Qui aurait cru, Madagasikara caracole en tête ! Pour une bonne surprise, c’en est vraiment une. Madagasikara impressionne. Les athlètes malagasy raflent la mise avec 121 médailles d’or (total : 272). Le pays revient de loin.
Effectivement, durant cette XI ème édition des Jeux des îles de l’océan Indien, Madagasikara a réalisé un exploit inédit pour ne pas dire historique. L’avalanche de médailles d’or, une vraie razzia, un record sans appel que le pays n’a jamais pu le faire depuis 1979, la première édition des JIOI à La Réunion. La récolte est bonne parfois même abondante. Une belle moisson. Un résultat inespéré que tout le monde n’osait y croire !
La 11ème édition Jeux des îles de l’océan Indien a pris fin hier dans l’enceinte mythique du stade Barea à Mahamasina. Une cérémonie grandiose s’est déroulée sur les lieux où le public s’est régalé en savourant de la musique, le talent et le savoir-faire de différents artistes et danseurs, des jeux de lumière, feux d’artifice,...
Au-delà de l’aspect sportif, les Jeux des îles de l’océan indien de Madagascar clôturés hier, ont été une réussite sur le plan populaire. Chaque jour durant un peu plus d’une semaine de compétition, les spectateurs ont été au rendez-vous. Il y a eu une forte ferveur autour de ces jeux. Et on l’a vu dès la cérémonie d’ouverture, où des dizaines voire des centaines de spectateurs sont restés aux abords du stade Barea de Mahamasina, avec l’espoir de prendre place en tribune.
Dans une déclaration samedi dernier, l’association Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana, invite le Président de la République à briguer un second mandat, au nom de la poursuite des efforts déjà entrepris.
« Nous demandons la candidature de l’actuel Chef de l’Etat Andry Nirina Rajoelina à l’élection présidentielle » a clamé Haingo Ravatomanga, présidente de l’association AFF, dans la déclaration lue devant la presse et un parterre de plus de 250 membres réunis à Antanimena. L’AFF, une association qui œuvre dans le social, qui est proche et qui communique directement à la population, justifie son choix par le bilan du Président Rajoelina qu’il juge positif malgré le contexte difficile. Forte de ses membres dispersés à travers les quatre coins du pays et au fait des besoins de la population à la base, l’association pense que le Chef de l’Etat a besoin de cinq ans supplémentaires pour poursuivre son action pour le bien-être de la population.
Le marché du riz à Madagascar est actuellement confronté à des turbulences provoquées par la crise internationale. Le prix du riz importé de l'étranger a grimpé de manière significative, atteignant désormais un pic à 2 900 Ar le kilo, surpassant ainsi les prix du riz produit localement, tels que le tsipala à 2 700 Ar le kilo ou le riz blanc à 2 600 Ar le kilo. Cette inflation a été particulièrement remarquable en l'espace de quelques mois, comme en attestent les statistiques divulguées par l’Agence de contrôle du riz (ODR), qui ont enregistré une moyenne de 2 400 Ar en mai 2023. A l'approche de la période du "maitso ahitra" entre novembre et février, les distributeurs redoutent que le prix du riz n'atteigne des sommets dépassant même les 4 000 Ar le kilo. Face à cette situation critique, il apparaît de plus en plus évident que les importations ne peuvent constituer une solution viable à long terme.
Historique. Les Jeux des îles de l'océan Indien, édition 2023, rentrent dans les annales. Le record de médailles d'or sur une seule édition de ces jeux insulaires est en effet tombé. Madagascar a emporté 109 médailles d'or lors de cette édition des JIOI, selon les chiffres provisoires. Le précédent record date de 2007. Il appartient déjà à Madagascar avec 100 breloques d'or.
L'écart entre le record d'il y a 16 ans et l'actuel pourrait se creuser encore plus. D'autres finales sont effectivement encore programmées ce jour et demain. Autant de finales où les chances de titres de Madagascar sont importantes. C'est notamment le cas dans les sports collectifs, à savoir le football, le basketball et le volley-ball ainsi qu’au semi-marathon.
Quelques pauses autorisées, une heure en avance pour rentrer, etc. Bon nombre de mères allaitantes qui travaillent ne bénéficient pas encore de ces privilèges. Il s’agit pourtant d’un droit pour ces femmes ayant des enfants en bas-âge. Pour faire face à cette situation, de nombreuses mères travailleuses optent pour l’allaitement mixte dans la journée. « Je n’ai pas le droit d’emmener ma fille au travail. Sa nounou l’emmène à mon bureau entre la pause déjeuner pour que je puisse l’allaiter. Entre-temps, on lui donne du biberon. Elle ne bénéficie de l’allaitement exclusif que la nuit », témoigne Hoby Malala, travaillant dans une entreprise de call-center en ville. Ce n’est pourtant pas le cas d’Onja R., qui peut jouir du coin allaitement et d’une crèche dans son lieu de travail, ce qui lui permet d’allaiter exclusivement son fils.
Un besoin urgent de renforcer les compétences des jeunes. La création du centre de formation « Fiofanana Academy » à Madagascar est le fruit du partenariat entre le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle et Metysse Magazine, une revue bimestrielle axée sur l’éducation. La création de ce centre a pour objectif de promouvoir les compétences des jeunes dans la Capitale, et ensuite dans les autres Régions de l’île. Cet établissement offre des cours en ligne par alternance et sur place pour les jeunes qui voudraient renforcer leurs compétences en Bâtiment et Travaux publics (BTP).
Le Congrès national du Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes de Madagasikara (FFKM) s’est tenu à Mandrimena Andoharanofotsy, à l’Institut supérieur du travail social (ISTS), du 29 au 31 août. Toutes les structures régionales qui composent les démembrements du FFKM dans tout le pays ont été représentées. Le thème focal du Congrès concerne l’élection présidentielle de novembre 2023.
Les quatre prélats du FFKM tiennent mordicus à organiser une rencontre nationale portant principalement sur le scrutin présidentiel à venir. Si les leaders de l’Opposition et consorts n’ont pas pu concrétiser leur « rêve » de tenir une « Conférence nationale » ou « Concertation nationale » ou « Congrès national », du bonnet blanc, blanc bonnet, à laquelle toutes les sensibilités politiques proches de l’Opposition et du pouvoir devraient être représentées aux fins de débattre les affaires nationales, disait-on, l’Eglise a pris le relais. Elle a pu le faire à… leur place !