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Mobilisation depuis le mois de mai. Les équipes de l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) ont mené des actions sur terrain, juste après la fin de la précédente saison des pluies. L’objectif étant de se préparer à temps pour la prochaine saison cyclonique afin de prévenir les risques d’inondation dans la Capitale. Depuis, 7.000 m3 de déchets ont été enlevés et 40 km de canaux assainis. Les 6 stations de pompage à Antananarivo, dont celle à Ambodimita, sont également opérationnelles 24 heures sur 24, à en croire Tojo Andritiana Rafidimanantsoa, directeur général de l’APIPA.

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Sujet délicat !

Une note circulaire du ministère de l’Education nationale fait le buzz. Une instruction ministérielle « in fine » à l’intention des responsables au sein des établissements primaires, secondaires N I et N II, de la préscolaire en terminales, interdisant la démonstration en classe de l’usage des outils contraceptifs notamment les préservatifs dans le cadre de l’éducation sexuelle, crée des vagues, défraie la chronique.

A la veille imminente de la grande et solennelle cérémonie dans l’endroit mythique, le Stade Barea, qui focalise les esprits, d’autres faits réussissent à capter l’attention. L’insécurité, les délestages et certain sujet délicat, tel l’éducation sexuelle qui suscite des débats, n’arrêtent pas d’inquiéter. 

L'ISCAM Business School Madagascar a récemment accueilli une conférence captivante sur l'éthique et l'intégrité dans la gestion des affaires commerciales. Alain Pierre Bernard, vice-président de la commission commerce du GEM (Groupement des entreprises de Madagascar), a pris la parole pour partager sa vision lors de cet événement qui a eu lieu en fin de semaine. Devant un public attentif, le vice-président du GEM a expliqué : « l'éthique et l'intégrité sont comme des piliers essentiels dans la gestion des affaires commerciales. D’où l'importance de ces principes dans un contexte où la transparence et la responsabilité sont cruciales pour le développement économique ».

Au lendemain de sa réélection à la Présidence du pays, Andry Rajoelina a reçu une pléthore de félicitations venant de ses homologues dirigeants des grands pays partenaires de Madagascar. A l’instar du Président des Etats – Unis, Joe Biden, le Premier ministre de l’Inde, Narendra Modi, ou encore le Président chinois Xi Jinping, ainsi que de nombreux Chefs d’Etat africains comme Macky Sall (Sénégal), Azali Assoumani (Comores). Parmi les pluies de messages reçus par le Président réélu, les observateurs ne manquent pas de remarquer que  le Président de la France Emmanuel Macron n’a pas encore adressé ses félicitations. La France étant parmi les principaux collaborateurs de la Grande île dans plusieurs domaines de coopération, cette absence de félicitations ne manque pas de tiquer.

 

Les Forces de l’ordre seront intransigeantes. La sécurité, lors de la cérémonie d’investiture du Président de la République à Mahamasina ce samedi, sera la priorité des Forces de l’ordre et sera sous haute surveillance. En effet, pas moins de 6 000 éléments seront mobilisés lors de cette journée importante dans l’accomplissement de la démarche démocratique après l’élection du 16 novembre dernier. 

Samuel Thierry Rakotovelo, alias Thierry a gagné la sinistre réputation d'être un chef de bande doublé d'un multirécidiviste à Andilamena. Il a longtemps semé la terreur dans la région. Il serait par exemple l'instigateur du vol de 95 zébus survenu à Tsaratsabo, Commune de Tanananifololahy en 2016. Après de longues années de recherche, les gendarmes ont finalement atteint leur but le 7 décembre dernier.


Face à la recrudescence des enlèvements à Ankazobe, et ce, depuis quelques semaines, le commandant de la Gendarmerie, le Général Andry Rakotondrazaka, ne s'est plus contenté de lire uniquement les rapports sur les faits, encore moins se complaire à donner des ordres. Dimanche dernier, et entouré de ses collègues de la Gendarmerie entre autres le commandant de la CIRGN Antananarivo, ou encore son homologue de l'Armée, le commandant de la ZDS Ikopa, il s'est personnellement déplacé sur les lieux. Car l'autre objectif de cette rencontre avec la population locale vise à balayer les rumeurs que certains font circuler sur les réseaux sociaux.
Le Général Andry Rakotondrazaka a alors crevé l'abcès : "Il est possible que des fonctionnaires soient impliqués dans ces kidnappings. Et l'enquête est déjà en cours pour le confirmer, en même temps que l'opération en vue de sécuriser cette localité”, a -t-il révélé devant des habitants d'Ankazobe médusés.
Parallèlement à cette dénonciation, le commandant de la Gendarmerie nationale a également promis de mettre la main sur les personnes impliquées, mortes ou vivantes. C'est pour cela qu'il a demandé la collaboration des habitants pour y arriver. "L'on ose à peine croire que ces bandits rançonnent 100 000 jusqu'à 10 millions d'ariary en une minute les familles des otages. Est-ce que cela peut-il être possible ? Sûrement car certains y trouvent un moyen de se faire de l'argent. Nous allons donc éradiquer le phénomène. Et puisque les ravisseurs n'ont pas emmené les otages en hélicoptère, mais plutôt à pied, je dirais donc que nous avons, nous aussi des pieds. Si les bandits ont des fusils, nous en avons aussi. De même, s'ils sont intelligents, nous le sommes autant!", enrage presque le Général Andry Rakotondrazaka.
Il s'est alors adressé aux habitants pour leur demander un coup de main. "Nous déclarons la guerre à ces ravisseurs. Espérons seulement qu'ils soient encore en vie à ce moment-là. Et c'est pour les rechercher que nous nous déplaçons jusqu'ici. Le moment venu, je vous montrerai qui ils sont", promet le Général commandant la Gendarmerie. A ce dernier de poursuivre : "Une opération a été déjà lancée. Le capitaine Faneva est à l'oeuvre. Elle ne devra s'arrêter qu'une fois le réseau anéanti".
En attendant, il a dressé le tableau de la situation qui prévaut sur place. ", ces bandits retiennent encore 8 villageois en otage dont l'un de ces derniers vient de Mahavelona et un autre de Kiangara", a-t-il ajouté.
Ce fut également une occasion pour le Général Andry R. de sensibiliser les habitants sur le minimum nécessaire dans le domaine de la sécurisation. "Ce n'est pas parce qu'il y a désormais un dépoiement de militaires et de gendarmes que vous allez vous permettre de ne pas verrouiller vos portes la nuit. Et il faut surveiller de près les passeports des gens qui arrivent ou qui sortent de la localité", martèle-t-il.
Il explique le motif de son déplacement à Ankazobe : constater de visu la situation sur le terrain tout en n'excluant pas que de très nombreuses sont impliquées dans cette affaire. "Croyez-moi que cette situation provient d'une longue inimitié entre ces personnes. Je vous dis que si les gens d'ici continuent à s'attaquer et s'entretuer mutuellement ainsi, dans 50 ans, ils ne seront plus ici et d'autres vont prendre leurs places dans cette localité", explique-t-il.
Enfin, une nouvelle plutôt réjouissante vient d'apporter un peu d'espoir au milieu de toute cette grisaille : une mère de famille et sa fille, que les bandits ont enlevé le 2 décembre dernier, ont été remises en liberté après que leurs proches ont payé 40 millions d'ariary comme rançon. Affaire à suivre.


Franck R


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La une du 12 décembre 2023


Madagascar est un pays vulnérable aux catastrophes naturelles, lesquelles ne cessent de s'empirer. Pour l’année 2024, le climat sera régi par le phénomène El Niño, caractérisé par une grande inondation dans la partie nord de la Grande île et une sécheresse dans le sud.

A travers le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Gouvernement malagasy ne cesse de déployer ses efforts afin de diminuer les impacts de ces catastrophes sur la population. C'est la raison pour laquelle le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andriankaja a participé à la rencontre internationale axée sur le changement climatique (COP 28) qui se déroule à Dubaï (Emirats arabes unis). Il a participé à une conférence initiée par le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène dont le thème est  « Investir dans l'impact : la stratégie de financement WASH à Madagascar pour un avenir résilient ». Cette conférence lui a permis d'aborder l’importance du secteur de l'eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour l'humanité, en particulier dans les pays en voie de développement comme Madagascar dont la population est vulnérable aux catastrophes naturelles et au changement climatique. « Les Malagasy ont besoin d'eau, soit pour boire, cuisiner et couvrir leurs moyens de subsistance comme l'agriculture et l'élevage. Ainsi, durant la période des intempéries, notamment les cyclones, les inondations, la sécheresse, l’insécurité alimentaire et la malnutrition, le besoin en eau augmente. Cependant, une grande partie de la population n'a pas accès à l'eau potable. Cela engendre un nouveau problème au niveau de la santé », soutient-il.

Afin de faire face à cette situation, il a annoncé la nécessité de renforcer le financement pour réaliser les visions établies par le Gouvernement concernant l'accès à l'eau potable, l'assainissement et l'hygiène en poursuivant le réaménagement et la construction des infrastructures suivant les normes pour faciliter l'approvisionnement en eau. « Nous sommes déterminés à trouver des financements qui soutiendront les objectifs que nous souhaitons atteindre, et cela afin de nous rapprocher de la vision contenue dans la stratégie nationale de gestion des risques et des catastrophes : "un pays résilient" », a-t-il conclu dans son intervention.

Recueillis par A.R.

Après le dénouement de l'élection présidentielle le 16 novembre dernier, le regard se tourne désormais vers les prochaines étapes cruciales du pays : les élections communales, municipales, et législatives. Les mandats des actuels édiles touchent à leur fin en début d'année prochaine. Les élections pour élire les maires et les conseillers communaux et municipaux devaient normalement se tenir en cette fin d'année. Cependant, en raison du calendrier serré imposé par l'élection présidentielle, ces scrutins locaux sont repoussés. Les élections législatives, elles aussi, devraient se dérouler au cours du premier semestre de l’année prochaine, avant la conclusion du mandat actuel de la législature en juillet 2024.
Dama Andrianarisedo, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), devait affirmer récemment que les dates seront bientôt soumises à l’Exécutif pour discussion. Il avait évoqué précédemment que ces deux échéances électorales devraient se tenir durant le premier semestre de l’année 2024. Les textes indiquent qu’un scrutin doit se tenir durant la saison sèche de l’année, entre le 31 mai et le 30 novembre, sauf cas de force majeure prononcée par la juridiction compétente. Autrement dit, ces scrutins devraient vraisemblablement se tenir entre mars et juin 2024 pour rester dans la fourchette donnée par la CENI.
Actuellement, les électeurs peuvent s'inscrire sur la liste électorale, dont la révision annuelle a débuté en décembre. Cependant, si l'une des deux élections doit avoir lieu avant le 15 mai de l'année prochaine, la liste électorale arrêtée le 20 juillet dernier sera utilisée. Dans le cas contraire, la liste issue de la révision annuelle de la liste électorale sera utilisée. Il est important de noter que ces élections revêtent une importance majeure. L'une d'entre elles servira de baromètre du pouvoir des gouvernants au niveau des collectivités locales, tandis que l'autre déterminera la majorité parlementaire, un facteur déterminant pour les futurs projets de loi de l'Exécutif. Les écuries politiques tout aussi bien que les citoyens sont ainsi invités à se préparer activement pour participer à ce processus démocratique clé.
La Rédaction

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    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

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