Non Verba ! » Beaucoup de travail, peu de paroles ! Le peuple aimerait voir à l’œuvre les dirigeants du pays, du sommet à la base, sans palabres.
« Asa fa tsy Kabary ! » L’onde de choc de la chute de la Première République, demi-siècle plus deux ans après, 18 mai 1972, mais surtout les performances avérées, ne cesse de nous secouer et nous rafraîchir la mémoire. De ce slogan simple et facile à saisir dérivé du latin « Acta Non Verba », loin des bla-bla et des rhétoriques parfois trop intellectuelles, « Asa fa tsy Kabary », les dirigeants de la Première République ont su dynamiser sinon mobiliser le peuple vers un élan de développement. Par des mots d’ordre, quelque peu terre-à-terre voire simpliste, « Politikan’ny kibo » (politique du ventre … plein), ils ont réussi à catalyser les paysans producteurs à améliorer et augmenter davantage la production notamment le riz. Si bien que, mine de rien, le pays a atteint, à l’époque, l’autosuffisance alimentaire. On parvient même à exporter. Le riz de luxe malagasy, le « vary gasy mena », les célèbres « riz rouges », envahissaient les rayons des Grandes surfaces européennes et américaines. Des produits de luxe du terroir malagasy d’une saveur exotique remarquable que les connaisseurs tels les Américains et les Nordiques apprécient voire en raffolent beaucoup.
Le directeur général des Douanes de Madagascar, Zafivanona Ernest, a apporté, hier à Ivandry, des éclaircissements cruciaux concernant des bois de rose saisis au Kenya, il y a dix ans. Les déclarations de ce DG des Douanes ont été faites en réponse à des publications sur les réseaux sociaux, affirmant que des bois de rose, sortis du territoire en décembre, ont été interceptés en Tanzanie. Selon toujours Zafivanona Ernest, ces informations ont été exposées hors contexte, et il s'est attelé à fournir une vue d'ensemble complète de l'affaire.
Les images de l’artiste Lalie hospitalisée ont fait le tour, depuis hier matin, des réseaux sociaux. La chanteuse à la voix cristalline, qui a séduit les ouïe des mélomanes de la Grande île depuis l’année 1996, est gravement malade. Depuis, elle et son époux lancent un SOS via les réseaux sociaux. Le couple appelle ses fans et les internautes à une perfusion financière pour lui permettre de recouvrer sa santé. « Lalie est toujours à l'hôpital Befelatanana dans le service gynécologie. Elle est atteinte d’un kyste ovarien volumineux. Nous sollicitons l'aide de ses fans, artistes et des bonnes personnes. Elle doit subir une intervention chirurgicale urgente.
« Girl power » diront les adeptes du féminisme. La nomination de plusieurs hauts fonctionnaires de l’Etat figurait parmi l’ordre du jour lors du Conseil des ministres d’hier au palais d’Iavoloha. Parmi les nouvelles nominations figurent celles de cinq directrices au sein de la Présidence. Il s’agit notamment de Lova Hasinirina Rakotomaro, qui occupe désormais le poste de directrice des affaires internationales et porte – parole du Président de la République. Elle avait assuré la fonction de directrice de Communication à la Présidence, avant d’être à la place du directeur de cabinet par intérim, toujours à la Présidence, pendant les trois derniers mois de mandat du Président Andry Rajoelina. Elysa Rakotonirina, directrice de cabinet du Président de la République. Elle est la seule nouvelle venue car ayant été directrice de communication au ministère des Affaires étrangères avant de rejoindre l’équipe de la Présidence.
La Vérité (+) : Quelle est la signification de cette consécration ?
Céline Nathalie Razafindehibe (=) : Le prix « Femme inspirante de l’année 2023 » est décerné par le Mouvement mondial des femmes leaders panafricaines (MMFLP), un acteur pour l’engagement des ONU Femmes. Je l’ai reçu à travers les efforts et les initiatives que j’ai pris au sein du MMFLP à Madagascar depuis 2022. Cent femmes et jeunes filles dans le monde ont reçu le même prix en guise de remerciement, de reconnaissance et de gratitude pour les œuvres que nous avons fournies pour cette organisation et pour la lutte contre la violence basée sur le genre et la participation des femmes aux postes de décision.
Deuxième des trois « Andry » (piliers) de la Politique générale de l’Etat (PGE), septième des treize points du Velirano et un des axes focaux de l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara (IEM), l’industrialisation occupe une place cruciale dans la mise en œuvre de la PGE aux fins de reconstruire la Grande île. Un des objectifs phares du régime Orange sous la houlette du jeune visionnaire, le Président Rajoelina.
L’industrie fait partie du secteur « secondaire » au sein du cadrage global des activités économiques d’un pays. Le secteur « primaire » englobe toutes les activités de production des matières premières (produits agricoles, miniers, …). Le secteur « secondaire » transforme les produits des matières premières. Et le secteur « tertiaire » s’occupe de la commercialisation en général. Bref, le « primaire » produit. Le « secondaire » transforme. Et le « tertiaire » commercialise. Il s’agit là d’un schéma élémentaire mais il résume en gros toutes les activités économiques d’un pays.
Dans les pays à économie développée, cas des nations européennes et américaines, la prospérité fut le fruit de la révolution industrielle des XVIII ème et XIX ème siècles boostée par la découverte de nouvelles sources d’énergie à base de pétrole. L’époque où l’industrialisation, l’élément catalyseur principal du développement économique rapide, connut un essor sans précédent. Evidemment, la politique des extensions coloniales venait à accompagner les vagues de naissance des industries modernes. L’Afrique, le théâtre d’expansion coloniale, servait de réserve en ressources naturelles des matières premières. Parfois, des exploitations injustes des richesses naturelles, du sous-sol, des faunes et flores du continent noir au service de l’industrialisation de l’Occident contribuaient largement au surdéveloppement des anciennes puissances coloniales. Il ne fallait pas donner tort aux dirigeants de certains pays d’Afrique s’ils réclament des indemnisations ou des récompensations aux pays colonisateurs. Un siècle plus tard, l’Afrique cherche difficilement les voies et moyens pour maîtriser le processus d’industrialisation. Madagasikara en fait partie !
Le Chef de l’Etat, lors de son discours d’investiture, annonçait solennellement les trois Andry du programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat dont le renforcement du volet social, la dynamisation du développement de l’industrie et la consolidation de la bonne gouvernance. Trois « Piliers » que Rajoelina compte, en personne, diriger et veiller à leur implémentation. Durant le premier quinquennat, le Gouvernement a jeté les bases de l’industrialisation. Le ministère de l’Industrialisation et du commerce (MIC), le fer de lance des engagements, mit en place à travers les Districts les bases du grand projet ODOF (One district, one factory). De petites unités de transformation des produits locaux ont été installées dans certains Districts pilotes. En tout cas, aucun District ne sera oublié ! Sur le plan national, le MIC s’active à la mise sur rail des cadres de travail pour accompagner les efforts entrepris. Entre autres, l’adoption d’une nouvelle loi sur les investissements privés favorisant les entreprises locales et les capitaux étrangers désirant s’installer à Madagasikara. En outre, la mise en œuvre d’un pacte sur l’industrialisation liant le secteur privé et l’Etat et cela dans une programmation industrielle visant à accroitre le poids de l’industrie malagasy à 30 % du Produit intérieur brut d’ici 2040.
Partie de bon pied, l’industrialisation de la Grande île se trouve en de bonnes mains.
Ndrianaivo
Janvier 2024 s'achève finalement ce jour ! Mais quelle fin ! On peut dire que l'année commençante débute très mal car elle a été marquée par une succession de drames, qui l'ont endeuillée avec des faits qui se sont déroulés souvent dans le sang : décapitations et crime, viols mais surtout également des accidents meurtriers. A commencer par ces derniers faits. En effet, 2024 a démarré avec ce triste accident mortel associé à un délit de fuite survenu à Anosy, à 6h du matin, le 1er janvier dernier. Mais la mort tragique de Mickaël, ce jeune scootériste de 18 ans qu'un conducteur de taxi-be avait renversé puis volontairement trainé sous son véhicule, sur une distance de 600 mètres avec sa moto avant que le chauffard ne s'était finalement immobilisé sur injonction de la Police, et la colère des passants, fut sans doute l'un des plus spectaculaires. Quelques jours à peine après cela, un autre jeune de 17 ans s'est tué également de façon effroyable au guidon de son scooter sur la voie rapide de Tsarasaotra. Cette fois-ci, la victime s'est encastrée sous un camion lors d'une course poursuite que le jeune motard s'est livré avec un autre. Mais la liste des terribles et accidents de moto survenus durant janvier 2024, n'a pas été exhaustive. On n'en parle plus de ceux qui ont été provoqués par les taxis-brousse et les camions sur nos routes nationales. Andranomanelatra sur la Rn7 et Mandraka sur la Rn2 ont défrayé la chronique. Mais 2024 s'ouvrait surtout aussi par cette série de meurtres barbares, notamment dans la Capitale. Celui de la petite Lalie (2ans) par son beau-père est le plus récent, le plus choquant, enfin le plus triste. La victime a vécu un véritable enfer avec une mère ivrogne, toujours absente et un beau-père violent sinon criminel, qui la battait souvent et sans raison. Est-il nécessaire de rappeler encore la décapitation par meurtre rituel de la jeune Nathalie (14 ans), cette ancienne habitante d'Antsalovana, fait incriminé à un fou dangereux surnommé Tonton ou Johnny de Mangarivotra -Faravohitra. Cette triste affaire s'est soldée par l'incarcération provisoire pour complicité de deux gardiennes du sanctuaire pour le bain rituel d'Andranoro, le présumé meurtrier voulant y faire les restes de la victime une offrande. Parallèlement à cela, une mère de famille d'Ambohidratrimo a subi également le triste et même sort que Nathalie. Malheureusement, on n'a toujours pas réussi à identifier son assassin, encore moins savoir le mobile de son acte. Dans le Sud spécialement, ç'est bien pire. Des victimes, tout âge et tout sexe confondus, avaient été assassinées de cette même manière, toujours en lien avec le besoin de rites barbares et superstitieux. Pour clore la liste des faits morbides de l'année commençante, signalons particulièrement l'explosion du nombre de viols enregistrés. Preuve que l'affaire est grave, 18 cas de viols ont été répertoriés. Généralement, les victimes sont des filles mineures. Et pourtant, plus le chef de l'Etat a annoncé une série de mesures draconiennes dont la castration à l'encontre des violeurs de mineures, plus il semble que le démon s'empare de ces derniers pour continuer leurs mefaits.
Franck R.
A la recherche des meilleurs profils ! Comme annoncé par le Président Andry Rajoelina lors de la nomination des membres du Gouvernement, le 14 janvier dernier, une dizaine de secrétaires d’Etat auprès de la Présidence seront nommés incessamment. Ces hauts responsables seront en charge de plusieurs secteurs comme l’électrification rurale et des ménages, la lutte contre la pauvreté et la réinsertion sociale, la souveraineté alimentaire, le planning familial, l’économie et le plan, la coopération économique, la jeunesse et la lutte contre les stupéfiants, la digitalisation des services publics, le commerce et la consommation, ou encore l’artisanat et les métiers.
A l’instar de la sélection de l’équipe gouvernementale, le choix des secrétaires d’Etat combine à la fois rigueur et intransigeance. Un mode de sélection qui prend donc un peu plus de temps que prévu dans le but de trouver les bons profils. En effet, l’installation de ces responsables permettra de renforcer le pouvoir exécutif tant en termes d’efficacité que de rapidité dans la réalisation des programmes de développement. D’où la nécessité de placer les bonnes personnes aux postes adéquats. Des personnes qui seront opérationnelles dès leur nomination officielle, et qui seront dotées aussi bien des expériences que des compétences étroitement liées à la vision du Président de la République qui ambitionne un développement effectif pour Madagascar.
Les secrétaires d’Etat seront ainsi jugés en fonction de leur compréhension des priorités nationales qui garantit une mise au diapason dans la mise en œuvre des politiques gouvernementales. Chacun de ces hauts fonctionnaires devra d’ores et déjà avoir une grande faculté d’adaptation qui lui permettra de s’atteler aux différentes missions qui lui incombent : mettre en œuvre des solutions concrètes conformément aux différents secteurs d’intervention qui lui sont confiés. En attendant l’annonce officielle des nommés, la patience est de mise.
La Rédaction
En ce début d’année, le premier rendez-vous consacré au cinéma est donné à l’Alliance française d’Antananarivo, située à Andavamamba. Cet évènement cinématographique en est à sa huitième projection depuis son retour après 4 années d’absence. Si auparavant, il portait le nom de « Ciné Junior », depuis le mois d’avril 2023 - date de son retour, sa nouvelle appellation est le « Ciném’Alliance ». Depuis dix mois, c’est devenu l’un des programmes que les jeunes cinéphiles ne manquent pas de noter dans leur agenda. Les responsables donnent rendez-vous aux cinéphiles pour une autre projection gratuite, cet après-midi à partir de 14h. Comme à l’accoutumée, l’Alliance française concocte une belle programmation cinématographique.
Pour la première fois depuis le retour de « Ciném’Alliance », les responsables ont décidé de mettre à l’honneur une fiction malagasy. Il s’agit d’un court-métrage d’une durée de 25 minutes, intitulé « Petit bonhomme de riz », réalisé par Rianando Ludovic Randriamanantsoa, avec comme acteurs principaux Gégé Rasamoely et Dominique Savio. Cette séance de projection mettra ainsi à l’honneur un film qui relate la vie d’un homme résidant dans le bas-fond d’Antananarivo. Ce dernier se fait tout le temps voler son demi-sac de riz. Le petit voleur paie ainsi son loyer et peut dormir avec un groupe de nécessiteux dans une maison faite de sachets en plastique. Un jour, le petit garçon suit l’homme au demi sac de riz jusqu’à chez lui…
Notons que ce court-métrage a été projeté durant les 8èmes Rencontres du film court de Madagascar en 2013. Il était en compétition officielle au Festival international du film d’Afrique et des îles (Le Port, La Réunion) en 2013. Par la suite, il a été sélectionné lors du Festival international de Clermont-Ferrand en 2014, et également au Festival international du film de Fribourg - toujours en 2014.
Avec cette affiche, les plus jeunes ne risquent pas de s’ennuyer en ce mercredi après-midi, une demi-journée de pause à passer dans une salle de cinéma. Ce sera une nouvelle occasion de partager et découvrir des films ensemble, avec l’expérience inégalable du grand écran. Et pour le plus grand plaisir du public, l’accès à la projection est toujours libre. Dans une salle semi-éclairée (pas de noir complet), avec un niveau sonore adapté aux jeunes téléspectateurs, petits et grands pourront découvrir des films à l’affiche, des reprises de programmation ou des moyens-métrages.
Si.R