Une grève générale annoncée pour ce jour. Les manifestations à Antananarivo et dans les certaines grandes villes s’enchaînent, après une trêve hier. La vie quotidienne reprend petit à petit, malgré les impacts des tensions dans de nombreux domaines. Pour l’éducation, les cours ont été suspendus vendredi dernier, une mesure de sécurité prise par l’Organe mixte de conception national (OMC-Nat).
Un bouleversement soudain du quotidien de la population. La situation depuis jeudi dernier dans la Capitale cause un changement dans la vie des familles, ainsi que la consommation. Une hausse des prix des Produits de première nécessité ( PPN) a été constatée partout. Dans de nombreux quartiers, les consommateurs ont constaté une augmentation du prix du riz, de l’huile, du sucre ou encore de la farine.
Difficile, compliquée et surtout délicate, la gestion d’une crise, dans tous ces états, apparaît comme la pire des choses auxquelles on devrait faire face.
Crise d’asthme, l’une des crises les plus difficiles à gérer. Pour les parents, quand leur enfant asthmatique développe subitement les symptômes de crise d’asthme, c’est toujours un moment d’affolement et de panique. Crise de spasmes, cardiaques, d’estomac, crise de nerfs ou autres, toujours difficile à gérer !
Plusieurs marchés, grandes surfaces et entreprises ont été victimes de pillages ces derniers jours à Madagascar. Parmi eux figurent HABIBO, SUPER U Tana Water Front Ambodivona et SANIFER KIBO, ainsi que d’autres supermarchés de la capitale. Les dégâts matériels sont importants et de nombreux produits ont été détruits. Dans un communiqué, Habibo Group exprime son inquiétude. L’entreprise rappelle que derrière chaque produit vendu se trouvent des milliers de familles. « Plus de 3 000 personnes vivent grâce à cette entreprise.
Depuis hier, un changement marquant a été observé à plusieurs endroits de la capitale pour ceux qui retirent quotidiennement de l’argent pour faire leurs courses habituelles. En effet ces guichets automatiques de banques (GAB) limitent les retraits à un plafond de 200 000 ariary par carte. Toute tentative de retirer davantage se solde par un refus. Cette restriction accentue des inquiétudes déjà présentes autour de la sécurité. Nombre de personnes évitent de conserver de grosses sommes à domicile ou sur elles, craignant vols, agressions ou troubles.
Bien que la prestigieuse édition du festival Madajazzcar 2025 ait été suspendue en raison des circonstances difficiles traversées par la Grande Île, l'esprit de la musique à Antananarivo reste plus que jamais vivant. Le week-end dernier, l'ambiance s'est électrisée à La Teinturerie d’Ampasanimalo, lieu emblématique de la capitale, à l'occasion du Tremplin Madajazzcar Antananarivo 2025. Cet événement a permis de mettre en lumière de jeunes talents prometteurs tout en préservant l'ardeur musicale qui anime la ville.
Au lendemain de la série de pillages qui a violemment secoué plusieurs parties de la Capitale à la suite de manifestations contre la pénurie d’eau et d’électricité, le Président Andry Rajoelina a effectué une descente dans plusieurs sites afin d’évaluer l’ampleur des dégâts hier. Il s’est notamment déplacé à la station de train urbain sise à Anosibe ainsi qu’au Tana Waterfront à Ankorondrano où plusieurs magasins ont été saccagés.
Face à la situation tendue dans plusieurs grandes villes de Madagascar, dont Antananarivo, les députés de l’Assemblée nationale envisagent la tenue prochaine d’une session extraordinaire. Trouver rapidement des solutions durables pour restaurer la sécurité et calmer les tensions sociales et politiques qui frappent le pays est l’objectif de cette initiative.
Dépasser les tensions actuelles. À la suite des violences, pillages et attaques survenus dans plusieurs régions du pays depuis jeudi, le système des Nations unies à Madagascar a exprimé samedi sa “profonde préoccupation”. Dans un communiqué officiel, l’organisation rappelle que la préservation de la paix et de la sécurité nationale passe par un respect ferme de l’État de droit et un engagement des différents acteurs à agir dans la légalité et le dialogue.
Il fallait s’y attendre. Des parents ont choisi de garder leurs enfants chez eux depuis la matinée de jeudi dernier, avec l’annonce d’une manifestation pour dénoncer les délestages intempestifs et la coupure d’eau à Antananarivo. Bon nombre d’établissements scolaires ont enregistré un taux conséquent d’absentéisme avant-hier. D’autres ont suspendu les cours pour s’assurer de la protection des élèves par mesure de précaution face aux tensions. Dans la soirée de jeudi, l’annonce de suspension de cours pour vendredi a été officialisée.