La dépression tropicale Francisco a déjà péri en mer, tandis que les pluies qui l'ont accompagnée ont laissé des traces dans la partie Est de Madagascar. A Mahanoro, dans la Région d'Atsinanana, plus de 400 personnes sur les 1 171 sinistrés ont dû quitter leurs foyers pour se refugier dans des sites d'hébergement. Actuellement, tout le District est sous l'eau autant que les champs de culture. Outre le problème d'approvisionnement en nourriture, ces gens sinistrés sont également confrontés au phénomène d'insécurité.
Le Gouvernement Ntsay II du régime IEM démarre. Les anciens ministres reconduits se débrouillent tant bien que mal. Tandis que les nouveaux venus s'activent avec peine. Fraîchement débarqués et trop occupés à former leur staff et l'organigramme respectif, les nouveaux casés cherchent difficilement à se frayer le chemin. En ce début de la deuxième année du mandat du Président Rajoelina, le pays traîne encore les « pattes ». Le décollage tant attendu se fait quelque peu désirer. Le Chef de l'Etat lui-même reconnait que certains membres du Gouvernement ne parviennent pas à atteindre la vitesse exigée.
Trop de plomb. Tel a été le constat des Réunionnais en septembre dernier concernant les marmites malagasy. Ces produits fabriqués par nos artisans ont été par la suite retirés de leur marché. Face à cette situation, la Direction générale de l’artisanat a pris une mesure concernant les exportations. Désormais, toutes les marmites malagasy sont soumises à une vérification auprès du Bureau des normes à Madagascar (BNM) avant de sortir du territoire. « Le ministère a validé le 31 octobre la norme NMG-602-1, relative aux limites maximales admissibles d’émission de métaux lourds dans les ustensiles de cuisines ou alliages d’aluminium.
Février, le mois de l’amour. La société « Baolai » ne manque pas de fêter comme il se doit ce 2ème mois de l’année 2020. « A la demande générale, les prix cassés sur nos Smart Tv et téléviseurs Led continuent jusqu’au 29 février prochain. Ils sont disponibles entre 19 et 75 pouces, tous garantis 1 an, dans la limite des stocks disponibles. Par exemple, la Smart TV Changhong 49" est à 1 050 000 ariary jusqu’ à la fin de ce mois. En bonus, il y a un nouvel arrivage de panneaux solaires mono et polycristallins et de convertisseurs.
Dans le temps ! L'avancée des travaux de réhabilitation du stade de Mahamasina ne connaîtra aucun défaut de calendrier, d'après les techniciens, contrairement aux rumeurs véhiculées par les détracteurs du régime. A l'instar du Rovan'Antananarivo, la rénovation de ce stade emblématique de la Capitale, qui portera désormais l'appellation de stade « Barea », s'inscrit parmi les « Velirano » du Président Andry Rajoelina pour la promotion du sport. Au cours d'une descente sur les lieux, le Chef de l'Etat lui - même a pu constater l'évolution de ce grand chantier entamé au mois de janvier dernier.
L’autoproclamé ambassadeur, Ny Rado Rafalimanana, fera face au juge d’instruction du tribunal d’Anosy aujourd’hui. Hier, il a été notifié par la Gendarmerie au Toby Ratsimandrava de l’existence de cette affaire d’abus de confiance qui lui a valu un mandat d’amener devant le juge. L’existence de ce document judiciaire signifie que cet opérateur basé à Dubaï, et qui vient d’être frappé d’une Interdiction de sortie du territoire national, est recherché par le Tribunal qui a sollicité l’aide des Forces de l’ordre pour que l’individu soit présenté aux autorités judiciaires. Ny Rado Rafalimanana s’est présenté dans la matinée d’hier à Andrefan’Ambohijanahary d’où il a été emmené au Tribunal qui, de son côté, lui a fixé un rendez-vous ce jour.
Un endroit stratégique attirant bon nombre de visiteurs, dont les citadins et les habitants des Régions. Cette fréquentation massive pourrait s’expliquer par l’existence de l’aire de jeux pour les enfants dans le jardin d’Ambohijatovo. Ce dernier se trouvait pourtant dans un état chaotique ces dernières années, faute d’entretien. Raison pour laquelle le ministère de la Communication et de la Culture (MCC), dont le ministre, les Secrétariat général et le Cabinet, a choisi la rénovation des lieux pour la 12ème édition du « Tagnamaro, andron’ny olom-pirenena », samedi dernier. La peinture de la clôture en acier aux environs du portail principal fait partie des travaux entrepris durant cette journée de mobilisation citoyenne. A cela s’ajoute la peinture et la rénovation de l’aigle, symbole dudit jardin. Désormais, cet endroit reflète une image plus attrayante et entretenue.
Diverses infrastructures réhabilitées
Outre le jardin d’Ambohijatovo, les employés des Directions régionales auprès du MCC se sont répartis dans plusieurs localités pour leur participation au 2ème « Tagnamaro » de cette année. Certains ont peint, réhabilité ou assaini des infrastructures telles que des écoles primaires publiques, des marchés ou autres places publiques. Pour la Direction régionale de la Communication et de la Culture (DRCC) Androy, l’aménagement de l’aéroport d’Ambovombe a été au programme, avec une mobilisation massive. Les citoyens d’Atsimo- Andrefana ont, quant à eux, choisi l’assainissement et la création d’espace vert à la Place de la République, située à Toliara.
Depuis la première édition du « Tagnamaro » en mars 2019, divers changements ont pu être constatés dans les lieux où se sont déroulées les mobilisations citoyennes. Outre les employés des ministères et diverses institutions, des membres d’associations, ONG, partis et autres entités se sont donné la main pour la mise en œuvre des travaux communautaires. « L’on constate que de plus en plus de citoyens se sont imprégnés de l’idée du "Tagnamaro", qu’est d’apporter du changement à travers le patriotisme et plus de responsabilité. Pour sa part, le ministère va améliorer la tenue de cette journée de mobilisation afin d’avoir plus de résultats », avance le ministre Lalatiana Andriatongarivo…
Recueillis par Patricia Ramavonirina
Une soixante-dizaine de députés aurait apposé leurs griffes en vue d’une motion de censure contre le Premier ministre, chef du Gouvernement, Ntsay Christian. Le mode conditionnel est formellement indiqué dans ce genre d’intox qui fait le choux gras de certains quotidiens en mal de crédibilité. Comme il fallait s’y attendre, l’avalanche de démentis s’impose pour balayer d’une seule grosse pelle la dérive. Le titulaire du perchoir de Tsimbazaza n’était allé sur le dos de la cuillère pour le dénoncer. Il n’y avait eu, selon Mme Christine Razanamahasoa,aucune tentative de racolage de signatures pour une motion de censure ni dans les travées de l’auguste Assemblée ni dans l’enceinte du site. Il s’agit d’une pure invention de certains internautes, une motion bidon, dont l’objectif ne peut être quede créer des vagues. Une telle démarche n’aura aucune chance d’aboutir à Tsimbazaza dans la mesure où l’unité de la majorité IRD, proche du pouvoir, reste intacte et immuable. Une majorité solide et impénétrable ! Certains acteurs politiques malades de la nostalgie des « oignons d’Egypte » habitués à avoir affaire à une majorité frivole cherchent par tous les moyens à déstabiliser le régime IEM. Ainsi, ils déversent par le truchement desréseaux sociaux des informations fantaisistes.
La velléité de balancer une information bidon sur motion de censure relance le débat sur le concept de liberté d’expression et celui de la cybercriminalité relatif à leur usage à bon escient et afin de garantir la paix sociale.
L’Assemblée des peuples français, réunis en Assemblée nationale votait en 1789 « La Déclaration des droits de l’Homme et des Citoyens ». L’Art. 11 stipule que « La libre communication des pensées et des opinions est un droit le plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire et imprimer librement… ».
Deux siècles plus tard, l’Assemblée générale des Nations unies qui s’était largement inspirée de la Déclaration de 1789, adoptait le 10 décembre 1948 par une forte majorité « La Déclaration Universelle des droits de l’Homme » (DUDH). L’Art. 19 mentionne « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression… ». Et la Constitution malagasy de la IV ème République fait sienne de ce droit inaliénable de l’Homme. Dans l’Art. 10 est écrit « Les libertés d’opinion et d’expression… sont garanties à tous ».
Quand on évoque la liberté d’opinion et d’expression, on touche ainsi à un domaine névralgique de la liberté de l’homme. C’est l’un des droits fondamentaux de l’Homme. N’empêche que l’usage abusif de ce droit remet, en permanence, sur le tapis le débat. Faudrait-on imposer des mesures dissuasives ?
La loi sur la cybercriminalité a été déjà promulguée. Mais l’application laisse certains observateurs un peu sceptiques. Des vies de couple, de famille, de l’honorabilité des gens et de la sérénité dans la société sont dangereusement exposées par les effets nuisibles de la cybercriminalité. Le juriste Imbiky Herilaza, expert en la matière, suggère qu’on réfléchisse à améliorer le dispositif de loi qui existe. Il fait appel à la mobilisation de tous pour endiguer ensemble le mal.
La bataille est loin d’être gagnée. Il faut agir avec la plus grande fermeté tout en préservant le principe fondamental du droit de l’homme et mettre le holà à ce genre de motion bidon.
Ndrianaivo
Deuxième importante participation pour cette année 2020. Plus de 350 employés du groupe SODIAT, emmenés par Eric Razanamparany, directeur général, se sont mobilisés samedi dernier à Andakana pour une action environnementale. Après le lancement officiel de la campagne du reboisement national à Ankazobe en janvier où le Groupe SODIAT s’est fait représenter massivement, il a encore affirmé son engagement en faveur de l’environnement à travers un reboisement en mettant en terre 1 350 jeunes plants à cette journée du samedi.
Il s’agit du deuxième passage à Andakana pour un reboisement. En 2018, les employés du groupe SODIAT s’y sont déjà dépêchés pour accomplir cette action citoyenne. Samedi dernier a ainsi été le moment de suivre de près l’évolution des plantations pour que les efforts déployés aboutissent. Selon Razakasolo Herisoa, directeur de coordination auprès du groupe, nombreuses sont les actions sociales à entreprendre cette année. Les propositions des employés vont notamment être priorisées et évaluées par la Direction pour les rendre réalisables.
Rappelons que dans le cadre de ses actions sociales, le groupe SODIAT organise déjà annuellement une opération de circoncision gratuite au profit des employés.
K.R.