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La Commune d'Ampamata, District de Bekily, Région d'Androy, a été le théâtre d'un raid meurtrier de « dahalo », vers 8h du matin, samedi dernier. 70 individus armés ont déclenché cette razzia, qui s'était soldé par l'assassinat d'un éleveur mais aussi la perte du bétail, soit plus de 200 bovins.
Sitôt informés, les militaires se mobilisaient pour tenter de verrouiller les issues aux assaillants. Malheureusement, les soldats étaient tombés dans une embuscade meurtrière des malfaiteurs. Le guet-apens était tel que les  militaires ont perdu trois hommes dans leurs rangs. Il s'agit de Dorcel Roland, de Ravelomahazo du 2e régiment de Bekily et de Nantenaina Stéphanois Jean Zoré du bataillon Recamp, ces derniers étant des soldats de deuxième classe. Pire, les brigands s'étaient enfuis avec les armes de service de ces militaires tombés sur le champ de bataille.
La nuit du 20 septembre, les victimes ont déjà participé dans diverses opérations prévues à contrecarrer les agressions d'autres bandits dans au moins 3 autres localités du Sud dont
Antevamena, Andrabola et Imanombo à Antanimo-Sud. Pour l'heure, les dépouilles des trois militaires tués ont été emmenées dans le 2e régiment de Bekily, puis dans leurs Régions natales où une cérémonie post-mortem sera organisée.
F.R.



La cérémonie d'ouverture des journées d’action du Sommet de l'Avenir, qui a précédé de deux jours l'événement principal, s'est déroulée le 20 septembre 2024 à l'Assemblée générale des Nations unies, à New York.
Une délégation malgache, dirigée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, accompagnée de représentants des ministères des Affaires étrangères et de la Jeunesse, ainsi que de jeunes malgaches, a pris part à cette cérémonie.

Dans son discours, le secrétaire général adjoint à la jeunesse, Felipe Pellier, a souligné l’importance de cette rencontre, marquant la première fois qu'un nombre aussi important de jeunes se réunit dans l’enceinte de l’Assemblée générale des Nations unies, qui leur est exceptionnellement dédiée.
Le président du Cap-Vert, José Maria Neves, a également salué cette initiative unique du secrétaire général des Nations unies, rappelant qu’il s'agit d'un Sommet de la jeunesse, conçu par et pour les jeunes. Pour Madagascar, un pays à revenu intermédiaire, il est crucial de participer à la réforme des structures financières mondiales afin de garantir un financement accessible pour le développement durable.
La cérémonie a été suivie d’un échange entre les représentants de la jeunesse et António Guterres, secrétaire général des Nations unies, qui a insisté sur la nécessité pour l'ONU, une organisation vieillissante, d'accorder davantage de place aux jeunes dans les processus décisionnels, traditionnellement dominés par les générations précédentes.
Madagascar, en participant activement aux discussions, apporte son leadership sur les questions cruciales du changement climatique, un enjeu majeur pour ce pays en développement particulièrement vulnérable. Ce sommet offre une opportunité pour renforcer l’implication des jeunes dans des secteurs clés tels que la science, la technologie et l'innovation, contribuant ainsi à accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable.
Recueillis par E.F


Déterminée, une délégation du Syndicat des industries de Madagascar (SIM) a rencontré le ministre de l'Industrie et du Commerce, David Ralambofiringa. Cette réunion a permis de dresser un état des lieux des principaux défis auxquels fait face l'industrie. Parmi les enjeux soulevés figurent la fourniture d'électricité, une question cruciale pour le bon fonctionnement des usines, ainsi que l'état des infrastructures, notamment les routes nationales, essentielles pour assurer le transport des marchandises. Les acteurs industriels dépendent d'une énergie fiable pour maintenir leur production à des niveaux compétitifs, et les fréquentes coupures d’électricité entravent leur développement. Les échanges ont également porté sur la nécessité de faire appliquer des décrets relatifs à la réglementation industrielle, restés en suspens. Les membres du SIM ont insisté sur l'importance de mettre en œuvre des solutions concrètes pour améliorer l’environnement des affaires, soulignant que sans mesures rapides, la compétitivité de l’industrie locale risque de se détériorer face aux importations.
Optimisme
L'issue de cette rencontre a suscité un certain optimisme. Les deux parties ont exprimé leur volonté de travailler ensemble pour promouvoir le secteur industriel. David Ralambofiringa a réaffirmé son engagement à soutenir le développement des infrastructures, notamment par des investissements dans la modernisation des routes et l’amélioration de la distribution d’électricité. Il a également promis que les décrets réglementaires en attente seraient bientôt appliqués pour offrir un cadre juridique clair aux opérateurs industriels. De leur côté, les représentants du SIM ont salué cette ouverture au dialogue, tout en soulignant la nécessité de passer rapidement à des actions concrètes. "Nous attendons des résultats tangibles, pas seulement des discours", a déclaré un membre du SIM. Le secteur industriel, crucial pour l’économie, représente une source importante d'emplois et de devises pour le pays. Ce partenariat pourrait être un levier essentiel pour dynamiser l’économie locale et rendre l'industrie   plus compétitive sur le marché international.



Après une absence prolongée de plus de quatre ans, le groupe Wawa a enfin retrouvé les scènes françaises lors d’une tournée exceptionnelle qui s’est déroulée de juin à août 2024. Les fans attendaient ce moment avec impatience depuis la dernière apparition de cette formation en 2020, interrompue par une sanction peu commune qui lui avait interdit de se produire en France, à La Réunion et Mayotte pendant quatre longues années. Cette interdiction faisait suite à une infraction contractuelle dénoncée lors des précédentes tournées de Wawa. Selon le leader charismatique du groupe, Wawa lui-même, « Selon les clauses de nos contrats de concert, nous devons garantir le retour de tous les membres du groupe après chaque spectacle. Or, l'un de nos musiciens n’a pas respecté cet engagement ». Cette situation a fragilisé l’ensemble du collectif dans un contexte où, en 19 ans de tournées en France, c’était la quatrième fois qu’un des membres ne rentrait pas au pays. Les conséquences de ces manquements ont été lourdes : toute l’équipe a vu ses visas suspendus, interdisant ainsi toute apparition sur scène dans l’Hexagone. Le groupe a tenté de surmonter cette épreuve et a renouvelé ses demandes de visas à trois reprises en 2021, 2022 et 2023. Malheureusement, chaque demande a été rejetée, instaurant une frustration palpable tant chez les artistes que chez leurs admirateurs. Ce n’est qu’en 2024 que la situation a enfin pris un tournant favorable, permettant aux membres de Wawa de reprendre là où ils s’étaient arrêtés.

Retour triomphal
La tournée 2024 s’est déroulée sans incident, avec un accueil extrêmement chaleureux du public à chaque concert. Les salles étaient combles, témoignant de l’attente et de l’enthousiasme des fans pour le retour du groupe. La connexion entre Wawa et son public, forgée au fil des ans, s'est ainsi ravivée, offrant des moments mémorables sur scène. Chaque concert a été une célébration de la musique, mais aussi du lien spécial qui unit le groupe à ses admirateurs. Bien que la période d’interdiction fût difficile, Wawa n’a pas chômé : le groupe a su se réinventer et continue à évoluer artistiquement, proposant de nouvelles créations pour satisfaire son public. Forts de ce renouveau, les membres de Wawa préparent déjà leur retour prévu en France pour décembre 2024. Une série de concerts se profile déjà à l’horizon, avec un événement phare à Paris pour la nuit de la Saint-Sylvestre. Ce show exceptionnel promet d’être un moment privilégié pour les fans, offrant une occasion unique de clore l'année en beauté. Le retour de Wawa ne représente pas seulement la reprise de ses activités, mais également un symbole de résilience face aux défis. Ce groupe emblématique de la scène musicale malagasy affiche sa détermination à ravir son public, et les prochains concerts s'annoncent déjà comme des événements immanquables pour les aficionados de sa musique.
Si.R

GNBC et MB2ALL remettent leur titre en jeu. L’ultime phase du championnat de Madagascar de basketball, N1A Top 8, se profile à l’horizon. En effet, un événement exceptionnel de basketball Elite se tiendra au Palais des Sports de Mahamasina du 26 septembre au 6 octobre. Dix jours de compétition intense attendent les fans.
Chez les hommes, les huit équipes qualifiées, dont quatre respectivement des deux conférences Nord-Est, sont toutes sur le qui-vive pour préparer les derniers détails techniques. Elles s’affronteront pour la qualification au « Basketball Africa League 2025 » qui est en jeu. Parmi elles, on retrouve le Club omnisport de la Police nationale (CosPN), vice-champion de Madagascar 2023, l’Ascut Atsinanana, le BCB de Boeny et le Cosfa d’Analamanga, représentant la Conférence Est.

Depuis maintenant près d'une décennie, des affaires d'assassinats atroces ont marqué sinon endeuillé des familles de la Capitale. Cependant, au moins trois d'entre celles-ci, sans doute les plus sanglantes jamais enregistrées, n'ont été que partiellement voire évasivement élucidées, car les enquêtes ne s'étaient encore officiellement exprimé là-dessus. Prenons le cas du double meurtre survenu vers fin décembre à leur domicile à Ankadifotsy de 2 femmes, des cousines germaines et dont l'une nommée Sarah Meyer Pinet (40 ans), fut la directrice d'une agence bancaire. En creusant nos rares sources considérées comme potables, pourtant policières, il s'avérait que l'affaire était passionnelle. Et que le principal suspect dans celle-ci serait toujours en cavale, et se serait caché quelque part dans l'Est du pays. Par ailleurs, un autre a été déjà arrêté et présenté devant la justice. Mais que celle-ci l'avait par la suite relâché, faute de preuve, selon une source.

Les femmes ont toujours joué un rôle crucial dans le façonnement de la société, souvent en tant que moteurs de changements significatifs. Cependant, pour qu'elles puissent réaliser leur potentiel, il est essentiel de leur accorder la reconnaissance et le soutien qu'elles méritent. Dans cette perspective, le discours prononcé par la Première dame de Madagascar, Mialy Rajoelina, lors de la remise de certificats aux participantes du programme « Hope », souligne l'importance d'investir dans l'autonomisation des femmes. En déclarant, « je suis convaincue que les femmes peuvent accomplir des grandes choses », elle met en lumière une réalité incontournable : les femmes, avec un bon accompagnement, peuvent être des catalyseurs de transformation sociale et économique.

Les ingénieurs jouent un rôle important pour le développement de Madagascar. Ils ont des compétences, malgré les difficultés rencontrées au quotidien comme le manque d’effectif et de matériels, ainsi qu’une nécessité de mise à jour régulière de leur connaissance face à la mondialisation et les normes requises pour les constructions internationales. Selon le président de l’association des ingénieurs du bâtiment et des travaux publics (« Fikambanan'ny injenieran’ny asa vaventy malagasy » ou FIAVAMA), 90 % des grandes infrastructures dans le pays sont réalisées par des ingénieurs malagasy. Il en est de même pour les projets présidentiels. D’ailleurs, ils font partie du Comité national de pilotage des partenariats public-privé, sous l'égide de la Présidence de Madagascar.

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Attentes positives

Madagasikara abrita l’Assemblée générale de l’Africa50 ce jeudi 18 septembre au CCI Ivato. Une assise que certains n’hésitent pas à qualifier d’évènement de l’année de par son importance et surtout des attentes de tout un peuple que l’on peut dire déjà de positives.
La Grande île se réveille ! Tel un grand ours brun, après un moment assez long d’hibernation sinon de léthargie retrouve ses esprits et s’apprête à bouger et reprendre ses activités vitales. Le régime Orange notamment son dirigeant, le numéro un du pays, le commandant de bord, ne ménage point les efforts afin de remettre à flot le navire battant pavillon « Madagasikara ». En retour, les partenaires tous azimuts se bousculent, littéralement, à exprimer leur soutien.

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La Une du 21/09/24

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  • Vœux de Nouvel an - Les institutions et les confessions religieuses à Iavoloha
  • Inscription sur la liste électorale - Tojo Ravalomanana bénéficiaire d’une ordonnance
  • Feux de brousse et de forêt - Gérer, c’est prévoir
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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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