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Le Gouvernement fait un pas vers la protection de son environnement en annonçant un partenariat avec les gestionnaires des aires protégées, intégrant l'utilisation des drones pour renforcer la surveillance. Cette initiative a été dévoilée hier à Antanimena par le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Andonirina Max Fontaine. « Les drones sont l'une des innovations que nous pouvons utiliser pour protéger l'environnement », a déclaré le ministre Max Fontaine, en soulignant l'importance de cette technologie dans la surveillance des vastes zones protégées de Madagascar. La collaboration entre les gestionnaires des zones protégées et les militaires sera essentielle pour garantir le succès de cette initiative. Des plans détaillés doivent être établis, et une coopération étroite est nécessaire pour définir les conditions d'utilisation des différents types de drones afin d'obtenir des résultats efficaces.

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Vouée à l’échec ?

Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment.
Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

Un nouveau cap pour la JIRAMA. La société a officiellement accueilli son nouveau directeur général, Ron Weiss, lors d'une réunion du Conseil d'Administration d'hier. Ce dernier a affirmé : « Nous dépendons de nos clients tout autant que nos clients dépendent de nous ».  Avec un parcours remarquable dans le secteur de l'énergie, Ron Weiss apporte une expertise internationale acquise lors de ses 27 ans à la tête de l'Israël Electric Company et de son mandat de 6 ans en tant que PDG du Rwanda Energy Group. Dans son discours inaugural, il a mis en avant une vision pour la compagnie nationale d’eau et d’électricité, en déclarant :  « Je crois en la coopération de tous les acteurs pour atteindre nos objectifs communs ». 

Le paysage entrepreneurial malagasy est sur le point de connaître une nouvelle vague d'innovation et de croissance grâce au concours d’innovation Mizunami 2024 - Prix Mizunami Africa Foundation pour les start-up de Madagascar. Lancé par la Fondation Mizunami Africa en partenariat avec NextA, l'incubateur du groupe Axian, ce concours promet de catalyser le développement économique et social de Madagascar en encourageant l'innovation au sein des petites et moyennes entreprises (PME). Après le succès retentissant de la « Ninja Cup » en 2023, la Fondation Mizunami Africa, basée à Tokyo, au Japon, poursuit son engagement envers l'entrepreneuriat malagasy en lançant ce nouveau défi. 

Le lauréat du dernier championnat de Madagascar de slam-poésie, organisé en décembre 2023 par l’association Madagaslam, prendra la parole aujourd’hui sur l’estrade du Temple de Belleville à Paris (France) pour représenter la Grande île à la Coupe du monde de slam-poésie 2024. Notre champion national Santa entrera en lice pour la première manche de ce grand challenge international qui se clôturera le 12 mai. Le slameur Santa, de son vrai nom Santatra Andriamanantsoa, représentera ainsi le pays dans cette compétition qui débutera lundi prochain. Notre challenger se dit être prêt pour ce grand défi de taille. En effet, selon les informations venant des organisateurs, notre slameur prendra la parole ce mardi 7 mai à partir de 19h 30, heure locale sur une scène de Belleville, située dans la capitale française. A noter que Madagascar se trouve dans une poule comprenant le Gabon, le Mali, la France et le Congo. 

La honte. Mercredi dernier, les autorités thaïlandaises ont saisi 48 individus de makis, une espèce connue sous le nom scientifique de Lemur catta et inscrite à l’Annexe I de la CITES, et 1 076 individus de tortues natives de Madagascar, une autre espèce inscrite, elle aussi, au même Annexe. Six personnes ont été arrêtées pour cette affaire.
Ces animaux sauvages vivent dans les forêts sèches et la forêt à épineux du sud et du sud-ouest de l’île. Ils font depuis des années l’objet de trafic intense qui ne s’arrête pas malgré les mesures de contrôle et de lutte et qui menace leur survie.

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ACTU-BREVES

ONU : « La liberté de la presse est une nécessité absolue ».  Le Secrétaire Général des Nations Unies, M. António Guterres, a souligné l’importance des médias dans la mise en lumière de la crise climatique et de l’injustice environnementale. Il a rappelé que sans liberté de la presse, il ne peut y avoir de liberté véritable. Il a appelé les gouvernements, le secteur privé et la société civile à soutenir la liberté de la presse qui est non seulement un droit fondamental mais aussi une nécessité absolue. « Sans faits, nous ne pouvons lutter contre les informations fausses et trompeuses. Sans obligation de rendre des comptes, nous n’aurons pas de politiques solides. Sans liberté de la presse, nous n’aurons aucune liberté. La liberté de la presse n’est pas un choix, c’est une nécessité », a-t-il indiqué. La Journée mondiale de la liberté de la presse est aussi l’occasion de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie en exerçant leur métier, et de soutenir ceux qui font face à des restrictions et des attaques dans l’exercice de leur fonction. A travers la campagne mondiale qui a été lancée au sein de tous les organes de presse à travers le monde “Cette histoire doit être racontée”, il est primordial de rappeler que la crise climatique est particulièrement décisive, qui bouleverse l’environnement et affecte la vie de milliards, mérite une couverture médiatique étendue et honnête. La désinformation et la mésinformation sur les questions environnementales sont des obstacles majeurs à l’action climatique.


C’est officiel. Ron Weiss, l’ancien directeur général du « Rwanda Energy group », la compagnie d’électricité du Rwanda prend les rênes de la compagnie nationale, JIRAMA. La nomination de ce ressortissant israélien en tant que nouveau DG de cette société d’État a été validée par le Conseil des ministres d’hier, au Palais d’Etat d’Iavoloha.
Avant de diriger la compagnie rwandaise, cet ingénieur sortant de l’ Institut israélien de technologie a travaillé au sein de la Compagnie israélienne d’électricité pendant 27 ans, dont sa dernière fonction fut celle de premier vice-président chargé des projets et du développement commercial.
Pour rappel, le Président Andry Rajoelina avait annoncé le choix de cet ex-dirigeant de la compagnie d’électricité rwandaise pour procéder au redressement de la JIRAMA, conformément à ses expériences antérieures qui ont porté ses fruits au Rwanda.

Le but est de détruire le club Fosa Juniors et en particulier  Andrianirina Rajomazandry, le gardien de but des Barea par les dirigeants, conclut un dirigeant du club Fosa Juniors. C’est  un abus de pouvoir teinté de mauvaise foi de la part de la  fédération. En particulier un membre de la fédération et non moins  manager général du club As Fanalamanga, indique –t-on.
La Fédération malagasy de football (FMF) par le biais de la commission de discipline annonce la sanction du joueur qui écope une suspension d’une durée de deux ans. En réplique, le club champion de Madagascar en titre annonce son intention de saisir les hautes instances du football telles que la Confédération africaine de football (CAF) et la Fédération internationale de football (FIFA). Considérant cette décision comme unilatérale.
« De nombreuses  lettres ont été envoyées  à la fédération demandant les motifs des sanctions et les références des règlements auxquels ils se sont appuyés pour confirmer la condamnation mais cela restait sans réponse. Le joueur en question n’a même pas été convoqué,  une fois, pour se défendre devant ladite commission de discipline», annonce notre interlocuteur, qui a décidé de choisir l’anonymat pour se préserver de représailles de ces membres de la fédération.
Et d’ajouter « Pour le cas de  Joma, il est en fin de contrat avec le club Fanalamanga depuis le 31 décembre. Effectivement, le joueur est libre de s’engager où il veut le 1er janvier. Il a cherché de club et nous avons décidé de l’engager. Après s’être entrainé avec nous durant trois mois,  il a joué deux matchs du PFL, un match de la Coupe Telma avec notre club. Pire, preuve de la mauvaise foi du club Fanalamanga, le staff l’a encore inscrit dans leur feuille de match alors que Joma n’a plus joué avec eux depuis plus de quatre mois», avoue notre interlocuteur.
« Une altercation entre joueurs et  dirigeant est une affaire courante. Mais en tant qu’éducateur et passionné qui se soucie de l’avenir du football, un dialogue aurait pu avoir lieu entre les deux hommes mais au contraire, il a usé de ses pouvoirs en infligeant  une lourde sanction au joueur dans l’unique but de lui détruire », regrette-t-il.
Selon le témoignage d’un membre du club Fanalamanga, l’origine de cette affaire remonte à une altercation qui a eu lieu entre Joma et le manager général du club susmentionné, sans entrer dans le détail de l’origine de la dispute. Depuis, Joma n’a plus touché de salaire avec ce club durant plus trois mois d’affilée. Après la fin de contrat le mois décembre dernier, il a cherché d’autre club pour jouer.
Rappelons qu’à cause de cette affaire, les play-offs du championnat national (Pure Play Football) prévus le 28 avril dernier ont été suspendus et reportés à une autre date. Urgemment, la commission discipline de la FMF a été érigée dans le plus bref délai alors que durant trois mois, depuis le début du championnat national, personne n’a daigné fonder cette commission.
Elias Fanomezantsoa





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La une du 3 mai 2024

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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