Fini la longue cavale ! Le 20 décembre 2021, le bateau baptisé Francia III a fait naufrage au large d'Antsiraka, Soanierana-Ivongo, faisant plus de 88 morts parmi ses passagers. Mais l'armateur et à la fois commandant du navire répondant au nom de Franck A. , a survécu au drame et prit la fuite. Depuis, les autorités n'ont pas réussi à retrouver la trace du fugitif. Mais hier, coup de théâtre à l'affaire ! Les gendarmes, n’ayant donc pas cessé de le rechercher, ont finalement réussi à mettre la main sur l'évadé à Soanierana-Ivongo. Ne se doutant de rien, Franck A. a tranquillement arpenté les rues de cette ville lorsque les gendarmes l'ont arrêté. "Grâce au renseignement fourni par un informateur, nous avons pu mettre la main sur le fugitif", précise une source au niveau de la brigade de Gendarmerie de Soanierana-Ivongo. Interrogé ensuite par les enquêteurs, le concerné a avoué avoir cru que l'affaire a été depuis jetée aux oubliettes pour s'autoriser ainsi à réapparaître en public.
Dernière ligne droite pour les travaux de construction du village agricole autonome. Le village communautaire, sis à Antsapanimahazo, Commune d'Antsohatany, District Antsirabe II, est prêt à accueillir les familles bénéficiaires d’ici quelques mois. La semaine dernière, le ministre de la Population et de la Solidarité nationale, Razafinjato Aurélie, a effectué une visite dans cette localité. Elle est allée voir le village où une soixante-dizaine de maisons seront construites. Le ministre a avancé que d’ici quelques mois, le village pourrait accueillir les familles bénéficiaires, dans le cadre du projet “Ankohonana miarina”.
Parmi les 5 pays participants. Madagascar a été représenté par le ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, ainsi que celui de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Max Andonirina Fontaine, lors de la réunion de haut niveau “Net Zero Carbone”. Il s’agit d’une initiative du Premier ministre de Bhoutan, organisée lundi dernier à New York, en marge de la 79è session de l’Assemblée générale des Nations Unies. La réunion a conduit à la création de la plateforme “ G- Zéro”, laquelle souligne le rôle clé de Madagascar dans la promotion de la neutralité carbone. Malgré les défis, Madagascar s'affirme comme un leader environnemental, réaffirmant son engagement à développer des solutions durables et à servir de modèle de séquestration carbone.
De l’utopie ! De la rêverie ! De l’idéalisme ! Sinon, d’un réalisme qu’il fallait démontrer ! Etc.
Le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Gutteres, entretenait depuis quelques années l’ambition de réunir les dirigeants et dirigeantes de la planète Terre les 20 et 21 septembre au siège des Nations Unies aux fins de débattre ensemble sur les grands problèmes qui polluent l’atmosphère politique planétaire. L’objectif étant de remettre à l’ordre les désordres mettant en péril la paix et l’ordre du monde pour un Avenir durable et prospère. Une ambition pharaonique, herculéenne voire pyramidale fort louable qui relève de prime à bord d’une utopie, de la rêverie sinon d’un idéalisme. A moins que le Saint-Esprit veuille bien visiter les âmes irréductibles et réfractaires de certains tenants de la manette du pouvoir dans les points sensibles du globe afin d’abaisser les hostilités. Pour le moment, les avis divergent et s’écartent au fil des ans.
La République de Madagascar, par le biais de la Cellule de prévention et d'appui à la Gestion des urgences (CPGU) et du ministère de l'Economie et des Finances, a officiellement lancé l'initiative « Global Shield against Climate Risks ». Ce programme, en partenariat avec le Secrétariat du Global Shield, a débuté avec un atelier de deux jours qui marque également le commencement du processus national. L'initiative vise à répondre aux risques climatiques croissants auxquels Madagascar est exposé tels que l'augmentation des températures, la rareté et l'irrégularité des précipitations, ainsi que la fréquence des sécheresses. Les cyclones, devenus plus intenses, et la montée du niveau de la mer constituent d'autres menaces majeures pour l'île.
Après plus de quatre années d'engagement dans la promotion de l'art contemporain, Hakanto Contemporary s'apprête à franchir une nouvelle étape significative. Situé dans un espace vaste de 3000 mètres carrés, ce lieu, fruit de la vision de Hasnaine Yavarhoussen et de l'artiste Joël Andrianomearisoa, s'ouvre sur une saison inaugurale riche et diversifiée, articulée autour du thème "Histoires de famille". La réinvention de Hakanto Contemporary s’inscrit dans une volonté de réaffirmer son rôle de plateforme dynamique dédiée à la création contemporaine. La programmation de cette nouvelle saison se décline en six expositions, chacune explorant les multiples facettes des liens familiaux et des récits qui façonnent notre identité.
Le domaine de la sûreté aérienne est d’une importance capitale pour garantir la sécurité des passagers et la protection des infrastructures aéroportuaires. Madagascar, en vue de l'audit du Programme universel d'audits de sûreté (USAP) prévu du 12 au 23 janvier 2025, a initié un audit à blanc, une démarche essentielle pour évaluer et renforcer les mesures de sûreté en place. L’enjeu principal réside dans la préparation optimale en vue de l’audit USAP qui influencera la notation de la Grande ile en matière de conformité aux normes de sûreté aérienne. Une évaluation positive pourrait non seulement renforcer la réputation du pays en matière de sécurité aérienne, mais aussi attirer davantage de compagnies aériennes et de touristes, ce qui est crucial pour l'économie estivale.
La fracture est désormais ouverte au sein de la plateforme d’opposition Firaisankina à Mahajanga. Avec l’annonce de la candidature officielle de Rivo Rakotovao (HVM) à la Mairie, la tension, qui couvait depuis plusieurs jours, a éclaté au grand jour. Le député de Mahajanga, Afakandro Christian, qui a exprimé son opposition frontale, soutenant désormais ouvertement la candidature d’un autre prétendant.
Concours de dissertation des lycéens des pays membres de la SADC : 1 500 dollars à la clé.
Le concours de dissertation des lycéens de la Communauté de Développement de l’Afrique australe (SADC) revient cette année avec une nouvelle édition prometteuse. Ce concours, qui vise à encourager la réflexion critique parmi les jeunes, offre des prix attractifs pour les meilleures dissertations. En effet, pour cette édition, les participants auront l’opportunité de remporter 1 500 USD pour le gagnant, les deux autres auront respectivement 1 000 USD et 750 USD. Ces prix visent non seulement à récompenser l'excellence académique, mais également stimuler l'intérêt des élèves pour les questions liées à l'industrialisation et au développement durable. Le concours de cette année soulève des enjeux importants pour la région, et les candidats sont invités à explorer les différentes facettes de l'innovation et son impact potentiel sur le développement socio-économique. La copie ne doit pas dépasser 1 200 mots autour de la question suivante “Comment l’innovation peut-elle améliorer l’industrialisation, la croissance économique et le développement durable de la SADC ?”. Les lycéens intéressés doivent soumettre leur dissertation au ministère de l’Education nationale, via le responsable de leur établissement. Les trois meilleures dissertations seront à envoyer pour le concours régional. Le secrétariat de la SADC désignera trois experts en éducation pour évaluer les dissertations et déterminer les lauréats. La date limite pour la soumission des dissertations est fixée au 31 mai 2025. Lors de la dernière édition, le Lesotho a gagné le prix et la troisième place dans cet exercice.
On ne change pas une … tactique qui paye ! Une stratégie qui marche ! Et une équipe qui gagne ! Surgir au moment ultime, in extremis, de la clôture de la date du dépôt du dossier de candidature. Une subtile manœuvre qui, avec les effets de surprise, déstabilise et dérange les esprits ! Tout comme un redoutable fauve, le roi de la savane, le lion qui bondit de nulle part et immobilise de stupeur la proie visée. Une frappe ou une tactique qui fait son preuve à tout moment.
A l’allure où se déroulent les choses au front, la majorité présidentielle, l’IRMAR, semble livrer une trop forte impression de se faire attendre au pire de se faire désirer. Jusqu’à la date d’hier, 24 septembre, aucun signe apparent de dépôt de candidature, devant porter les couleurs du régime Orange dans les Organes de vérification et d’enregistrement de candidature en particulier dans les grands centres urbains en l’occurrence à Antananarivo, n’a été visible. Même topo dans d’autres démembrements dudit Organe à travers l’île, on boude sinon on fait attendre.
Serait-ce le fait d’une hésitation ou d’un attentisme maladroit attribué au novice ou plutôt dictée par une tactique bien établie ! Tel qu’on connait le leader au sommet du régime Orange, l’apparente attente prolongée résulte d’une stratégie sinon d’une tactique de guerre bien réfléchie. Ce ne sont pas les candidats à présenter qui manquent du côté de l’IRMAR, il y en a ce qu’il faut de toutes les couleurs et de toutes les qualités mais on attend tout juste la consigne du chef du moins de l’état-major.
En gros, la tactique consiste en trois phases : détecter et choisir les candidats potentiels capables de battre les éventuels adversaires. Ensuite, ficeler et à bien boucler correctement les dossiers des poulains de telle sorte que l’OVEC n’a rien d’irrégulier ni de compromettant à signaler. Il faut prouver à l’opinion le caractère sérieux de la démarche. Enfin, présenter au public l’homme ou la femme choisie et cela dans la solennité digne d’un gala sinon d’un show d’investiture de candidat à l’américaine. Une entrée en lice réussie déstabilise et frappe les esprits du camp adverse. Les 50 % de la bataille sont déjà acquis à l’issue d’une entrée avec fracas. Les 50 autres, les réfractaires, les indécis et les sympathisants radicalisés, on va tenter le tout pour le tout, de les convaincre selon une stratégie trempée.
Pour le cas de la Capitale, ce sera un combat sans merci. L’Opposition version « Firaisankina », obligée de revoir le choix du candidat, le remplaçant de l’ancien président, mettra en lice le digne successeur de Ravalo. Une entreprise qui s’annonce délicate voire difficile. Au sein de ce parti fondé par Ravalomanana, le principe de relève n’a jamais été une priorité. Le grand manitou n’envisage point de désigner le cas échéant son futur remplaçant. Le concept de dauphin n’entre pas du tout dans la pratique du président fondateur du TIM. Une situation qui avait déclenché le sentiment de frustration des éternels … seconds couteaux. Mais, Ramose ne voulait rien entendre. Finalement, Me Hanitra, Fidèle Razara Pierre et consorts ont dû se rendre à l’évidence que Dada reste toujours Dada. Soit, on se plie ! Soit, on quitte ! On verra.
Ndrianaivo