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La 3ème tempête de la saison cyclonique 2024-2025 à été nommée Bheki par le service météorologique de Maurice, hier vers 10h du matin. Une intensification jusqu'au stade de cyclone tropical est anticipée, sur une trajectoire du sud-ouest. Ce système n’aura pas encore d’impact sur Madagascar, du moins jusqu'en fin de cette semaine. Par conséquent, la pluie ne sera pas encore au rendez-vous pour la Capitale. 

Le centre hospitalier universitaire de gynécologie-obstétrique de Befelatanana (CHU - GOB) effectue plus de 6.000 accouchements et environ 600 interventions gynécologiques par an. L’établissement reçoit des femmes enceintes dont l'accouchement par voie naturelle s’avère difficile, et prend soin des nouveau-nés prématurés ou ayant de faible poids. 

La prison d'Antanimora fait face à une recrudescence des cas de gale. Actuellement, l'établissement accueille 5.017 détenus, un nombre bien au-delà de sa capacité d'accueil. La surpopulation carcérale, associée à un accès limité à l'eau, favorise la propagation de certaines maladies comme les infections respiratoires et la gale. « Nous traitons plus de 60 détenus chaque jour à l'infirmerie », déclare le Major Ratsimbazafy Ando, responsable de la santé des détenus. La gale, une infection cutanée causée par des parasites, s'est intensifiée avec l'arrivée de la saison chaude.

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Entre deux bourdes

Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin  de la victoire.

Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat. 

Le projet de loi de Finances 2025, dévoilé hier, a soulevé de nombreuses interrogations sur la gestion des finances publiques à Madagascar. Alors que le texte était attendu depuis plusieurs semaines pour permettre un débat plus transparent, son apparition tardive a laissé peu de temps pour une analyse approfondie. Une des mesures phares concerne la reprise des recrutements directs dans la fonction publique, une décision qui entraîne une augmentation significative de la masse salariale, dans un contexte économique déjà tendu. 

Fin décembre 2025 ! Tel le deadline prévu pour l’achèvement de la première partie de l’autoroute Antananarivo –Toamasina. Le Président Andry Rajoelina a fait le déplacement pour constater de visu l’avancée des travaux au point kilométrique zéro (de l’autoroute), situé à Ambodifasina hier. « Nous allons inaugurer ensemble les premiers 80 kilomètres à la fin du mois de décembre 2025 », a indiqué le Chef de l’Etat dans son discours. D’ailleurs, le Président de la République a apprécié l'avancement des travaux au PK0, carrefour stratégique reliant l’autoroute à la route Tsarasaotra.

Il a également annoncé l’utilisation d’une machine appelée FDR (Full Depth Reclamation), qui permet d’effectuer quatre tâches simultanément. La date butoir est donc bien réaliste. L’entreprise SAMCRETE, responsable des travaux, emploie aussi un matériau novateur,  dénommé géotextile, pour protéger les infrastructures routières des dommages causés par l’eau. En ce qui concerne le tronçon entre le nouveau PK0 et Ambolo- Talata Volonondry, un kilomètre a été terminé actuellement.

Le Président a saisi cette occasion pour répondre aux détracteurs du régime qui avaient alors taxé ce projet de « mensonge ». Et lui de déclarer que nous réalisons cette autoroute uniquement pour l’intérêt du peuple malagasy. Quoi qu’on dise, nous continuons d’avancer ».

Respect des aspects social et environnemental

L’échéance prévue à la fin d’année 2025  a, d’ores et déjà, été confirmée par le ministre des Travaux publics, Richard Rafidison. Il a souligné que les 80 premiers kilomètres de cette infrastructure, financés sur ressources propres internes de l’Etat, seront bel et bien achevés à cette date. Au cours de cet événement, le ministre a fait remarquer l’importance de cet objectif, en déclarant qu’il s’agit d’un défi fixé par le Président Andry Rajoelina.  

D'après les informations fournies par Richard Rafidison, le remblaiement de plus de 30 kilomètres d'autoroute partant d’Ambolo- Talata Volonondry a été achevé. Le ministre a précisé que l'étape actuelle implique la pose de la couche de fondation. Les travaux ont déjà atteint les localités de Sadabe et Mangamila. Cette avancée est perçue comme un pas significatif vers la réalisation de l'autoroute, qui devrait améliorer la connectivité entre la Capitale de Madagascar et la ville portuaire.

 Malgré ces avancées, le projet doit encore surmonter plusieurs défis. Les études d'impact environnemental et social, bien qu'ayant été finalisées pour la première tranche, nécessitent une attention continue pour s'assurer que le développement de l'infrastructure ne porte pas préjudice à l'environnement et aux communautés locales. De plus, les autres tronçons de l’autoroute, reliant Anjozorobe à Andaingo et Andaingo à Toamasina, sont encore en phase d'études.

 

Nikki Razaf

La cargaison d'équipements destinés aux centrales solaires est arrivée à Antananarivo ce mercredi. Une étape qui marque un tournant dans la stratégie du Gouvernement pour assurer un approvisionnement régulier en électricité à Madagascar. Les équipements, déchargés et entreposés à Mandroseza, seront répartis dès cette semaine vers leurs lieux d'installation définitifs, conformément aux consignes du Président Andry Rajoelina. Ces installations solaires d'une capacité totale de 50 MW seront réparties entre Antananarivo et d'autres Régions clés du pays. Selon le plan de distribution, 20 MW seront affectés au Réseau interconnecté d'Antananarivo, avec des sites prévus à Ambatomirahavavy, Ampangabe, et Ambohidrano. Les 30 MW restants seront envoyés dans les Chefs-lieux de Province Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa, Toliara, ainsi qu'à Nosy Be, chaque emplacement bénéficiant d'une puissance de 5 MW.

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La une du 14 Novembre 2024

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COP 29, enjeu et défis !


La 29 ème édition de la Conférence des parties (COP), Conference of Parties, ouvre ses portes ce lundi à Bakou, Azerbaïdjan, sur les bords de la mer Caspienne.
Simon Stiell, le patron de l’ONU – Climat, lors de son discours d’ouverture a bien voulu tirer au clair  la situation de cette « énième » Rencontre sous l’égide de l’ONU – Climat : « il est temps de montrer que la Conférence mondiale n’est pas au point mort ». En fait, c’est l’enjeu de taille ! Depuis l’Accord de Paris en 2015 au cours duquel les grands pays industriels, les plus grands pollueurs, s’engageaient à payer 100 milliards de dollars par an afin d’aider les pays en développement à se remettre des dégâts dus au réchauffement climatique lequel réchauffement résulte de l’émission « sauvage » des gaz à effet de serre sur l’atmosphère de la planète Terre. Depuis cet Accord (COP 21), les grandes puissances industrielles n’ont daigné envoyer aucun signe positif de leur engagement. Depuis Paris, les COP s’apparentent à des Rencontres ou des Dialogues de sourds. Or, les impacts nuisibles du réchauffement climatique s’intensifient au fil du temps et les besoins de « réparation » s’augmentent en grandeur proportionnelle. Il est temps donc, selon le patron de l’ONU – Climat, Simon Stiell, de prouver que l’Accord de Paris n’est pas un vain mot, n’est pas au point mort.  Avec la réélection de Donald Trump, l’affaire se corse davantage. Un COP-sceptique en puissance, le milliardaire ne cache pas son doute sur la nécessité d’honorer l’engagement de son pays, la première puissance mondiale, le pays le plus pollueur du monde. Personne ne l’avoue ouvertement à Bakou le danger sur l’avenir d’une telle Conférence mondiale avec le retour au pouvoir de Trump. COP 29 risque, une fois de plus,  d’être réduite en simple voyage de tourisme dans ce cadre idyllique au bord de la mer Caspienne. Un gaspillage mondial ! Certains Chefs d’Etat, des poids lourds de l’économie mondiale, n’ont pas fait le déplacement en raison des frictions avec Azerbaïdjan. La délégation malagasy, conduite par le ministre de l’Environnement, le jeune Max Fontaine, participe aux débats. En tout cas, COP 29 ne ferait pas mieux que COP 28 de Dubaï ! Tout l’enjeu principal est là.
Les défis sont énormes et se compliquent au fur et à mesure que le temps avance. Rappelons que l’Accord de Paris en 2015 est le moteur permettant d’infléchir la trajectoire du réchauffement mondial depuis dix ans aux alentours de 3 °C au moins d’ici 2100 selon les calculs des experts. Le groupe des pays pauvres dont fait partie la Grande île criait au secours à chaque Conférence de l’ONU – Climat mais ces derniers ont l’impression de s’égosiller dans le désert. Le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry a fait sienne de ce combat à Glasgow en Ecosse, COP 26, pour que les grands pays industriels prennent conscience de la gravité de la situation mondiale mais apparemment le triste statu quo l’emporte.
Qu’attend-on donc de cette COP 29 ? Que les grands pays de ce monde veuillent bien revoir leur copie relative à leur engagement à Paris (2015). Que la Conférence de Bakou ne soit réduite en de simples séances de giries des pays en difficulté.
Ndrianaivo
 

La Confédération des évêques des Églises catholiques apostoliques romaines de Madagascar a procédé, mardi dernier, à l'élection des nouveaux membres du bureau pour un mandat de trois ans. A l'issue de cette assemblée plénière, Mgr Raharilamboniaina Fabien, évêque de Morondava, est réélu président pour un deuxième mandat. Il était déjà à la tête de cette organisation, lors de la dernière élection en novembre 2021, succédant ainsi le Cardinal Désiré Tsarahazana. Par ailleurs, Mgr Andriantsoavina Jean Pascal, évêque d'Antsirabe, est nommé vice -président tandis que Mgr Rakotoarisoa Jean Claude, évêque de Miarinarivo, en tant que secrétaire.
De nouvelles nominations ont également eu lieu au sein du secrétariat administratif. Le père Faliarilala Thierry Pascal est nommé secrétaire administratif, le père Rakotozafy Claude Rolland est le secrétaire administratif adjoint.
La Conférence des évêques de Madagascar (CEM) tient un rôle important dans la coordination des tâches des évêques dans tout Madagascar autant que la vie de la Nation. En témoigne sa présence dans les événements historiques du pays, notamment sur le plan politique. La CEM est constituée de l’ensemble des cardinaux et évêques en activité exerçant leur charge pastorale à Madagascar dont les évêques émérites. C’est un organisme qui leur permet d’échanger entre eux sur les questions touchant la proposition de la foi dans les diocèses. Mais également de réfléchir ensemble sur des sujets sociétaux, sociaux, éthiques. Elle a également un rôle de représentation auprès des pouvoirs publics et des médias. Cependant, son autorité est une autorité de service, autrement dit la Conférence épiscopale n’est pas un échelon intermédiaire entre le Pape et les évêques.
Anatra R.

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Editorial

  • En pis !
    On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps. De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année, censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

A bout portant

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