Des enfants abandonnés à leur naissance, d’autres orphelins, quelques-uns déscolarisés ou encore ces mineurs qui travaillent pour subvenir aux besoins de leur famille. Nombreux se demandent comment les aider, quelle procédure à suivre pour pouvoir les récupérer et les élever. Selon la loi n° 2017-014 du 6 juillet 2017 relative à l'adoption, article 7, l'Autorité centrale de l'adoption malagasy, dénommée sous le sigle ACAM, est l’organe désigné par l’Etat pour exécuter les obligations et fonctions relatives à l’adoption. La déclaration judiciaire d’adoptabilité d’un enfant relève du ressort exclusif de l’ACAM qui établit la liste des enfants adoptables sur tout le territoire malagasy. Ladite Autorité centrale dépend du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF). Ces obligations et fonctions relatives à l’adoption sont visées par la Convention de La Haye du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale, notamment celle d’un enfant malagasy. La politique de protection de l’enfant privé de soins parentaux ou risquant de l’être, signée en 2004, régit aussi l’adoption. A travers cette interview, Narijaona Elda, coordonnateur de l'Autorité centrale de l'adoption malagasy auprès du MPPSPF a livré quelques réponses aux différentes questions simples mais qui ont besoin de réponses.
La Vérité (+) : Comment peut-on recourir à l’adoption à Madagascar ?
Narijaona Elda, coordonnateur de l'Autorité centrale de l'adoption malagasy (-) : Si une personne veut adopter un enfant à Madagascar, il existe deux possibilités. Si l'adoptant habite à Madagascar, il devra passer par l'ACAM. Mais s'il se trouve à l'étranger, un Organisme agréé pour l’adoption (OAA) devra traiter le dossier.
(+) : Qui peut adopter ? Quel enfant peut-on adopter ?
(-) : Toute personne répondant aux critères mentionnés par la loi n° 2017-014 du 6 juillet 2017, relative à l'adoption, peut adopter un enfant. Et seuls les enfants ayant obtenu le consentement de leurs tuteurs, délivré par un juge des enfants, peuvent être adoptés.
(+) : Y-a-t-il une différence entre l’adoption par une famille malagasy et étrangère ?
(-) : Les catégories d'adoptants sont les mêmes. Seul le processus du traitement des documents de demande dans l'ordonnance reste différent pour chacun de ces deux cas.
(+) : Quel genre de personne s’intéresse le plus à l’adoption des enfants malagasy ?
(-) : Nous avons souvent constaté que les personnes ne pouvant pas avoir d’enfant ou ayant des difficultés à en concevoir sont les plus intéressées.
Dossier réalisé par Kanto Rajaonarivony
Questionnement. Au lendemain de la déclaration des autorités quant à l’incontournable hausse du prix du carburant, l’incertitude s’installe. D’un commun accord, l’Etat et les opérateurs du secteur pétrolier reconnaissent qu’une révision des prix est à présent inévitable à cause de la situation mondiale qui prévaut. Notamment la crise entre la Russie et l’Ukraine qui, tôt ou tard, allait impacter sur la fluctuation du marché au niveau international. Et comme Madagascar est encore loin d’être autonome en matière d’énergie fossile, le pays qui se trouve encore dans l’obligation d’importer son carburant à hauteur de 100% ne peut alors échapper au bon vouloir du prix du pétrole d’outre-mer. « Le marché est dynamique. Il est compliqué d’avancer des chiffres avec précision pour ce qui est de la hausse qui s’appliquera prochainement. Tout dépend du dénouement des négociations entre l’Etat et les opérateurs pétroliers qui sont actuellement en cours » explique Olivier Jean-Baptiste, directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH) joint au téléphone hier. Ses propos qui viennent appuyer les mêmes dires de ce responsable à l’occasion d’un point de presse qui s’est tenu à l’OMH la semaine dernière où il expliquait que si l’on se réfère aux prix du brut à l’international, le prix à la pompe changerait presque tous les mois. « Suivant le marché, selon le solde de lissage, les passifs et autres paramètres, l’écart entre la vérité des prix et ceux à la pompe peut changer du jour au lendemain, il y a eu des fois que cet écart s’affichait à 600 ariary, d’autres fois, cela a atteint les 900 ariary, parfois c’était négatif et parfois c’était parfaitement équilibré », a-t-il détaillé. Pour rappel, depuis 2017, les prix affichés dans les stations-service étaient en effet quasiment en- dessous du « prix de référence calculé » (PRC) issu de la structure des prix, prenant notamment en considération le cours du pétrole sur le marché international, celui de l’ariary mais aussi les marges et les taxes. Cette différence a ainsi creusé le passif envers les entreprises. Pour éviter de rembourser de sa caisse, l’Etat se sert de la différence entre les deux prix à son avantage pour payer ce passif. Lorsque le PRC est inférieur au prix affiché dans les stations-service, les marges obtenues par les compagnies pétrolières serviront ainsi à l’apurement du passif. Par ailleurs, les prix à la pompe n'ont pas varié depuis juin 2019 pour Madagascar. Mais pour les pays insulaires voisins, chaque premier jour du mois, les stations-service ajustent leurs tarifs aux décisions préfectorales de manière à afficher une réelle vérité des prix. D’ailleurs, si l'an dernier, le cours du pétrole s’est effondré à cause de la pandémie mondiale, le phénomène a permis aux autorités de lisser le déficit financier de l'OMH. Ainsi, si les consommateurs sont pour le moment épargnés, de leur côté, les finances des pétroliers locaux sont totalement dans le rouge du fait de l’énorme distorsion entre prix à la pompe fixé et hausse brutale du pétrole, le tout aggravé par les impayés de la JIRAMA, lesquels se chiffrent à des centaines de milliards d’ariary. Cette situation fait peser deux énormes risques sur l’économie nationale. Le premier est d’ordre financier et systémique comme une défaillance des distributeurs qui est possible et pourrait entrainer tout le secteur financier dans une spirale destructrice. Le second qui viendrait consécutivement, serait que les sociétés pétrolières n’auraient plus les moyens financiers auprès de leurs banques pour importer, ce qui pourrait entrainer tout le pays dans une crise sans précédent si les prix qui sortiront de la négociation restent au désavantage des pétroliers.
La rédaction
Depuis hier après-midi, la ville de Tuléar et d'autres localités situées dans le District de Toliara I-II ont été sous l’influence du système Jasmine ayant apporté des rafales de vent de 80 à 100 km/h. Des arbres et des poteaux ont commencé à tomber, sans parler des toits de maisons emportés par le vent. A l'heure où nous mettons sous presse, cette tempête tropicale a déjà atterri sur St Augustin/Toliara II, plus précisément vers 17 heures locales. D'après la Direction générale de la météorologie (DGM) sise à Ampandrianomby, à son entrée, elle a apporté un vent moyen estimé à 90 km/h, accompagné par des rafales de 100 à 130 km/h. Elle s’est déplacée vers l’Est-Sud-Est à une vitesse de 23 km/h. « Pendant son passage, elle va traverser le Sud du pays, d’Ouest en Est. Après s'être affaiblie graduellement au cours de cette nuit, elle va ressortir en mer sur Atsimo-Atsinanana dès aujourd'hui au stade de dépression résiduelle », ont indiqué les prévisionnistes. Et d'ajouter que l’avis d’alerte rouge (danger imminent) a concerné hier soir Toliara I-II, Sakaraha et Betioky. Tandis que l'alerte jaune (menace) touche Morombe, Ankazoabo, Benenitra et Ampanihy. « Les habitants sont priés de rester à l’abri face au risque de cumuls pluviométriques abondants, surtout dans les Districts de Betioky, Benenitra, Ampanihy et Bekily. Les fortes rafales de vent se poursuivront encore dans les heures qui viennent. La mer sera forte voire très agitée. Les usagers maritimes des côtes ouest et sud sont priés de ne plus sortir en mer », ont averti Météo Madagascar.
En cette matinée, le temps restera assez chargé en couverture nuageuse avec quelques pluies résiduelles sur l'ensemble du grand Sud et Ihorombe. Ailleurs, on aura un ciel dégagé à partiellement nuageux. Le vent du sud commencera à prendre place en gagnant en force progressivement en fin de matinée. Et cet après-midi, les pluies résiduelles apportées par Jasmine s’abattront encore sur Atsimo-Atsinanana, Androy et Anosy. Quelques averses localement orageuses seraient attendues du côté d'Alaotra-Mangoro, Atsinanana et Sambirano. Le ciel sera progressivement nuageux sur les hautes terres centrales et l'ensemble des plateaux de l'ouest. On aura également du temps venteux un peu partout.
Recueillis par K.R.
Depuis hier, les membres du Syndicat des enseignants-chercheurs et des chercheurs- enseignants (SECES), sections Tana, Fianarantsoa et Majunga, ont lancé le mouvement « Universités et centres de recherche morts ». Pendant une durée indéterminée, les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants observent des journées d'inactivité face à la décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) de ne pas promulguer la loi sur l'autonomie des Universités et des Etablissements Publics d'Enseignement Supérieur et de Recherche Scientifique (UEPESRS). En fermant par exemple toutes les Facultés à Ankatso ainsi que les écoles supérieures publiques rattachées, les cours sont arrêtés. Les examens déjà programmés pour cette semaine sont interrompus, sans parler des autres perturbations.
Atsimo-Andrefana en alerte rouge. Jasmine s'est intensifiée en forte tempête tropicale. Ce soir ou demain tôt le matin, elle atterrira donc entre Morombe et St Augustin au stade de tempête tropicale avec un vent de 75 km/h. En effet, hier vers 15h locales, elle a été positionnée à environ 292 km à l'ouest-nord-ouest de Morombe. Elle a apporté un vent moyen estimé à 90 km/h, accompagné par des rafales de 130 km/h. L'avis d'alerte jaune ou « menace » a été donc lancé hier à l'endroit de Morombe, Toliara I-II, Sakaraha et Betioky.
Alors que les Chambres parlementaires, les membres des bureaux permanents et les personnels techniques et financiers respectifs s'apprêtent à accueillir la première Session ordinaire de l'année. Au moment où les élus des deux Chambres se préparent à rejoindre la Capitale, certains élus notamment de Tsimbazaza s'activent à mettre sur pied un quatrième groupe parlementaire ou plus exactement, en figuré, une « cinquième roue ».
Face au contexte économique en perpétuelle évolution, nombreux magasins de la Grande île ne cessent de renouveler leurs offres pour mieux appréhender le marché. Dans cette optique, un nouvel arrivage d'appareils électroménagers de premier choix est disponible auprès des magasins Baolai sis à Soarano, Analakely et Bazar-be Toamasina, comme les lasers TV, téléviseurs Led et Smart TV (avec une garantie de 1 an). « Pour tout achat d’une Smart TV de marque Hisense à 32 ou 43 pouces, un ampli-baffle rechargeable sera donné gratuitement. Et pour tout achat d’un modèle à 50 pouces, un Smartphone sera offert », d'après un responsable.
Ambitieux. L’entreprise Thomson Broadcast du groupe SIPROMAD vient d’annoncer sa fusion avec « Gates Air », un leader mondial des solutions de diffusion de contenu sans fil en direct pour la radio et la télévision. « En 2018, nous nous sommes fixé pour objectif de nous implanter sur le marché américain.
Augmentation des fréquences des vols. C’est l’une des premières mesures appliquées par les autorités dans la stratégie de relance pour le secteur du tourisme. « En suivant la logique de l’offre et de la demande, plus il y aura de places disponibles, plus les tarifs sur les billets d’avion seront attractifs. Nous misons en premier lieu sur ce principe pour ensuite faire suivre plus en profondeur les stratégies de promotion de la destination Madagascar », expliquait, hier à Tsimbazaza, Joël Randriamandranto, ministre du tourisme.
Les décennies passent. Cinq membres du groupe Mahaleo ne sont plus de ce monde. Cependant, les deux membres restants, à savoir Dama et Bekoto ne veulent pas lâcher la scène. « C’est grâce à vous, public et organisateurs d’évènements, qu’on a pu encore suivre le chemin de la scène. Cette année, nous allons célébrer les 50 années du groupe et continuer le " Revy Mahaleo" ». C’était la première phrase que Dama a prononcée durant la conférence de presse qu’ils ont donné hier. Une réponse qui va sans doute satisfaire les fans du groupe. Des fans qui pensaient déjà qu'ils ne reverraient plus jamais Mahaleo se reproduire sur une grande scène après Antsahamanitra.