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Qui ose croire que la petite maison sise au fond d'une cuvette du paisible quartier d'Ampandrana a été le théâtre d'un bain de sang ? Deux morts de la façon la plus violente, un homme et une femme, en une poignée de minutes seulement ! Le premier a alors poignardé sa compagne qui a reçu trois coups fatals sur le corps avant qu'il ne se soit donné ensuite la mort en se plantant le coeur avec le même objet tranchant.
Ce crève-coeur, ou plutôt ce drame particulièrement meurtrier s'est produit vers 7h30 du matin hier. Tout aurait démarré par une violente dispute entre les concernés qui seraient des concubins. Des voisins, mais également la jeune femme de ménage du couple ont entendu les éclats de voix. Mais loin de se cantonner dans une escalade verbale, l'homme prénommé Fehizoro, la trentaine, a commencé à s'en prendre physiquement à Antsa (38 ans), sa compagne, l'attaquant mortellement avec un couteau alors que la victime se trouvait au lit, avant qu'il n'ait retourné l'arme du crime sur lui-même.
Mais avant même cette tournure sanglante et devant le fait que le couple s'est enfermé dans l'appartement, la jeune domestique a été prise d'une panique folle qu'elle a immédiatement quitté l'endroit, courant avertir les proches d'Antsa, ces derniers étant domiciliés à Ankadifotsy. A son retour à Ampandrana, le sang a déjà giclé, sur les lieux. L'appartement en fut souillé tandis que les victimes ont fini d'agoniser. "J'accompagnai la jeune fille, qui était terrorisée jusqu'à la maison. Nous n'avons pas osé entrer car il y avait du sang partout : dans la cour, dans la cuisine et surtout dans la chambre à coucher où j'ai vu le corps inerte de la maîtresse de maison sur le lit au milieu d'une mare de sang, et dans une posture laissant croire à une tentative de se parer des coups mortels que l'agresseur lui a assenés. De l'homme, aucune trace", explique R., un témoin.Et de poursuivre: "Plus tard, j'ai finalement repéré l'homme, également tout en sang, et qui était en train d'agoniser derrière le canapé. Il a succombé avant même que les éléments du commissariat du 3e Arrondissement n'arrivent sur place".
Mais qu'est-ce qui s'est passé avant que tout cela n'arrive ? D'après toujours le même témoignage, Antsa a pris sa douche lorsque Fehizoro y a commencé à l'agresser au couteau. Il était 7h30 du matin. Blessée, la dame se serait donc accouru se réfugier dans sa chambre. Les traces de sang observées au sol en sont les preuves. Mais Fehizoro l'aurait poursuivie jusque dans cette pièce où il l'aurait lutinée au lit pour continuer à la poignarder jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Quant à l'origine du geste criminel et suicidaire de Fehizoro, tout reste encore vague. Cependant, des bribes glanées auprès de différentes sources ont permis de savoir que ce dernier, tout comme sa compagne, serait divorcé. Puis Antsa et Fehizoro auraient décidé de rompre, eux-mêmes. Après un an de séparation au cours de laquelle Antsa a déménagé à Ampandrana où elle loue sa maison, Fehizoro y était revenu la voir, après une mission en province, cherchant ainsi à la fréquenter à nouveau et renouer avec elle, il y a une semaine de cela. "Mais Antsa aurait décliné. Rendu furieux et jaloux du rejet de sa compagne, Fehizoro a décidé d'utiliser les grands moyens pour régler l'affaire à sa façon : l'assassinat et le suicide", explique une autre source. Dès hier après-midi même, des proches de la défunte Antsa étaient arrivés à Ampandrana. Pour ces derniers, ce fut la consternation totale. Décision fut alors prise sur le champ de déménager à Itaosy où les meubles et les affaires de la victime ont été transportés par camion entier vers cette dernière localité où la famille réside. De celle de Fehizoro, nous n'en avons rencontré aucun. La brigade criminelle a relayé le commissariat du 3e pour la.poursuite de l'enquête tandis que les dépouilles des victimes seront autopsiées à la morgue de l'HJRA Ampefiloha.


Franck R.

La nécessité pressante des projets d'énergie renouvelable pour sauver l'économie du pays est remise sur le tapis. Depuis plusieurs années, le secteur privé de Madagascar fait face à des délestages qui entravent la compétitivité du pays et sa capacité de production. Ces coupures fréquentes, imputées à des problèmes économiques et techniques de la JIRAMA, ont des conséquences néfastes sur l'industrie et l'attractivité économique du pays. Malgré des initiatives de réhabilitation et d'extension du réseau ainsi que des projets d'énergie renouvelable, le statu quo persiste. Le système actuel de production et de distribution d'énergie demeure déplorable, coûteux et polluant, avec des réseaux vétustes, des installations hydroélectriques obsolètes, des fermes solaires instables et des groupes thermiques HFO coûteux et polluants. La dépendance de la JIRAMA à l'égard de la dette publique pour l'achat d'énergie thermique aggrave la situation, entraînant des hausses de coût pour le secteur privé. Ces délestages récurrents compromettent les investissements nationaux et internationaux, créant une incertitude qui ébranle l'attractivité industrielle de Madagascar. Pourtant, des solutions durables sont à portée de main depuis des années. Les projets d'énergie renouvelable hydroélectrique tels que l'aménagement de Sahofika et le projet de Volobe offrent des capacités de production massives. Sahofika, avec une production attendue de 1650 gigawatts par an et Volobe, injectant 750 gigawatts par an, pourraient propulser Madagascar à plus de 90% d'énergie renouvelable hydroélectrique.
Dépendance polluante
Ces projets non seulement réduiraient la dépendance de l'Etat et de la JIRAMA vis-à-vis des combustibles polluants, mais rééquilibreraient également les finances du secteur énergétique. En plus de garantir une énergie de qualité et de réduire les émissions de CO², ces projets stimuleraient l'économie en générant des revenus fiscaux supplémentaires, en créant des emplois et en favorisant la formation technique. Cependant, le retard dans la mise en œuvre de ces projets pourrait compromettre des infrastructures connexes vitales, notamment les projets de transport électrique tels que le programme Prirtem 1 et Prirtem 2, financés par l'Union européenne. Ces projets visent à interconnecter les réseaux de Toamasina et d'Antananarivo, reliant ainsi les aménagements de Sahofika et de Volobe. Il est impératif que ces travaux soient lancés sans délai, car l'inaction aurait des conséquences économiques graves. Les projets Sahofika, Volobe, Prirtem 1 et Prirtem 2, en tant qu'ensemble intégré, représentent la clé pour revitaliser le secteur de l'énergie à Madagascar. Il est temps d'agir pour le bien de l'économie, des entreprises, des citoyens et de l'Etat malagasy. L'inaction coûte cher, et il est temps de concrétiser ces projets pour assurer un avenir énergétique durable et prospère pour Madagascar. D’ailleurs, à l’heure de la COP28 où un appel a été lancé pour tripler les capacités d’énergie renouvelable d’ici 7 ans, le pays a de sérieux atouts pour atteindre, voire dépasser ces engagements en passant au « tout renouvelable hydro-électrique » avec des projets qui ne demandent qu’à démarrer.
Hary Rakoto

Le 5 décembre 2023 reste à jamais gravé dans les annales de la culture malagasy. En effet, c’est à cette date que le « Hira Gasy »  a été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel  et immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Dans le cadre de cette  inscription, le ministère de la Communication et de la Culture concocte un autre rendez-vous festif de chants et de danses folklorique comme les fans aiment. Le rendez-vous « Ady Hiragasy Goavana» initié par l’Office national de la culture (OFNAC) et le Fikambanan’ny Mpihiragasy eto Madagasikara se tiendra comme à l’accoutumée au Kianja Hiragasy Ampefiloha ce dimanche à partir de 10 h. Comme à l’accoutumée, le « Ady hiragasy Goavana » de ce dimanche mettra en avant le talent de deux troupes. Cette fois-ci  ils monteront  sur le terrain pour célébrer cette grande victoire du Hira Gasy. La troupe Sahondrafinina Zanany et celle de Samoelson Andoavary auront donc le privilège d’animer le show pour le grand plaisir des fans de Hira  Gasy. De plus, ces deux troupes seront sur le  pour un duel fraternel, taquin et un brin pédagogue, pour le plus grand plaisir du public. A l’ancienne comme on dit, les deux troupes vont se relayer pour conquérir le cœur de leur auditoire. Une bataille d’art oratoire qui sera sans doute toujours appréciée par de nombreuses personnes qui assisteront spécialement à ce spectacle. Ce sera ainsi, le énième rendez-vous entre les fans de cette musique traditionnelle et les pratiquants de Hira Gasy après l’inauguration de ce temple. D’ailleurs, le show est organisé pour satisfaire le public fan de cette musique. A chaque spectacle, le Hira Gasy réalise une affluence record de spectateurs. Aussi, ceux qui désirent assister au show sont invités à venir sur les lieux dès le matin car les gradins ne pourront accueillir que près de 700 personnes. A noter que l’entrée à ce rendez-vous est gratuite. Toutefois, les organisateurs sollicitent le public à faire aumônes  aux deux formations. Rappelons que ce temple est un endroit où tous les groupes et chanteurs de cet art indémodable et intemporel sans exception peuvent se produire, leur permettant de transmettre leur art à travers des paroles porteuses de message.
Si.R


Un grand succès pour Logos Hope durant son passage dans le pays. Si beaucoup pensent que la mondialisation a détruit la lecture pour les enfants et jeunes malagasy, l'arrivée de la librairie flottante respectivement dans les ports de Toamasina et d’Antsiranana du 27 octobre au 12 décembre derniers, en dit autrement. En deux mois, plus de 152 000 personnes ont visité le Logos Hope. 56 869 visiteurs ont été enregistrés à Antsiranana et 96 023 à Toamasina. Après son séjour à Madagascar, le Logos Hope mettra le cap sur le Mozambique.
Antsiranana est la première étape du séjour de Logos Hope à Madagascar. Après 4 années de voyages dans l'Asie, cette librairie s'est engagée pour une mission d'une dizaine d'années en Afrique, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes. Logos Hope affiche 132 mètres de long, 9 ponts, et peut accueillir jusqu'à 10 000 personnes. Il est la propriété de Good Books for All. A son bord, il y a quelque 5 000 livres sur une variété de sujets comme le développement personnel, sport, loisirs, livres jeunesses, sciences, histoire, cuisine, religion, science, les arts et avec des titres pour enfants, des textes académiques, des dictionnaires, des atlas, ...aux prix abordables.
 Depuis son rachat et sa réhabilitation par l'ONG allemande Gute Bücher für Alle en 2004, le bâtiment est devenu la plus grande librairie du monde, avec pour mission l'acheminement des livres là où ils se font trop rares.
 Depuis 2009, le navire a accosté dans plus de 90 ports autour du monde, pour des escales de quelques jours. Les 400 membres de l'équipage guident les visiteurs sur le navire : originaires de 60 pays pour couvrir les besoins linguistiques, les marins sont totalement bénévoles. L'essentiel des échanges se fait en anglais, langue la plus courante pour les livres disponibles, mais l'objectif est évidemment de ne laisser personne de côté.
"Cette foire du livre flottante impose malgré tout un prix d'entrée à ses éventuels visiteurs : manœuvrer un ferry dans les eaux internationales suppose un certain coût qui n'est probablement pas couvert par les divers dons reçus par l'ONG. Les ventes de livres couvrent environ un quart des dépenses", expliquent les responsables de Gute Bücher für Alle.

Recueillis par Anatra R.

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Actu-brèves

 Faux passeports et ordres de mission - Deux Camerounais appréhendés à Ivato

Ils ont failli échapper à la vigilance des agents de la police de l'air et des frontières à l'aéroport d'Ivato, récemment. Ils, ce sont ces deux ressortissants camerounais qui ont séjourné dans la Grande île mais qui ont été finalement arrêtés au moment où ils allaient quitter le pays. En cause : détention et usage de faux passeports et ordres de mission signés au nom du ministère de la Santé publique du Cameroun.
Au moment où ces Camerounais devraient embarquer, un détail a titillé la PAF de l'aéroport d'Ivato. Certes, les Camerounais semblaient être sur le point de rentrer normalement chez eux, après leur passage à Madagascar. Mais le fait qu'ils allaient prendre un vol pour Paris, a éveillé du coup le soupçon des contrôleurs de la PAF d'Ivato. D'où l'arrestation des deux Camerounais pour tentative d’embarquement avec de faux ordres de mission et des passeports de service.
D'après une information, ce n'est pas la première fois qu'une affaire similaire s'est produite. Nos informations comparent cet incident survenu récemment à Ivato à celui concernant le vol ET 728 en Ethiopie où des ordres de mission identiques ont été découverts, à l’exception des noms des détenteurs et de leurs professions, avec une partie de la date de délivrance manuscrite.
Les deux Camerounais ont été remis aux autorités malagasy pour approfondissement de l'enquête.

 Investiture - Les Seychelles confirment leur présence

Le vice-président des Seychelles Ahmed Afif assistera à la cérémonie d’investiture du Président réélu Andry Rajoelina qui se déroulera au stade des Barea à Antananarivo, samedi prochain. Retenu par la situation dans l’archipel de l’océan Indien, le Président seychellois Wavel Ramkalawan a dû envoyer son second pour le représenter à Antananarivo à cette occasion, d’après l’information émanant du service de communication de la présidence de la République des Seychelles. La délégation seychelloise arrivera dans la Capitale malagasy dans la journée de vendredi.
 Bonne gouvernance - L’UE surveille la bonne marche de ses programmes

L’Union européenne (UE) surveille de près la mise en œuvre et les résultats des projets et programmes qu’elle finance à Madagascar. Elle a surtout mis l’accent sur la bonne gouvernance. Ainsi, le programme « Tous redevables » va reprendre le programme NFD (Ny Fanjakana Ho any Daholo be). Il s’agit d’un des sujets phares de l’UE qui consiste à l’amélioration de la gestion des finances publiques à travers l’AUGURE. Cela a été évoqué lors de la rencontre entre l’ambassadrice de l'Union européenne à Madagascar Isabelle Delattre Burger et le ministre en charge du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), Tahina Razafindramalo.
Le cas de la digitalisation du service public et de la transformation numérique était également au menu de la discussion vu que c’est ce département qui est chargé de les mettre en œuvre. « Les discussions techniques autour du Plan Stratégique du Numérique (PSN) déjà finalisé par les équipes du ministère dans l'objectif de le rendre opérationnel » se poursuit actuellement » , selon les propos recueillis.

 MEN - La date butoir des engagements reportée

La date de fin des engagements a été reportée pour certaines dépenses au niveau du ministère de l’Education nationale. En effet, cela a été décidé en Conseil des ministres de mardi dernier.
Prévu se terminer le 30 novembre dernier, l’engagement de certaines affaires encore en cours n’a pas pu être accompli à cause d’un dysfonctionnement au niveau du logiciel E-Gp. Ceux concernant les marchés publics ont été les plus touchés par cet incident. Ils sont essentiels dans l’atteinte de l’objectif de l’Etat malagasy « éducation pour tous » d’où la décision d’élargir la date butoir.
Ainsi l’achat de bancs et tables bancs pour les élèves dans les préscolaires, l’achat de toits dans le cadre de la réhabilitation de certains établissements continuent. L’achat des fournitures pour les « kits scolaires » n’est également pas suspendu.
Il est à noter qu’en comptabilité publique, l'engagement fait partie de la procédure usuelle de dépense. C’est la création ou la constatation d'une obligation de laquelle résulte une dépense (sous forme d'un bon de commande, d'une passation de
marché).



Le Conseil des ministres malgache a récemment donné son feu vert à un avant-projet de loi marquant un tournant majeur dans l’évolution du Conseil du Fampihavanana Malagasy (CFM). Parmi les ajustements significatifs, on note une réduction du nombre de membres du CFM.
Aucune précision n’est connue en ce qui concerne le nouveau nombre des membres du CFM. Cependant, il faut rappeler que l’Article 13 de la loi relative à la réconciliation nationale initiale prévoit que « Le Conseil du Fampihavanana Malagasy comprend trente-trois membres dont un par Région et onze désignés par le Président de la République à raison de leur compétence particulière et issus de provinces différentes et dans le respect de l’approche genre ».
L’autre changement est la focalisation accrue de ses responsabilités sur la prévention du chaos et des crises nationales. Pour rappel, la mise en place du CFM trouve ses racines dans les articles 25, 26 et 27 de la Feuille de Route du 17 septembre 2011 pour la sortie de crise à Madagascar. Insérée dans l’ordonnancement juridique par la Loi n°2011-014 du 28 décembre 2011, cette initiative visait à institutionnaliser un processus capable de promouvoir la culture du dialogue, de la tolérance, de la solidarité et de l’équité pour une paix durable et une exploitation rationnelle des richesses nationales.
Selon les dispositions de la loi sur la réconciliation nationale, le Conseil du Fampihavanana Malagasy a pour missions de conduire le processus de réconciliation nationale en mettant en œuvre les dispositifs prévus, tout en contribuant à instaurer une atmosphère politique sereine pour éviter la répétition de situations conflictuelles portant atteinte à l’unité nationale. Il doit également favoriser un environnement respectueux de la Constitution, de l’Etat de droit, des droits de l’homme et de l’approche genre. De plus, le CFM est chargé de formuler des recommandations visant la résolution pacifique des conflits et des problèmes susceptibles de compromettre la cohésion nationale.
Les changements apportés soulignent l’engagement du Gouvernement envers une approche plus ciblée visant à renforcer la stabilité et la cohésion nationale. Pour rappel, le mandat des membres du Conseil du Fampihavanana Malagasy a atteint son terme en septembre 2022. La décision de valider l’expiration du mandat a été prise lors du Conseil des ministres de septembre 2022 au palais d’Etat d’Iavoloha. En attendant la nomination des nouveaux membres, le secrétaire exécutif assure la gestion des affaires courantes.
La Rédaction


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LA UNE DU 13/12/23

La famille musicienne aux paires de lunettes retrouve le chemin de la scène. Après quelques mois de disette, le quatuor « 4-Maso » donne un rendez-vous avec les mélomanes et les noctambules, fans de la bonne musique. En effet, le groupe repart avec un autre concert qui se tiendra ce vendredi soir à partir de 20h 30 dans l’antre du Piment Café de Behoririka. Ce sera la première prestation de la famille en ce mois de décembre. Les connaissant, le concert s’annonce déjà éclectique et conviviale. 

Les faits sont survenus vers le milieu de l'après-midi à Moramanga où deux individus armés ont braqué un cash-point. Ces derniers ont réussi à faire main basse sur la somme de plus de 8 millions d’ariary après qu'ils eurent menacé le gérant avec un revolver factice. Mais aidé par de nombreux témoins à la scène, un gendarme a réussi à maîtriser puis finalement appréhender l'un des deux suspects, au moment où ces derniers ont tenté de prendre la fuite après leur sale coup. L'autre larron a pu s'échapper avec une partie de la somme volée dont la somme de 4,5 millions d’ariary, du moins selon les explications de la victime.

Quand on parle du Centre de réhabilitation des mineurs Mandrosoa, une prison pour mineurs, il faut dépasser cette image négative et aller de l’avant. Tous les enfants détenus ici ne sont pas des délinquants. Et avant tout, ce centre vise aussi à réinsérer les « enfants en danger ». Ainsi, à l’occasion du 120ème anniversaire de cet établissement, la ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, a lancé un message aux 78 pensionnaires qu’ils ne devraient pas se sentir prisonniers. C’est juste une étape à franchir pour avoir une meilleure vie après l’éducation et les instructions qu’ils ont reçues. « Mon message pour vous, les enfants, c’est de ne pas considérer votre séjour ici comme un mauvais souvenir. Il s’agit simplement d’une étape dans votre vie. C’est un passage obligé mais nécessaire afin de préparer votre avenir. Utilisez à bon escient les connaissances qui vous ont été données ici. Alors, soyez sages, respectez et traitez tous vos éducateurs et soignants comme vos parents », a-t-elle déclaré dans son discours.

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Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

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