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Un avion Piper PA28 de la compagnie privée Aéromarine,  immatriculé 5R AAR a fait un crash dans une zone de pinèdes, située entre le Fokontany d’Andasibe Bemasoandro et celui de Sahanindingana, dans l’Ouest de la Commune rurale d’ Andilanatoby, District d’Ambatondrazaka, vers 8h40 hier matin. Le monomoteur a décollé de l’aéroport d’Ivato pour mettre le cap sur Mananara, selon l’information. Le pilote, un homme de 25 ans, répondant au nom de Landry Razanajafy n’a pas survécu à cet accident dont la cause n’a pas été encore élucidée. Son corps déchiqueté sinon démembré a été ramassé près de l’appareil qui n’était plus qu’un amas de ferraille, ce qui témoigne la violence du choc. Il était le seul aux commandes au moment du drame.
Comme nous l’avons annoncé plus haut, le pilote a navigué seul. On ignore donc si le crash relève d’une erreur humaine sinon d’un problème mécanique sur l’avion. L’unique élément qui a filtré de ce drame, c’est que c’est la première fois que Landry a volé ainsi sans co-équipier. Et qu’il aurait eu un dernier contact avec l’Asecna, vers 7h30 du matin, soit une heure après le décollage.
A l’endroit du crash, des éléments des Forces de l’ordre y ont été dépêchés pour constater de visu les dégâts et aussi faire une éventuelle évacuation d’urgence si c’est nécessaire. On a assisté également à une mobilisation du Fokonolona mais également les responsables du quartier d’Andilanatoby.
Pour l’heure, la nature du vol n’a pas été communiqué, et que le ministère des Transports serait encore sur le point de réunir les éléments de l’enquête pour tenter d’éclairer le drame.
Il s’agit du premier accident d’avion survenu au cours de ces dernières années. En 2020, un autre petit avion a crashé en septembre, dans la ville d’Antsirabe. Les deux pilotes dont l’un, une femme, ont été blessés. Mais en 2018, le crash à Antanimeva-Ampangabe d’un avion bimoteur de la compagnie Madagascar Trans Air (MTA), a été le plus meurtrier : les 5 personnes qui étaient à bord de l’appareil ont perdu la vie.
Franck R.


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D’acier trempé !

Le navire battant pavillon « Madagasikara » navigue, en haute mer, sur des eaux particulièrement troubles. De violentes vagues frappent. Le capitaine, commandant de bord, d’un mental de fer voire d’un moral d’acier trempé ne bronche point. Il reste calme, garde un silence olympien tout en travaillant d’arrache-pied. En tout cas, il ne perd jamais le Nord. Le bâtiment continue son bonhomme de chemin pour rejoindre le cap visé.
Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, se confronte à des épreuves difficiles. A un certain moment, le navire tangue et a été même en proie à la menace d’un naufrage mais le Capitaine toujours d’un moral d’acier trempé a réussi prendre l’équilibre en le stabilisant.
L’année 2022 se termine par un séisme politique déclenchant un tsunami tandis que celle de 2023 commence par une déflagration dont les ondes de choc se font sentir, ébranlent certaines sensibilités et  créent des remous au sein de la société, de la classe politique.
La motion de censure en début décembre dernier, étouffée dans l’œuf, avait risqué de chavirer le régime. Elle a failli coûter la vie à tout l’ensemble de projets en cours pour les intérêts de toute une Nation. Une partie non négligeable de la majorité fut conquise à l’aventure sans issue de remettre en cause la pertinence du Gouvernement Ntsay et voulait le censurer. La tentative a échoué autrement  elle aurait mis en péril l’avenir du régime Orange, en premier lieu le numéro un du pays. Le Premier ministre Ntsay l’avait bien souligné que la motion de décembre visait la personne même du Chef de l’Etat. Il a fallu que Rajoelina d’une main de fer tape sur la table et remette les pendules à l’heure pour que tout revienne à la normale « à la maison ». N’empêche que certaines têtes et surtout des éléments acquis aux idées subversives de l’Opposition n’en démordent pas.
Des vagues de rumeurs tentèrent de déstabiliser les esprits. En fait, elles visaient essentiellement le fondement du régime en place. Ces histoires de planche à billets ou de la grande difficulté de la Caisse de l’Etat à honorer ses engagements dont les salaires des agents de l’Etat. Accusée d’être vide, elle aurait été prise en soins intensifs afin qu’elle se relève. Des bruits fantaisistes, dénués de tout fondement, jetaient sur la place publique de manière à créer le doute sur la crédibilité de Rajoelina à gérer les affaires nationales. L’objectif voulu consiste à secouer la personne du locataire d’Iavoloha et de faire en sorte que l’opinion remette en cause sa compétence en tant que tel. Mais, il reste de marbre et continue comme si de rien n’était dans la direction des affaires du pays.
La triste célèbre « homélie » d’Antsonjombe, déballée sur la place publique, en plein grand culte, n’en finit pas de susciter les intérêts  des observateurs. L’Opposition se frotte les mains. Le sourire moqueur d’un certain Ravalomanana en dit long. Le Président de la République, la principale cible, joue la carte de la discrétion. Il mise sur l’option silence et contrôle en hauteur la situation. D’un moral de fer sinon d’acier trempé, Rajoelina ne se laisse pas perturber. Il tient fermement la barre tel un capitaine de navire bien expérimenté sinon aguerri face à la turbulence des vagues.
Ndrianaivo

New Energy Africa, Green Yellow, Guarant Co, African Guarantee Fund et Société Générale ont conclu un financement de 47,1 milliards MGA pour soutenir l’extension de la plus grande centrale solaire de Madagascar et celle de l’océan Indien. Pour rappel, New Energy Africa (NEA) est une entreprise du groupe AXIAN spécialisée dans le secteur des énergies renouvelables et hybrides en Afrique. Green Yellow est leader de la production solaire photovoltaïque dans l’océan Indien avec plus de 100 MWc de puissance installée. Guarant Co est une branche du « Private Infrastructure Development Group » (PIDG). Toutes ces entreprises, associées à African Guarantee Fund (AGF) et Société Générale, ont remis une ligne de crédit à la centrale solaire de NEA Ambatolampy. Celle-ci sera couverte par une garantie financière et aura une durée de neuf ans, redevable à un syndicat de banques locales et régionales.
Cette facilité de crédit permet à NEA Ambatolampy de réaliser une extension de 20 MW de production et l’installation d’un système de batteries de secours de 5 MW. Société Générale a agi en tant que bailleur de fonds principal. Guarant Co et AGF ont fourni des garanties respectives de 23,6 milliards MGA et 9,4 milliards MGA. Il s’agit de la deuxième opération en faveur de la centrale solaire photovoltaïque possédant une capacité initiale de 20 MW que Société Générale, Guarant Co et AGF avaient aidé à refinancer en 2020. « La conclusion de cette transaction réaffirme l’engagement de nos partenaires financiers et leur confiance en Green Yellow et son "business model". Cette nouvelle réalisation renforce notre présence dans l’océan Indien, où nous étions déjà leader dans la production d’énergie solaire photovoltaïque », explique Pierre Marouby, DG de Green Yellow océan Indien.
Haute capacité
Désormais, le groupe AXIAN et Green Yellow exploitent la station NEA Ambatolampy avec une capacité de 40 MW et un système de batteries de 5 MWh qui en fait la plus grande centrale solaire de l’océan Indien. Ce projet va améliorer l’accès à l’électricité d’environ 285.000 personnes en phase avec l’Objectif 7 des Nations unies et réduire les émissions de CO2 de près de 34.000 tonnes, adressant ainsi l’Objectif 13 des Nations unies. Uniquement 15 % de la population à Madagascar ont aujourd’hui accès à l’électricité avec une grande disparité entre le milieu urbain (79 %) et rural (8 %).
Pour rappel, lors de la première opération en octobre 2020, Guarant Co et l’AGF avaient fourni des garanties respectives de 36,9 milliards MGA (9,3 millions USD) et 14,8 milliards MGA (environ 3,8 millions USD) pour le refinancement de NEA Ambatolampy qui, à l’époque, produisait 20 MW et était déjà la plus grande centrale solaire de Madagascar. La nouvelle extension de 20MW / 5MW de batteries prouve la réplicabilité de ce type de projets et la viabilité des financements en devises locales pour des centrales solaires à Madagascar. Guarant Co a participé de façon active à la finalisation de cette transaction à travers ses stratégies de gestion des risques et d’optimisation permettant de réduire le coût du capital emprunté. Ceci a permis la mise à disposition de capitaux locaux supplémentaires via la Société Générale Madagasikara et BNI Madagascar.
Hary Rakoto






Lors d’une rencontre avec la presse, hier à la résidence de France à Ivandry, l’ambassadeur de France à Madagascar Arnaud Guillois a réaffirmé l’existence d’un désaccord entre les deux pays sur ce sujet des îles Eparses. Evitant de parler de cogestion, la France souhaite et est prête à discuter, « d’un développement en commun avec Madagascar sur ces îles », souligne le diplomate face à la presse, interrogé sur la position de la France.
 D’ailleurs, il rajoute qu’il y a de nombreux sujets sur lesquels nous pouvons coopérer dans le domaine scientifique, de la recherche, de la biodiversité et la sécurité maritime. Madagascar, pour sa part, demande le retour plein et entier de sa souveraineté sur ces îles situées dans le Canal du Mozambique. Le ministre des Affaires étrangères par intérim, le Général Richard Léon Rakotonirina devait d’ailleurs réaffirmer cette position malgache lors de sa prise de fonction.
 Le limogeage du titulaire du poste de ministre des Affaires étrangères a, pour les observateurs, été la raison du report de cette seconde rencontre. La nomination du nouveau ministre des Affaires étrangères devrait se faire incessamment, à entendre le Premier ministre, Christian Ntsay, durant une émission diffusée en fin de semaine dernière, ayant soulevé l’opportunité de cette nomination.
 
 Second round cette année
 
L’ambassadeur de France à Madagascar Arnaud Guillois dit de son côté que son pays est « prêt » à affronter le second round des négociations dans le cadre de la commission mixte sur les îles Eparses.  « La France est prête à cette discussion à ce dialogue », affirme-t-il en effet hier. Cette commission mixte ne s’est réunie qu’une fois en novembre 2019 à Madagascar.  Une seconde rencontre était prévue se tenir dans la foulée mais la Covid-19 a singulièrement perturbé les choses.
 Le diplomate confie qu’une réunion était convenue  à la fin de 2022 à Paris pour la deuxième session de cette commission mixte.  Si « la date n’avait pas été en toute franchise entièrement actée », ce second rendez-vous a été repoussé « à la demande de la partie malgache et en plein accord avec la partie française donc d’un commun accord ».
  Arnaud Guillois estime qu’il est « très probable qu’elle se tienne en 2023 ».  En outre, la France vient de nommer un nouvel ambassadeur pour la coopération dans l’océan Indien qui sera, selon toute vraisemblance, le chef de la délégation française. La balle est dans le camp de Madagascar.
Recueillis par L.A.






Une vingtaine de Circonscriptions scolaires (CISCO) concernées. Après celle de Boeny, d’autres Directions régionales de l’éducation (DREN) et CISCO notamment dans la partie Nord-ouest et les hautes terres centrales de Madagascar ont pris l’initiative de suspendre temporairement les cours à cause des intempéries. C’est le cas des CISCO d’Antananarivo ville ainsi que celle d’Avaradrano et celle d’Atsimondrano, où les élèves dans le préscolaire et le primaire cesseront les cours à partir de ce jour jusqu’à demain. Ce ne sera pourtant pas le cas pour les collégiens et les lycéens, lesquels poursuivront les cours malgré la pluie. Des exceptions s’imposent toutefois pour les élèves inscrits dans les établissements où les risques sont élevés, avec la montée des eaux ou encore les éventuels effondrements des infrastructures ou glissements de terrains.
Pour la CISCO d’Atsimondrano, « les écoles primaires, les collèges et les lycées localisés dans 7 zones d’appui pédagogiques (ZAP) cesseront les cours pendant les 2 prochains jours. En fait, bon nombre d’établissements de ces zones se trouvent dans des zones inondables. Les élèves ont dû se déplacer en pirogue pour rejoindre la classe, ce qui est dangereux, d’où cette décision. Pour le reste, la suspension provisoire des cours s’applique pour les élèves du préscolaire et du primaire », informe le chef CISCO. C’est également le cas pour la CISCO d’Avaradrano. « Tous les directeurs d’établissement ont reçu les consignes de suspendre les cours en cas de danger. Ils devront faire un procès-verbal auprès de la CISCO », précise le chef CISCO.
Pour la CISCO d’Antananarivo-ville, bon nombre de parents ont décidé de garder leurs enfants à la maison hier, avec la tombée permanente des pluies. « Je ne veux pas que mes enfants tombent malade à cause de ce mauvais temps. Mieux vaut prévenir et rattraper les cours ratés que guérir, en dépensant une somme conséquente pour les médicaments et autres frais de traitement », nous confie Hanitra Oliva, mère au foyer résidant à Tsimbazaza. Par conséquent, le taux d’absentéisme a été conséquent dans les établissements, notamment dans les classes préscolaires et primaires. « Près de la moitié des élèves sont absents aujourd’hui. Nous comprenons parfaitement cela avec ce mauvais temps. D’ailleurs, nous nous attendons à une décision officielle pour suspendre les cours », a avancé Hasina R., directrice d’un collège privé dans la Capitale, dans la matinée d’hier. Dans tous les cas, la reprise des cours prévue pour ce jeudi dépendra de l’évolution des conditions météorologiques.
Patricia R.






Après une longue attente, les organisateurs ont enfin dévoilé un indice pour le déroulement du concours de beauté « Miss monde ». Selon un communiqué, la 71ème édition de « Miss World » aura lieu en mai prochain. Par ailleurs, la date et le lieu de l’événement n’ont pas encore été précisés. Ainsi, notre belle Antsaly Ny Aina Rajoelina et ses consœurs vont pouvoir ressortir leurs écharpes d’ici quelques mois. « Les candidates seront de retour pour tenter de remporter la couronne convoitée de Miss Monde », annonce un communiqué qui a été publié sur la page Facebook et Instagram de Miss World. Impatiente à l’idée de porter haut le nom de Madagascar sur la scène internationale, notre représentante garde la tête haute et espère une place pour la grande finale. Certes, le concours de Miss monde est un nouveau défi de taille pour cette jeune femme de 24 ans, après la participation de Nellie Anjaratiana l’année dernière. Rappelons que notre candidate s’est hissée dans le top 40 du concours parmi plus d’une centaine de prétendantes sélectionnées. C’est la première fois qu’une Malagasy est arrivée à ce stade de la compétition et se hisse parmi les favorites. Du haut de ses 1,73m, Antsaly Ny Aina Rajoelina se dit déterminée à décrocher cette couronne tant convoitée.
Vision
Depuis son couronnement au concours « Miss Madagascar », Antsaly a reçu de nombreux soutiens, que ce soit par le peuple malagasy ou encore le Gouvernement. Au mois de juin de l’année dernière, elle a été reçue par la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo. Cette dernière a profité de l’occasion pour apporter son soutien à notre candidate qui représentera le pays. Il faut savoir que le concours « Miss monde » est centrée autour de la beauté physique et des talents de chaque candidate. D’ailleurs, les organisateurs encouragent ces jeunes filles à développer leurs différents talents, tout en les incitant à s’impliquer dans la vie sociale et soutenir des causes nobles. Cette année, pour son « Beauty with purpose », Antsaly a choisi de défendre et porter la voix des victimes et survivants des violences sexuelles et de contribuer à la lutte contre ce phénomène. Durant la compétition, la jeune femme réalisera devant le jury des challenges sportifs, du « World designer » tel que la création de vêtements, des interviews « head to head ». Elle répondre également aux questions axées sur des connaissances générales et à d’autres challenges prévus dans le programme. Par ailleurs, notre Miss Madagascar participera aussi à des visites de partenaires et un gala de charité. Elle réalisera également des œuvres sociales avec les autres candidates. Comme dans tout concours de beauté, elle sera également jugée par son apparence physique. Pour être exceptionnelle par rapport aux autres candidates venues du monde entier, Antsaly mettra en valeur les créations malagasy.
Sitraka Rakotobe



Une partie de la chaussée emportée par les eaux. Les taxis-brousse desservant la RN4 reliant Antananarivo et Mahajanga sont suspendus pour quelques jours. "Le départ de tous les véhicules de transport que ce soit d'Antananarivo vers Mahajanga ou de Mahajanga vers Antananarivo‚ sont suspendus pour prévenir les accidents et éviter les désagréments des passagers sur la route", indique la note  de l'Agence des transports terrestres de Mahajanga (ATT).
Par ailleurs, les usagers de la circulation et ceux qui sont déjà en route sont sollicités de suivre les consignes  des  Forces de l'ordre qui ont été  mobilisées afin de donner les directives nécessaires en cette période d'urgence. Aussi, la vigilance est de mise puisque la chaussée est très glissante et le niveau des eaux dépassent le seuil.
Concernant les véhicules lourds, ils sont incités à respecter pleinement le poids que le véhicule peut supporter et à suivre les consignes données par les Forces de sécurité sur la route pour protéger les infrastructures. En effet, l'axe Antananarivo -Mahajanga est fermé à la circulation à cause de multiples coupures, selon le ministère des Travaux publics. Un affaissement a lieu  au PK 483+200, Commune rurale d’Ankazomborona. La circulation est également interrompue au niveau du PK 378+00 reliant Maevatanàna et Ambondromamy. Une portion de route est submergée à cause de la montée des eaux suite à l'effondrement de la digue au PK 434+700, croisement d'Anjiajia.
 L'équipe du ministère des Travaux publics sont déjà à pied d'œuvre pour rétablir la circulation dans les plus brefs délais.
Par contre, certains axes dans la Région Sava et celle d’Analanjirofo sont déjà ouverts à la circulation après le passage de la forte tempête tropicale Cheneso dont la RN22 reliant Fénérive-Est et Vavatenina.
  Recueillis par A.R.

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La une du 23 décembre 2022



Une nouvelle page de l’histoire pourrait s’écrire pour les Barea de Madagascar  A’, ce soir.
Les matchs de groupe de la phase finale du championnat d’Afrique des Nations prendront fin ce soir pour les Barea de Madagascar. Dax Arohasina et Nina ainsi que leurs camarades ont rendez-vous avec l’histoire. Seule novice de la compétition, les Barea de Madagascar sont sur le point d’écrire une nouvelle page de l’histoire de son football aujourd’hui à 22h. Les hommes de Romuald Rakotondrabe alias Rôrô affronteront les Aigles de Jediane du Soudan à Constantine pour leur dernier match dans le groupe C. Prévu se tenir au stade olympique d'Oran, l’affrontement aura lieu finalement au stade de Constantine après le forfait du Maroc.
Un match qui s’annonce crucial pour les deux équipes. Les Malagasy remporteront la première place du groupe en cas de victoire. Un match nul suffira aussi pour l’équipe de la Grande île pour se qualifier en quarts de finale. Une défaite pourrait même encore permettre aux Barea de voir les quarts de finale à condition de ne pas perdre par deux buts d’écart, au risque de voir leur adversaire du jour glaner la seconde place qualificative.
Les Barea locaux ont émerveillé le public lors de leur entrée dans cette compétition ce qui leur permet de rêver dans cette joute continentale. Ce soir, Dax et ses coéquipiers auront certainement à cœur de rééditer l’exploit de leurs aînés à la CAN d’Egypte en 2019 et d’écrire une nouvelle page de l’histoire du foot national. La mission ne sera pas une mince affaire mais les Malagasy se sont déjà préparés à tout.
Ils sont déterminés à atteindre cet objectif. Et ce, malgré que la préparation se fasse dans des conditions météorologiques difficiles, en raison du froid et de la neige. Le Président de la République Andry Rajoelina a, à cet égard, fait parvenir aux Barea des sous-maillots conçus pour jouer par temps froid et des crampons vissés pour plus de stabilité. Les matériels ont été remis vendredi.
A entendre coach Rôrô, durant une interview d’avant match, l’équipe semble déjà prête à tous les aléas possibles pour se mettre à l’abri. « On s’est déjà préparé à tout pour ce match. On ne se contentera pas d’un match nul même si cela est suffisant pour se qualifier », avançait le sélectionneur national.
Madagascar est largement devant le Soudan au décompte de points mais loin d’être à l’abri d’une défaite. Notamment face à une équipe soudanaise qui tentera le tout pour le tout pour composter son ticket.
 La Grande île est créditée de 6 points (grâce à la victoire 2-1 face au Ghana et à cause du forfait du Maroc) pour le moment. Les Barea sont tout juste derrière les Blacks Galaxies, qui comptent trois matchs avec deux victoires (contre le Soudan 3-1 et le Maroc par forfait) et une défaite face à Madagascar en ouverture de la compétition.
Elias Fanomezantsoa


L’image qui choque ! C’est ce qu’on puisse dire à propos des commentaires obscènes et désobligeants sur la photo de D., ce petit garçon atteint d’une grave maladie, et qui circule sur les réseaux sociaux, depuis hier. A l’index, des internautes ou plutôt deux. Ces derniers ont publié sur leur page Facebook, en marge de la photo du petit innocent, photo à laquelle les suspects ont ajouté des commentaires qui dénotent plutôt une insinuation à la pédophilie, une véritable atteinte à la pudeur aggravée par un non- respect des droits des enfants, de surcroît malades.
Bien que les parents du petit ne s’étaient guère encore réagis, du moins pour l’instant, l’enquête aurait démarré assez rapidement. La rapidité de l’investigation, notamment celle menée en parallèle par la presse en ligne, est telle que les deux suspects auraient été identifiés depuis. L’un d’eux serait l’admin du compte Facebook Z.E. et qui est domicilié à Imerintsiatosika, tandis que l’autre serait l’auteur des commentaires blasphémateurs. Ce dernier habite à Antsirabe.  Dans le courant de l’après-midi hier, un service de la Gendarmerie d’Antsirabe aurait fait circuler un communiqué comme quoi les deux personnes suspectes devront se présenter sans tarder à son bureau à Andranomadio. Interrogée sur ce point, une source auprès de ce service de Gendarmerie a pourtant expliqué que les éléments de réponse à nos questions sur cette affaire incomberaient plutôt à celui chargé de la cybercriminalité du Toby Ratsimandrava. Normalement, ce dernier devrait apporter un éclairage sur cette affaire dès son éclatement.
Or, en nous enquérant de ce côté-là, une source auprès du Toby a fait clairement savoir que la décision sur cette affaire n’est pas encore son apanage, du moins pour le moment. En revanche, notre source n’a pas nié sur le fait que des mesures auraient été déjà prises,sans plus de commentaires.
Le petit D., on le sait, est souffrant depuis un certain temps. Et son état semble être encore loin de s’améliorer, du moins à ce qu’une source locale sur le Net le rapporte. Raison pour sa famille mais aussi des organisations caritatives de solliciter la contribution du public pour venir justement en aide au malheureux, ou du moins pour obtenir sa guérison, ou du moins accélérer son traitement.
C’est là que le bât blesse car des individus à l’esprit malsain, pour ne pas dire pathologiquement morbide, et à l’intention malveillante, ont trouvé encore le moyen de faire la facétie, profitant de l’état du petit innocent, en le faisant jouer un rôle inadmissible, dans cette histoire folle et inexistante ayant trait à la pédophilie. La loi sur la cybercriminalité sanctionne sévèrement les auteurs d’infractions. Et les personnes impliquées risquent davantage gros notamment quand il s’agit de mineurs. Affaire à suivre…
Franck R.

 

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Editorial

  • Condition sine … !
    La nouvelle Stratégie nationale de la lutte contre la corruption (SNLCC) a été officiellement présentée ce vendredi 31 janvier 2025 au Novotel, Alarobia Antananarivo. Sahondra Rabenarivo, présidente du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) et présidente du comité ad hoc chargé du pilotage de l’élaboration de la nouvelle stratégie pour les dix ans à venir, n’était pas allée sur le dos de la cuillère pour dénoncer le mal et s’attaquer aux racines du problème.

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