Le député Fetra Rakotondrasoa répond à la députée Masy Goulamaly par un post sur sa page Facebook. Il explique que la députée de Tsihombe fait un « règlement de compte » puisque la ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Rakotondrazafy ne se plie pas à ses quatre volontés.
Réponse du loup à la bergère. La députée Masy Goulamaly a trouvé un adversaire à sa taille. Le député Fetra Rakotondrasoa a pris le devant pour mettre les points sur les « i » suite au post de la députée de Tsihombe revendiquant le remplacement immédiat de la ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Rakotondrazafy. La réponse du député à la députée s’est faite également par un post sur Facebook.
L’élu de Miarinarivo a fait savoir d’emblée que la députée Masy Goulamaly ne fait pas partie des élus qui soutiennent le régime actuel, dirigé par le Président de la République Andry Rajoelina. Sur ce premier point, Fetra Rakotondrasoa fait savoir donc que ce genre de post, ce genre de message, n’affecte en rien sur l’assise non seulement de la ministre mais également le régime. Il s’agit d’un discours d’une opposition en perte de vitesse.
Le second point soulevé par le député de Miarinarivo est que la députée de Tsihombe est motivée juste par une haine viscérale de la ministre. Le différend a pris naissance lorsque la députée n’a pas eu gain de cause en voulant faire nommer une personne de son entourage en tant que « déléguée de la communication et de la culture » dans son District. Une personne qui ne cesse de dénigrer le régime actuel.
Le dernier point soulevé par le député Fetra Rakotondrasoa est que la députéeMasyGoulamaly force la main du ministre à rouvrir sans condition et sans délai sa radio dans le District. Or, cette radio émet de façon « illégale » et « ne suit pas les normes requises », précise Fetra Rakotondrasoa, un professionnel des médias. Les responsables de la radio et les agents rattachés au ministère de la Communication jouent « au chat et à la souris » puisqu’ils persistent et signent à faire fonctionner la radio.
Le post de la députée Masy Goulamaly n’est donc pas étonnant, souligne le député Fetra Rakotondrasoa. Ce dernier de rappeler par ailleurs que l’abrogation d’un ministre constitue un pouvoir propre du Chef de l’Etat.
Une revendication de la transparence. La gestion du financement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 interpelle les citoyens et les organisations de la société civile. Les suspicions de corruption prennent de l’ampleur au point où certaines personnes lancent des rumeurs sur le détournement supposé de l’argent dans des paradis fiscaux.
Le Premier ministre malagasy a été l’invité des stations audiovisuelles publiques hier. Face à la journaliste de la télévision nationale, Ntsay Christian a d’abord fait le bilan des trois dernières semaines de confinement total à Analamanga. Ce confinement, explique-t-il, a eu pour objectif d’éviter que « Madagascar ne vive pas une situation similaire à ce qui se passe dans beaucoup de pays dans le monde où des milliers de personnes sont contaminées par le virus et où plusieurs centaines de morts sont enregistrés par jour ».
En contact direct et en permanence avec les citadins. Environ 3 000 employés au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) mettent leur santé en péril et encourent quotidiennement les risques de contamination du coronavirus. Ceci en exerçant leurs fonctions entre autres d’assainissement de la ville, des marchés ou encore en assurant la circulation et la mobilité urbaine, afin de permettre aux habitants de bénéficier d’une cité fonctionnelle en cette période d’urgence sanitaire.
En état d’arrestation le 20 juillet dernier à Isoanala Betroka, les deux suspects entraînés dans une affaire de corruption ont été placés sous mandat de dépôt vendredi dernier. Les faits datent donc du 20 juillet dernier.
Malgré la vigilance et l’état d’alerte maximale imposés aux Forces de l’ordre en cette période de confinement, certains transporteurs véreux cherchent toujours à déjouer leurs contrôles pour transporter clandestinement des passagers. C’est bien le cas la nuit du samedi dernier à Ambalavao Atsimondrano, sur la RN7. Les gendarmes y ont intercepté un poids lourd qui a transporté clandestinement 16 personnes, qui ont envisagé de rejoindre le Sud.
Le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19, sis à Ivato, a déploré 26 décès en une semaine. Ce qui porte actuellement à 85 le nombre de patients ayant succombé au coronavirus. Rien que ce week-end, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole dudit centre a annoncé 9 décès enregistrés auprès des établissements sanitaires situés dans les Régions d’Analamanga, Vakinankaratra, Sofia et Alaotra-Mangoro.
Le chargé d’affaires de l’ambassade américaine Stuart Wilson et la ministre de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme se sont dits OUI. Cette nouvelle a captivé l’attention des internautes samedi dernier. Après une relation amoureuse de deux années, ces deux personnalités publiques ont fait reconnaitre leur union aux yeux de la loi malagasy.
L’arrêt des activités a un prix. La société de négoce japonaise, Sumitomo Corporation, a annoncé la semaine dernière qu’elle rapportera une perte de valeur d’environ 513 millions de dollars pour son projet d’extraction et de raffinage de nickel dans le pays, à travers Ambatovy. « Par exemple, bien avant cette crise, la société Ambatovy avait une valeur d’un milliard de dollars sur le marché international. Une fois frappée par cette crise sanitaire, sa valeur a diminué en conséquence.
Le sport automobile malagasy est en deuil. La Fédération du sport automobile de Madagascar (FSAM) a annoncé le décès de son vice-président Faly Robinson Andrianafetra, survenu hier matin.
Son corps a été inhumé le jour même dans son tombeau familial à Tangaina, Arivonimamo.