Le nouveau terminal international de l’aéroport d’Antananarivo se rapproche de sa forme finale. Effectivement, le chantier évolue à pas de géant. Et actuellement, les travaux se focalisent sur l’installation des trois passerelles. Après leur arrivée à la fin du mois d’octobre dernier, les techniciens se sont surtout focalisés sur l’aspect mécanique ainsi que la connexion de ces passerelles avec le terminal. Et à la fin de l’installation, une série de tests sera exécutée pour voir les différents réajustements à faire.
Hausse du prix du carburant, augmentation des frais de transport, celle du tarif de l’électricité et du charbon, sans oublier les produits de première nécessité qui deviennent de plus en plus chers chaque jour. Cette année, une inflation galopante n’a pas du tout épargné la population malagasy. Pour différentes raisons, l’Etat malagasy a dû prendre certaines décisions pour pouvoir remédier à des situations spécifiques.
Carburants : une augmentation moyenne de 10 % sur tous les produits
Cher payé ! En une année, le coût des produits pétroliers a augmenté de 10 % en moyenne. Effectivement, l’année dernière, à la même période, l’Etat a entamé des négociations avec les distributeurs étant donné qu’ils ne recevraient plus de subventions à partir de là. Durant ces séances de discussion, notamment durant trois mois, les prix à la pompe ont été gelés. Toutefois, en janvier dernier, le pétrole est revenu plus cher sur le marché international. Les compagnies pétrolières ont enregistré une perte de plus de 30 milliards d’ariary. Face à cette situation, une hausse constante a été opérée depuis le mois de mars pour leur permettre de récupérer leur dû.
« La hausse aurait dû être entre 500 et 1000 ariary. Toutefois, pour préserver les consommateurs, nous avons décidé de répartir par tranches les augmentations », avait déclaré Lantoniaina Rasoloelison, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, en mars dernier. Les hausses se sont alors enchaînées au fil des mois, soit huit augmentations en tout. Et en un an, le litre de l’essence est passé de 3 840 à 4 200 ariary. Pour le gasoil, le prix a varié de 3 190 à 3 550 ariary, et le pétrole de 2 370 à 2 630 ariary. Par rapport à l’année dernière, la hausse a doublé en passant de 120 à 360 ariary. L’année 2019 risque d’être encore assez rude vu qu’il n’y a pas de délai d’échéance pour le réajustement des prix.
Nos députés et sénateurs sont tenus d'adopter les deux projets de loi sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ainsi que celui sur le recouvrement et l'affectation d'avoirs illicites avant la fin d'année. Voilà pourquoi le dernier Conseil des ministres de l'année, le 17 décembre, a convoqué le Parlement à une cinquième session extraordinaire qui ne doit pas excéder 12 jours à partir de jeudi.
Les parties prenantes ne sont pas tombées d'accord ! La signature de l'accord cadre du projet « Volobe » prévue pour hier, a été reportée. Selon les explications reçues, des aspects juridiques ont été remis en question. Un changement assez conséquent, d'où la raison de ce report. Toutefois, le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Lantoniaina Rasoloelison a notifié que « les négociations continuent encore entre le Gouvernement malagasyet le consortium jusqu'à aujourd'hui. Des points sont encore à revoir. Les discussions viseront surtout à préserver l'intérêt des consommateurs, celui de l'Etat, sans oublier la Jirama ». La cérémonie de signature s'est ainsi transformée en une rencontre entre les acteurs concernés par le projet.
Les jeunes bacheliers ainsi que les étudiants se ruent vers l’étranger pour continuer leurs études, plus particulièrement vers la France. Selon les dernières données collectées par Campus France, le promoteur de l’enseignement supérieur français à l’étranger, la mobilité des étudiants malagasy vers les établissements français a connu une hausse considérable cette année. Face à cette situation, les grandes écoles françaises, à l’exemple de l’IDRAC Business School, commencent à s’intéresser de près à Madagascar, et notamment aux étudiants malagasy. Effectivement, à partir du mois de janvier 2019, l’IDRAC ouvrira son programme de « Prépa Business School » par le biais de l’Ecole supérieure de commerce et de management (ESCM). La première Business School dans la Grande île. « Ce programme consiste à offrir aux jeunes malagasy l’opportunité de bénéficier d’une formation conforme au système français mais dans un endroit social familier. Pour qu’ils puissent s’en imprégner et s’y préparer. Dans ce système, les étudiants suivront tout d’abord deux années de tronc commun à Madagascar, avant de partir pour la France pour une année de spécialisation », précise Jonathan Ranjatoelina, directeur de l’ESCM.