Nos archives web
Super User

Super User

Un peu de 4 mois après l’annonce des premiers cas de contamination au Covid-19 à Madagascar, la barre des 5 000 cas vient d’être franchie. D’après les chiffres précis rapportés par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle lors du rendez – vous quotidien sur la chaîne nationale hier, la Grande île compte depuis le 19 mars jusqu’à maintenant, 5 343 cas dont 2 658 cas actifs et 2 646 guéris. Lentement mais sûrement, l’on observe un équilibre entre le nombre de cas en traitement et le nombre de guérison. Ce qui constitue un facteur encourageant même si la prudence est toujours de mise. Comme le répètent souvent les autorités étatiques, nous ne sommes pas encore tirés d’affaire. Qui plus est, le Président Andry Rajoelina avait annoncé lors de sa dernière intervention que le nouveau pic de la pandémie est encore attendu au mois d’août.

 

L’ambassadeur de France à Madagascar, Christophe Bouchard, a adressé un message vidéo aux Français et au peuple malagasy hier à l’occasion de la fête nationale française. Il rassure le renforcement des liens d’amitiés anciennes et uniques entre la France et Madagascar.

 

%PM, %14 %808 %2020 %18:%Juil

LA UNE DU 15 JUILLET 2020

Protéger les acteurs de premier plan dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Actuellement, le pays fait face à une hausse considérable du nombre de contaminés. Conscient que la solidarité de tous reste la seule solution pour limiter la recrudescence de cette pandémie, le groupe FILATEX a donc décidé de venir en aide aux personnels médicaux, les principaux exposés à cette maladie quotidiennement. Pour ce faire, il a ainsi offert aux membres du corps médical au sein du centre hospitalier Joseph Ravoahangy Andrianavalona 2 000 masques FFP2.

%PM, %13 %838 %2020 %19:%Juil

la une du 14 juillet 2020

Les avis divergent. Lors de son intervention sur la chaîne nationale, dimanche soir, le Président de la République Andry Rajoelina a annoncé les nouvelles dates pour les examens du CEPE, du BEPC et du baccalauréat. « Le Conseil du Gouvernement qui s’est tenu récemment nous a permis de définir les dates des examens officiels. Si le CEPE se tiendra le 1er septembre prochain, le BEPC se fera du 14 au 18 septembre. Pour le baccalauréat, la session se déroulera à partir du 5 octobre », a informé le Chef de l’Etat. Une annonce qui a soulagé la majorité des candidats et parents. « Après ma peur d’une année blanche, favorisée par l’évolution actuelle du coronavirus, je suis tellement contente que l’examen aura quand même lieu, surtout en octobre. Personnellement, je continue à réviser mes leçons et traiter des sujets-types d’examen, en cette période de confinement », nous confie Hasina R., parmi les candidats à l’examen du baccalauréat inscrits à Antananarivo. « Nous avons encore quelques semaines pour préparer nos enfants. L’aîné passera son BEPC et la cadette son CEPE cette année. J’espère vivement que la propagation de la pandémie s’allégera d’ici les dates prévues pour les sessions », avance Malanto A., mère de famille résidant aux 67 Ha. Ce soulagement n’est toutefois pas partagé par tous les parents. Certains préfèrent une année blanche pour leurs enfants. « Je ne veux pas courir le risque que mon fils unique contracte le virus, en allant passer son examen du CEPE. Sa santé passe avant son diplôme », s’exprime Fidélis T., père d’un candidat.
Pour leur part, les établissements scolaires privés mettent à jour leur organisation pour faire face à la fois à la pandémie et aux prochains examens officiels. « Nous continuons à proposer des devoirs, notamment des sujets-types d’examen, pour nos élèves. Ils doivent ensuite nous le rendre en fin de semaine sur des feuilles de copie que nous notons. Si la situation pandémique s’améliore, nous envisageons de les faire retourner en classe au mois d’août, pour les révisions générales et LES dernières recommandations au profit des candidats », avance Jacqueline Razanoelisoa, Directrice du  Collège moderne d’Ambodifasina (CMA). Pour cet établissement, les parents ne sont pas forcés de payer les frais de scolarité. Les enseignants et chargés de cours reçoivent pourtant des subventions à la place du salaire. Le loyer et le fonctionnement du collège restent suspendus, faute de moyens.
Patricia Ramavonirina


Rapatriement des avoirs déposés aux paradis fiscaux, impacts du Covid-19, relance économique de la post-pandémie, transparence de la gestion des aides, allègement et effacement des dettes, protection de l’environnement, économie bleue, taxe de carbone… Tels ont été les sujets débattus en visioconférence par des représentants des réseaux parlementaires des 36 pays, appuyés par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, qui s’est tenue jeudi dernier.
Madagascar y a participé par le biais du premier questeur du Sénat Mourad Abdirassoul et du conseiller technique du président Rivo Rakotovao, Alain Désiré Rasambany. Depuis Washington DC, les experts de la Banque ont échangé avec les délégués des Parlements au sujet de la gestion efficiente des dettes et d’un financement de 160 milliards de dollars qui profiteront aux pays concernés au cours des quinze prochains mois pour atténuer les impacts de la crise sanitaire, en vue d’un lendemain meilleur pour les habitants.
Les participants ont examiné ensemble la question des dettes actuelles causées par le Covid-19 et la façon dont Washington envisage de rendre transparente leur gestion. La Banque, par le biais de l’Association internationale pour le développement (IDA), se penche plus particulièrement sur le cas des pays plus pauvres en leur accordant de nouveaux fonds pour le développement durable. Le Parlement joue un rôle crucial dans le processus de redressement économique du pays en vue des résultats satisfaisants.
Cadre propice
Les parlementaires mondiaux ont appris les répercussions de la pandémie sur le système de financement international. Ils ont eu vent des décisions pris par le G20 ainsi que d’autres partenaires de la Banque au sujet de l’allègement des dettes consécutivement à la grande récession entraînée par la propagation du virus dans le monde, de la relation Etats-Unis-Chine, de la révision des politiques nationales, des budgets nationaux, de la politique environnementale, des critères de vulnérabilité, de la femme et de l’enfant notamment.
Les représentants du Sénat de Madagascar ont demandé à l’équipe de la Banque mondiale l’effacement des dettes et non de leur allègement. Les pays pauvres doivent en bénéficier eu égard à leur fragilité accrue en raison de la grande récession à l’échelle planétaire. Ils ont aussi fait part de leur préoccupation quant à la garantie des investissements internes et le contrôle sinon l’éradication de l’usage des dettes au profit des placements aux paradis fiscaux.
Tout s’accorde à dire de la nécessité de créer un cadre propice à une économie revigorée après la crise sanitaire, à la promotion de la taxe de carbone, à la mesure des sanctions à l’encontre des destructeurs de l’environnement, au programme national de sécurité alimentaire pour les ménages vulnérables, à la santé publique robuste, à la lutte contre la violence, au planning familial, au développement du commerce électronique…
Les mesures prises sont, selon la Banque, destinées à endiguer les mauvaises pratiques. La gestion des dettes doit être transparente. La définition des priorités nationales s’avère impérative au stade actuel de l’évolution des choses. L’effacement des dettes souhaité sera intégré dans l’ordre du jour du G20 et des partenaires de la Banque.
M.R.


%PM, %13 %812 %2020 %18:%Juil

« Allons enfants de … »

Ce jour du 14 juillet, la France célèbre sa fête nationale. En temps normal, sans Covid-19, tous les Français où qu’ils soient entonnent, ce jour, avec enthousiasme et fierté et dans une liesse populaire l’hymne national, « La Marseillaise » populairement connu en ces termes « Allons enfants de la Patrie » ! Au départ, ce fut un chant de ralliement et de guerre de l’Armée du Rhin écrit et composé par un officier du génie Claude Joseph Rouget de Lisle en 1792 et adopté par la Convention comme hymne national en 1795.
On ne peut pas ignorer ni passer inaperçu les soixante-quatre longues années d’esclavage au visage parfois primitif et à la  fois moderne que Madagasikara avait subis
 sous la colonisation française. Les aînés gardent toujours en mémoire ces « années  folles » au cours desquelles on les imposait à apprendre à chanter … correctement la Marseillaise dans la cour des Ecoles officielles. Les colons, sous la bénédiction du pouvoir colonial, de la France par extension, abusaient des indigènes sous toutes formes d’excès allant du corps physique aux ressources naturelles. En ce jour, au moment où  les Français chantent « Allons enfants de la Patrie, le jour de gloire est arrivé… ». Ils doivent bien savoir et ancrer dans leur tête que cette « gloire », s’il y en a eu, ils l’ont eu au prix du sang et de la sueur des autres peuples dont les Malagasy.
En ces temps-ci, Madagasikara traverse l’une de ces périodes les plus critiques de sa vie. La pandémie de ce virus implacable qui fait souffrir tant de pays, à travers le monde, sévit dans la Grande île. Des morts, des malades aux formes graves et des contaminés dont le nombre ne cesse de grimper au fil du jour nous créent des fantasmes et ennuis combien compromettants. Selon le Président Rajoelina, dans la soirée du dimanche 12 juillet, on n’est pas près d’atteindre le pic. Le pire se trouve encore devant !
Paniqués, désemparés et plongés dans le désarroi ! Tel est le constat général du comportement sociétal qui prévaut dans le pays suite au regain d’intensité du Covid-19. La pandémie atteint, en dépit du fait que les chiffres ne soient si ahurissants qu’ailleurs, une proportion alarmante. Les autorités craignent le pire et décident de prendre le taureau par les cornes mais la population ne cache pas son angoisse.
Alors, allons-nous baisser les bras et se laisser emporter ensemble par la vague de la terreur ? Evidemment, non ! C’est le négatif total ! Il faut à tout prix et par n’importe quel moyen qu’on se lève et qu’on avance, sans peur ni reproche, pour attaquer de front cet ennemi fût-ce invisible. Notre Dirigeant, en sa qualité de chef de guerre, nous encourage à aller de l’avant. Si on nous a habitués à concevoir que l’ « impossible n’est pas français », maintenant pour la même démarche, nous affirmons que le terme « invincible » (« tsy hay resena ») n’est pas malagasy. « Tsy misy mafy tsy laitran’ny zoto », disaient nos Ancêtres les Ntaolo.
Allons enfants de la … Grande île, le jour de renforcer la bataille contre le coronavirus pour la gloire est arrivé ! Ne reculons jamais.


50 millions d’ariary. « Telle est la somme réclamée par les arnaqueurs pour une promesse de délivrance de permis d’exploitation de bois ordinaires mais aussi précieux », a rapporté un responsable au niveau de l’Unité de lutte contre la corruption (ULC), au sein du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Ces malfaiteurs usent ainsi du nom du ministre de l’Environnement et du Développement durable pour faire valoir leurs faux documents, être plus crédibles et obtenir ainsi l’argent de leurs victimes, sans rien leur donner en échange. Il ne faut pas oublier que le ministère a sorti l’année dernière, au mois de janvier, deux notes suspendant la délivrance de permis et toute autre autorisation pour toutes les exploitations et exportations de bois, autant ordinaires que précieux.
Face à cette situation, le MEDD a publié une note pour avertir toutes les personnes susceptibles de tomber dans leur piège mais aussi afin d’identifier toutes les victimes. « Actuellement, seule une victime s’est manifestée. Mais avec cette note, nous envisageons de stopper net toute action d’usurpation pour préserver les opérateurs de la filière bois, et plus particulièrement pour conserver nos ressources forestières, déjà que cette crise a accentué les crimes environnementaux un peu partout dans le pays. Jusque-là, les deux notes de l’année dernière sont donc toujours en vigueur », a ajouté ce responsable.
Avec la crise sanitaire, les opérateurs de la filière bois se retrouvent également en grande difficulté. Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, les a ainsi rencontrés en mi-juin dernier afin de trouver une solution commune qui conviendrait aux deux parties. A l’issue de cette rencontre, il a été décidé que les opérateurs ont quatre mois pour évacuer les stocks de bois légaux. Les arnaqueurs tirent ainsi profit de cette ouverture pour promouvoir leurs « fausses » autorisations. Toutefois, les opérateurs sont toujours priés de s’adresser aux autorités compétentes pour tout renseignement afin d’éviter que le business de ces malaiteurs prospère.
Selon les autorités, cette action a débuté depuis quelques semaines. La situation actuelle tourne sans aucun doute en faveur de ces arnaqueurs. Cet appel à victimes est très important pour permettre l’identification de ces arnaqueurs. « Nous collaborons déjà de près avec la Police pour la mise en place d’un protocole afin de les traquer et les arrêter. Dans tous les cas, l’enquête a déjà démarré », soutient l’Unité de lutte contre la corruption au niveau du MEDD.
Rova Randria


« Nous pourrons peut-être accompagner de manière constructive, au niveau de nos juridictions respectives, une amélioration du système judiciaire en tant qu’usager averti », lancent les partisans de la lutte contre la corruption à l’occasion de la Journée africaine de la lutte contre la corruption (JALCC), célébrée samedi dernier, et dont le thème est « Combattre la corruption par un système judiciaire efficace et efficient ».
A ce propos, la proposition de l’ancien ministre de la Justice et membre du Haut Conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit (HCDDED), Anaclet Imbiki, s’appuie par l’application stricte d’un texte réglementaire datant de 1997, de la mise en œuvre effective de tous les dispositifs anti-corruption, outre la moralisation des magistrats et les autres professionnels judiciaires (greffiers, avocats, officiers de police judiciaire, huissiers).
Selon l’auteur d’une proposition adressée au Président Andry Rajoelina le 2 juin, il n’est pas superflu de préciser que l’une des causes de l’échec de la lutte contre la corruption judiciaire réside dans l’absence de volonté politique. « Je n’en cite comme preuve irréfutable que le défaut de l’application de la circulaire du garde des Sceaux, ministre de la Justice n° 109-MJ/CAB du 2 octobre 1997 relative à l’interdiction faite aux magistrats de recevoir des justiciables au bureau ou au domicile en dehors des procédures contradictoires », rappelle-t-il.
Aucune dépense
Et lui de poursuivre : « Qui osera contester de bonne foi que la réception par un magistrat en charge d’un dossier, d’une partie à un procès à son bureau, à plus forte raison à son domicile, favorise la corruption ? En tout cas, l’autre partie au courant d’une telle rencontre en dehors d’une procédure contradictoire ne fera jamais confiance au magistrat qu’il soupçonne à juste titre de commettre une corruption.
« Pire, elle va entreprendre la même démarche pour corrompre le magistrat. En tout état de cause, nul n’est besoin d’être expert en éthique et déontologie judiciaires pour comprendre qu’une telle réception d’une partie au procès est à proscrire. En effet, un citoyen lambda doué d’un simple bon sens est convaincu qu’un tel magistrat enfreint gravement une obligation éthique d’impartialité ».
Anaclet Imbiki se demande pourquoi les autorités judiciaires n’appliquent pas depuis de nombreuses années cette circulaire, alors que cette application n’implique aucune dépense budgétaire. C’est cela précisément, selon lui, l’illustration d’un « manque de volonté politique », même si des gouvernants ou politiciens n’aiment pas qu’on utilise cette expression pour justifier l’échec de la lutte contre la corruption à Madagascar. Il faut appeler un chat un chat.
Les plus corrompus
« C’est pourquoi, conformément au dicton « Aux grands maux les grands remèdes », des réformes profondes doivent être mises en chantier et des mesures audacieuses prises, mais dans le respect des principes fondamentaux judiciaires, si on souhaite réellement des résultats probants dans un délai raisonnable », insiste le président national de Malagasy Miara-Mandroso Aron’ny Demokrasia (Mamimad) ayant pour objectifs de « promouvoir et défendre la démocratie, les droits de l’homme, la bonne gouvernance, le développement harmonieux et intégré de toutes les régions sans exclusion pour quelque cause que ce soit, la répartition équitable des richesses nationales entre les collectivités et entre les citoyens, la responsabilisation des jeunes ainsi que l’approche genre et l’éducation citoyenne ».
« Ce qui est plus navrant, c’est que la Justice, une structure institutionnelle constituant le dispositif central gouvernemental de la lutte contre la corruption, pour être en aval de la chaîne anti-corruption, est classée de façon constante depuis plusieurs années parmi les trois ou quatre services publics malgaches les plus corrompus », regrette l’ancien ministre de la Justice.
« Plus préoccupante encore, selon les observateurs, est la perception de l’extension de la corruption au sein de la Justice administrative. En effet, presque seul l’ordre judiciaire était le domaine privilégié des pratiques corruptrices. Mais depuis quelques années, les tribunaux de l’ordre administratif en étaient aussi, affirme-t-on, affectés, notamment à l’occasion des contentieux électoraux communaux et municipaux », ajoute-t-il.
Crainte de Dieu
« Dès lors, comment pourrait-on espérer à Madagascar gagner dans un délai raisonnable la lutte contre ce fléau national, si la Justice elle-même sur laquelle repose principalement cette lutte ne montre pas au préalable patte blanche ? En effet, avant de juger, les magistrats sont aussi jugés par l’opinion publique », tranche-t-il.
« Lorsque l’on procède à l’analyse des faits de corruption dans divers secteurs du domaine public, il est surprenant de constater de façon quasi systématique, les relations étroites qui existent entre milieu politique et milieu économique. C’est en effet dans le cadre des rapports de la politique et de l’argent que la corruption prend naissance », cite-t-il Frédérique Farouz-Chopin.
Il préconise alors, entre autres choses, la mise en œuvre effective et immédiate des circulaires concernées par la nécessité de moralisation de la profession de magistrat, et surtout l’application rigoureuse et sans faiblesse des dispositions des lois n° 2015-056 du 17 décembre 2014 portant création de la Chaîne spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose et/ou de bois d’ébène, n° 2016-021 du 22 août 2016 relative à la lutte contre la corruption ainsi que n° 2016-021 du 22 août 2016 sur les Pôles anti-corruption.
Dans sa conclusion, il dit : « En matière de lutte contre la corruption, outre la nécessité impérieuse de la lutte contre l’impunité, il importe d’inculquer chez les agents publics, magistrats compris, l’éthique malagasy de la rétribution des actes par le tody après la commission du tsiny. « Ny tody tsy misy fa ny atao no miverina » ainsi que celle de la crainte de Dieu (Tahotra an’Andriamanitra). « Celui qui fait le mal, par la commission de la corruption, se révolte contre Dieu ».
Recueillis par M.R.

Fil infos

  • Partenariat stratégique - Les Emirats arabes unis réaffirment leur intérêt d’investir à Madagascar
  • Ankoay interceptés sur la RN2 - Des oiseaux dressés par son propriétaire depuis 2023
  • Carburant - Les prix à la pompe en…baisse !
  • Municipales - La destinée de la Capitale entre les mains de Harilala Ramanantsoa
  • Carburant - Application incontournable de la vérité des prix
  • Télécommunication - Patrick Pisal Hamida nommé vice-président d'AXIAN Telecom
  • Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence
  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 

La Une

Recherche par date

« January 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

A bout portant

AutoDiff