autorités nationales pour restaurer et protéger ce site naturel d’exception. 

Les forêts humides de l’Atsinanana figurent parmi les patrimoines mondiaux depuis 2007, mais a ensuite été inscrite dans la liste de ceux en péril depuis 2010 à cause des exploitations forestières illégales qui y ont gagné de l’ampleur. Le trafic illicite des bois précieux, endémiques de Madagascar, en faisait partie. Mais après près de deux décennies sur la liste de ceux en danger, le site a maintenant atteint avec succès l'état de conservation souhaité pour l'enlèvement, un témoignage de l'engagement indéfectible de l’Etat partie et de l'impact de partenariats nationaux et internationaux soutenus, à en croire l’AWHF. 

« Ce retrait est un moment de fierté pour Madagascar. Il couronne un travail de longue haleine porté avec conviction par nos équipes. Mais il nous engage aussi à aller plus loin. Nous devons consolider ces acquis et bâtir un modèle de gestion environnementale solide, durable et souverain », a déclaré le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Max Andonirina Fontaine. « J’en appelle à la mobilisation de tous : citoyens, collectivités, institutions et partenaires. Le patrimoine mondial est notre héritage commun », a-t-il ajouté. 

Le MEDD a assuré le pilotage technique de l’ensemble du processus, en coordonnant les interventions, en mettant en œuvre les actions de restauration écologique, en sécurisant les zones sensibles et en suivant de manière méthodique les engagements de l’État. Madagascar National Parks, les communautés locales, les collectivités territoriales ainsi que les partenaires techniques et financiers se sont donné la main pour y arriver. A la tête de la délégation officielle à Paris, le ministre de tutelle a présenté les résultats concrets obtenus sur le terrain, portés par un travail structuré et une gouvernance renforcée. 

Pour information, les forêts humides de l’Atsinanana s’étendent à travers six (06) Parcs Nationaux dont Masoala, Marojejy, Andohahela, Zahamena, Ranomafana et Andringitra, gérés par Madagascar National Parks. Elles revêtent une importance capitale dans la conservation des processus écologiques, essentiels à la pérennité d’une biodiversité unique. Elles constituent un joyau de la biodiversité, abritant une gamme extraordinaire d'espèces endémiques et vitales pour la résilience écologique de Madagascar.

Recueillis par Patricia R.

 

Publié dans Société

Sans les fournisseurs illégaux d'armes à feu, les bandits ne pourront rien faire. Dans le cas de la Commune de Talatamaty, un gang y sévit car il a son fournisseur. Mais grâce à un renseignement, la brigade de Gendarmerie de cette localité a réussi à remonter la filière. C'était donc dans ces circonstances qu'on a pu mettre trois suspects dans le filet. L'une, puisqu'il s'agit d'une femme, serait la commanditaire des deux autres larrons, selon la Gendarmerie.

Tout a alors démarré, samedi dernier, quand le commandant de brigade de Talatamaty fut personnellement informé sur le funeste projet de toutes ces personnes mises en cause dans cette affaire.

Sur la foi de ce renseignement, les gendarmes ont mis en marche un plan en vue de piéger les suspects dans un bar à Antehiroka où la transaction était prévue. C'était de cette manière que les Forces de défense et de sécurité ont pu y surprendre et arrêter les deux suspects. Effectivement, ces derniers avaient caché sur eux un revolver de marque Pietro Beretta de calibre 7,65mm ainsi que des munitions, tout cela, sans aucune autorisation, ni pièces justificatives.

Mais la poursuite de l'enquête révèle rapidement que les deux individus en cause n'étaient que les exécutants et qu'il a fallu à nouveau déployer un second plan pour piéger à son tour, la commanditaire, côté Gendarmerie. Et ce fut chose faite car la femme suspecte a été interpellée dans un station-service de Talatamaty.

Mais cela ne veut pas dire pour autant que l'enquête sur cette affaire est terminée. Au contraire, la prochaine étape consistera à cerner la provenance de ces armes de contrebande, la Beretta récemment saisie, incluse.

Raison de plus pour les gendarmes d'approfondir leurs investigations car l'un des deux hommes récemment arrêtés dans cette affaire de vente d'arme, serait un bandit rendu tristement célèbre pour de nombreux actes de banditisme tandis que l'autre vient de Tsiroanomandidy.

Franck R.

Publié dans Société

La pression monte dans les couloirs du commerce international. Les nouvelles taxes douanières américaines, initialement prévues pour début juillet, ont finalement été repoussées au 1er août. Ce report, signé récemment par le Président Donald Trump, ne fait que prolonger l’incertitude qui plane sur plusieurs économies en développement dont Madagascar. Le pays fait partie des victimes collatérales d'une guerre commerciale qui ne dit pas son nom. Une taxe de 47% sur ses exportations, notamment dans le textile et l’agroalimentaire, risque de porter un coup sévère à une économie déjà fragile. Des discussions ont bien été engagées avec les autorités américaines, mais pour l’instant, aucun compromis solide n’est encore sur la table. « Cette taxe est un coup de massue pour les petites entreprises comme la nôtre. Nos marges sont déjà très faibles. Si elle est appliquée, c’est simple : on ferme », lâche Rakoto, responsable d’un atelier de confection à Ambanilalana où près de 90 personnes risquent de se retrouver sans emploi.

AGOA

Ce différend commercial inquiète particulièrement les acteurs du secteur export qui représentent une part cruciale des recettes en devises pour Madagascar. Des milliers d’emplois directs et indirects sont en jeu. Selon certains opérateurs économiques, les autorités malagasy devraient davantage intensifier leur lobbying diplomatique pour maintenir les acquis obtenus sous l’AGOA ou trouver des alternatives viables vers d’autres marchés, notamment en Asie ou dans la région SADC. « On ne peut pas dépendre éternellement d’un seul partenaire, surtout si ce partenaire devient imprévisible », confie une exportatrice de vanille, visiblement inquiète. Pourtant, malgré la situation tendue, certains observateurs restent modérément optimistes : « Ce report donne au Gouvernement une fenêtre de négociation. Il faut l’utiliser intelligemment », analyse un des membres du Cercle de réflexion des économistes. Le problème est que le temps joue contre nous. Le compte à rebours est lancé, et à moins d’un revirement ou d’un geste d’apaisement de la Maison-Blanche, la décision tombera en août. Entre inquiétude, colère et résilience, les exportateurs malagasy croisent les doigts, espérant que cette épée de Damoclès ne soit qu’un bluff politique de plus.

 

Publié dans Economie

Actuellement à sa 34ème édition. “Manala azy vita Bacc” est non seulement un rendez-vous annuel incontournable pour les fans d’Olombelo Ricky mais c’est devenu aussi une tradition pour fêter en beauté la fin de l’examen du baccalauréat depuis plus de 30 ans. Pour cette année, le spectacle se fera le vendredi 25 juillet à partir de 18 heures à Antsahamanitra. Ce lieu symbolique, un espace chargé d’émotions pour toute une génération, a accueilli les premières éditions de l’évènement. Ce dernier a aussi été organisé dans divers endroits entre autres, Ambohijatovo, Antsirabe, Moramanga, Ambatondrazaka, Morondava ainsi que les capitales des provinces. L’initiateur de l’évènement promet un spectacle exceptionnel pendant 3 à 4 heures, avec une playlist préparée pour l’occasion. « De nombreux tubes issus des 12 albums seront chantés durant ce show, depuis ‘‘Kala Ngita’’ jusqu’à ‘‘Tsikombakomba’’. L’équipe sera au grand complet, en plus de diverses surprises concoctées pour l’occasion. Ce sera également, comme chaque année, une opportunité pour véhiculer aux jeunes des messages de fierté tout en pérennisant l’éducation à travers la musique », affirme Olombelo Ricky. C’était lors d’une rencontre avec la presse pour présenter l’évènement, hier à Antsahavola.

Une plateforme pour les jeunes artistes

Outre le show d’Olombelo Ricky, “Manala azy vita Bacc” est aussi devenue au cours des années une plateforme pour promouvoir les jeunes artistes. Cette année, Adrien et sa sœur Ceyla partageront la scène avec le chanteur. Cette jeune fratrie venue spécialement de Belfort n’est autre que les enfants des fans, qui a su impressionner l’artiste en jouant et en chantant “Iny Havako iny” et “Eo anilanao eo”, lors de son déplacement dans cette Commune française. “ Manala azy vita Bacc” a pu former et marier de nombreux couples, lesquels ont partagé leurs histoires et leur passion à leurs progénitures. Aussi, différents tubes comme “ Taratra hazavana”, “Iny havako iny”, “Tretrika”, “Eo anilanao eo” sont choisis comme chanson d’ouverture de mariage”, se réjouit l’artiste emblématique.

“Manala azy vita Bacc” a évolué avec le temps, tant côté logistique et sonorisation que le spectacle en soi. Mais l’état d’esprit et le lien spirituel issus de la musique véhiculée restent inchangés. Il en est de même pour les messages transmis à travers des photos et décorations ainsi que les mots. Chaque édition enregistre des nouveautés et des surprises dont les goodies et albums disponibles sur place.

Soutien confirmé d’Airtel

Partenaire de la jeunesse, de la culture et du divertissement. Airtel Madagascar réaffirme son engagement, à travers cet évènement et en soutenant des artistes de renom comme Olombelo Ricky. Ils font rayonner la musique locale et participent activement au développement de l’industrie culturelle du pays. « Ce concert incarne tout ce que nous défendons : l’énergie de la jeunesse, la richesse de notre culture et l’importance de créer des moments qui rassemblent. Être aux côtés des jeunes, c’est aussi leur offrir des expériences positives et accessibles », déclare Anne Catherine Tchokonté, directrice générale dudit opérateur. Le soutien d’Airtel se concrétise par des actions en faveur de la scène artistique malagasy sont entreprises. Pour le “Manala azy vita Bacc”, un espace sera aménagé sur place pour permettre au public de découvrir les produits et services de l’opérateur, profiter d’offres exclusives, bénéficier d’un accompagnement client et participer à des jeux et animations, le tout en restant connecté au spectacle.

Patricia R.

 

Publié dans Culture

Une finale légendaire, une victoire inédite, un exploit monumental. C’est un jour qui restera gravé dans l’histoire de la pétanque internationale. En effet, pour la première fois depuis la création du Mondial La Marseillaise, une équipe étrangère s’est imposée face à l’élite française. La triplette malagasy composée d’Yves Cédrick Rakotoarisoa, de Lova Satamandimby Rakotoarisoa et de Tiana Laurens Razanadrakoto,  surnommé « Tonnerre »,  a brillé jusqu’au bout malgré la tension. Et elle a réalisé l’exploit en s’adjugeant la 64e édition du prestigieux tournoi.

La rencontre a duré plus de 2h45, sous tension, dans une atmosphère électrique. Opposés aux redoutables tenants du titre, Philippe Quintais, Philippe Suchaud et Jean-Claude Jouffre, les Malagasy ont entamé la partie sur les chapeaux de roues, menant 7-0 dès la septième mène. Malgré une remontée tentée par les Français, les champions en rose ne sont jamais parvenus à combler l’écart.

La dernière mène fut le théâtre d’un suspense insoutenable : alors que Tonnerre place une boule décisive, Suchaud riposte avec un superbe palet glissant. Mais Lova Rakotoarisoa répond par une frappe implacable. Tonnerre reprend le point, Suchaud manque sa cible, et Quintais échoue à deux reprises au tir. Score final 13-10.

Cette victoire dépasse le simple cadre sportif. L’équipe Rakotoarisoa a su faire preuve d’une résilience extraordinaire. Quelques jours plus tôt, le 7 juillet, ils avaient été agressés et menacés verbalement après leur victoire lors du 5e tour. Loin de se laisser abattre, ils ont enchaîné des performances éclatantes jusqu’à cette finale historique.

Avec ce sacre, Madagascar inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire de la pétanque. Face à une triplette cumulant neuf titres à La Marseillaise, les Malagasy ont démontré que talent, sang-froid et passion peuvent renverser les plus grandes légendes. Le public marseillais, d’abord stupéfait, a fini par saluer l’exploit comme il se doit avec respect et émotion.

 « C’est historique. Inoubliable. Un rêve devenu réalité », confiait Yves Cédrick Rakotoarisoa, les larmes aux yeux, au micro d’un journaliste à l’issue de la finale.

Elias Fanomezantsoa 

 

Publié dans Sport

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
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    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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