La hausse imminente et inévitable du prix du carburant, à cause de la situation mondiale, pousse l’opinion publique à se tourner vers les alternatives de proximité à l’instar de la production locale comme l’huile lourde de Tsimiroro. En effet, depuis l’implantation de la société Madagascar Oil, l’idée a été évoquée et invoquée avec insistance. Pourquoi la JIRAMA n’utilise-t-elle pas du fuel lourd pour alléger ses dépenses financières dans l’achat de carburant auprès de ses fournisseurs, dont certains lui vendent après de l’électricité à un prix de revient excessif. Pour être revendue à ses abonnés à un prix d’achat en deçà du coût de revient. Mais pour l’instant, les négociations entre les autorités, la société pétrolière et les clients font barrage dans la mesure où jusqu’à présent aucun contrat d’achat probant n’est encore sorti. Notamment à cause des lacunes en termes de garantie de paiement venant des clients potentiels de Madagascar Oil. D’autant plus que l’huile lourde de Tsimiroro est prête à l’emploi et à l’approvisionnement du marché local de Madagascar. Elle a été testée avec succès à la centrale thermique de la JIRAMA et à l’usine producteur de ciment HOLCIM. De plus, Madagascar Oil utilise l’huile lourde depuis toujours sur son site pour produire la vapeur servant à faciliter l’extraction de la matière des entrailles de la terre. Cette production transformable en fioul lourd sans raffinage pourrait alimenter les générateurs de la JIRAMA pour un prix bien inférieur au combustible importé, selon l’exploitant. Mais la route et le port d’évacuation font encore défaut. Les contrats signés dès 2017 entre la JIRAMA, Madagascar Oil et l’Etat demeurent inutilisés à cause des phases de négociation qui pataugent. « Nous avons mené des tests en 2016 et cette année avec les machines de la JIRAMA avec des résultats concluants. D’ailleurs, la JIRAMA a confirmé l’existence de cet essai probant. Cependant, on n’est pas encore arrivé au stade du contrat. Il faut deux parties pour signer un contrat» évoquait Russell J. Kelly, le CEO à l’occasion d’une cérémonie marquant la prise de poste de ce responsable l’année dernière. Madagascar est aujourd’hui en quête de marché. Le stock actuel s’évalue à plus de 157 000 barils, et le montant de l’investissement engagé jusqu’à ce jour, à plus de 500 millions USD. Autant dire que les possibilités d’exploitation de la production locale sont présentes. Ce qui constitue d’ailleurs sa principale débouchée dans la mesure où le besoin local en matière d’huile lourde est encore assez faible. Sur ce point, 80% du besoin national sont essentiellement assurés par la compagnie nationale d’eau et d’électricité, les 20% restants représentent alors le besoin des rares grandes industries de la Grande île.
Hary Rakoto
Retour sur le terrain ! A quelques jours seulement de son voyage à Washington DC, le Président Andry Rajoelina reprend les déplacements dans les Régions. Avant de démarrer sa tournée, le PRM rencontrera le groupement d’entreprises du secteur privé au Palais présidentiel d’Iavoloha ce jour dans la matinée. Une rencontre qui fera office de concertation en vue d’étudier les possibilités et les pourcentages dans le cadre d’une hausse de salaire des employés privés. Rappelons qu’en début de semaine, lors d’une mise au point sur les grandes lignes de son voyage à Washington, le Chef de l’Etat avait annoncé une hausse de salaire imminente pour les fonctionnaires de l’Etat. Le Président avait également assuré que les employés du secteur privé ne seront pas en reste et bénéficieront du même privilège à l’issue d’une consultation du patronat.
Après cette rencontre, le numéro un de l’Exécutif mettra le cap sur Antsirabe, capitale de la Région de Vakinankaratra où il procédera à une série d’inaugurations d’infrastructures. Parmi lesdites infrastructures, la maison de la Communication et de la Culture dans la ville d’eau. Une réalisation sous tutelle du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) et qui profitera aussi bien aux artistes qu’aux professionnels des médias. Durant la journée de samedi, le Président et sa délégation prendront la direction de Morondava, Région de Menabe, toujours pour inaugurer de nouvelles réalisations dans le cadre de ses « Velirano », dont le nouvel hôpital « Manara – penitra ». La tournée présidentielle s’achèvera dimanche à Miandrivazo où se tiendra une cérémonie religieuse à l’occasion de l’inauguration de la cathédrale Saint Joseph.
La Rédaction
Les dates sont fixées. Le « rallye historique de régularité », 1ère édition, organisé par le club Madacox aura lieu les 28 et 29 mai prochains. Le rallye de régularité aura une distance de 450 km reliant Tana- Antsirabe-Ampefy-Tana.
Un rallye de régularité est un rallye automobile où l'objectif est de s'approcher le plus possible d'un temps idéal pour effectuer un trajet défini.
Ces compétitions sont réservées à des anciens véhicules de rallye ou utilitaires plus de 39 ans ou au minimum sortis en 1996. La vitesse moyenne est généralement inférieure à 50 km/h. Quatre catégories seront autorisées : pour les voitures « Old », avant 1960, légende pour les voitures avant 1971, vintage pour les voitures avant 1982 et les voitures classiques avant 1989.
L’inscription débutera ce vendredi 29 avril durant la réunion technique qui aura lieu au Radisson Blu Hôtel à Ankorondra Est à 19h et sera clôturée le 16 mai prochain.
Comme l’objectif principal est de privilégier le bonheur de rouler dans une atmosphère conviviale, effectivement, tout enfant plus de 10ans pourra participer à la course en tant que copilote. Ce sera l’occasion pour les passionnés de vitesse de faire un début dans le rallye et d’y prendre goût. Aucun équipage n’aura le droit de faire de reconnaissance que le jour de la course. Une roadbook leur sera distribuée en guise de guide sur le parcours. Pour cela, un cours de lecture de roadbook est déjà disponible dans une vidéo sur les réseaux sociaux.
Elias Fanomezantsoa
Elle s’appelait Elisabeth. Elle avait 25 ans. Elle venait de Maroantsetra. Elle a étudié à l’ISMATEC, ou Institut des sciences médicales de l'administration et de technologie pour devenir Paramed. Elle, c’est cette jeune femme dont le corps sans vie et renfermé dans un sac fut retrouvé dans un dépotoir du secteur d’Androva, quartier de Mangarivotra à Mahajanga, dimanche dernier. Cependant, la victime semble n’avoir aucun proche domicilié dans la Cité des Fleurs.
Il a fallu donc tout ce temps pour que l’identité de la victime ait été finalement connue. C’était un sans-abri qui, en fouillant dans les déchets dans l’espoir de trouver des bouteilles usagées, a découvert le sac suspect, en premier. En vérifiant et palpant ce qu’il renfermait, l’inconnu réalisait, non sans stupeur qu’il s’agissait d’un corps humain. Du coup, il a alerté les passants, lesquels, à leur tour, ont informé le Fokontany. Rapidement, les agents du bureau municipal d’hygiène (BMH) ainsi que les sapeurs-pompiers étaient venus sur place, pour constater de visu. Depuis, sa dépouille a été placée à la morgue de l’hôpital d’Androva. En même temps que cela, la direction régionale de Police de Boeny a démarré une enquête.
Actuellement, cette dernière suit encore son cours. Et que l’hypothèse d’un assassinat, du moins pour l’instant, semble la plus plausible. A preuve, le BMH signale des traces de bleus probablement causées par des coups que son tortionnaire a assenés à la victime. Cette affaire rend la population locale plus que jamais prudente. Et on ignore ce qu’a donné l’enquête de voisinage que les Forces de l’ordre effectuent actuellement. Bien qu’aucune arrestation n’ait été encore signalée, l’on croit fermement que, avec l’évolution de l’affaire, la Police serait sur la bonne voie, surtout après que l’identité de la jeune femme avait été finalement révélée.
Pour l’heure, toute une zone d’ombre plane encore sur sa vie privée. Les enquêteurs auront du pain sur la planche pour démêler l’écheveau de cette affaire.
Franck R.
Le verdict est tombé dans la matinée d’hier. William Randriasamoelison et son fils Mevantsoa Randriasamoelison écopent chacun de 2 ans d’emprisonnement ferme, suite à l’affaire d’agressions sexuelles à répétition dont ils sont inculpés. Cette condamnation s’accompagne également d’une amende de 500 000 ariary. Ce « Mpiandry », premier responsable d’un « Toby » à Fiaferana a été, rappelons-le, accusé d’avoir perpétré des agressions sexuelles sur F., une jeune femme de 21 ans qui vivait chez lui depuis un an. Il a même fini par la violer au début du mois d’avril, après les attouchements répétitifs depuis le mois de novembre dernier, d’après les témoignages de la victime et de la plaignante, qui n’est autre que son enseignante et sa confidente. Le fils de cet homme d’église a également commis des agressions sexuelles envers la jeune femme qui passera son examen du baccalauréat cette année.
Cette peine affligée aux agresseurs sexuels défraie la chronique depuis hier. Ceci d’autant plus que la sanction attribuée à un auteur de viol étant de 5 ans d’emprisonnement ferme au minimum, ainsi que des années de travaux forcés dans les circonstances aggravantes. Dans cette affaire, le violeur n’est autre que le père d’accueil de la victime. « Nous avons demandé 10 millions d’ariary d’amende. Sa réduction à 500 000 ariary m’écœure. Cette somme ne couvre même pas nos frais de déplacement de ces dernières semaines, les analyses ou encore le traitement médical et psychologique que suit F., sans parler de ses frais de scolarité et autres dépenses. Pour nous, c’est un genre d’humiliation », nous confie M.R., plaignante. « Nous n’allons pas en rester là, surtout suite à cette peine insignifiante. Les mensonges avancés par les témoins des condamnés ont semblé marcher, contrairement aux preuves que nous avons constituées. C’est inacceptable, voire injuste », ajoute-t-elle.
Pour leur part, les internautes s’insurgent face à cette décision de justice. « Maintenant, un violeur qui détruit la vie d’une jeune fille est condamné à 2 ans de prison, contre 10 ans pour un enseignant qui a brisé les vitres d’un établissement scolaire », ont-ils clamé. « Ce verdict pourrait encourager les violeurs à perpétrer les actes, puisqu’ils sont mal sanctionnés », avancent d’autres. « Apparemment, la corruption a eu raison sur la Justice », se désolent certains. La société civile, quant à elle, s’attriste de cette décision. « Deux ans d’emprisonnement et 500 000 ariary sont-ils le prix à payer pour un viol à Madagascar ? Les violeurs peuvent-ils s’en sortir aussi facilement ? Dans tous les cas, nous sommes contre cette légère peine, laquelle devrait être révisée en tenant compte des dommages », lance Mbolatiana Raveloarimisa, du mouvement « Nifin’Akanga ». « Nous avons entendu dire que des interventions "religieuses" ont eu lieu dans le traitement de cette affaire. Il faudrait bien séparer la loi, la Justice et la religion, lesquelles ne doivent pas s’entremêler », poursuit-elle. La société civile va rester aux côtés des victimes, lesquelles ne sont pas seules pour affronter les combats…
La Rédaction
Le passage de la forte tempête tropicale Jasmine dans le District de Toliara, mardi dernier,a laissé des dégâts tant humains que matériels. Le deuxième bilan provisoire du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC) a avancé 3 décès, 7 personnes portées disparues dans le District de Toliara I. Par ailleurs, 5 personnes ont été blessées à cause de l’effondrement de maisons, la chute d’arbres et de panneaux.
9,9%. Tel est le pourcentage de la hausse du salaire convenu d’un commun accord au mois d’avril dernier. Cela suite aux rencontres et négociations entre les partenaires sociaux, dont le GEM, le FIVMPAMA et les syndicats des travailleurs du secteur privé. « Cette hausse aurait dû s’appliquer depuis le mois d’avril 2022. Le ministère en est informé pour prendre acte et officialiser les négociations aboutissant à un résultat », informe Béatrice Chan Chin Yiu, présidente de la Commission sociale du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM).
A en croire certaines données statistiques, officielles ou officieuses émanant des Services techniques et administratifs, le secteur de l'Education nationale serait en baisse. Malgré un début perturbé, en cause les aléas climatiques et la crise sanitaire, l'année scolaire 2021-2022 suit son cours normal et se dirige tout doucement vers son terme. Dernière heure, la tempête tropicale Jasmine fait des ravages dans le Sud-ouest, à Tuléar et environs, et dont les impacts ne sont pas encore déterminés en particulier vis-à-vis des activités scolaires.
En cette période de l’année, les appareils électroménagers sont très prisés. Avec les fêtes de l'Ascension et de la Pentecôte qui approchent à grands pas, la Société « Baolai » sise à Analakely, Soarano et Bazar Be - Toamasina renouvelle ses offres. « En ce moment, des articles de premier choix, neufs, sont mis à la disposition du public, comme les lasers tv - télé led et Smart tv (avec garantie de 12 mois).
Le « Tsenam-boky » bat son plein. Après deux ans de disette pour cause de confinement, l’Association des éditeurs de Madagascar (AEDIM) remet le couvert pour la 16e édition de la foire du livre ou « Tsenam-boky ». La foire a ouvert ses portes depuis lundi dernier au jardin de l’Office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA) Antaninarenina et va se clôturer demain.