Comme convenu, durant la réunion entre l’Agence de transport terrestre (ATT), le ministère des Transports et de la Météorologie ainsi que le comité de direction du stationnement Fasan’ny karana, les tarifs reviendront à la normale, après la fête de Pâques, c’est-à-dire le mardi 19 avril. Pour la liaison Antananarivo- Antsirabe, plusieurs coopératives ont déjà repris le prix normal. Alors que celle Antsirabe- Antananarivo, une longue file d’attente a été encore constatée au stationnement de Vatofotsy, mardi dernier.
Un combat de longue haleine. La plupart des femmes à Madagascar ne jouissent pas pleinement de leurs droits. Celui de disposer de leur corps reste un luxe pour la majorité des femmes, à en croire les activistes. Le blocage de la proposition de loi sur l’interruption thérapeutique de grossesse (ITG) constitue un exemple concret. Pour le cas de la violence basée sur le genre (VBG), la nouvelle loi adoptée en 2019 reste non mise en vigueur faute de décret d’application.
Enfin ! La voie est libre. On peut sortir en famille ou en groupe n'importe où et n'importe quand. Un ouf pour tous. En vingt-quatre mois de confinement et de déconfinement, vice-versa, les autorités étatiques (sanitaires) lâchent finalement prise. Pour un premier « Lundi de Pâques » sans consignes restrictives, le peuple se défoule.
Retour en zone. Selon le ministre des Transports et de la Météorologie, Air France envisage de reproposer un projet de partenariat avec la compagnie nationale malagasy. Des intentions annoncées à l’occasion d’une visite de l’ambassadeur de France à Anosy, dans les locaux du ministère des Transports hier. « Nous avons tout intérêt à remettre cette compagnie sur les rails. Autrefois, des partenariats entre ces deux compagnies ont déjà été adoptés. Nous avons discuté des possibilités pour la compagnie de bénéficier des expertises d’Air France afin de redresser la gestion de la compagnie nationale entre autres sujet », explique Roland Ranjatoelina, ministre des Transports.
Restauration. Pour marquer la Journée internationale des monuments et des sites, un événement important célébré dans les quatre coins du monde, le ministère de la Communication et de la Culture dirigé par la ministre Lalatiana Andriantongarivo a fait une descente à Mantasoa. Une visite suivie d’une réhabilitation des monuments laissés par l’architecte Jean Laborde à travers le programme "Haro Soatsimanampiovana".
Au lendemain de la répartition des groupes aux éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d'Ivoire, les yeux des amateurs du ballon rond malagasy sont rivés sur le comité exécutif de la Fédération nationale. Ces membres qui sont divisés en deux clans tardent, en effet, à se réconcilier et ce malgré la décision de la FIFA en désignant le président par intérim d'un côté et en réintégrant dans leur droit les membres suspendus par l'ancien président Raoul Rabekoto. L'instance mondiale a coupé ainsi la poire en deux et que tout le monde trouve son compte.
Mi-janvier dernier, l'ancien ministre malgache de la Justice a fait des révélations surprenantes au sujet du trafic d'or. En conférence de presse à Antananarivo après son retour de Moroni, la capitale des Comores où 49 kilos d'or avaient été interceptés, le ministre Herilaza Imbiki a indiqué qu'il y avait un projet d'exporter illégalement deux tonnes d'or de Madagascar ; qu'il n'y avait pas que de l'or saisi aux Comores le 28 décembre dernier, mais aussi un kilo d'héroïne ; et surtout que les deux cerveaux du réseau sont connus de ses services mais il n'a pas révélé leur identité.
La baisse continue. Selon le bilan épidémiologique publié par le ministère de la Santé publique, dimanche dernier, une personne est déclarée décédée de l'épidémie du coronavirus durant la semaine du 9 au 15 avril. Un chiffre en baisse continue. Deux décès avaient été déclarés, la semaine précédente, à savoir du 2 au 8 avril, et quatre durant la semaine du 26 mars au 1er avril.
Rassurant. C’est de cette manière que pourraient se traduire les propos du directeur général de l’office malagasy des hydrocarbures à l’occasion d’un point de presse qui s’est tenu hier à Behoririka. Cela a été organisé par l’OMH pour rendre compte des consommations mensuelles enregistrées ainsi que de la continuité de l’approvisionnement sur tout le territoire national. « Le tanker censé approvisionner notre stock pour ce mois d’avril est présentement en rade en attendant le débarquement à Toamasina. En provenance du Sultanat d’Oman, ce navire embarque à son bord 74 millions de litres de carburant dont 17 millions de litres de super, 53 millions de gasoil et le reste étant du pétrole lampant » explique Olivier Jean-Baptiste, directeur général de l’OMH. Avant l’arrivée de ce dernier approvisionnement, Madagascar avait près de 40 jours de stock pour le gasoil et environ 35 jours de stock pour le super sur le plan opérationnel et avec une vingtaine de jours de stock de sécurité. Mais au-delà de la situation en Ukraine, les prix du pétrole sont en forte augmentation depuis le début de l’année 2022. L’offre reste toujours faible face à une demande mondiale plus forte que prévue en raison de la croissance économique. Les pays de l’OPEP vont avoir du mal à produire davantage pour compenser, sachant qu’ils peinent déjà à tenir leurs objectifs actuels de production. Cependant, il n’y a encore rien à craindre pour le moment et tout dépendra de la durée du conflit, selon les responsables au sein de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH). En plus de ces stocks au premier responsable de l’OMH de souligner que la révision ou non des prix revient aux responsabilités des hautes autorités selon les négociations que l’Etat est encore en train d’effectuer avec les pétroliers. D’ailleurs, malgré le fait que le prix réel du carburant soit dynamique et ayant déjà dépassé les prix actuels à la pompe, le prix du carburant reste le même depuis le 20 juin 2019. Jour où les négociations qui ont eu lieu entre l’Etat et les compagnies pétrolières ont permis d’asseoir le prix du gasoil à 3 400 ariary le litre, 4 100 ariary pour le supercarburant et 2 130 ariary pour le pétrole lampant. Pourtant, si l'Etat maintient les prix actuels, l'écart entre le prix d'achat d'un litre d'essence et sa vente serait plutôt conséquente. Autrement dit, dernièrement cet écart était estimé à près de 600 ariary, selon les observations de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH). Maintes fois, les compagnies pétrolières ont manifesté leur désaccord sur le mécanisme d’ajustement automatique des prix minima affichés à la pompe (PMAP). Pour comparaison, les prix à la pompe n'ont pas varié depuis juin 2019 pour Madagascar. Mais pour les pays insulaires voisins, chaque premier jour du mois, les stations-services ajustent leurs tarifs aux décisions préfectorales de manière à afficher une réelle vérité des prix. Les prix réels du carburant, prenant en compte toutes les charges logistiques et des coûts d’approvisionnement, ont par contre, toujours été estimés comme « trop élevés » pour les consommateurs malagasy. Les prix ne sont jamais stables. L’Etat gère ainsi les prix suivant une structure de référence fixée par voie règlementaire, avec le pouvoir d’achat des Malagasy en filigrane.
Hary Rakoto