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Innovation. Hier, à Soarano, la direction générale des douanes a dévoilé le nouveau E-Tariff Tool aux opérateurs, dans le cadre du programme Système Harmonisé (SH) Afrique. Cette plateforme en ligne, développée par le cabinet sud-africain Global Trade Solutions (GTS) sous mandat de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), est conçue pour offrir au grand public un accès efficace et complet aux informations sur le tarif douanier. L'implémentation de l’E-Tariff Tool marque une étape importante dans le processus de modernisation de l'administration douanière. Zafivanona Ernest, directeur général des douanes, a souligné que cette initiative vise à améliorer les services douaniers et à renforcer la confiance des usagers envers l'institution. "L'implémentation de l’E-Tariff représente ainsi un pas de plus vers le processus de modernisation de l'administration douanière afin d'apporter un peu plus dans ses services dans l'optique de renouveler la confiance des usagers envers l'institution," a-t-il déclaré. La nouvelle plateforme est accessible via le domaine https://preprod.esupplychainportal.com/MCA/ , intégré au portail web de la douane. Les fonctionnalités offertes par l’E-Tariff Tool sont variées et destinées à faciliter l'accès aux informations douanières pour les utilisateurs. La plateforme comprend une version web du tarif douanier, permettant aux utilisateurs de consulter en ligne toutes les informations mises à jour en temps réel. Un outil de recherche est également disponible, permettant de trouver rapidement les informations nécessaires en utilisant soit des codes tarifaires, soit des mots-clés.
Accès simplifié
De plus, un simulateur de droits et taxes est intégré à la plateforme, permettant aux utilisateurs de simuler les droits et taxes applicables aux marchandises importées, facilitant ainsi la planification des coûts. La plateforme est disponible en versions anglaise et française, rendant les informations accessibles à un public plus large. L’E-Tariff Tool est alimenté par une base de données exhaustive comprenant toutes les documentations relatives aux tarifs douaniers, aux types de droits et taxes à l'importation applicables, ainsi qu'aux tarifs préférentiels et aux règles de taxation. Cette base de données comprend également des informations détaillées sur les réglementations en vigueur, permettant aux utilisateurs de rester informés des évolutions législatives et réglementaires. Pour les opérateurs économiques, l'introduction de l’E-Tariff Tool représente une avancée significative. L'accès simplifié et centralisé aux informations douanières permettra de réduire les délais et les coûts liés aux procédures d'importation. De plus, la transparence accrue et la possibilité de simuler les coûts douaniers devraient encourager les échanges commerciaux et faciliter la prise de décision pour les entreprises. Pour les usagers, cette modernisation des services douaniers contribue à une meilleure compréhension des processus et des obligations douanières. La facilité d'utilisation et l'accessibilité de la plateforme sont des atouts majeurs pour les importateurs et exportateurs, qu'ils soient novices ou expérimentés. Avec le lancement de l’E-Tariff Tool, la douane malagasy se positionne comme un acteur pionnier dans la modernisation des services douaniers en Afrique. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large de digitalisation des services publics, visant à améliorer l'efficacité administrative et à renforcer la compétitivité économique du pays.
Hary Rakoto

Le talent d’une artiste malagasy est exposé dans l’un des endroits reconnus à l’Hexagone. Malala Andrialavidrazana sera l'invitée de la saison d’hiver du Palais de Tokyo cette année. Au sein de cette importante institution dédiée à l'art contemporain, Malala Andrialavidrazana occupera l'espace Grande Verrière, soit un mur incurvé de plus de 60 mètres de long sur 6 mètres de hauteur où elle pourra déployer ses « Figures ». Cette exposition constitue à la fois une exposition monographique et une façon d’envisager une rétrospective de la série des « Figures » qui a débuté en 2015.
« Les Figures », œuvre monumentale de cette artiste contemporaine, occupera ainsi l’espace Grande Verrière au Palais de Tokyo, situé dans la capitale française, du 17 octobre 2024 au 5 janvier 2025. Il s’agit d’un espace d'exposition unique en son genre, situé au cœur de ce lieu emblématique de l'art contemporain à Paris. Cette verrière, d'une hauteur impressionnante, permet à la lumière naturelle de baigner l'ensemble de l'espace, créant une atmosphère à la fois lumineuse et apaisante pour les visiteurs. Cet espace d'exposition accueille régulièrement des installations artistiques grandioses, des performances théâtrales et des conférences, ainsi que des expositions temporaires qui mettent en avant des artistes émergents et reconnus dans le monde de l'art contemporain. Les œuvres présentées dans la Grande Verrière sont souvent spectaculaires et audacieuses, s'inscrivant parfaitement dans l'esthétique avant-gardiste du Palais de Tokyo.
Malala Andrialavidrazana, une artiste visuelle et photographe, est née en 1971 à Antananarivo. Elle a étudié les arts visuels à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris et a obtenu son diplôme en 1994. Son travail explore les thèmes de l'identité, de la mémoire collective et de la représentation de l'Afrique. Elle utilise la photographie, le collage, la vidéo et l'installation pour interroger les différentes dimensions de l'histoire et de la culture africaines. Malala a déjà inscrit son nom dans de nombreuses institutions et galeries à travers le monde, notamment au Centre Pompidou à Paris, à la Biennale de Dakar au Sénégal, et à la galerie Goodman située à Johannesburg, (Afrique du Sud). Elle a également remporté plusieurs prix et bourses pour son travail artistique. Notons que cette exposition a pu être réalisé grâce à un accord de partenariat signé entre Guillaume Désange, président du Palais de Tokyo et Hasnaine Yavarhoussen, fondateur du Fonds Yavarhoussen.
Si.R

La préparation va bon train pour les épreuves du Baccalauréat qui se déroulera à partir du 22 juillet sur tout le territoire national. D'après le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Fidiniavo Ravokatra, les  mesures de sécurité ont été renforcées, cette année, vu les difficultés rencontrées par les candidats l’année dernière avec la fuite de sujets et le délestage.

« Afin que cette situation ne se reproduise plus, notre département ministériel travaille avec le Gouvernement, les préfectures de police, les chefs du District pour la surveillance et la distribution des sujets dans tous les centres d’examen », rassure le ministre, durant une interview, hier. Et de poursuivre que des mesures particulières sont prises concernant l'emballage, le transport et la distribution des sujets au niveau des centres d’examen dans tout Madagascar.

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LA UNE DU 16 JUILLET 2024

Deux équipes malagasy disputeront ce jour la finale de la Coupe des Clubs champions de l’océan Indien au Palais des Sports Mahamasina. Chez les hommes, l’Association sportive Saint-Michel Handball a décroché son ticket pour la finale ce dimanche en battant l'ASC Tsingoni 33-31 en demi-finale au terme d'une rencontre âprement disputée. 

Les Collégiens affronteront le Club de Handball Combani de l’île Mayotte. Contre toute attente, cette équipe mahoraise a fait tomber l’archi-favori l’AS Saint-Pierre de l’île de La Réunion en demi-finale sur le score de 36-34. Les Réunionnais n’ont subi qu’une défaite sur 6 rencontres. 

Une infraction peut en cacher une autre ! C’est ce qu’on puisse dire du sort de ces 18 ressortissants de Somalie, d’Ethiopie et des Comores. Déférés au Parquet d’Antsiranana, vendredi dernier, tous ces étrangers ont été ensuite placés sous mandat de dépôt à Ambanja, notamment pour séjour illégal dans le pays, entre autres motifs de poursuite. Cependant, aucune information n’a filtré pour essayer de comprendre comment ont-ils pu entrer à Madagascar avant que les autorités malagasy n’aient pu finalement mettre la main sur eux. Mais le fait est là : tous ces Africains n’ont pas de papiers. L’autre motif de poursuite est une tentative d’immigration clandestine vers Mayotte.

Des voix s’élèvent pour contester l’autoroute qui reliera Antananarivo à Toamasina. Certaines d’entre elles dénoncent son coût exorbitant. D’autres redoutent ses conséquences sur l’environnement. Il convient d’écouter et d’examiner ces contestations. Cependant, la balance entre les avantages et les inconvénients du projet autoroutier penche nettement en faveur de la poursuite des travaux jusqu’à leur achèvement. Le projet a fait l’objet d’études préalables approfondies. Rien n’a été laissé au hasard. La construction de cet axe autoroutier permettra la création de milliers d’emplois directs et indirects. A terme, la durée du trajet entre la Capitale et le grand port de l’Est sera considérablement diminuée puisqu’elle passera de 10h à 2h 30. La mobilité des personnes et la facilité des échanges seront décuplées, pour la plus grande satisfaction de tous. Il va sans dire que les transporteurs et les conducteurs se réjouiront de la baisse de la consommation de carburant.

Une infraction. L’opération de remblayage reste interdite jusqu’à maintenant. Le décret n° 2022-241, portant interdiction et suspension de tous les travaux de remblais dans le périmètre du grand Antananarivo, le confirme. Pourtant, certains continuent à le faire clandestinement dans diverses Communes. La preuve, l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) a appréhendé une dizaine de camions, surpris en train de transporter et de faire du remblayage, ces deux derniers mois. 4 d’entre- eux ont été saisis la semaine dernière, à en croire Andritiana Rafidimanantsoa, directeur général de l’APIPA. Les véhicules ont été mis en fourrière, outre les sanctions attribuées à leurs propriétaires et aux commanditaires de l’acte.  

Selon Sahaza Marline, Chief Technology Officer de « Milina », une entreprise technologique basée à Madagascar, la société se distingue par ses solutions numériques adaptées aux besoins locaux, tout en répondant aux exigences internationales. « Notre objectif est de surmonter les obstacles auxquels les utilisateurs malagasy sont confrontés en intégrant des technologies accessibles et pertinentes », explique-t-il. L'une des réalisations phares de la société est DIGI.MG, un portail qui simplifie l'accès aux services numériques mondiaux et locaux. Selon lui, « DIGI.MG permet aux utilisateurs de bénéficier de divers services numériques, y compris ceux de fournisseurs renommés comme Starlink, en éliminant les contraintes liées aux paiements internationaux et à la gestion des abonnements ». 

Un étudiant venant de Madagascar, Joachim Rakotomalala, est sacré lauréat de la bourse de Yavarhoussen 2024, décernée par le fonds Yavarhoussen et l'Institut national d'histoire de l'art (INHA). Hasnaine Yavarhoussen, président-fondateur du Fonds Yavarhoussen, Bako Rasoarifetra, enseignante-chercheure à l’université d’Antananarivo, Marian Nur Goni, maîtresse de conférences à l’université de Paris 8, Alexandre Girard-Muscagorry, conservateur du patrimoine et Juliette Trey, conservatrice en chef du patrimoine, ont pris part aux délibérations. Après de longues discussions autour des projets proposés par différents candidats, le jury a ainsi déclaré  Hajanirina Joachim Rakotomalalala, lauréat de la bourse Yavarhoussen 2024. 

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Editorial

  • Fianar jubile !
    Alors que cinq des six Chefs-lieux de Province sont, pour certains, fiers de leurs atouts économiques et touristiques, et pour d'autres, empêtrés dans un cimetière de projets inaboutis, Fianarantsoa, capitale du pays Betsileo, semble quant à elle sombrer dans une léthargie faite d’immobilisme. D’Antsiranana à Toliara en passant par Mahajanga, Toamasina et Antananarivo, les cinq Provinces possèdent chacune des éléments pouvant contribuer à leur développement notamment cultures de rente (vanille, girofle, …), atouts touristiques, grand port, grandes installations industrielles, réserves minières.

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