Des propos discriminatoires et inacceptables. Au cours de son premier meeting à Vohémar en fin de semaine dernière, le candidat à l’élection présidentielle Siteny Randrianasoloniaiko a tenu des propos plus que déplacés à l’endroit des personnes ayant une nationalité autre que Malgache.
Le discours intégral a été diffusé sur les réseaux sociaux en direct et l’extrait reste encore visible sur les réseaux sociaux. Dans cette séquence, le judoka affirme sans aucune retenue, qu’il va « aller bouter en dehors de Madagascar les personnes ayant une nationalité « vazaha » ».
Ces propos sont tout simplement inacceptables, a fortiori de la part d’une personne qui brigue la magistrature suprême d’un pays. Un candidat à l’élection présidentielle devrait promouvoir l’unité, le fihavanana malagasy plutôt que l’incitation à la haine et la discrimination.
Ses propos sont excessifs, d'autant plus lorsqu’on sait que sa femme est de nationalité bulgare, que son directeur de campagne est Roumain, que son avocate est Française, que son agence de communication est basée en France et que ses principaux bailleurs de fonds sont étrangers.
Siteny Randrianasoloniaiko semble avoir un problème avec la race et les origines. On se souvient que durant toute sa pré-campagne électorale, il s’est posé à tort comme défenseur de la cause côtière.
Ces dérives raciales et xénophobes de Siteny vont assurément lui faire perdre des suffrages, car nos compatriotes sont fondamentalement hostiles à toute forme de discrimination. Celle-ci est d’ailleurs réprimée par l’article 27 de la Loi n°2011-012 du 9 septembre 2011 relative aux partis politiques et dispose que « les partis politiques doivent s’abstenir de toutes actions tendant à favoriser le racisme, la xénophobie, l’incitation et/ou le recours à la violence, sous peine de radiation, sans préjudice de toutes poursuites pénales à l’encontre de tout auteur ou complice de l’agissement répréhensible. »
Un leader politique qui a la prétention de devenir Président de la République doit être un rassembleur avide de progrès moral. A l’opposé, Siteny a montré qu’il est un bâtisseur de cloison et un ennemi de la grandeur collective. Les étrangers ont leur place à Madagascar et sont les bienvenus. Nous devons les respecter, de la même manière que nous souhaiterions être respectés lorsque nous sommes à l’étranger.
En utilisant l’argument facile de la haine de l’étranger, Siteny a voulu paraître populiste, convaincu que l’extrémisme est vendeur. Toutefois, à travers ce repli identitaire et cette exclusion de l’autre, il vient de commettre une erreur de débutant qui ne sera pas pardonnée.
La rédaction
Un ballon pour égayer la vie d’un enfant à travers le sport dans la Région Atsimo-Atsinanana. Christiane Minaoharisoa Jaofera veut aider sa région natale. Du 23 octobre au 30 novembre, ce membre de l’équipe nationale de basketball, et non moins entraîneur qui vient de bénéficier d’une formation d’entraineur FIBA à Kigali Rwanda veut encore plus marquer dans le basketball malagasy.
Dans le cadre du championnat national de basketball N1A, l’enthousiasme des passionnés est à son summum.
Première décision prise le 24 octobre 2022. La France vient de confirmer la suspension de la procédure d’adoption des enfants malagasy par les Français. En fait, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a rendu publique, dimanche dernier, la confirmation de la première suspension provisoire prise il y a un an. « Nous croyons que cette suspension de l’adoption par les autorités françaises est due à la lenteur de traitement des dossiers par l’autorité centrale d’adoption à Madagascar (ACAM). Cette lenteur est due au fait que la loi malagasy d’adoption numéro 2017-014 du 26 juillet 2017 n’a toujours pas son décret d’application. Le Gouvernement a jusqu’ici utilisé le décret d’application n° 2006-596 du 10 août 2006 qui est considéré comme dépassé », avance une responsable auprès de la Plateforme de la société civile pour l’enfance (PFSCE).
Les quartiers d’Anosibe, Ampefiloha, Besarety sont submergés par les eaux de pluie depuis le week-end dernier. Et pour cause, certaines parties des canaux d’évacuation d’eau sont complètement remplies de déchets plastiques en tout genre. Les bas-quartiers sont les plus touchés par cet entassement de détritus. Les canaux n’arrivent plus à assurer leur rôle et l’eau stagne. Tout type de matières plastiques y est jeté, notamment des bouteilles d’eau, des chaussures, des seaux usés. En plus, les jacinthes d’eau fixent les déchets qui deviennent très difficiles à enlever.
Qu’en est-il de l’unité nationale ? Cette richesse nationale dont la valeur estimative survole tout. Un trésor inestimable que chaque citoyen doit impérieusement veiller à le sauvegarder telle la prunelle de yeux.
Quels que soient les fantasmes frisant les délires déclenchant une ambiance quelque cacophonique, le pays se dirige vers le décisif scrutin du 16 novembre. Simultanément, c’est navrant de le constater que, à défaut de prise de conscience générale, la Grande île glisse sinon dérape, sans que tout le monde ne s’en rende pas réellement compte, vers le cataclysme pas forcément naturel mais voulu par certains de nos acteurs politiques.
Dans le cadre de la modernisation de l'Administration publique à Madagascar, le ministère de l'Economie et des Finances (MEF), en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), a marqué une étape significative en organisant le lancement officiel du Système national intégré de suivi-évaluation (SNISE) en ligne. La cérémonie s'est tenue au Centell Antanimena en présence de hauts dignitaires, notamment des ministres, des représentants des partenaires techniques et financiers, des représentants de la présidence, ainsi que l'équipe du MEF.
L’événement « Mode éthique et durable », organisé par l’Institut français de Madagascar (IFM), en collaboration avec Air France, a tenu ses promesses. Il s’agissait d’un programme de sensibilisation à l’endroit des artistes pour une mode éco-responsable. Un projet vise à promouvoir une mode durable et éthique, accompagnée d’une démarche de professionnalisation et d’échanges de bons procédés et d’expériences, tout cela en vue de soutenir et de pérenniser la filière dans une démarche éco-responsable.
La Vérité (+). Onze candidats ont formé un front pour contester le processus électoral actuel. Qu’en pensez-vous ?
Sylvain Rabetsaroana (=) : Ces prétendants ont fait acte de candidature à la HCC, libérant chacun la caution de 200 000 000 d’ariary, participant au tirage au sort à la CENI et acquiesçant les numéros qui leur furent attribués. Leurs noms et numéros s’inscrivent d’ores et déjà dans la noblesse des bulletins uniques. Ils ont apposé leur signature sur la Charte de bonne conduite. Quels desseins nourrissent-ils exactement? Nous évoquons ici le destin de la nation, l’avènement du futur Président de la République. Il est impératif de faire preuve de responsabilité et de maturité.
Cela fera bientôt trois semaines que les membres du collectif des candidats sillonnent les rues de la Capitale. Une manifestation qui se veut être une « révolution » mais qui revêt pourtant un caractère vindicatif à plus d’un titre. Rien qu’à voir les principales figures du collectif, tout s’explique. D’abord, en tête de liste figure Marc Ravalomanana, l’éternel adversaire politique d’Andry Rajoelina. Depuis son renversement du pouvoir en 2009, l’ancien Président attend d’avoir sa revanche mais peine à arriver à ses fins. La difficulté de son parti « Tiako i Madagasikara » à vaincre le parti Orange à chaque rendez – vous électoral, que ce soit la présidentielles ou les communales. Pour cette course à la magistrature suprême, l’échec semble encore pointer le bout de son nez pour le TIM qui voit une échappatoire en cette manifestation du collectif des candidats.