Les tristes faits suivants étaient survenus dans les environs de l'Hôpitaly be, en milieu d'après-midi à Toamasina. C'est là que le canal des Pangalanes passe et où des enfants ont l'habitude de s'y baigner. C'est ce qui était arrivé à un groupe d'enfants dont une fillette de 2 ans, ce jour-là. Pendant un certain moment, ils se seraient amusés et batifolé tout près de ce cours d'eau, et on n'exclut pas que certains d'entre eux ont mis les pieds dans l'eau, la chaleur aidant, et ce, hors de la surveillance des adultes.
Et rebelote ! Des centaines d’adhérents sans le sou du jour au lendemain. QCSTAR a été sans nul doute, la grosse arnaque de l’année 2023 concernant les business en ligne. Dans la lignée des Antares, Macropauline, une fois encore, les Malagasy ont été victimes de la quête de l’argent facile. A l’annonce par la Circonscription de la Gendarmerie nationale (CIRGN) de la nouvelle d’une manière officielle, nombre de QCSTARiens sont tombés dans le panneau, provoquant la publication de gags « mèmes » en tout genre sur les réseaux sociaux, mais également l’indignation de certains.
Il est à noter que des traders sérieux ont déjà prévenu de la non-fiabilité de ce nouveau business, à l’instar de Maminiaina Andriamialiarivo. Celui-ci a senti le coup fourré et s’est très vite écarté.
Depuis près de deux semaines, une nouvelle construction devant l’un des portails d’entrée au cité Ampefiloha attire l’attention des riverains du quartier « Loup gris ». En effet, depuis le début des travaux, une mare d’eau boueuse et insalubre s’accumule devant ladite entrée, empêchant quasiment les habitants de circuler normalement. La période de pluie n’arrange pas les choses puisque l’accès est quasiment coupé. Les grosses flaques d’eau représentent une menace sérieuse également en termes d’hygiène et de santé publique, d’autant plus que l’endroit est situé à proximité d’une école ainsi que des commerces de nourriture.
Tout le monde descend. L’évolution en orbite autour de l’astre brillant Soleil de l’ « autocar » dénommé « Terre » portant un numéro de série « 2023 » s’achève. Dans vingt-quatre heures et quelques miettes, l’année 2023 terminera définitivement son voyage tandis que la Terre continuera son chemin en faisant le même trajet, le parcours en orbite autour du même astre le Soleil, mais portera un nouveau numéro de série « 2024 ». Et ainsi de suite jusqu’à la … fin des Temps où seul le Maître de l’Univers sinon Multivers en sait sur les détails.
Une étude menée par la Banque centrale de Madagascar (« Banky foiben’i Madagasikara » - BFM), révèle une situation alarmante pour les entreprises cherchant des crédits. Les chiffres, collectés auprès des banques territoriales à Madagascar, dévoilent un rejet massif des demandes de financement au cours du troisième trimestre de cette année. Les grandes entreprises, considérées comme le pilier crucial de l'économie, ont été durement touchées par cette tendance inquiétante. Le rapport révèle que 23,5 % des banques ont tout bonnement rejeté leurs requêtes de prêt. Une situation critique qui met en lumière les obstacles croissants rencontrés par ces acteurs majeurs pour obtenir des soutiens financiers.
La nuit du 31 décembre 2023 connaîtra un cachet exceptionnel du côté d’Alasora. C’est plutôt ce que promettent les organisateurs de l’événement « Réveillon Golden Night». Géant concert, décoration magistrale et buffet gastronomique self-service, c’est ce que réserve cette soirée au public. Ce réveillon du 31 décembre se tiendra dans un endroit le plus prestigieux de la Capitale, à savoir la Résidence Mioty Soa, située Alasora. La soirée débutera à 21h.
Lors du réveillon, la plupart des artistes invités ne se contentent pas d’animer un seul rendez-vous. Ils se doivent de remplir plusieurs contrats dans d’autres salles de fête. Par contre, ceux qui vont choisir d’aller à la Résidence Mioty Soa auront le privilège de communier totalement avec le chanteur Tovo J’Hay puisqu’il sera de la partie jusqu’au petit matin pour accueillir le Nouvel an dans une ambiance festive. Comme à l’accoutumée, ce rendez-vous sentira sûrement la nostalgie, et l’objectif consiste à faire revivre les beaux moments du passé durant quelques tours d’horloge.
Cette semaine, le pays a marqué une pause politique avec l'absence de tout Conseil des ministres. La dernière réunion de ce genre remonte à la semaine précédente, le premier et donc le seul Conseil des ministres sous le second mandat débutant du Président réélu Andry Rajoelina.
En tout cas, qui dit pas de Conseil des ministres dit également pas de nominations aux hauts emplois de l'Etat. Faut-il en effet rappeler que les décrets nominations des hauts fonctionnaires de l'État sont pris durant ce genre de rencontre entre le Président de la République et les membres du Gouvernement.
Ainsi la non-tenue du Conseil des ministres cette semaine veut dire que toutes les nominations majeures attendront le début de la nouvelle année. Parmi les nominations cruciales qui attendent leur annonce officielle figurent celle du Premier ministre, des membres du Gouvernement, ainsi que des membres clés du personnel présidentiel.
Le nombre de constructions illicites dans la Capitale augmente de jour en jour. Il s’agit d’infrastructures qui ne suivent pas les normes de construction ou sont érigées dans les zones interdites. Cette mauvaise pratique favorise l'effondrement des maisons à Antananarivo ou encore l'inondation qui mine la Capitale dès les premières goutte de pluie. Les canaux d'évacuation d'eau ne supportent pas les pressions créées par ces infrastructures.
Face à cette situation, la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), à travers la Direction de l'urbanisme, a renforcé le contrôle au niveau de chaque Fokontany, notamment dans les zones inconstructibles comme le long de la rocade située à Andohatapenaka.
D'après le directeur de l'urbanisme au niveau de la CUA, Sandrina Randriamananjara, beaucoup de travaux ont été suspendus ces derniers temps dans la ville. Certains parmi les propriétaires de ces habitations ne possèdent pas d'autorisation, tandis que d'autres en disposent mais n'ont pas suivi le plan présenté dans leur dossier. « D’une part, le fait d’acquérir un permis de construire ne suffit pas pour pouvoir terminer les travaux, mais il faut également suivre à la lettre le plan présenté dans le dossier. En effet, des études devraient être effectuées sur le terrain avant d'acquérir une autorisation, suivies de contrôles tout au long des travaux », soutient-elle. Parfois, les propriétaires présentent dans leur plan une maison à deux étages. Mais lors d’une visite effectuée sur place, à leur grande surprise, les techniciens découvrent cinq étages. Ils sont ainsi obligés de faire suspendre les travaux jusqu'à ce que le propriétaire obtienne une nouvelle autorisation. Cela nécessitera encore une nouvelle descente plus tard.
De l'autre côté, il y a ceux qui ne disposent même pas d'autorisation, mais seulement une reconnaissance auprès du Fokontany. Et le pire, c'est qu'ils ont construit dans une zone inconstructible comme celle longeant le long de la rocade reliant Antohomadinika et Andohatapenaka. D'ailleurs, l'ancien dirigeant de la Commune urbaine d'Antananarivo et l'aménagement du territoire aurait déjà considéré ces localités comme une zone agricole.
Chaque chef de Fokontany a une grande part de responsabilité dans la multiplication des constructions illicites dans la Capitale. Au lieu de dénoncer les différents cas, il s'empare seulement des droits et signe la demande sans demander une autre pièce justificative, à savoir le permis de construire. « Nous avons déjà effectué une demande auprès du bureau du Fokontany et avons acquitté tous les droits. Ils ont accepté mais ne nous a pas demandé d'autres papiers », soutient l'un des propriétaires de maison concernés par cette suspension des travaux.
De plus, les responsables au niveau de chaque Fokontany sont les plus proches de la population et connaissent tous les faits dans leurs champs d'intervention. Toutes ces situations devraient être maîtrisées s’ils ont sensibilisé la population afin de dénoncer des cas de construction illicite au niveau de la Municipalité de la ville.
Anatra R.
Enfin, la voix de la raison l’emporte. Quels bons augures pour l’année nouvelle qui ne tarde pas à atterrir !
Les ténors de la politique notamment ceux évoluant dans la sphère de l’Opposition, en particulier les membres du Collectif des candidats, ont, parait-il, obéi à la voix de la conscience, de la raison. De Ravalomanana Marc en passant à Hajo Andrianainarivelo sans omettre Roland Ratsiraka ou Tahiana Razafinjoelina, on a la bonne impression qu’ils émettent chacun d’une manière ou d’une autre un message d’apaisement. Certains ont même fait allusion au concept du pardon. Il semble que la hache de guerre ait été enterrée. Croyons que la naissance du Sauveur que l’on venait de célébrer y soit pour beaucoup ! D’ailleurs, il est dit dans l’Evangile de Luc chap. 2 verset 14 (b) : « Que la paix soit sur terre ! » Et cela au moment où les Saintes Ecritures ont annoncé la venue de l’enfant Jésus sur terre.
Quoi qu’il en soit, les faits sont là, les grandes figures de l’Opposition optent pour l’avenir. A rappeler que d’autres échéances, les parlementaires et les communales, vont avoir lieu normalement en 2024. Des scrutins qu’il ne faut surtout pas sous-estimer ni ignorer. Le véritable pouvoir se trouve entre les mains des représentants du Peuple.
Les élus de l’Assemblée nationale ont le sacré devoir de contrôler les actions du Gouvernement. Pour ceux ou celles, des député(e)s ou des sénateurs (trices), qui prennent vraiment au sérieux l’importance de la mission, il s’agit d’une attribution de premier plan dans le fonctionnement normal de la République et aussi dans le processus positif de la démocratie. Un authentique parti politique qui milite pour la maitrise du pouvoir n’a aucun intérêt à minimiser l’importance des législatives.
Les municipales et les communales, bref les élections générales, constituent toujours le baromètre d’indication de l’état de santé du régime. Certes, le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, vient de réaliser une victoire sans précédent en signant au tableau un score sans appel de 58 %, seulement il va falloir transformer en essai réussi avec les résultats des élections de proximité, touchant directement la vie du peuple, à savoir les communales. Faudrait-on le préciser que les maires, en leur qualité de premier magistrat de la ville sinon des localités rurales, sont les premiers responsables de la vie des concitoyens à la base. Un triomphe à l’élection présidentielle confirmée par le razzia aux législatives et aux communales consolide l’onction populaire du numéro un du pays et parallèlement conforte l’assise du régime auprès de la Nation qu’il dirige.
Une Opposition solidement représentée au Parlement et s’adjugeant un certain nombre de sièges aux communales, pas forcément majoritaire, ravive le mécanisme de la démocratie dans un pays comme Madagasikara qui lutte contre la pauvreté et toutes sortes de malversations.
La trêve politique permet à la population d’y voir clair sur la conduite des affaires nationales. Les éternelles hostilités entre les acteurs politiques de la vie nationale créent des confusions jusqu’au point où l’on se trouve dans l’impossibilité de vivre avec un minimum de sérénité.
La situation critique dans laquelle le pays traverse nécessite la prise de conscience des hommes et femmes politiques d’écouter la voix de la raison afin d’assurer la paix sociale.
Ndrianaivo