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Le Service des maladies infectieuses et parasitaires au sein du Centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHUJRB) accueille entre 10 à 15 séropositifs du VIH/Sida par semaine, selon le docteur Mihaja R. Deux d'entre eux nécessitent une hospitalisation à cause de la gravité de la maladie, tandis que les autres suivent seulement un contrôle régulier afin de surveiller la propagation du virus dans leur corps et de renforcer leur anticorps. D'après toujours ce médecin, le résultat du test ainsi que la prise en charge des patients sont strictement confidentiels afin de lutter contre leur discrimination au sein de la communauté. 

Un pas vers la sécurité alimentaire. 20.000 ménages ont réussi à sortir de la difficulté absolue grâce à ses initiatives, a déclaré hier Mbuli Charles Boliko, représentant de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l’agriculture) à Madagascar. Plus de 60.000 ménages ont bénéficié de l'aide de cet organisme onusien pendant la période de « kere » 2020-2021, et les résultats témoignent d'une transformation significative. 

Après la phase de crise, la FAO a mis en place des programmes, proposant de nouvelles méthodes de production aux ménages en difficulté. Grâce à ces initiatives, 20.000 ménages ont non seulement surmonté la difficulté absolue, mais ont également atteint un niveau de résilience notable. Beaucoup d'entre eux ont embrassé des rôles tels que petits entrepreneurs et paysans multiplicateurs de semences. Certains revendent leurs produits à la FAO pour contribuer à aider ceux qui en ont encore besoin. 

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Dubaï, défis et enjeux

La COP 28 bat son plein quelque part dans le désert de l’Arabie ! Dubaï, la capitale des Emirats arabes unis  accueille la 28ème édition de la rencontre planétaire axée essentiellement sur le changement climatique. Les délégations de 180 Etats présentes tentent laborieusement de relever les défis et déjouer les enjeux devenus classiques depuis la première édition de la Conférence des Parties (COP 1) de Berlin en 1995 dont le mérite a été d’éveiller la conscience mondiale sur le danger pour l’avenir de l’humanité. Au Japon, trois ans après, lors de la COP 3, les délégations étaient parvenues à élaborer le Protocole de Kyoto donnant l’occasion de raffermir, de renforcer la lutte. Et à Paris, en 2015, lors de la COP 21, tournant décisif, le combat se précise sur des engagements des pays industrialisés, Etats les plus pollueurs, à accompagner sinon dédommager les Etats les plus durement touchés des impacts destructifs de changement climatique.

Avant-hier, Madagascar s’est joint aux 193 Nations membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pour commémorer la Journée de l’aviation civile internationale. Il s’agit d’une journée cruciale consacrée à l’importance de l'aviation civile dans le développement socio-économique mondial. Cette date, le 7 décembre, marque le 79ème anniversaire de l’OACI et incarne un symbole fort pour le pays, illustrant son engagement envers l’innovation et le développement durable dans le domaine de l'aviation.

Dans le cadre de la célébration de l’inscription du « Hira gasy » dans la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, le ministère de la Communication et de la Culture organise un spectacle de chants et de danses folkloriques. Le rendez-vous « Ady hira gasy goavana », initié par l’Office national de la culture (OFNAC) et l’association « Fikambanan’ny mpihira gasy eto Madagasikara » se tiendra comme à l’accoutumée au Kianjan’ny Hira gasy, situé Ampefiloha, dimanche prochain à partir de 10h.

Aimé Rasoloharimanana, Directeur général de l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI), répond à quelques questions autour de son organisation, dernier maillon de la chaîne anticorruption à Madagascar. Il pointe du doigt les obstacles à l’action de la justice en général et de son entité en particulier. Interview.

La Vérité (+) : Pour le profane, concrètement, qu’est-ce que les avoirs illicites ?

DG  ARAI (=) : Les avoirs illicites désignent des biens, des fonds, ou des possessions qui ont été acquis de manière illégale ou contraire à la loi. Ces actifs peuvent résulter de diverses activités criminelles, frauduleuses, ou non éthiques. Les sources courantes des avoirs illicites incluent la corruption, le détournement de biens et de deniers publics ainsi que le blanchiment d’argent.

(+) : Quel est le rôle de l’ARAI ?

(=) : Pour comprendre le rôle de l’ARAI, il est nécessaire de poser le contexte. Pour condamner une personne soupçonnée, il faut établir l’existence de corruption ou de détournement. La procédure judiciaire en ce sens prend beaucoup de temps. A la lenteur de la justice s’ajoutent les différentes sortes d’immunité et de privilèges qui constituent un blocage à l’avancement de la procédure judiciaire. Si on devait attendre les décisions définitives, le risque que les avoirs illicites s’évanouissent dans la nature. Raison pour laquelle il est nécessaire de prendre des mesures dès l’ouverture des enquêtes préliminaires auprès du BIANCO, de la Police, de la Gendarmerie, ou encore de la Direction de la brigade d’investigation financière et de l’audit (DBIFA) auprès du ministère de l’Economie et des Finances. C’est là qu’intervient notamment la saisie ou le gel, mis en œuvre par l’ARAI. Notre entité procède aussi aux confiscations et aux ventes aux enchères publiques des biens d’une personne déclarée définitivement coupable.

 (+) : L’ARAI agit donc en bout de chaîne ?

(=) : Pas totalement. Dans de rares cas, l’ARAI peut aussi agir bien en amont en usant de l’outil inscrit dans l’ordonnance relative au recouvrement des avoirs illicites à l’article 17 qui stipule que « -Sauf prescription, la fuite ou l’impossibilité légale de poursuite de l’auteur présumé ne fait pas obstacle à la saisine de la juridiction de jugement aux fins de statuer sur le sort des biens susceptibles de confiscation ». Par impossibilité légale de poursuite de l’auteur présumé, l’on peut prendre par exemple le décès de celui-ci ou le fait qu’il dispose d’une immunité ou de privilèges quelconques. Nous n’avons pas encore appliqué cette disposition. Mais des réflexions sont en cours pour une éventuelle application de cette disposition.

(+) : En quoi consiste le document présenté cette semaine par l’ARAI ?

(=) : L’ARAI a présenté le 5 décembre dernier sa Stratégie quinquennale afin d’assurer plus efficacement le recouvrement des avoirs illicites. Il existe des lois pour lutter contre la corruption, mais il s’agit ici d’applications concrètes et effectives car il existe désormais une entité chargée du recouvrement des avoirs illicites. La Stratégie quinquennale sur le recouvrement des avoirs illicites a été validée par le ministère de la Justice, en tant qu’autorité de tutelle technique. Le document stratégique a été signé conjointement par l’ARAI et le Directeur général des Affaires judiciaires, des Etudes et des Réformes, représentant le garde des Sceaux ministre de la Justice. A cette occasion, vous avez communiqué des chiffres sur des saisies.

(+) : Quel type d’infraction est le plus commun ayant nécessité ces saisies ?

 (=) : L’ARAI a pu saisir 116 véhicules et geler des fonds d’un montant total de 6 227 581 304 ariary. L’infraction de détournement de deniers publics est la plus dominante parmi les cas ayant nécessité ces gels et saisies, depuis le peu de temps que l’ARAI est opérationnelle. Mais il y a aussi des cas de corruption, d’abus de fonction et de favoritisme dans l’attribution de marchés publics. Les fonctionnaires sont les principaux auteurs des infractions qui reviennent le plus souvent. Mais il y a aussi de simples personnes, des sociétés et même des associations.

(+) : Des entreprises et des associations aussi ?

(=) : Oui. Il faut noter une chose : Nous sommes riches en matière de loi, en matière de lutte contre la corruption. A Madagascar, les personnes morales peuvent être poursuivies. Cela signifie que les entités juridiques, telles que les sociétés, les entreprises, ou d’autres organisations constituées en personne morale, peuvent être tenues responsables devant la justice pour des infractions ou des violations légales. Il existe un nombre non négligeable d’entreprises qui sont auteurs de fraude fiscale, d’évasion fiscale.

(+) : Sur un autre domaine, comment se passent les ventes aux enchères de véhicules saisis telles que celles que l’ARAI s’apprête à faire ?

(=) : L’ARAI peut procéder à une vente aux enchères dans deux cas. Le premier cas est l’application de la disposition légale qui prévoit que les avoirs susceptibles d’être rapidement dépréciés peuvent être immédiatement cédés sur décision de la Chambre en charge du gel, de la saisie et de la confiscation. Leur contre-valeur monétaire sera conservée par l’agence, jusqu’à la décision définitive de confiscation ou de restitution. Le second cas est lorsque la justice prononce une décision définitive. Dans le cas actuel, il s’agit d’un début. Les véhicules saisis commencent à perdre leur valeur. Certains ont notamment été saisis auprès d’autres entités où ils sont entreposés depuis longtemps et que nous avons récupérés après notre opérationnalisation. Il faut les mettre en vente aux enchères tant qu’ils ont encore de la valeur et ne pas prendre le risque de les perdre.

(+) : D’autres vont donc suivre ?

(=) : De nouvelles demandes sont en cours auprès de la CGSC. Il faut commencer petit à petit et gagner en expérience. Les 19 véhicules mis aux enchères à Toamasina et les 12 autres à Antananarivo seront nos premières ventes. C’est vraiment un premier pas. Les avis ont été publiés dans la presse et placardés pour permettre au plus grand nombre de prendre connaissance de ces ventes aux enchères. Les véhicules appartiennent à des hauts responsables dont les affaires en justice sont à faire prendre conscience aux auteurs de corruption que l’ARAI peut procéder à ce genre de ventes. D’autres décisions sont déjà en attente concernant certains des véhicules qui sont entreposés dans nos sites de conservation situés dans des camps militaires, une question de sécurité, à Antananarivo aussi bien qu’à Toamasina, Mahajanga et bientôt à Toliara. Faut-il le rappeler en effet, notre entité a une compétence nationale. Elle peut aussi agir à l’international le cas échéant par le biais de la coopération judiciaire.

 (+) : L’objectif reste cependant la vente après une décision définitive ?

(=) Effectivement. La vente de ces véhicules n’est pas une fin en soi. Ce qui est le plus important serait une accélération de la justice. Que les décisions définitives soient rapidement publiées. Chaque justiciable a le droit de faire appel d’une décision. Cependant, plus vite ces dossiers sont traités, plus vite les deniers publics détournés retourneront dans les caisses de l’Etat. Nous ne pouvons toutefois pas donner d’ordre à la justice. C’est en cela que la stratégie que nous avons mise en place est importante. Elle préconise notamment la mise en place d’une politique pénale pour coordonner le travail entre les différentes entités et définir les infractions prioritaires.

(+) : Pour revenir à cette stratégie quinquennale, quid de sa mise en œuvre ?

(=) : C’est une joie d’avoir cette stratégie nationale. Elle sera menée de 2024 à 2028. Mais sa mise en œuvre nécessite des moyens. Que les structures disposent des moyens de son action. Cela peut être des moyens techniques comme des appuis techniques. La mise en œuvre de cette stratégie nécessite également la contribution de tous, en partant des responsables de la presse, en passant par les organisations de la société civile aux simples citoyens.

(+) : Vous allez vous envoler pour Atlanta. Un lien avec cette stratégie ?

(=) : Je fais partie de la délégation malgache qui va assister à la 10e Conférence des Etats parties à la Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC) et se tiendra à Atlanta, en Géorgie (USA). L’ARAI prendra part à cette occasion aux discussions de haut niveau menées sur la corruption en général et dans le domaine du recouvrement des avoirs illicites en particulier.

 

Recueillis par Lalaina A.

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La une du 08 décembre 2023

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Lutte millénaire

Un adage populaire dit « la prostitution est le plus vieux métier du monde ». Et selon le constat universellement reconnu « la corruption en est le vilain défaut de tous les hommes de tous les temps ».
La bataille pour combattre cette « tare » ne date pas d’hier ni d’avant-hier. En fait, on a affaire à un point faible qui exige une lutte de longue haleine voire millénaire. L’homme, de par sa nature, est enclin à se recourir à un moyen quelconque afin de parvenir à ses fins. « Vendre » indument son service ou « acheter » la satisfaction de ses besoins fait partie d’une mauvaise habitude de l’homme. Une seconde nature que chaque être humain doit nécessairement anéantir.
Des documents anciens datant des millénaires faisaient état déjà du souci des hauts responsables pour endiguer les effets nocifs de la corruption. Dans les Saintes Ecritures de la religion judéo-chrétienne remontant à l’époque de Moïse, il était question de recommandation d’un homme sage ausouverain sacrificateur de prendre garde à ne pas nommer des hommes corrompus, enclins aux gains malhonnêtes, aux postes de responsabilité. En effet, dans Exode (Torah) chapitre 18, verset 21 il est dit « Toi, discerne parmi tout le peuple des hommes de valeur (compétents), craignant Dieu, des hommes loyaux qui détestent le gain malhonnête (« tsy tia kolikoly » en version malagasy)… ». Il s’agissait des fermes recommandations de Jéthro à son beau-fils, Moise, avant de nommer les divers hauts responsables aux postes de commandement, des proches collaborateurs près du chef suprême du peuple juif.Pour tout dire que la tentative à la corruption existait déjà. Et d’après ce texte très ancien, le rejet de la corruption faisait partie de l’un des critères de recrutement incontournables aux Hauts emplois de l’Etat. Implicitement, Jéthro enjoint son beau-fils à combattre sinon à écarter du cercle du pouvoir tout individu corrompu.
L’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI), par le biais du directeur général Aimé Rasoloharimalala, a dressé un rapport d’activités le mardi 5 décembre devant la presse. L’ARAI est le cinquième maillon de la lutte contre la corruption et les détournements à Madagasikara. Un des outils tranchants au sein d’une armada destinée à anéantir la corruption. Mais la lutte s’avère coriace. Loin d’être gagnée d’avance !
D’après Aimé Rasoloharimalala, premier responsable de l’ARAI, aucune confiscation n’a pu être effectuée jusque- là. En cause, on attend les verdicts des tribunaux compétents. Comme on le sait, le processus légal, devant aboutir aux jugements de la Haute Cour de Justice (HCJ) des dossiers relatifs aux crimes de corruption et de détournements, est bloqué quelque part. N’empêche que selon le DG de l’ARAI, des saisies ont été faites dont le montant s’élève à 6,2 milliards d’ariary au titre de l’année 2023. Il ne s’agit ainsi que d’un bilan provisoire.Sans le dire ouvertement, le DG déplore le fait que son institution ne pouvait pas agir pleinement en raison du blocage des dossiers. Rasoloharimalala d’émettre son vif souhait pour que les tribunaux compétents puissent juger les affaires pendantes aux velléités de détournements et de la corruption.
Par-dessus tout, il faudra reconnaitre que ce qui a été effectué au niveau de l’ARAI peut être considéré comme satisfaisant. La lutte qui attend s’inscrit dans le long terme.
Ndrianaivo

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Actu-brèves

Réélection du Président Rajoelina – Félicitations du Président chinois Xi Jinping
Le Président chinois Xi Jinping a adressé mardi un message à Andry Rajoelina, le félicitant pour sa réélection à la présidence de Madagascar.  Notant que la Chine entretenait une amitié traditionnelle avec Madagascar, M. Xi a déclaré que ces dernières années, sous leur direction conjointe, les relations bilatérales avaient progressé rapidement, les échanges et la coopération dans divers domaines avaient donné des résultats fructueux et que les deux parties s'étaient fermement soutenues sur les questions touchant aux intérêts fondamentaux et aux préoccupations majeures de l'autre.
M. Xi a ajouté qu'il attachait une grande importance au développement des relations sino-malgaches et qu'il était prêt à travailler avec le Président Rajoelina pour promouvoir un plus grand développement du partenariat de coopération global Chine-Madagascar afin que celui-ci profite davantage aux deux peuples.

Assemblée nationale - Naivo Raholdina élu vice-président
Le député du cinquième Arrondissement de la Capitale, Herinantsoina Ranaivo Raholdina a été élu au poste de vice-président de l’Assemblée nationale (pour la Province d’Antananarivo) lors d’un vote à Tsimbazaza hier. Ainsi, le leader du FAV 5 a supplanté son adversaire du jour, qui n’est autre que le député d’Antanifotsy, Rafidimanana Narson, sur le score de 74 voix contre 58. 132 voix ont été exprimées lors de ce vote, il n’y avait ni vote blanc ni nul. Il est à rappeler que ce vote a été organisé afin de remplacer la place vide laissée par feu Honoré Rasolonjatovo, dit Papasolo, député de Faratsiho, mort il y un mois de cela. En outre, il reste la question de celui qui va le remplacer à la Chambre basse vu que son prochain successeur sur la liste est également décédé.

Gascar Fenosoa - Le journaliste de Real-Tv convoqué à Fiadanana
Le journaliste et présentateur de l’émission « l’Invité du jour » sur la chaine Real-Tv, Gascar Fenosoa a été invité à se présenter au bureau de section de recherches criminelles de la Gendarmerie de Fiadanana. Cette convocation a été émise hier et selon le motif évoqué, le journaliste est « soupçonné sur une affaire d’incitation à la mutinerie militaire ». Il est à noter que dans ce cas, l’acteur a le droit de se faire assister par un avocat du barreau comme le stipule l’article 53 du Code de procédure pénale malgache : « L’officier de police judiciaire, lors de la première audition de toute personne soupçonnée d’avoir commis un crime ou un délit, doit l’avertir de son droit de choisir un défenseur parmi les avocats inscrits au barreau de Madagascar ou un agent d’affaires ou toute personne de son choix sous réserve des dispositions légales en vigueur ». Cette fois- ci, c’est Gascar qui est l’objet d’une « invitation » qu’il ne peut refuser. La balle est dans le camp du présentateur qui devrait se présenter à la section de Fiadanana dans les plus brefs délais. On attend ainsi la suite de cette affaire.

ESGN Moramanga - Le commandant de l'école éjecté
Le numéro un de l’Ecole supérieure de la Gendarmerie nationale (ESGN) à Moramanga, le Général Heriniaina Rabemananjara a été démis de ses fonctions. La décision a été prise lors du Conseil des ministres avant-hier. En revanche, le nom de son successeur n’a pas encore été révélé. Pour rappel, l’ESGN forme les futurs hauts  gradés de la Gendarmerie.
Parallèlement, à l’école de la Gendarmerie nationale à Ambositra, la liste des 1200 candidats sur les 1438 postulants pour intégrer cet établissement a été publiée. Cette étape marque, d’emblée, le début de la formation pour ces élèves gendarmes.


Le Président réélu donne le ton de son nouveau mandat. A peine de retour de la COP28 à Dubaï à 1h du matin, selon ses propres dires, Andry Rajoelina a effectué un déplacement du côté d’Ampefiloha, où il a distribué des kits solaires dans plusieurs quartiers des premier et quatrième arrondissements. Il exprime de cette manière sa gratitude envers ces localités ayant massivement participé à l’élection présidentielle d’une part, mais surtout d’autre part, ayant massivement voté pour lui. Et lui de rappeler en effet sa victoire écrasante dans les quartiers visités.
Le Président réaffirme son engagement envers la population, promettant un programme de soutien aux plus défavorisés dès la mise en place du Gouvernement dans les prochaines semaines.  En effet, Andry Rajoelina souligne que dès que le Gouvernement sera mis en place, il va mettre un programme pour soutenir les plus défavorisés.  Il dit qu’il sera le Président des plus démunis et de la majorité. Andry Rajoelina réaffirme son programme de formation de femmes. Mais annonce surtout un projet ambitieux de distribution de terrains, destinés aux plus vulnérables, avec des formations préalables sur l'agriculture et l'élevage.
Ces parcelles, situées à une quinzaine de kilomètres de la Capitale, seront dotées d'infrastructures essentielles telles que des écoles, des marchés et une alimentation électrique. Le Président insiste sur des conditions strictes : les bénéficiaires devront cultiver les terrains, suivre des formations et les lopins seront titrés à leur nom, transmissibles à leurs descendants.
Celui qui sera investi officiellement dans les fonctions de Président de la République le 16 décembre prochain, un mois exactement après le scrutin présidentiel,  souligne l'importance de travailler dans le calme et de se concentrer sur le bien-être de la population. Touchant à cet égard mot de la politique, le TGV Andry Rajoelina affirme que durant les cinq prochaines années, l’Etat se fera un devoir d’accélérer le développement du pays. Il affirme également sa détermination à ne pas être perturbé dans la gestion de l'État. Il annonce la composition d'un Gouvernement proche de la population, soulignant que ceux qui dévieraient de cet objectif seront écartés. Le nouveau Gouvernement, dit-il en effet, sera composé de ministres qui vont « aider la population, être proches d’elle et travailler pour elle » et que « ceux qui pensent à autre chose seront mis de côté ».
Recueillis par L.A.




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Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

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