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Un père de famille, ami, mannequin et acteur phare des années 2000 du nom de Rija Ratafika vient de rejoindre les étoiles. « C’est dans l’immense tristesse et douleur que je vous annonce la nouvelle. Rija Ratafika, célèbre acteur de la boîte Avoko Production est décédé », a annoncé un acteur et ami proche du défunt sur son compte. Une nouvelle qui constitue un véritable choc pour tous qui a traversé la Grande île, depuis hier matin. Ceux qui l'ont connu parlent de lui comme un véritable bon acteur et un grand mentor pour les jeunes acteurs d’aujourd’hui. Certes, cela fait déjà quelques années qu’il n’est plus apparu dans des nouvelles séries ou long-métrage malagasy. Cependant, il fait partie des acteurs qui restent gravés dans les mémoires dans l’histoire du cinéma malagasy. Récemment, les téléspectateurs l’ont aperçu dans un spot publicitaire d’une entreprise de communication. En effet, la nouvelle de sa mort s'est répandue, hier, comme une traînée de poudre, laissant stupeur et tristesse derrière elle. Des hommages, des souvenirs, et surtout des expressions de chagrin ont afflué sur le réseau Facebook, à l’annonce de la triste nouvelle. Sur Facebook, l’acteur Kiady de la série Safelika, a déclaré : "Tu étais pour moi l’un des acteurs les plus talentueux. Un vrai mentor, c’est toi qui m’as motivé à travailler dans le cinéma. A ce moment, tu m’avais annoncé que ta vie d’acteur touche à son terme et c’est maintenant à mon tour de poursuivre ton chemin. Repose en paix tonton Rija Ratafika, je n’oublierai jamais les bons moments que nous avons passés ensemble. A titre de rappel, Rija Ratafika s’est frayé un chemin dans le monde du cinéma au début des années 2000, il était l’acteur star du film « Parapaingo » mais également « Ankamantatra ». A part être un acteur et mannequin, il a également travaillé dans une agence d’événementiel et à l’Asecna. Rija Ratafika est marié et laisse trois orphelins. En ces moments de tristesse, la rédaction de La Vérité s’associe au deuil de la famille et au monde du septième art à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Sitraka Rakotobe


Jusqu’à ce jour, ce sont les houles australes qui ont gagné sur l’ensemble des côtes Sud. Mais pour les jours restants de cette semaine, c’est un temps hivernal qui s’installe sur le pays.  La Direction générale de la Météorologie a indiqué que le régime d’alizé modéré, s’affaiblira en fin de semaine. A cela s'ajoutent des pluies intermittentes qui resteront d’actualité notamment sur Analanjirofo, Atsinanana et Vatovavy. Du temps couvert avec risque des pluies fines pourraient persister sur Mangoro et la partie Est d’Analamanga, Vakinankaratra, Amoron’i Mania, Haute Matsiatra et Ihorombe. Du temps globalement sec mais parfois venteux prédominera ailleurs et se généralisera sur l’ensemble du pays en fin de semaine. En ce qui concerne les températures, Météo Madagascar indique qu’elles sont proches à plus froides que les normales de saison.  Les valeurs minimales varient de 8° à 23° Celsius. Les températures maximales sont comprises entre 17° et 32° Celsius.
 En cette matinée, une installation d’un régime d’alizé est à prévoir. Des pluies faibles locales toucheront donc les côtes Est et un temps couvert avec des crachins locaux sur les Hautes terres. Des pluies faibles locales gagneront les côtes d’Analanjirofo, Atsinanana, Vatovavy, Fitovinany et Atsimo-Atsinanana. Ailleurs, le temps sera généralement ensoleillé. Et cet après-midi, des crachins locaux continueront sur les Hautes terres et Alaotra-Mangoro. Des pluies faibles toucheront encore les littoraux d’Analanjirofo, Atsinanana, Vatovavy, Fitovinany et Atsimo-Atsinanana. Ailleurs, le temps restera sec en général avec des nuages partiels un peu partout. Demain, un régime d’alizé actif sera au rendez-vous. Des pluies fines ou crachins locaux seront attendus sur les Hautes terres et des pluies faibles sur la partie Est du pays. Le soleil prédominera largement sur la partie Ouest de l’île.
Recueillis par KR.


Le coût de la vie se faisant de plus en plus dur, la majeure partie des personnes actives professionnellement se retrouvent obligées, aujourd’hui, de cumuler plusieurs emplois en même temps. « Il y a encore une décennie, mon métier, avec un bon salaire, pouvait faire vivre notre petite famille plus ou moins aisément. A présent, c’est à peine si mon salaire arrive à tenir la première semaine du mois en cours. Il a fallu que moi et mon épouse, cumulons cinq emplois en tout pour espérer rejoindre les deux bouts à chaque fin de mois », déplore un père de famille travaillant dans l’audiovisuel dans la Capitale. « Actuellement, un seul salaire ne suffit plus pour vivre décemment et payer toutes les charges sans se retrouver à la paille. Ainsi, je cumule deux emplois, car mon premier employeur refuse catégoriquement d'augmenter mes heures pour raisons budgétaires à cause de la précédente crise. Raison pour laquelle je suis « pluriactive » afin de ne plus connaître les fins de mois difficiles, et d'avoir des enfants qui ne manquent de rien », déplore une autre mère de famille qui travaille en même temps pour son compte et en tant que comptable dans une zone franche. Comme ces personnes sus- citées, nombreux pratiquent l’art du « slashing » pour survivre face au contexte socio-économique que traverse les 27 millions de malagasy et peut-être les 7 milliards d’humains sur la planète. Le « slashing » fait référence au slash, cette barre inclinée qui permet de séparer plusieurs idées ou d’exprimer le « et/ou ». Il s’agit tout simplement d’un terme anglo-saxon qui désigne le fait d’exercer plusieurs métiers en même temps. Au départ, cette pratique se faisait par choix pour les personnes ne pouvant se résoudre à se contenter d’un seul travail car elles se sentaient emprisonnées. Mais à présent, cette pratique s’est imposée comme étant obligatoire en termes de survie pour la plupart des familles à revenu moyen à Madagascar. En effet, dans un contexte économique difficile, même avec un bac + 4, 5, 6 et plus, il est devenu difficile de trouver un emploi à la hauteur de ses espérances. Les jeunes diplômés se résignent très souvent à accepter des postes qui ne correspondent pas à leur niveau de compétence et par la force des choses, ils peinent à survivre avec un seul salaire. Le « multitasking » n’est pas toujours facile. Dès le départ, il est important de bien choisir ses missions et surtout de ne pas se surcharger. Le premier risque est en effet d’accepter trop de choses par peur de ne pas faire assez de chiffre d’affaires.», témoigne ce père de famille. Mais avoir deux métiers, c'est aussi épargner pour les projets. « Le temps de lancer ma boîte, un second emploi est nécessaire. Cela évite aussi de vivre entièrement sur le salaire de mon conjoint. Quand on monte une activité novatrice, il n'y a aucune aide, alors il faut se débrouiller », confie une jeune entrepreneure qui ambitionne de monter une entreprise solidaire.
Hary Rakoto
 




Les services dans les structures sanitaires publiques pointés du doigt. Les résultats du diagnostic du système de santé dans le District sanitaire d’Antananarivo-ville sont plus ou moins alarmants. En fait, cet état des lieux affirme la faible consultation des Centres de santé de base (CSB) dans la Capitale. Cette réticence des patients pourrait s’expliquer par leur peur des personnels de santé ou encore leurs moyens limités. De plus, les médicaments, en général génériques, y sont proposés à des coûts conséquents. Ceux qui peuvent s’offrir des soins adéquats préfèrent consulter les cabinets médicaux privés, lesquels proposent des services plus adaptés aux patients. D’un autre côté, l’approvisionnement en médicaments dans les CSB laisse à désirer, selon toujours le diagnostic. A cela s’ajoute le manque de ressources humaines (RH), notamment les médecins et paramédicaux. L’implication des acteurs dans le domaine de la santé et de la nutrition, dont les responsables, la société civile ou encore les partenaires, reste insuffisante. Bref, les piliers financements et ressources humaines restent faibles et inadéquats dans le domaine du renforcement du système de santé (RSS) dans la ville d’Antananarivo, selon le diagnostic. Ce dernier vise à cerner les forces et les faiblesses du District sanitaire afin d’identifier les goulots d’étranglement, rechercher les causes et déterminer les solutions ainsi que les activités à entreprendre dans les prochaines années, à en croire Bosco Randriamiasy, expert en RSS.
Des solutions proposées
Après la phase de diagnostic, divers ateliers ont été menés par l’Action contre la faim (ACF) et le District sanitaire de Tanà-ville depuis le mois d’avril dernier. Le but étant d’identifier des solutions dans la phase de planification. Ainsi, les acteurs ont pu déterminer des issues face aux problèmes dans les CSB. La gratuité des soins pour les démunis, l’opérationnalisation de mutuels de santé ou encore la mise en œuvre de la politique d’exemption des coûts ont été proposés, à l’issue de l’atelier de clôture de la dernière étape de planification, le 3 juin dernier à Ivandry. « Les prix des médicaments devraient être négociés à la portée des ménages. Aussi, les CSB devraient avoir davantage de gammes de médicaments », résume l’expert en RSS. Quant au manque de ressources humaines, un plaidoyer auprès du ministère de tutelle pour le recrutement continu des personnels médicaux devrait se faire. Mais avant cela, les acteurs proposent l’élaboration d’une cartographie RH ainsi que l’expression et la prise en compte des besoins par rapport à la réalité. Par ailleurs, les acteurs sollicitent l’éclaircissement de la politique pharmaceutique et le renflouement du fonds de roulement. Ceci sans oublier la lutte contre le détournement des fonds et des médicaments. La redynamisation des structures communautaires et la sollicitation des acteurs dans l’élaboration du plan de travail annuel du District sanitaire sont aussi recommandées. Dans tous les cas, les formations des personnels de santé s’avèrent indispensables, entre autres pour l’humanisation des soins. Notons que ces activités sont planifiées pour 4 ans, de 2023 à 2026.
Patricia Ramavonirina 



Il s’appelait Christian Maroalahy et avait 19 ans ! Il, c’est ce boxeur qui a perdu la vie de manière tragique au dojo CRJS à Toamasina. Le lundi de pentecôte dernier, il a participé à la finale lors d’un tournoi organisé par la ligue régionale de la Région d’Atsinanana lorsque le destin en a décidé autrement. Christian mourait brutalement et accidentellement sur le ring, et à peine à 43 secondes du premier round. Alors que, sous le formidable uppercut, Christian a fait une chute impressionnante, en face, son adversaire, qui lui a disputé la palme des moins de 45kg, jubilait à la manière d’un vainqueur.

Environ 10.000 personnes ciblées. Une dizaine de véhicules et cliniques mobiles sont partis du palais d’Etat d’Iavoloha dans la matinée d’hier pour sillonner la partie Est de Madagascar. En cette 5ème édition, la troisième pour cette année, la caravane médicale va desservir 4 Districts de l’Est, à savoir Manjakandriana, Brickaville, Foulpointe et Mahambo, et ce, pendant une semaine. Environ 2.500 personnes par District recevront les soins adéquats, selon leurs besoins.

Le manque d'accès à des aliments sains entrave le développement humain. A Madagascar, environ 1 500 cas d’intoxication alimentaire ont été confirmés durant ces trois dernières années. Notre pays est classé 28ème sur 32 pays africains en matière de consommation d'aliments malsains et de mauvaise qualité, selon le rapport du Comité national du codex alimentaire (CNCA).

Un style de vie à adopter. L’ambassadeur de l’Inde à Madagascar, Abhay Kumar, encourage l’utilisation de la bicyclette. D’après ses dires, il s’agit d’un moyen de transport adapté à Madagascar mais également d’un sport plus pratique. De plus, le cyclisme contribue à la préservation de l’environnement, avec moins de gaz carbonique dégagé. Ainsi, l’Inde va octroyer 15.000 bicyclettes pour Madagascar afin de promouvoir le cyclisme. Celui-ci reste un style de vie en Inde, comme le yoga.

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Centième jour !

Le week-end dernier, la guerre en Ukraine franchit le centième jour. Le samedi 4 juin, les troupes russes envahissent le territoire de l’Ukraine. Elles entrent par des attaques militaires dans un territoire d’un Etat souverain. La Russie et l’Ukraine, tous deux membres à part entière de l’ONU. Moscou, très inquiet selon Kremlin du comportement de l’Ukraine qui veut un rapprochement avec les pays de l’OTAN pour en devenir membre, somme Kiev de revenir sur ses intentions. Mais, voulant s’assurer de sa propre sécurité vis-à-vis du géant de l’Est, Volodymyr Zelenski persistait et n’entendait point céder ! Et l’irréparable éclate ! Le 24 février, Poutine a envahi l’Ukraine.

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Humour - « Men in Blagues » revient

Place au rire ! Ce sera bientôt le deuxième vendredi du mois, le moment attendu par les amateurs de spectacle d'humour. A cet effet, le centre « Ivon-toeran'ny Kolontsaina Malagasy » (IKM), sis à Antsahavola, accueillera le fameux « Men in Blagues ». Un show durant lequel des jeunes évoluant dans le secteur humoristique, dans toute sa splendeur, émerveilleront le public.

Fil infos

  • Sécurisation foncière - 25 668 certificats remis à Ambohitromby
  • Télévision nationale malagasy - La deuxième chaîne bientôt !
  • Lalatiana Rakotondrazafy - De retour dans l’arène
  • Actu brèves
  • Solidarité avec la RDC - L’Etat malgache mobilise 20 médecins militaires et 30 aides-soignants
  • Défaites électorales du TIM - Ravalomanana avance des excuses bidon
  • ACTU-BERVES
  • Actu-brèves
  • Autosuffisance alimentaire - Coup d’envoi de la distribution de semences de riz hybride à Tanambe
  • Humanitaire - Madagascar va envoyer des médecins militaires en RDC

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Editorial

  • Désaxé
    Une Opposition désaxée. Le pays, mis à part des problèmes récurrents liés à la misère et l’insécurité, souffre des causes de l’errance des acteurs politiques notamment ceux de l’Opposition. La démocratie qui est le moteur de la relance dans tous ces états de la vie nationale claudique. L’absence d’une contrebalance crédible vis-à-vis du pouvoir en place affaiblit la démocratie. La dynamique pour relancer le pays nécessite la présence d’une Opposition équilibrée et responsable.

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