TAV Operation Services, un acteur majeur de l'hospitalité aéroportuaire à l'échelle mondiale, a récemment inauguré le restaurant "MonTana" à l'aéroport international d'Ivato en partenariat étroit avec Ravinala Airports. Cette nouvelle addition à l'offre gastronomique de l'aéroport d'Antananarivo, la Capitale de Madagascar, promet une expérience culinaire exceptionnelle pour les passagers. Sous la direction de Güçlü Batkın, PDG de TAV Operation Services, cette initiative reflète l'engagement de l'entreprise à innover et à satisfaire les attentes de ses précieux clients. Forte de plus de 19 années d'expertise dans les domaines de l'hospitalité et de la restauration, l'entreprise est ravie de présenter ce nouveau concept à Madagascar, un pays souvent qualifié de huitième continent par les voyageurs avertis. Le restaurant MonTana, niché au cœur de l'aéroport international d'Antananarivo, promet une expérience gastronomique inoubliable en fusionnant des saveurs internationales et locales.
Un rendez-vous pour les adeptes de littérature. Ce jour, la célèbre écrivaine Michèle Rakotoson invite le public à l’Institut français de Madagascar (IFM). Elle organise un échange littéraire fort intéressant, axé sur la sortie de son dernier roman « Ambatomanga, le silence et la douleur », une œuvre relatant la révolte de 1895 durant la colonisation. Ce sera une occasion de plonger dans l’ensemble de son œuvre, en suivant son parcours littéraire, aussi bien pour les personnes qui la connaissent déjà que ceux qui souhaitent la découvrir. La rencontre débutera à 10h du matin.
Le meeting tourne au fiasco. La déclaration de candidature de Siteny Randrianasoloniaiko à Toliara a été un échec alors qu’il avait annoncé un show éblouissant et mémorable. Seul le concert des artistes a trouvé grâce aux yeux de l’assistance. Le spectacle de chants et de danses a éclipsé la vacuité du discours du député candidat à l’élection présidentielle.
Lors de ses premières allocutions, il y a quelques mois, Siteny se présentait comme le grand défenseur de la décentralisation effective. Comme il n’était pas convaincant, il veut apparaître aujourd’hui comme le fils spirituel du Président Philibert Tsiranana. Cette comparaison ne plaît à personne car le député n’est pas un bâtisseur. Ce n’est pas parce qu’il a été adoubé par un Parti-Social-Démocrate (PSD) en perdition qu’il peut prétendre symboliser l’héritage du Père de l’Indépendance. Lors du rassemblement à Toliara, Siteny aurait pu mettre en valeur le logo et les couleurs du PSD, aux côtés du portrait de Philibert Tsiranana mais il ne l’a pas fait, par ingratitude et maladresse. Il a froissé les partisans du PSD en persistant à faire son show au nom du Mihava Tour.
Les députés et sénateurs de la majorité ont effectué une déclaration devant la presse hier. Une occasion pour les parlementaires pro-Orange de montrer, d’une part, qu’ils sont toujours en rangs serrés derrière Andry Rajoelina à quelques encablures de la fin du mandat de celui-ci. Une occasion également pour ces parlementaires d’unir leur voix afin de solliciter la candidature de l’actuel locataire d’Iavoloha à un second mandat. Près de 111 députés et 16 sénateurs appellent de leurs vœux cette candidature.
Le pays hôte des Jeux des îles de l’océan Indien, qui se déroulent actuellement à Madagascar, mène provisoirement au nombre de médaille sur les sept pays participants. La Grande île reste en tête du classement avec 215 médailles avec le même nombre de médaille que l’île Maurice mais les Malagasy comptent 92 médailles d’or, 55 d’argent et 68 de bronze. Les Mauriciens, classés en deuxième position, ont jusqu’ici 71 médailles d’or, 72 d’argent et 72 de bronze. La Réunion complète provisoirement le podium avec 188 médailles dont 66 en or, 63 en argent et 31 en bronze.
Pour le moment, le nageur Jonathan Raharvel est l’athlète le plus médaillé de cette édition avec quatre médailles pour lui seul dont trois en or (100m Pap, 200m Br, et 50m Bra) et une de bronze (relais 4 nage mixte par équipes)
Pour la journée d’hier, Madagascar a mis la main sur neuf médailles d’or. Deux pour la discipline pétanque doublette hommes et dames. En pétanque, Madagascar a remporté la médaille d’or en double hommes face à l’île Maurice (13-04) et les dames aussi ont dompté les Réunionnaises (13-05) en finale.
Une seule médaille d’or en athlétisme grâce à Namahako Cynthia, la reine du 400m dames de l’océan indien. En réalisant le meilleur chrono 55.76, elle a obtenu sa deuxième médaille d’or après celle du 400m haie du mercredi 30 août. La course a connu une domination malagasy avec Koloina Raherinaivo en médaille d’argent (56.65) et Ny aina Randrianjafy en bronze avec (56.77).
Dans les autres épreuves, Madagascar a gagné trois médailles d’argent et trois de bronze. Dans les 10km marche hommes Théophile Ramaroson se contente de la médaille d’argent avec 50.04.69 au chrono, derrière le Mauricien Eric Jérôme 48.24.69.
En javelot, c’est le bronze pour Zia Pestine qui réalisait 34 m 97, derrière Vanessa Colin 45 m 22 et la médaille d’or pour Selma Sharon 47 m 47.
Pareil chez les hommes, Madagascar se contente de la médaille de bronze avec 48 m 22 derrière le Mauricien Patrick Boulle 58 m 09 et le Réunionnais se pare de l’or avec 64 m 92.
En finale du triple saut hommes, Andrilova Heritiana finit troisième avec 15 m 06 derrière le Mauricien Patrick Alexandrer Gentil 15 m 70 et le Réunionnais Yann Andrianasolo 15 m 28.
Dans le para athlétisme sourd 200 m dames, Nancy Carmen Andrianarindra profite à la disqualification de la Réunionnaise Shanice Ahmed Colo favorite de la course. Elle a gagné l’or avec 27.81 devant la Mauricienne Lokheeram Shleysha 29.91 et Alamelle Laureen de la Réunion 29.98.
En tennis double mixte, Toky et Mialy Ranaivo se sont inclinés en finale face à la Réunion et se parent de la médaille d’argent.
Belle moisson de médaille pour les karatékas malagasy. En kumite individuel, les karatékas malgaches remportent 5 médailles d'or: Karine Razafimboninahitra, (-61kg), Jessica Raboanaritompo (-68kg), Nancy Ravahamanantsoa (+68kg), Jean Raherimahaleo (-75kg), Patrick Rijaharitiana (-84kg). En kick boxing, sur 15 combattants alignés en demi-finale au CCI Ivato, 14 ont validé leur place pour les finales ce jour au CCI Ivato.
Elias Fanomezantsoa
L'on parle de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort. Mais il est plutôt plus explicite de parler d'un acte de banditisme barbare. Cette scène, à la fois triste et sanglante, s'est déroulée dans la journée du 30 août dernier dans le quartier du Grand Pavois à Antsiranana où un homme de 47 ans tombait sous des coups de couteau, notamment au niveau de son abdomen, le fait de deux bandits.
En effet, une mère de famille, une septuagénaire, en empruntant une ruelle du quartier, avait été attaquée par deux individus. Ces derniers avaient dépouillé la dame de ses bijoux.
Face au danger qui a guetté la septuagénaire, son fils qui a vu la scène de l'agression, a voulu défendre sa mère. Malheureusement pour le quadragénaire, les deux agresseurs s'étaient retournés contre lui, n'ayant pas hésité à le poignarder, en visant notamment le ventre avant qu'ils ne prennent la fuite.
Transporté d'urgence au CHU de Tanambao, le malheureux a succombé des suites de ses blessures, un peu vers midi, le même jour, et ce, en dépit des tentatives des médecins de cet hôpital pour le sauver.
Les auteurs de l'acte n'ont pas été identifiés, mais la mère de famille a affirmé s'être souvenue de deux individus qui ne viennent pas du Nord.
Après un constat, le corps de la victime a été transporté dans la case de sa mère sise à Grand-Pavois.
La dépouille mortelle a déjà subi les préparatifs nécessaires avant l'enterrement.
Les éléments de la Police nationale accompagnés par le médecin ont procédé à un constat.
Le commissariat de Police du Grand Pavois est chargé de l'enquête.
Franck R.
Baskar Gokani Damodar et Jatilal Nitine. Ce sont les deux opérateurs indiens à qui le Pôle anticorruption (PAC) a infligé une lourde peine de 48 mois de prison ferme et une amende de 33 milliards Ar pour chacun. Cette somme correspond à la somme que les accusés auraient dû verser à la caisse de l’Etat.
Ce verdict rendu par le PAC, lundi dernier, concerne un blanchiment d’argent et une fraude fiscale perpétrés par ces deux opérateurs indiens qui apparemment ne sont pas à leurs premiers méfaits et coup bas à l’endroit de l’Etat malagasy. Ils ont fait la Une des faits divers des journaux tout dernièrement à propos d’une fraude douanière lors d’une affaire d’importation d’huile alimentaire. Afin de payer moins de taxe, ces opérateurs indiens avaient fait une fausse déclaration. Le pot aux roses fut découvert suite à une contre-expertise réalisée par l’agence de contrôle de la sécurité alimentaire et de la qualité de la denrée alimentaire.
Concernant le blanchiment d’argent et fraude fiscale, c’est à travers la société de Baskar Gokani Damodar, Vrundaval SARL, que ces soi-disant « investisseurs » effectuent leurs méfaits en important des motos, huiles et d’autres marchandises, le tout avec une fausse déclaration au niveau de la douane malagasy.
Le PAC a également condamné la société Vrundaval à une forte amende de 165 milliards Ar. Avec cette affaire de blanchiment d’argent et fraude fiscale, ces opérateurs économiques indiens paient au total une amende de 200.000.000.000 Ar.
A l’endroit d’eux, le PAC a émis un mandat d’arrêt qui sera transmis à la Police et à la Gendarmerie et à charge à ces dernières de lancer un avis de recherche si ces accusés auraient pu quitter le territoire malagasy bien avant la tenue de ces procès.
La rédaction
Marc Ravalomanana, Siteny Randrianasoloniaiko, Hery Rajaonarimampianina, Masy Goulamaly, Tahina Razafinjoelina, Andry Raobelina, Hajo Andrianainarivelo et Paraina Auguste, tous candidats à la prochaine élection ont signé le 29 août 2023 une déclaration commune par laquelle ils contestent la candidature du Président Andry Rajoelina et appellent la population au soulèvement. Ont-ils mesuré les conséquences de leur action qui contient plusieurs atteintes à la loi, en plus d’anéantir leurs engagements pris dans la charte de bonne conduite des acteurs politiques ?
Tout d’abord, leur démarche qui consiste à exclure le Président Andry Rajoelina du scrutin présidentiel relève de la discrimination. Elle viole l’article 6 alinéa 2 de la Constitution. Ensuite, les huit candidats sont passibles de poursuites judiciaires en raison de manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à provoquer la haine du Gouvernement malgache et à enfreindre les lois du pays. Ce sont des infractions prévues et réprimées par l’article 91 alinéa 2 du code pénal.
Ces huit candidats hors-la-loi ne peuvent pas s’ériger en juges de la nationalité, ni encore moins s’autoproclamer censeurs des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle. Au-delà de leurs agissements répréhensibles, leur action porte en elle les germes de troubles pré-électoraux et d’une crise post-électorale, dont personne ne veut.
Nos compatriotes redoutent une dégradation du climat politique car ils savent qu’ils seront les premières victimes des dommages collatéraux. Ils ont suffisamment souffert. La controverse autour de la nationalité du Chef de l’Etat est loin de leurs préoccupations quotidiennes. Pour eux, le Président Andry Rajoelina est un Malgache portant un nom malgache, s’exprimant en malgache et défendant les valeurs et les intérêts malgaches. Par-dessus tout, nos concitoyens retiennent qu’il a distribué des repas et du riz aux pauvres, en plus de bâtir des stades, des routes, des écoles, des collèges, des lycées, des universités, des barrages, des centrales solaires, des tribunaux, des prisons, des églises, des usines, des hôpitaux et des centres de santé de base.
Faut-il par ailleurs rappeler à ces prétendants à Iavoloha l’existence de l’article 208 de la loi organique du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et des référendums (LORGER) qui dispose que: « Toute personne exerçant une haute fonction ou un haut emploi civil et militaire de l’Etat, candidate à une élection n’ayant pas démissionné, conformément à l’article 6 de la présente Loi organique, encourt la disqualification. Il en est de même pour tout candidat à une élection qui fait des déclarations publiques tendant à jeter le discrédit sur l’administration électorale ou les institutions judiciaires, ou tendant à exercer une pression sur elles avant qu’elles ne statuent ».
Marc Ravalomanana est un des signataires de la déclaration commune du 29 août 2023. Il considère que le Président Andry Rajoelina ne peut pas remplir ses obligations découlant de la Constitution, notamment la défense de la souveraineté nationale.
L’ancien Chef de l’Etat a perdu une bonne occasion de se taire.
En effet, il y a quasiment 13 ans jour pour jour (plus exactement le 28 août 2010), Marc Ravalomanana a été condamné aux travaux forcés à perpétuité par contumace pour le massacre, avec l’appui de mercenaires étrangers, d’une trentaine de manifestants survenu le 7 février 2009 à Ambohitsorohitra. Il s’est enfui le 17 mars 2009. Compte tenu de ses crimes de sang, commis avec l’aide de mercenaires étrangers, et qui ont donné lieu à sa condamnation rendue au nom du peuple malagasy, Marc Ravalomanana est très mal placé pour se poser en défenseur de la souveraineté nationale. Marc Ravalomanana a également ignoré la souveraineté nationale lorsqu’il a conclu, en juillet 2018 et en catimini, une convention de concession avec le groupe Daewoo Logistics portant sur 1,3 million d’hectares.
Heureusement que nos compatriotes n’ont pas la mémoire courte. Ils ont compris que Marc Ravalomanana est le véritable ennemi de la souveraineté nationale.