20 cas positifs au coronavirus sont enregistrés dans la Région d'Anosy, jeudi dernier. Ceci porte à 56 le nombre de personnes contaminées dans cette localité depuis la découverte de cette pandémie dans le pays, le 22 mars dernier. Face à cette situation, la Préfecture de police a déclaré le retour au confinement total dans cette Région. Selon son communiqué, cette mesure a été prise depuis le 16 juillet en application des décisions du Centre régional de commandement opérationnel (CRCO) Covid-19 de Taolagnaro, en accord avec l'Organe mixte de conception (OMC).
L’heure est grave ! La guerre contre la pandémie de Covid-19 fait rage dans pays. Il semble qu’en ce moment, sur le front, l’ennemi avance et gagne du terrain. Les six anciennes provinces de l’île sont touchées. Pour certaines d’entre elles à l’image d’Antananarivo, l’épicentre de la maladie, où l’on enregistre des décès dont le bilan va de mal en pis. Le pic ne sera atteint, selon même les termes du Chef de l’Etat Rajoelina, que vers la fin du mois prochain (août).
Pour une pêche durable et équitable. Madagascar aurait dû renouveler ces accords de pêche avec l’Union Européenne au début de cette année. Toutefois, étant donné la situation, aucun changement n’a encore été évoqué par les deux parties. En attendant, une coalition d’associations écologistes et d’organisations de la société civile a présenté ses dix points prioritaires dans l’élaboration des Accords de partenariat de pêche durable (APPD). Toutefois, pour assurer un avenir durable pour ces accords de pêche, seulement quatre points essentiels doivent être mis en relief, à savoir la transparence, le respect des obligations européennes ainsi que l'amélioration des connaissances scientifiques et la révision des objectifs sur le soutien financier.
Une perte allant jusqu’à 620 millions de dollars cette année. Le tourisme reste le secteur le plus touché des conséquences de la pandémie. Bien que l’Etat ait déjà pris des mesures économiques et fiscales, pour ne citer que les moratoires bancaires et le report des échéances fiscales jusqu’au 15 août, Johann Pless, président de la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM), demande encore une réponse sectorielle de plus en plus urgente et vitale.
Le ministre de la Sécurité publique Randrianarison Fanomezantsoa Rodellys a procédé à un renouvellement de son staff. Une pluie de nominations a été adoptée en Conseil des ministres le 16 juillet 2020.
« Une question de solidarité africaine ». Ce fut, d’emblée, l’un des arguments du Président Bissau – guinéen, Umaro Embalo Sissoko pour justifier l’utilisation du tambavy Covid- Organics dans la lutte contre le Covid-19 dans son pays et dont les effets curatifs sont déjà avérés selon lui. De passage en France pour un contrôle cardiaque périodique, le numéro un de la Guinée Bissau a été l’invité du journaliste Alain Foka sur la chaîne française, France 24 avant – hier.
Comme il fallait s'y attendre, le Conseil des ministres de jeudi a limogé le directeur général de l'Office national pour l'environnement (ONE), Laurent Ampilahy, le jour suivant l'incendie ayant complètement dévasté le siège de cet organisme gouvernemental basé à Antaninarenina, Antananarivo. Du coup, la nouvelle a alimenté des discussions amplement reprises en boucle. Son limogeage était pourtant déjà prévu au début de ce mois, selon une source bien informée, requérant l'anonymat.
Comme dans l’ensemble du Sud, la localité de Sakaraha tombe de plus en plus sous la coupe des bandits. Pas plus tard que mercredi dernier, une bande composée d’une dizaine d’individus armés, a fait incursion dans la petite Commune de Maromby. Ils y ont pris la maison appartenant à une petite famille comme cible. Non seulement, les assaillants ont fait main basse sur quelques biens appartenant aux locataires. Mais après qu’ils eurent quitté l’endroit, ils ont mis le feu à cette habitation.
L’incendie survenu mercredi soir et qui a endommagé totalement le bureau de l’Office national de l’environnement (ONE) à Antaninarenina et une partie supérieure du local de la direction générale de la poste retient encore les esprits. Vers le milieu de la matinée d’hier, de la fumée se dégageait encore du bâtiment en ruine, et qu’une équipe des pompiers avec deux fourgons pompes était encore à l’œuvre. L’heure est à l’enquête qui progresse lentement. D’après une source, des responsables ou autres cadres, sans parlant de simples agents au sein de l’ONE mais aussi de la Poste, ont été convoqués, puis soumis à une interrogation, à la Brigade criminelle Anosy, dans la journée d’hier.