Nos archives web
Super User

Super User

%PM, %19 %844 %2020 %19:%Juil

Une ville assiégée !

Alerte générale. L'ennemi assiège la Ville des Mille. Covid-19 prend quartier. Terreur dans la cité !

Tout a commencé dans la soirée du 19 mars 2020 quand le Président Rajoelina Andry annonçait, sur le plateau de la Télévision nationale (TVM), l'existence pour la première fois de trois cas de contamination confirmés au pays. Des « cas importés », selon les termes du Chef de l'Etat, testés et détectés par le laboratoire d'analyses bactériologiques et virologiques de l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM), cette institution de référence en Afrique et même dans le monde, vieille de 120 ans à Madagasikara. Les « cas importés » se muèrent, très vite, en « cas contacts ». Telle une fumée, la pandémie se propageait de manière exponentielle.

 

Basculer vers les énergies renouvelables. Vonjy Andriamanga, directeur général de la JIRAMA a signé un avenant de contrat avec la société Green Yellow, la semaine dernière. Cette signature marque notamment l’augmentation de la capacité de production de la centrale photovoltaïque d’Ambatolampy. Green Yellow compte en effet doubler sa production énergétique. Elle devrait passer ainsi de 20 MW à 40MW. « Cette énergie supplémentaire viendra supplanter la production énergétique du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) tout en assurant la transition énergétique du pays.

En pleine ouverture de campagne. La filière vanille est menacée par la baisse des prix. Afin de mieux réguler cette filière, le Conseil du Gouvernement a accordé la création d'un Conseil national de la vanille (CNV) dont le siège se trouve à Antalaha. Cette plateforme regroupe toutes les parties prenantes, notamment le secteur privé - entre autres les producteurs, les collecteurs et les exportateurs ainsi que l'Etat. Ce dernier sera représenté par dix ministères, à savoir le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MICA) , le ministère de la Justice, le ministère de l'Economie et des Finances, le ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation, le ministère de la Sécurité publique, le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, le ministère du Travail, de l'Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, le ministère de l'Environnement et du Développement durable, le secrétariat d'Etat auprès de la Défense nationale chargée de la Gendarmerie.

 

Tout dans la vie des universités publiques est dans le flou jusqu'à nouvel ordre. Les activités pédagogiques sur les campus sont toujours à l'arrêt. Leur reprise effective ou partielle dépendra de l'évolution des conditions sanitaires au pays. D'après les prévisions officielles, la rentrée 2019-2020 sera reportée en mars 2021 et la clôture de l'année 2018-2019 pourra intervenir dans deux ou trois mois.

Au stade actuel, l'hypothèse d'une année blanche n'est pas à écarter selon toute vraisemblance. Tant que le virus circule, l'organisation des cours sur les sites universitaires malagasy s'apparente à un suicide collectif. Les promiscuités difficiles à contrôler sur les différents lieux exposent les concernés à des risques.

 

Les travaux de construction des fly over d'Anosizato et d'Andohatapenaka prennent forme. L'appel à manifestation d'intérêt pour rechercher l'entreprise qui va les construire a été lancé.

« Le ministère de l'Aménagement du territoire et des Travaux publics invite les candidats admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessous. Les candidats intéressés doivent fournir les informations indiquant qu'ils sont qualifiés pour exécuter les services (brochures, référence concernant l'exécution de contrats analogues, expériences dans des conditions semblables, disponibilité des connaissances nécessaires parmi le personnel, etc.). Les consultants peuvent s'associer pour renforcer leurs compétences respectives ». C'est la teneur de l'appel à manifestation d'intérêt lancé par le ministère en charge de la construction des fly over.

 

%PM, %19 %837 %2020 %19:%Juil

LA UNE DU 20 JUILLET 2020

Les fans des Barea de Madagascar, qui suivent déjà par millier Ludovic Ajorque sur Facebook, devront encore patienter. Comme les médias l’ont toujours relayé, le mois de juin dernier, le milieu de terrain luxembourgeois, Ludovic Ajorque, aurait donné sa réponse suite à la proposition de Nicolas Dupuis de rejoindre les Barea de Madagascar. La semaine dernière, des rumeurs ont envahi les réseaux sociaux comme quoi Ludovic Ajorque aurait dit oui aux Barea. Madagascar foot actu a essayé de se renseigner sur le dossier, en creusant davantage pour fournir plus d’information. Apparemment, d’après l’agent du joueur, il ne serait pas encore prêt à rejoindre l’équipe nationale malagasy. En effet, selon Léandre Chouya, son agent, « C'est une fausse information (...).Ludovic n'a toujours pas changé d'avis », relaie- t-on sur le site.

 

Depuis que le contingent militaire de zone rurale permanente de sécurité de la 1ère RFI Ivato a été déployé à Betroka, cela a fait renaître l’espoir de vivre en sécurité chez les habitants de cette ville. Jeudi dernier, les militaires de cette unité ont déclenché une opération anti-dahalo, permettant ainsi de capturer deux présumés chefs de dahalo, qui ont gagné la sale réputation d’être des individus très dangereux du fait de crimes de sang, desquels des militaires en sont victimes, et autres multiples forfaits dont on les incrimine.

 

S’il existe un quartier qui fait montre de relâchement par rapport aux mesures liées à l’actuelle crise sanitaire de la pandémie, c’est bien celui d’Alarobia Amboniloha. Une opération policière inopinée déclenchée au cours des 48 dernières heures, le confirme. D’après une source au niveau de la police, 15 personnes ont été alors arrêtées et emmenées au commissariat dans le cadre de cette opération. Une patrouille les avait surpris en train de passer leur temps dans un bar du quartier à une heure où l’établissement est censé fermer. De toute façon, le propriétaire figure dans la liste des personnes embarquées par la Police. Parallèlement, tous les magasins ayant ouvert au cours de cette nuit du jeudi ont été contraints de fermer immédiatement, tandis qu’ordre fut donné à tous les passants encore surpris circuler de regagner sur le champ leurs foyers respectifs.

 

La crise sanitaire mondiale n'est pas prête d'être résolue. Les rebonds de nouvelles contaminations par le Covid-19 ont alerté quelques pays jusqu'à réordonner le reconfinement. A la date d'hier, le virus a infecté 13 833 millions de personnes dans le monde et fait 590 650 morts.

Madagascar

Le Gouvernement malagasy a décidé le 6 juillet dernier de reconfiner la Capitale, Antananarivo. Seuls les services considérés comme essentiels comme les pharmacies, banques, ou encore l'approvisionnement en eau et en électricité sont ainsi ouverts. Les grandes surfaces ainsi que les stations-services ont le droit d'assurer leurs activités durant une demi-journée seulement. Les Forces de l'ordre contribuent au durcissement des mesures sanitaires pour cette seconde vague de confinement.

Espagne

Depuis samedi dernier, plusieurs reconfinements locaux ont lieu en Espagne en raison de l'augmentation des cas de coronavirus. La Région de Catalogne qui inclut la ville de Barcelone a alors ordonné le confinement de 200 000 habitants autour de la ville de Lérida, après la multiplication des clusters dans la Région. Après avoir annulé la décision le lundi 13 juillet 2020, la Justice espagnole a finalement donné son feu vert pour 15 jours de reconfinement. Par ailleurs, en Galice, 70 000 habitants de cette Région côtière située au nord-ouest de l'Espagne sont partiellement reconfinés.

Irlande

L'Irlande fait de son côté machine arrière. Le pays, qui devait entamer sa dernière phase du déconfinement lundi avec la réouverture complète des pubs, a finalement décidé de reporter cette ultime étape au 10 août prochain. La hausse du nombre de nouvelles contaminations demeure la raison. Le Gouvernement a convenu que les mesures de santé publique actuelles devraient rester en place afin de protéger les progrès  effectués jusqu'à présent, car  les inquiétudes sur l'augmentation du nombre de cas sont très réelles. Aux dernières nouvelles, le pays enregistre 25 698 personnes contaminés dont 23 364 cas de guérison. A cela s'ajoutent les 1 749 patients décédés.

Colombie

Suite à une hausse alarmante des contaminations dans le pays, la Colombie a mis en place des mesures pour reconfiner 3,5 millions de personnes jusqu'au 23 août prochain. Concrètement, un confinement strict de quatorze jours est imposé à tour de rôle par groupe de quartiers de 2,5 millions d'habitants à Bogota. Medellin est également une ville du pays touchée par une hausse du nombre de contaminations, ayant décidé de limiter la mobilité d'un million de ses 2,4 millions d'habitants jusqu'au 28 juillet.

Australie

La ville de Melbourne, dans le sud de l'Australie, s'est reconfinée le 7 juillet dernier suite à une hausse du nombre de contaminations au Covid-19. Cinq millions de personnes sont concernées par cette mesure qui devrait rester en vigueur pendant six semaines. Malheureusement, cette deuxième ville d'Australie totalise plus de 400 nouveaux cas de coronavirus hier, un record depuis la fin mars, en dépit du reconfinement décidé il y a plus d'une semaine. Hier, le pays compte 11 235 cas positifs, 8 117 personnes guéries et 116 décès.

Asie

En Asie, premier foyer de l'épidémie du nouveau coronavirus, la situation est aussi préoccupante. Ainsi, à Hong Kong, les bars, salles de sport et salons de coiffure ont à nouveau fermé leurs portes depuis le mercredi 15 juillet. Les rassemblements sont quant à eux limités à quatre personnes. Enfin, les écoles hongkongaises n'accueillent plus d'élèves depuis lundi pour faire face à la résurgence du nombre de cas de Covid-19. Au Japon, la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, est aussi très inquiète. Le 15 juillet, elle a déclaré que la ville était à son plus haut niveau d'alerte à la suite d'une hausse des cas constatés.

Californie (Etats-Unis)

Le gouverneur Newsom de Californie a ordonné lundi dernier le retour au confinement. Pour endiguer le phénomène, l'élargissement des restrictions à tout l'Etat de la fermeture des bars, salles de restaurant, cinémas, zoos et aquariums, est remis à jour. Il a été aussi décidé de fermer de nouveau une série de commerces et services dans une trentaine de comtés à risque, dont Los Angeles. Il est à noter que la Californie avait été le premier Etat américain à imposer un confinement général en mars, mais le nombre de cas recensés continue d'augmenter depuis plusieurs semaines et s'établit désormais à près de 330 000, dont plus de 7 000 morts.

Lisbonne (Portugal)

Mardi dernier, les mesures de reconfinement partiel en vigueur dans la Région de Lisbonne, et plus particulièrement une vingtaine de quartiers de la banlieue Nord de la capitale portugaise, ont été prolongées au moins jusqu'à fin juillet.  Les quelque 700 000 habitants de ces quartiers sont depuis appelés à rester chez eux, sauf pour aller travailler ou pour faire des achats indispensables. Les rassemblements y sont limités à cinq personnes, contre dix dans l'ensemble de la Région de

Lisbonne et 20 dans le reste du Portugal. Pour éviter les attroupements, la consommation d'alcool reste interdite dans les espaces publics de la Capitale et ses commerces ainsi que ses cafés doivent fermer dès 20h.

Etat du Bihar/ Bangalore (Inde)

L'Etat pauvre du Bihar (Nord) est entré jeudi à minuit dans un reconfinement de 15 jours. La grande ville de Bangalore (Sud) et sa périphérie, où vivent 13 millions de personnes, avaient fait de même la veille, pour une semaine. Si les transports publics étaient bien à l'arrêt, les rues de Patna, Capitale régionale du Bihar, voyaient cependant circuler jeudi de nombreux camions, voitures, motos et rickshaws.

Tanger (Maroc)

La ville de Tanger, métropole d'environ un million d'habitants, située dans le nord du Maroc, a été reconfinée lundi dernier après l'apparition de foyers de contagion de coronavirus, selon les autorités marocaines. Les transports publics y sont actuellement suspendus, les cafés, centres commerciaux, marchés et espaces publics fermés, et les contrôles renforcés, afin que les habitants ne quittent leurs domiciles « qu'en cas de nécessité extrême ». Les déplacements à l'intérieur de la ville sont de nouveau soumis à une autorisation exceptionnelle délivrée par les autorités locales. A la date d'hier, quelque

16 545 cas de contamination, dont 263 décès, ont été officiellement enregistrés dans ce pays de 35 millions d'habitants depuis le recensement du premier cas en début mars. L'état d'urgence sanitaire reste en vigueur jusqu'au 10 août.

Recueillis par K.R.

Fil infos

  • Partenariat stratégique - Les Emirats arabes unis réaffirment leur intérêt d’investir à Madagascar
  • Ankoay interceptés sur la RN2 - Des oiseaux dressés par son propriétaire depuis 2023
  • Carburant - Les prix à la pompe en…baisse !
  • Municipales - La destinée de la Capitale entre les mains de Harilala Ramanantsoa
  • Carburant - Application incontournable de la vérité des prix
  • Télécommunication - Patrick Pisal Hamida nommé vice-président d'AXIAN Telecom
  • Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence
  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 

La Une

Recherche par date

« January 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

A bout portant

AutoDiff