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Que des ratages !

 L’audiovisuel public peine à sortir de l’auberge. Etant la plus ancienne sinon l’ainée des chaines de télévisions locales, la télévision malagasy (TVM) traine encore les pattes et se trouve, en dépit de tout, dans le peloton de la queue. Il fut un temps à ses débuts,  des années 60, où la TVM faisait la fierté du pays. Des Jean-Louis Rafidy et bien d’autres animaient les émissions avec brio. Des commentateurs d’évènements de haut vol avec des analyses intéressantes et instructives. Rien d’étonnant dans la mesure où ces animateurs de chaine avaient bénéficié des formations dans les grandes écoles spécialisées sous d’autres cieux. Les responsables de l’époque misaient en premier plan la formation des agents. Mais depuis, abandonnée à elle-même, la TVM ne cesse de dégrader. Les matériels à la disposition ne parviennent plus à suivre l’évolution des progrès technologiques de la communication. Or les besoins ne cessent de croître. Les régimes successifs dont notamment celui de la Deuxième République firent de la négligence en la matière. Les reportages des derniers évènements d’importance capitale pour le pays laissèrent à désirer. Un goût amer empoisonne la gorge des téléspectateurs. Le reportage en direct du grand défilé militaire du 26 juin au stade municipal de Mahamasina par le bon soin de la TVM provoquait un sentiment d’insatisfaction. Tant sur le plan technique que dans le domaine de la consistance des commentaires, la qualité de la prestation frise la médiocrité. En effet, la qualité technique des images transmises frôle le … n’importe quoi et les commentaires y afférents sont plats. On aimerait savoir l’historique complet de l’Armée malagasy, tout le parcours qu’elle a traversé. Un effort de documentation s’imposait. Les reportages en direct des évènements autour de l’accueil triomphal que toute population réserva à nos héros laissèrent perplexes les téléspectateurs. Non seulement, la qualité technique vole en basse altitude, au ras-du-sol, que la teneur des commentaires avoisine le creux.

La première participation de Madagascar à une phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) s'est avérée une belle aventure. Non seulement du fait que c'est une grande première mais surtout de la prouesse réalisée par sa sélection nationale en ne faisant éliminer qu'en quarts de finale. Et ce après avoir dompté certaines grandes nations du football continental à l'image de la Guinée, du Nigeria et de la RD Congo. Ces deux derniers, notons-le, sont des illustres du ballon rond africain à travers respectivement leur équipe nationale, vainqueur de l'épreuve et maintes fois mondialistes, et de leur club à savoir le Tout puissant Mazembe, multiples champions d'Afrique. Ainsi, le parcours des Barea mérite amplement d'être salué à sa juste valeur.

 

Samedi dernier, des éléments de la brigade des stupéfiants de la police ont arrêté 3 personnes âgées entre 25 et 46 ans pour trafic de chanvre. Depuis le 4 juillet, les limiers de ladite brigade furent informés sur les agissements suspects de présumés trafiquants à Anosizato. Lors de leur descente sur les lieux, ils ont repéré un suspect débouler d’une ruelle et qui était flanqué d’un sac à dos noir.

 

Des victimes humaines de la rage canine et féline. 99 % de la rage affectant les êtres humains proviennent des chiens et des chats. A Madagascar, ce sont notamment les chiens qui en constituent les principaux vecteurs. Mais que ce soit un chien ou un chat enragé, la salive, la morsure, la griffure ou le léchage de ces animaux de compagnie entrainent annuellement la mort  d’une dizaine de personnes à Madagascar. Et les statistiques publiées par le ministère de la Santé publique (MSP) le confirment. « On enregistre annuellement 10 à 15 personnes décédées à cause de la rage », précise la Direction de veille sanitaire et de surveillance épidémiologie (DVSSE).

 

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Elus dignes et responsables

Sans transition, le pays passe d'un évènement de taille à un sujet capital. A peine les Malagasy viennent de vivre avec forte et intense émotion grâce aux prestations inédites des Barea que voilà le Parlement fraîchement élu qui entre en action nous coupe déjà le souffle. L'exploit sans précédent de la bande à Faneva fascine le pays tout entier. Elle a réussi à émerveillé les 25 millions de malagasy. Depuis que la Fédération malagasy de football (FMF) existait, Madagascar n'a jamais pu franchir au-delà du Canal de Mozambique pour participer à des compétions continentales en phases finales du niveau de la CAN ou à d'autres joutes internationales de la taille des mondiales. Tellement, Nicolas Dupuis et ses protégés nous ont conduits aux anges que les réalités nationales toutes aussi importantes et décisives nous échappent. Maintenant, il faut revenir sur terre !

 

Associer le développement de l’agriculture à la conservation de l’environnement. Notre biodiversité est aujourd’hui en grand danger. Effectivement, les mauvaises pratiques agricoles prédominent encore jusqu’à maintenant. Les feux de brousse restent la technique la plus utilisée pour fertiliser le sol. Pourtant, leurs conséquences sont d’autant plus néfastes pour l’environnement que pour le secteur agricole, pour ne citer que les impacts liés au changement climatique. Il est alors plus que nécessaire de réagir afin de sauvegarder ces deux filières.

Le banditisme prend  toujours une proportion alarmante dans le District d'Andilamena. Les Forces de l'ordre  y font de la lutte contre la circulation illicite d'armes leur cheval de bataille.  La semaine  dernière, trois suspects ont été arrêtés par des éléments de  la section 3 du peloton de gendarmerie  d'Andriamenakely,  un quartier d'Andilamena ayant gagné une sinistre réputation  en matière d'insécurité. Les trois individus sont en possession d'armes à feu dont deux  copies locales de  fusils Mas36  ainsi qu'un  autre de type  Baikal, le tout avec trois munitions.

 

Reconnaissance du mérite. Les joueurs de l'équipe nationale de Madagascar de football ont été décorés au rang de « Chevalier de l'ordre national », hier. La récompense leur a été remise par le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, au Palais d'Etat d'Iavoloha. « C'est une chose importante que vous avez montré durant les matchs de la Coupe d'Afrique des Nations. Vous nous avez rendus fiers. Vous avez ravivé le feu du patriotisme et avez réussi à unir tous les Malagasy », a indiqué le Président de la République avant de remettre les décorations aux joueurs et au sélectionneur français des Barea, Nicolas Dupuis.

 

Chassez le naturel, il revient au galop ! Apparemment, les deux défaites électorales qu’il a essuyées n’ont pas servi de leçon d’humilité à Marc Ravalomanana, bien au contraire. Lors de la clôture du congrès du parti TIM le weekend dernier, l’homme est apparu avec le visage sous lequel on l’a connu du temps où il était encore le tout puissant N°1 du pays : Dédaigneux et méprisant, traitant ses partisans comme des moins que rien.

 

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LA UNE DU 16 JUILLET 2019

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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