Juste une question de temps ! Raïssa Razaivelo est recherchée pour tentative de meurtre. D’ailleurs, c’est le motif de ce mandat de recherche émis par la brigade criminelle (BC), et qui la concerne actuellement. Si l’on se fie uniquement à cette thèse, la dame aurait donc fui et demeure introuvable. A propos justement, cette situation sinon cette accusation d’évasion a récemment poussé son avocat à sortir de ses gonds pour annoncer que : “Ma cliente n’a pas fui. Seulement, elle a dû accoucher ce jour (Ndlr, hier). Je dirai simplement qu’elle a été victime d’un choc émotionnel au point qu’elle a dû enfanter un petit innocent, presque prématurément”, explique Maître Tantely Ramaroson, le conseil pour la défense de Raïssa, devant la presse, hier.
Pour être plus explicite, l’avocat poursuit que l’accouchement est prévu pour le 14 février prochain. Mais à cause de l’émotion qui a étreint sa cliente, elle a dû accoucher, dès hier. Pour mieux justifier sa position, l’avocat affirme que ses collègues et lui auraient déjà informé la Brigade criminelle sur l’état de leur cliente. “Nous avons déjà fait une demande pour que la BC reporte à une date ultérieure la convocation de Raïssa. Malheureusement, la BC n’avait aucune réaction. Nous pensons donc que sa convocation était précoce”, continue notre interlocuteur.
Pour revenir sur le fond du sujet, les informations sont toujours tirées au compte-gouttes, pour ne pas dire simplement rares, enfin cantonnées dans le domaine des supputations. Bien sûr, Raïssa Razaivelo n’est pas vraiment étrangère aux yeux de certains observateurs. Et que la concernée serait trempée dans une affaire éclaboussant une personnalité en exercice. Mais sans recoupement ni déclarations officielles émanant des parties concernées, l’on ne doit pas se hasarder à faire un quelconque lien dans l’affaire Raïssa.
F.R
Le passage du cyclone Batsirai de l'Est à l'Ouest de la Grande île a plus ou moins fragilisé le système de santé, plus particulièrement au niveau des régions lourdement touchées. Des infrastructures de santé telles que les Centres de santé de base niveau I/ II (CSB) ou encore les hôpitaux sans oublier les logements du personnel de santé localisés dans 13 régions ont tous subi des dommages importants. Si le bilan provisoire des dégâts partagé par le BNGRC, en date du 8 février vers 18 heures, a fait état de près d’une soixantaine de Centres de santé de base niveau II et I/ et Hôpitaux endommagés et détruits, de son côté, le ministère de la Santé publique a recensé plus d'une centaine de bâtiments destinés à la santé ravagés par cette catastrophe naturelle. Rien qu'à Nosy Varika, dans la Région Vatovavy par exemple, quatre hôpitaux et 14 CSB I/ II ont été endommagés. Et à Amoron'i Mania plus précisément à Fandriana, cette localité a enregistré 11 CSB et quatre logements des personnels de santé touchés. ..
Des maladies détectées (inter titre)
Des centaines de consultations. Comme lors du passage du cyclone Ana, les autorités sanitaires malagasy ont aussi cette fois-ci pris en charge gratuitement de par les intrants et médicaments pré-positionnés des sinistrés et ont mis en place des postes médicaux d’urgence au niveau des sites d’hébergement. Sur environ 13.000 sinistrés, plus de 700 personnes ont reçu des soins venant des personnels de santé déployés sur place. « L'infection respiratoire aigüe ou IRA a été la maladie la plus répandue au cours des consultations, vient après le symptôme grippal qui a également frappé bon nombre des victimes du cyclone. Seuls des dizaines de cas de paludisme ont été identifiés. Etant déjà vulnérables, les enfants moins de 5 ans n'ont pas été malheureusement épargnés », a souligné un professionnel de santé actuellement au premier rang. Pour faire face à cette situation, les autorités sanitaires y ont déployé des médicaments et de moustiquaires pour la prise en charge et la prévention du paludisme dans les régions à haute prévalence. En outre, suite à cette catastrophe naturelle, divers partenaires ont montré leur solidarité envers l'Etat malagasy. En effet, 17 régions affectées par Batsirai ont récemment bénéficié l'appui technique d'un staff de l'Organisation mondiale de la santé ( OMS). Leur présence auprès des sites respectifs consistait à répondre aux urgences notamment la coordination du groupe sectoriel, l'évaluation des dégâts, l'installation des postes médicaux d'urgence, la surveillance des maladies tout en apportant des directives techniques.
KR.
Solution financière accessible, c’est en ce sens que le service Bank to MVola/MVola to Bank avec la Société Générale Madagasikara est officiellement disponible pour tous les clients MVola et de la SG Madagasikara. « Grâce à cette fonctionnalité, le client peut transférer instantanément de l’argent de son compte MVola vers son compte Société Générale et virer immédiatement de l’argent de son compte bancaire vers son compte mobile money. Un simple coup de téléphone suffit pour toute l’opération, qui peut se faire à tout moment, et disponible 24h/7j », expliquent les responsables de MVola. D’ailleurs, le fait de promouvoir l’inclusion financière est de plus en plus un axe majeur des politiques économiques afin de réduire la pauvreté. En pratique, il s’agit de généraliser l’accès aux services financiers de qualité, à des coûts abordables et en toute commodité. Pour rappel, le service est déjà disponible chez les banques principales malagasy comme la BNI Madagascar, BOA Madagascar, BMOI et maintenant, la Société Générale Madagasikara. Mais si l’accès aux comptes mobile money se généralise sur le continent, il faudrait toutefois souligner que le taux d’activité reste toujours faible. Pourtant, selon un rapport international consacré à la banque de détail, les utilisateurs de mobile banking dans le monde devraient passer à deux milliards d’individus d’ici peu de temps. En effet, grâce à la forte pénétration des téléphones mobiles et l’offre de comptes de mobile money, une plus grande partie de la population accède pour la première fois à un compte de transactions. Le mobile money répond à plusieurs besoins de paiement du quotidien. Il est aussi bien possible de transférer de l’argent à ses amis pour les rembourser que de payer des factures ou une note de restaurant. Les utilisateurs apprécient particulièrement la simplicité d’utilisation, la sécurité, et la facilité de ces solutions car un simple signal téléphonique suffit à envoyer ou recevoir de l’argent. Pour le moment, leur stratégie à Madagascar consiste à s’adosser à des banques et des organismes de microcrédit existants. Maintenant dans l’usage, c’est pratique pour les petits montants et les dépannages. Mais lorsqu’on veut en faire une utilisation plus poussée, on atteint vite les limites à l’instar des difficultés pour suivre les transactions, la limitation du nombre de transactions dans une journée, la limitation du plafond du solde dans le compte qui est en fait imposé par la Banque centrale et non par l’opérateur. Sans parler de la difficulté pour récupérer de gros montants dans les points de retrait ou encore les frais d’envoi qui varient d’un kiosque à un autre.
Hary Rakoto
Le poste de directeur à l’Office malagasy du droit d’auteur (OMDA) est encore vacant. L’avis de recrutement continue et le ministère continue de recevoir les dossiers de ceux qui sont intéressés par l’offre. Une démarche et des nouvelles mesures prises par le ministère des Communications et de la Culture pour apporter de l’amélioration à l’OMDA. L'ancien directeur avait occupé ce poste pendant presque deux décennies. Il était tout à fait normal qu’une autre personne le succède comme tout autre fonctionnaire. A noter que l’OMDA est indépendant et est devenu un Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Il dispose donc de son propre budget. Un budget qui est jugé insuffisant pour le bon déroulement du bureau selon l’avis des artistes membres permanents au sein du bureau. En plus des efforts déjà déployés par le ministère pour aider l’OMDA, le MCC accorde une somme de 100 000 millions d'ariary à cette branche chaque année. Cependant, on ne voit pas encore grand-chose des réalisations concrètes pendant des années. Récemment, son siège a été endommagé et a dû être fermé et déplacé.
Décevant
Étonnamment, les dirigeants n’ont pas effectué les moindres travaux alors que c’est le bureau dans lequel le personnel y travaille. Lorsque le bâtiment a été endommagé, lesdits dirigeants de l’Office ont fait appel au ministère pour leur venir en aide. Après cela, aucune disposition n'a été prise. Force est de constater que les anciens dirigeants ne savaient que recevoir et faisaient fi des efforts. Il est évident que la gestion à l’OMDA nécessite des changements et de l’amélioration pour aller de l'avant et atteindre les objectifs qui ont été fixés. Pour rappel, l’appel à candidatures pour le poste de directeur continue. Pour les intéressés, les informations concernant le dépôt de dossier sont visibles sur la page officiel du ministère. Les candidatures féminines sont encouragées. Bref, avec cette nouvelle démarche, le ministère de la Communication et de la Culture compte remettre le bureau de l’OMDA sur les rails en apportant des innovations en faveur des artistes malagasy.
Sitraka Rakotobe
Une aide humanitaire d’urgence s’impose. L’UNICEF et ses partenaires à Madagascar soutiennent environ 75 000 personnes dans le besoin suite au passage dévastateur du cyclone Batsirai à Madagascar. L’évaluation de l’étendue des dégâts et les besoins se poursuit actuellement, avec les organismes onusiens, les ONG partenaires et le Gouvernement. "Des dizaines d'écoles et de centres médicaux ont été endommagés ou détruits par Batsirai, ce qui a un impact direct sur la vie des enfants", a déclaré Jean François Basse, représentant résident de l’UNICEF. " En réponse à cette urgence, nous devons répondre aux besoins immédiats, mais aussi planifier sur le long terme en reconstruisant mieux, y compris avec des bâtiments plus résilients », ajoute-t-il.
Parmi les besoins les plus pressants figurent l'eau salubre et potable et un assainissement adéquat pour éviter les flambées de maladies d'origine hydrique, selon les constats lors des descentes sur terrain dans les zones les plus affectées. A cela s’ajoute la fourniture de médicaments, de nourriture, d’appareils de cuisson et d'autres articles ménagers de base pour la survie. Pour soutenir la reconstruction et le rétablissement des services sociaux de base, dont l’éducation et la protection de l’enfance, les transferts monétaires s’avèrent aussi indispensables. "Nos équipes sur le terrain travaillent main dans la main avec des partenaires gouvernementaux pour porter assistance aux personnes les plus gravement touchées par cette crise. Avec les dégâts touchant des zones aussi vastes, nous devons nous assurer qu'il y a équité dans la réponse et que personne n'est laissé-pour-compte ", affirme le représentant résident de l’UNICEF.
Madagascar est déjà confronté à une grande sécheresse dans le Sud et les effets de la tempête tropicale Ana qui a frappé quelques semaines plus tôt, lorsque ce cyclone s’est abattu aussi sur l’île. « Dans un pays où 77% de la population vit avec moins de 1 dollar par jour, les tensions supplémentaires causées par Batsirai poussent les capacités de réponse à la limite, tout en faisant courir un risque encore plus grand aux personnes vulnérables », communique ledit organisme œuvrant en faveur de l’enfance. La reconstruction des vies et des infrastructures nécessite ainsi des efforts intensifs.
Recueillis par Patricia Ramavonirina
La nouvelle est tombée hier en fin de soirée. Le petit Divan Riwan, enlevé la veille à Ambodivonkely, a été retrouvé à Ambatobe. Une information confirmée par des sources policières et le collectif français d’origine indienne à Madagascar. Des ravisseurs auraient par ailleurs été interpellés, selon les informations de dernière heure qui nous sont parvenues.
Une hécatombe. Tel pourrait résumer la situation si tant qu'elle soit avérée. Au moins 96 personnes ont péri dans le District de l'Ikongo au cours du passage du cyclone Batsirai, l'un des plus puissants à avoir traversé le pays durant la dernière décennie. L'information a été livrée par le député élu dans ce District, Jean Brunelle Razafintsiandraofa, au cours d'une interview diffusée au cours des journaux des radios de la Capitale, Antananarivo, hier dans la mi-journée.
Plus de 200 Malagasy résident et travaillent actuellement au Gabon. Une trentaine d'entre eux se sont réunis à Libreville, le 29 janvier dernier, pour les vœux du Nouvel an. Une occasion de discuter sur la nécessité d'avoir un minimum de représentation diplomatique dans la Capitale gabonaise. Celle-ci serait indispensable pour aider les citoyens malagasy au Gabon sur les problèmes auxquels ils sont confrontés quotidiennement.
Andekaleka redémarre ! L'huile lourde arrive à destination ! La Société nationale d'eau et d'électricité, la JIRAMA, serait-elle au bout de ses peines ? Et les abonnés débarrassés de leurs ennuis ? Le bout du tunnel serait-il proche ? Enfin bref, la galère disparaitrait-elle ? Ne serait qu'un mauvais souvenir sinon d'un cauchemar ? Des interrogations. Des flammes d'espoir ou au contraire de désespoir !
Compétitivité en berne. C’est de cette manière que le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) décrit le climat des affaires au sein de leur domaine actuellement. Un constat exposé à Antanimora hier par Herilanto Rakotoarisoa, président du GEFP, à l’occasion d’une donation effectuée par ce groupement dans les locaux du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), et ce à l’endroit des gens sinistrés, victimes du dernier cyclone Batsirai.