Rajoelina Andry Nirina, Président de la République, déclare la guerre aux membres corrompus, sans foi ni loi, des réseaux mafieux infestant le secteur foncier. Une guerre totale, zéro tolérance, sans pitié ni merci contre les magouilles et les manigances frauduleuses compromettant jusqu’à la moelle le domaine de la gestion des terres à Madagasikara.
15ème parmi 45 infrastructures évaluées, le port de Toamasina se hisse à un rang notable par rapport à ses homologues du continent noir. Au niveau mondial, le plus grand port du pays est encore à la 279ème place, selon la deuxième édition de l’indice de performance des ports à conteneurs, élaborée par la Banque mondiale en collaboration avec la société S&P Global Market Intelligence.
Lever de rideau. Le grand jour tant attendu par les créateurs, stylistes, modélistes, mannequins est enfin arrivé. Comme convenu, l'événement conçu pour promouvoir et développer l'univers de la mode et de la créativité baptisé « Mihamy Mada Fashion » a débuté hier au Palais national de la culture et des sports, situé à Mahamasina. Des professionnels du milieu et des acteurs de la mode se sont retrouvés sur les lieux. Dans son discours lors de l'ouverture de l'événement, la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, a martelé que l'objectif de « Mihamy Mada Fashion » est de permettre aux acteurs de la mode de vivre leurs talents.
Déraciner le fléau. L’expression résume l'ordre lancé par le Président de la République Andry Rajoelina, lors de son allocution d’ouverture du Colloque national du foncier au Centre de conférence international Ivato, mercredi dernier.
Le cauchemar continue. Certains parlent même d’un jeudi noir pour les jeunes femmes de la Capitale et ses environs à propos de leur disparition puis découverte mystérieuse. C’est justement le cas de cette jeune étudiante, la vingtaine, et qui est en 5e année à la Polytechnique de Vontovorona mais domiciliée à Tanjombato. Vers 17h, le même jour, des témoins l’ont vue alors en train d’errer sans but à Ambohijoky, localité voisine de Tanjombato, banlieue sud de la Capitale.
Les captures illicites des produits halieutiques, notamment avec des matériels inadéquats ou encore le non-respect de la période de fermeture de la pêche, les incursions de navire industriel dans des zones restreintes et le transbordement en pleine mer vers un navire sans licence et sans enregistrement, coutent cher à Madagascar. Les effets de la pêche « illégale, non déclarée et non réglementée » (INN) peuvent être sévères, en particulier pour les Etats côtiers africains dont Madagascar. Les pertes économiques dues à cette pêche INN sont chiffrées à des milliards d’ariary par an pour la Grande île. « Madagascar perd annuellement entre 14 et 16 millions de dollars soit aux alentours de 60 milliards d’ariary à travers la pêche illégale, non déclarée et non réglementée » a souligné le Dr Mahatante Tsimanaoraty Paubert, ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, hier en marge de la célébration officielle de la journée mondiale de l’océan à Mahajanga, capitale de la pêche industrielle. Malheureusement, la pêche INN contribue non seulement à la surexploitation des ressources halieutiques naturelles mais a des impacts négatifs sur les efforts de reconstitution des pêcheurs déjà épuisés. Selon les Nations unies, plus des deux tiers des pêcheries dans le monde ont été surexploitées ou sont en situation de pleine exploitation, et plus du tiers sont en déclin. Et cette perte est évaluée à environ 23,5 milliards de dollars. Pour y remédier, 12 vedettes rapides seront mises à la disposition des côtes de Madagascar pour des contrôles. Rappelons également que Madagascar a adhéré à la coopération régionale pour la lutte contre la pêche INN et les crimes de pêche connexes. Madagascar est devenu cette année le dixième Etat membre à rejoindre le Centre de coordination du suivi, du contrôle et de la surveillance de la SADC. La Grande île a aussi signé un accord sur les mesures du ressort de l’Etat du port (AMEP) avec 63 pays afin d’empêcher les poissons capturés illégalement d’accéder aux ports africains. Entré en vigueur en 2016, il s’agit du premier accord international contraignant à cibler spécifiquement la pêche INN par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) relatif aux mesures du ressort de l’Etat du port.
Il est à noter que les données fournies par l'observatoire économique de la pêche et de l'aquaculture en août 2021 ont indiqué qu’en 2020, la contribution du secteur pêche et aquaculture au PIB malagasy a été estimée à 5,5% avec 10,09 milliards d’ariary de redevance. Cette même année, une production de 117 062 tonnes a été enregistrée.
Pour la santé des océans…
Durant trois jours, du 8 au 10 juin, la journée mondiale des océans (JMO) est célébrée à Mahajanga sous le thème « Revitaliser les océans par l'action collective ». Les activités ont débuté mercredi dernier par le « Tagnamaro » ou Beach cleaning, effectué à Belinta et Petite plage suivi de deux conférences portant sur la contribution de l’économie bleue pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire ainsi que l’avenir de l’espace maritime, programmées hier après-midi. Ce jour, un reboisement de mangroves, notamment 200 000 propagules, sur 20 ha est prévu à Ambalatany, Commune rurale de Boamanary. A cette occasion également, les associations des pêcheurs ont aussi reçu des dons de la part de MPEB et ses partenaires privés dont des gilets de sauvetage, glacières et machines à coudre pour les activités alternatives des femmes des pêcheurs. Toujours est-il que le projet SWIOFISH2 appuie le MPEB dans la réalisation de toutes ses activités. Et cela afin d’améliorer l’aménagement des pêcheries prioritaires au niveau régional, national et communautaire et l’accès aux activités alternatives pour les pêcheurs cibles.
K.R.
Vendredi 10 juin
Mahery
Cet artiste s’avère un sacré performeur quand il chante avec son groupe. Cependant, Mahery est particulièrement aussi bluffant et touchant lorsqu'il donne un concert en solo. Si vous n’avez jamais vu ce chanteur en œuvre, notez dans votre agenda le cabaret intitulé « Majika Mahery » qu'il réalisera au Piment Café Behoririka, ce soir à partir de 20h 30. De la bonne musique au rythme des variétés malagasy et des prouesses vocales sont à prévoir. A ne pas rater !
Mamina
Un concert de musique brassant le folk, le « bà-gasy » et la « world music » avec des sonorités acoustiques. C’est ce que proposent Mamina, le gagnant du télé-crochet « Feo tokana gitara iray » ce soir à partir de 19h au restaurant Annexe Le Zoma, sis à Antaninandro. Armé de sa guitare, le jeune chanteur animera les lieux avec ses compositions acoustiques telles que « Masoandro », « Dify » ou encore son fameux morceau intitulé « Mila vonjy ny kanto gasy ». Une soirée musicale à consommer sans modération !
« Men in Blagues »
Chaque deuxième vendredi du mois, le centre « Ivon-toeran’ny Kolontsaina Malagasy » (IKM) accueille le fameux spectacle de rire « Men in Blagues ». Un évènement durant lequel des jeunes talents du spectacle humoristique, dans toute sa splendeur, émerveilleront le public. Encore pour cette fois-ci, les membres du « Gasy Stand Uppers » apporteront de la joie aux férus des sketchs dans cette antre de la Capitale pour un vendredi de fou rire. Le spectacle se tiendra de 15 jusqu’à 17h. Deux heures de blague et de rigolade avec des jeunes humoristes à l’animation. L’événement s’annonce déjà cocasse et promet d’être convivial. Ce sera une occasion de s’amuser à fond et de se déstresser pour ceux qui ont passé une semaine très chargée.
LJO & Sayda
La star actuelle de la musique urbaine, LJO et l’interprète du tube « Voay », à savoir Mr Sayda partageront la scène de l’espace Dera, ce soir, à partir de 20h 30. Une soirée qui promet des étincelles, puisque les deux chanteurs sont en ce moment des stars adulées par les amateurs de variétés, R’n’B, Afro musique. Une réjouissance qui promet de durer jusqu’au petit matin. Des tubes comme « Ampy anahy », « Hikeo » ou encore « Vokatry ny fo » et « Ampianaro aho » seront sûrement entonnés en chœur par le public. Sans aucun doute, il est temps de retrouver de la bonne vibration des jolies nanas qui se tortillent comme de belles déesses.
Bodo
Avec plus de trois décennies d’expérience, Bodo continue encore d’enchanter ses inconditionnels. Avant de s’envoler à l’étranger pour une tournée européenne, Bodo donnera rendez-vous ce vendredi pour une soirée unique. A partir de 20h, c’est à l’hôtel Le Louvre Antaninarenina que la diva rencontrera ses inconditionnels. Fidèle à son image, l’artiste va faire un récital qui devrait ravir ses nombreux admirateurs. Habituée à des scènes restreintes, Bodo sera cette fois-ci plus près du public, histoire de créer une ambiance « bon enfant ».
Samedi 11 juin
Jaojoby
Les événements s’ensuivent mais ne se ressemblent pas à l’Ibiza Club. Après un show animé le week-end dernier par le jeune chanteur Ceasar, l’Ibiza Club Tana, sis à Ambatonakanga, accueillera demain soir Jaojoby, le roi du « salegy ». Les noctambules de la Capitale, surtout ceux du centre-ville, seront encore bien servis dans cette nouvelle soirée qui s’annonce chaude et explosive. Avec Jaojoby à l’appareil, on ne peut s’attendre qu’à un moment festif. Ce grand artiste émerveillera de nouveau le public avec ses anciens titres, à l’instar de « Mangala vaiavy », « Alimo »,…
Rivoglita Trio
Le groupe Rivoglita Trio n’est pas encore connu du grand public. Par contre, il a du talent à revendre. Sur la scène du No Comment Bar à Isoraka, demain soir à partir de 20 heures, le groupe fera découvrir ses œuvres à travers son style de musique qu’il définit comme une fusion acoustique. Rivoglita Trio a comme objectif de faire découvrir Madagascar et ses richesses naturelles à travers la musique. Rendez-vous donc demain soir sur la scène de No Comment Bar pour un moment de détente autour d’un verre et des apéritifs, en écoutant de la bonne musique.
Si.R
De plus en plus fréquentes et de plus en plus longues, les coupures de courant sévissent. Antananarivo est dans le noir et les plaintes des usagers fusent de partout. La JIRAMA tente tant bien que mal de se stabiliser. Depuis quelques jours, différents quartiers de la Capitale sont victimes de coupures d’électricité, de jour comme de nuit. Notamment Andraharo, Ambohimanarina, Talatamaty, Ambodimita, Ivato et Soavimasoandro avant-hier. Hier ce fut le tour d’Itaosy, d’Ampitatafika et ses environs de le subir. Selon les dernières explications « l’écart entre la production et la consommation d’électricité reste encore conséquent. Raison pour laquelle les délestages tournants doivent encore être programmés pour le moment jusqu’à ce que les 24MW produits par le groupe numéro 1 d’Andekaleka soient effectifs. Pourtant censés être opérationnels il y a quelques semaines, les essais techniques sur ce groupe semblent toujours être dans l’impasse. Même si la compagnie a tenté de rassurer les consommateurs la semaine dernière en annonçant que les pièces attendues de l’extérieur, pour la remise en marche du groupe hydroélectrique G1 de la centrale d'Andekaleka, sont déjà sur place et que les techniciens sont à pied d’œuvre dans leur montage afin de renforcer les 56 MW fournis actuellement par cette centrale. Et comme cette centrale assure quasiment la moitié de la consommation d’électricité d’Antananarivo, l’approvisionnement en électricité dans la Capitale et ses environs sera ainsi réduit le temps de tout remettre en ordre. Des prétextes qui ne passent plus auprès des consommateurs. « Nos clients cherchent l’électricité pour leur sécurité, et pour alimenter leurs appareils électroniques », signale le gérant d’un cybercafé en périphérie de la Capitale tandis qu’un travailleur indépendant craint de perdre ses clients européens dans la mesure où ces derniers ne considèrent nullement une coupure de courant comme un droit à l’incapacité de travailler. « Cette coupure représente une grande perte pour nous. Tous nos produits laitiers ne sont plus consommables », déplore Mariella, une épicière. Le temps que l’approvisionnement en électricité de sa boutique revienne à la normale, ces produits commencent à fondre. « En une demi-journée, mon fonds de commerce a été réduit presque à zéro. On comprend que l’approvisionnement en carburant des groupes de la compagnie nationale n’est pas simple. Cependant, il serait plus bénéfique que ces délestages respectent scrupuleusement des calendriers annoncés et qu’ils ne durent pas autant », ajoute-t-elle. Pour rappel, ce n'est pas la première fois que le RIA fait face à une coupure généralisée. Ce phénomène est devenu récurrent au cours de ces derniers mois où la plupart des usagers se plaignent de coupures durant un peu plus de trois heures ou même presque une demi-journée par moment.
Hary Rakoto