Enfin ! Les opérateurs, plus particulièrement ceux dans le secteur du tourisme l’ont attendu depuis des mois. Le tout premier vol commercial depuis la fermeture des frontières au mois de mars 2020 atterrira aujourd’hui, à l’aéroport international d’Antananarivo, en début d’après-midi, vers 14 heures. Ce sera la compagnie Air Mauritius qui ouvrira le bal pour cette réouverture des frontières aériennes de la Grande île. Elle sera la seule compagnie attendue pour ce week-end. D’après les responsables, « environ 130 passagers devront alors débarquer aujourd’hui dans ce premier vol. Ces chiffres sont encore assez bas vu que nous n’avons eu que quatre jours de vente seulement. En tout cas, nous espérons augmenter cela au fur et à mesure ». Dans tous les cas, pour ce premier vol, un comité d’accueil de la compagnie mauricienne sera sur place pour s’assurer que le protocole sanitaire mis en place par les autorités soit respecté à la lettre, et éviter ainsi tout risque de recrudescence de la pandémie de coronavirus dans le pays. Les autorités locales issues des différents ministères concernés comme le Tourisme ou encore les Transports et la Santé publique seront également sur les lieux pour veiller au grain. Après ce premier vol, Air Mauritius prévoira deux vols hebdomadaires reliant Port-Louis à Antananarivo.
Madagascar, une destination «sûre»
Toutefois, avec cette réouverture des frontières, il est indispensable de rassurer les voyageurs sur les mesures prises pour offrir un séjour agréable et sécurisé. Rien ne sert de préparer la reprise du secteur tourisme si les touristes ne comptent même pas venir à Madagascar. En effet, le pays a déjà fait évaluer ses protocoles sanitaires par le World Travel & Tourism Council (WTTC). Ce dernier est un important réseau dans le secteur du tourisme mondial dont la mission est de développer le potentiel de croissance inclusive et durable du secteur du tourisme en s’associant aux gouvernements, aux destinations, aux communautés et à d’autres parties prenantes pour stimuler le développement économique, créer des emplois, réduire la pauvreté et assurer la sécurité dans notre monde. Après cette évaluation, Madagascar a donc obtenu le « Safe Travels Stamp » qui reconnaît le pays sur la scène internationale comme étant une destination « sûre », pour la mise en œuvre des protocoles d’hygiène assurant la sécurité sanitaire des voyageurs pendant la pandémie.
Vu que tous les feux sont désormais au vert, les opérateurs espèrent que l’économie pourra redémarrer au plus vite.
Rova Randria
Pour la énième fois, des ressources minières sont parvenues à sortir de nos frontières. 22,5 kg d’or viennent d’être saisis par les autorités seychelloises à bord d’un bateau en partance de Nosy Be. D’après les informations officielles publiées par la Direction générale des douanes de Madagacscar, ce navire en partance de Nosy Be à destination des Seychelles a fait l’objet d’un contrôle mixte au port de Nosy Be. Ce contrôle mixte effectué conjointement par un représentant de l’APMF (Agence portuaire maritime et fluviale), la Police de l’air et des frontières (PAF), la Gendarmerie nationale et des agents de la Douane malagasy n’a révélé aucune anomalie.
« Néanmoins, étant donné le profil des passagers en matière de trafic illicite, connaissant le mode opératoire des contrebandiers aux abords de nos côtes, lequel se fait par transbordement en pleine mer, alors que confrontée au manque de moyens pour y effectuer des interventions, la douane malagasy a sollicité les autorités seychelloises aux fins de contre – visite du navire », précise la douane malagasy. Cette contre – visite a donc permis de saisir ces 22,5 kilos d’or. Quatre passagers non répertoriés au contrôle depuis Nosy Be se trouvaient également à bord dudit navire. Et seront poursuivis pour contrebande, faux et usage de faux.
D’après d’autres sources bien informées, le navire en question a prétexté vouloir effectuer des réparations aux Seychelles. Pourquoi donc ne pas confier ces travaux de réparation à la SECREN au lieu de se déplacer jusqu’aux Seychelles ? Des doutes qui n’ont pas empêché les responsables de la préfecture et l’APMF de Nosy Be d’accorder une autorisation. Aux dernières nouvelles, un certain T. serait le propriétaire du bateau. Alors que l’affaire de trafic de 73,5 kilos d’or saisis en Afrique du Sud n’est pas encore résolue, voilà qu’une nouvelle affaire de trafic d’or s’ajoute encore à la liste des dossiers sensibles à résoudre pour les autorités malagasy.
La Rédaction
Parmi les centres bénéficiaires de soutien. L’association Capricornus vient de faire un don d’intrants de santé pour le centre Vonjy, implanté dans l’enceinte du centre hospitalier universitaire de gynécologie-obstétrique de Befelatanana. Les divers médicaments offerts serviront notamment au traitement des victimes de violences sexuelles qui y sont prises en charge, notamment pour les soins d’urgence. « Nous avons déjà remis des dons pour ce centre, afin de venir en aide aux victimes, constituées majoritairement de mineurs. Cette fois-ci, notre action entre dans le cadre de la célébration de notre 10ème anniversaire », affirme Herisolo Rasoazanamaka, présidente de ladite association œuvrant dans la promotion des droits humains.
Le centre Vonjy Befelatanana offre, rappelons-le, une prise en charge intégrée pour les victimes de violences sexuelles, depuis l’accueil et l’écoute jusqu’à l’accompagnement psychologique, en passant par les consultations, les médicaments et les diverses procédures pour les poursuites des auteurs. L’établissement a enregistré plus de 900 cas de viol l’année dernière, contre 843 en 2019. De janvier en septembre dernier, 804 cas y sont passés, selon les statistiques. Le centre a déjà recensé 28 cas durant ce mois en cours.
Patricia R.
En route pour la 42e édition du Rallye international de Madagascar(RIM). La course à la succession des frères Ando et Rivo Andrianarivony est donc relancée pour le titre 2021 au titre du championnat de Madagascar. Cette compétition compte pour la cinquième manche du championnat de Madagascar. 41 équipages toutes catégories confondues se sont mobilisés pour la course.
Le terrible accident survenu sur la RN 44 mercredi soir dernier, et qui fut imputé à un taxi-brousse Mercedes-Benz Sprinter de la coopérative FIFIZAM, choque et horrifie l’opinion du fait du nombre des victimes tuées, au nombre de 8 au total dont un nourrisson d’à peine 8 mois. Récemment, une information de la Gendarmerie a révélé l’identité de voyageurs ayant péri dans cet accident, lequel s’est produit à une vingtaine de kilomètres de la ville de Moramanga. Le minibus qui venait de la Capitale, assure justement le même trajet en passant par quelques localités telles qu’Ambaiboho, Amparafaravola et Tanambe, dans la Région d’Alaotra-Mangoro.
Trop d'irrégularités ! Les passagers se plaignent soit via les réseaux sociaux, soit directement. En effet, le comportement des chauffeurs et leurs assistants, la gestion abusive des passagers, bien que certains véhicules aient été pénalisés sont autant d’irrégularités commis par les transporteurs.
Issus de plusieurs organismes répartis dans les 4 coins de l’île. Onze jeunes volontaires malagasy vont prochainement partir en France pour y vivre une expérience de volontariat, en effectuant chacun une mission de 6 à 12 mois. Celle-ci se rapporte entre autres sur la promotion de la culture malagasy, le travail dans l’agriculture ou encore sur la formation sur une discipline sportive. Outre l’âge compris entre 18 et 25 ans, les expériences en animations font partie des critères requis durant la sélection de ces jeunes qui auront l’opportunité de découvrir d’autres horizons, d’après Faniry Rakotomalala, chargée d’appui au développement du volontariat auprès de France Volontaires.
La Présidence fonce dans le tas. Conscient du degré alarmant du laxisme dans certains secteurs de l’administration, le sommet de l’Etat se décide, enfin, à prendre la situation en main. Un ministre fait même l’objet d’un rappel à l’ordre de la Présidence. Il fallait à tout prix prendre le taureau par les cornes.
Contre vents et marées, le syndicat des employés de la douane (SEMPIDOU) a concrétisé le sitting à Antaninarenina comme ils l'ont annoncé quelques jours auparavant, et cela malgré une lettre d'interdiction provenant de la Préfecture d'Antananarivo. « Nous manifestons uniquement dans l'enceinte de notre établissement, et ce n'est pas une simple lettre sans aucune valeur juridique qui pourra nous empêcher de revendiquer nos droits », lance Herizo Andrianavalona, président du SEMPIDOU, hier à Antaninarenina face aux représentants de la presse, présents sur les lieux de la manifestation. A première vue, les raisons qui motivent les syndicalistes à faire grève restent les mêmes.
Préserver le pouvoir d’achat des consommateurs malagasy. Avec les tensions actuelles concernant le cours du pétrole sur le marché international, la question de la révision des prix à la pompe est de nouveau sur la table. Madagascar, qu’il le veuille ou pas, est affecté directement par ces tensions. « Toutes les compagnies pétrolières opérant dans le pays se plaignent énormément, étant donné la situation.