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Appel de détresse à travers des clichés. Jusqu’au 11 décembre, Le grand Hall de l’Alliance Française Andavamamba accueille une exposition photo sur le thème du climat. Rentrant dans le cadre de la 12 ème  édition du festival Sar’nao qui, cette année, met l’action sur le thème « Le changement climatique, multiplicateur de menace de la biodiversité et ses écosystèmes ». C’est dans cette optique que le photographe  Emile Hervé Rafanomezantsoanantenaina, connu sous le surnom de Dave Fangitse, propose, en ce moment, une exposition photo qui met en reflet la difficulté de la vie dans le Sud de la Grande île. Sobrement nommée « Marandrano, La Soif», cette biennale donne de la visibilité aux problématiques de l’eau dans la zone sud qui est touchée par la famine. Avec 84 clichés,  Dave Fangitse montre le misérabilisme des occupants de cette partie Sud de Madagascar où le changement climatique a provoqué une grave sécheresse et a asséché les lits des rivières et les terres agricoles. Et ce, des enfants, mères de famille doivent traverser des kilomètres pour trouver de l’eau. C’est dire que chaque goutte d’eau est un trésor. Cependant, ces images ne sont pas seulement destinées à être appréciées ou encore à montrer à quel point les gens du Sud souffrent, mais principalement à encourager l'esprit de chacun à prendre soin de la nature et protéger l'environnement.
Amplifie
A partir de ces photographies, le public peut constater que le changement climatique est déjà bien présent autour de nous. Actuellement, personne ne peut nier le changement climatique et la crise écologique que traverse le monde. Les initiatives et les actions dans ce domaine sont de plus en plus nombreuses et Madagascar a pris part à ces actions. Pour le festival Sar’nao, avec le photographe Dave Fangitse, ils ont utilisé la photographie comme meilleur vecteur pour accélérer la prise de conscience de chacun. Par la suite, « Marandrano, la Soif », ne compte pas rester seulement dans l’exposition photo, il y aura également  une conférence-débat sur les thèmes « L’impact du changement climatique sur la sécurité alimentaire dans le Sud » et « Les mesures d’adaptation, d’atténuation et de résilience au changement climatique », qui se déroulera aujourd’hui. A noter que,  pour cette édition, le festival « Sar’nao » s’étalera jusqu’au mois de janvier. À partir du 15 janvier de l’année prochaine, des expositions itinérantes, des sensibilisations, des animations culturelles seront organisées dans d’autres Communes rurales ciblées au Sud de Madagascar.
Sitraka Rakotobe


   
Dans la hâte et sans transparence ! C’est ce que bon nombre d’associations ont constaté quant à la tenue de l’élection du Parlement des jeunes, cette semaine. En fait, il s’agit d’une  plateforme où les jeunes participeront à la vie publique. Ce Parlement devrait se composer de 46 jeunes, 23 hommes et 23 femmes, représentant les 23 Régions de l’île. Ses membres deviendront les porte-parole des jeunes auprès des institutions, dont le ministère de tutelle, l’Assemblée nationale, le Sénat, etc. Leurs idées seront prises en compte dans tous les projets et programmes au profit des jeunes. D’ailleurs, ils seront consultés dans toutes les décisions afférentes à la jeunesse. Raison pour laquelle l’élection de ces jeunes composant leur Parlement est une étape primordiale, sollicitant les associations formelles. Pourtant, bon nombre d’entre elles n’étaient pas consultées ni au courant de la tenue de cette élection. « Le ministère de tutelle, à travers sa page Facebook « Jeunesse Madagasikara », a publié la tenue de l’élection le 25 novembre dernier. Cette publication est pourtant passée inaperçue, dissimulée par les autres posts relatifs à l’évènement « YouthConnekt ». Seule une partie des abonnés ont ainsi été informés », nous confie E.R., leader d’association. Comme lui, de nombreux dirigeants d’associations des jeunes se désolent de cette situation.
Délai trop court
Comme la plupart des leaders d’associations des jeunes, la société civile Liberty 32 n’a pas manqué de réagir quant à la tenue de l’élection « cacophonique ». « Le délai d’invitation des jeunes à se présenter aux élections et d'information sur le « Parlement des jeunes », ses objectifs et les responsabilités de ses membres est trop court, seulement cinq jours », communique cette organisation. Pour la plupart des Régions, la date limite d'inscription était le lundi 29 novembre 2021 alors que les élections se sont déroulées le 30 novembre. « Pour Antananarivo en particulier, c'était le lundi 29 novembre 2021 vers 17h00 que nous avons reçu un mail d'invitation précisant que les élections se tiendraient le lendemain à 9h00 », précise t-il. Ce court délai apparaît comme un signe d'exclusion des jeunes de leurs catégories respectives afin qu'ils ne puissent pas se présenter aux élections. Il faut de la préparation pour une si grande élection à sa première et une telle initiative pour une prise de responsabilité. De plus, les conditions de la tenue du scrutin ne sont pas claires, car l’élection n’a pas été préparée à l'avance comme la forme de la campagne et de la publication des listes électorales. Cependant, une telle plateforme n'est pas seulement une structure d’éducation pour les jeunes à s’engager pour des élections transparentes conformément aux principes de la démocratie, mais aussi une opportunité à laquelle ils sont des modèles sur l’application de la démocratie et l’inclusion.
Lors de l’élection du 30 novembre dernier au Palais des sports à Mahamasina pour Antananarivo, 89 représentants d’associations étaient au rendez-vous pour voter. Les 49 candidats étaient également présents. Alors que 2 candidats étaient élus au premier tour, la ministre leur a donné la parole, notamment pour remercier les votants. Soudain, certains ont exigé la tenue d’un second tour puisque les élus n’auraient pas eu la moitié des suffrages. Pourtant, aucun code électoral ni textes régissant cette élection n’ont été présentés au préalable. A la fin du second tour, les candidates féminines avaient obtenu la même voix et ont été toutes les 2 désignées comme vainqueurs par la ministre de tutelle, ce qui serait illégal. Face aux diverses irrégularités, certains candidats envisagent de saisir le tribunal administratif. Affaire à suivre !
La Rédaction



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LA UNE DU 01 DECEMBRE 2021

Délinquance juvénile. Hier, vers 9h du matin, les étudiants du Lycée technique et professionnel (LTP) d’Alarobia sont sortis de leur enceinte. En colère, ils se sont rués vers Antanimena, dans le but de rejoindre le Lycée technique professionnel du génie civil à Mahamasina (LTPGCM), ce qui a ainsi engendré des embouteillages monstres dans cette partie. D’après leur explication, un des leurs a été tabassé par les étudiants du LTPGCM et a été grièvement blessé. Du coup, ils voulaient se venger.

A deux heures de vol de Madagascar. Omicron ou B.1.1.519, le nouveau variant préoccupant, identifié pour la première fois le 24 novembre en Afrique du Sud et au Botswana à partir des prélèvements remontant au 9 novembre dernier, se trouve actuellement sur l’île de La Réunion. Un chercheur de l’unité mixte de recherche « Processus infectieux en milieu insulaire tropical » (PIMIT) a annoncé hier la découverte d’un cas positif. Il s’agirait du premier patient testé positif, identifié à La Réunion (France). Et c’est un homme de 53 ans ayant voyagé au Mozambique et qui a fait escale en Afrique du Sud avant de rejoindre cette île. Selon les propos du microbiologiste Patrick Mavingui sur les ondes de Réunion La Première, hier encore, l’homme en question souffre de douleurs musculaires et de fatigue. 

1er décembre. Aujourd’hui marque le premier jour du dernier mois de l’année 2021. Bon nombre de citadins se préparent déjà à la célébration des 2 grandes fêtes en vue, à savoir Noël et la fin d’année. D’ailleurs, les magasins se mettent dans l’ambiance des fêtes depuis la dernière semaine du mois de novembre. Les décorations dans les boutiques, entre autres les guirlandes et effets lumineux,  confirment cet air festif.

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Libre et transparente !

En voilà un conseil voire une interpellation qui étonne !  Le « Fiombonan’ny Fiangonana Kristiana eto Madagasikara » (FFKM), lire « Conseil œcuménique  des églises chrétiennes de Madagasikara »,  réuni en conclave dans le cadre du IX ème Congrès national et du 43 ème du Comité central qui se sont tenus au cénacle d’Ambohipo, vient de publier les grandes lignes de la résolution de l’assise. 

A rendre vendredi. Cette somme représente le montant que la compagnie nationale devra obligatoirement rendre à la Banque mondiale d’ici la fin de semaine, d’après une lettre écrite par Idah Paraway-Riddihough, Directrice pays pour Madagascar de la Banque mondiale. Lettre par laquelle le bailleur demande au Gouvernement malagasy d’apporter des éclaircissements sur les 1,752 millions de dollars de dépenses effectuées par la JIRAMA en violation des procédures de gestion convenues entre l’Agence internationale pour le développement et Madagascar.

C'est sans aucun doute l'événement phare qui va attirer beaucoup de monde en cette approche de la fin d'année. Le groupe 'Zay donnera un concert dans le cadre de la célébration de son 25ème anniversaire au Palais des Sports, Mahamasina ce dimanche 5 décembre à partir de 15h 25, pour un moment de partage et un concert chaleureux sur des airs musicaux bien à lui. Pour fêter cela comme il se doit, Nary et ses compères ont décidé de retrouver leur public. Une occasion pour les Tananariviens de redécouvrir le duo Malala et Nary.

Enfin une bonne nouvelle pour les habitants de la Capitale! Après des jours de calvaire à cause des coupures à répétition, la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) et le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH) ont enfin annoncé un retour à la normale autant de la qualité que la distribution de l’eau dans le grand Tanà. 

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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