Nos archives web
Super User

Super User


L’industrialisation de Madagascar figure parmi les priorités du Gouvernement actuel. C’est dans ce sens que la création d’industrie est particulièrement encouragée. « Nous faisons face aujourd’hui à une hausse du prix du ciment à cause de la hausse des frais de transport au niveau international. La seule manière de ne plus dépendre de ce genre de choses est de produire localement. Quand nous produisons tout localement, nous pouvons réduire les prix et rendre accessibles les produits au plus grand nombre» soutient le Chef d’Etat, Andry Rajoelina durant son discours à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle usine STAR à Ambatolampy, vendredi dernier. Place alors à la création d’industries! Le Président de la République a ainsi annoncé la construction prochaine d’une usine locale dédiée à la production de ciment. «Nous devons multiplier nos efforts pour industrialiser le pays. Nous nous activons donc dans ce sens. Madagascar doit rattraper le plus vite possible son retard. C’est dans ce sens que les négociations sont déjà en cours pour que les travaux débutent dès l’année prochaine. Dans tous les cas, nous veillerons à ce que les Malagasy soient les actionnaires majoritaires de cette nouvelle entreprise. Chacun pourra investir son argent à partir de 50 000 euros et recevoir par la suite des dividendes. L’objectif étant que le retour sur investissements se fasse après sept ans. L’appel est alors lancé pour tous ceux qui veulent investir dans ce projet », détaille l’occupant du Palais d’Iavoloha.
Outre le secteur du ciment, la production de sucre a également été évoquée. Madagascar doit encore importer en ce moment près de 10 000 tonnes de sucre chaque année. Pour remédier à cette situation, deux usines de production de sucre devraient alors également voir le jour dans le courant du premier trimestre 2022. «Ces usines devraient être finalisées avant 2023 pour que nous n’importions plus de sucre. Les démarches administratives sont déjà en cours de finalisation à l’heure actuelle», note le Président de la République. Toutes ces actions s’inscrivent notamment dans le programme gouvernemental «ODOF, Un District, une industrie». Toutefois, les initiatives du secteur privé sont aussi les bienvenues. Une rencontre axée dans ce sens sera même prévue pour ce mois de décembre avec le Chef d’Etat. L’idée est de se réunir pour identifier les potentiels afin de mieux les exploiter par la suite.
La Rédaction


La route avance du côté de la culture. Vendredi soir, le ministère de la Communication et de la Culture a organisé un évènement baptisé « Nuit de la culture » au centre culturel Ivokolo, situé à Analakely. Il s’agissait à la fois d’un spectacle musical, théâtral et de danse animé par la troupe malagasy Folkloric Band, mais également une manifestation d’appel aux entreprises et aux particuliers à prêter main-forte ou à faire un don afin de rénover deux grands sites du patrimoine national, à savoir « La Résidence du Maire » sise à Mahajanga et « L’Hôtel de la Marine », appelé aussi « L’Hôtel des Mines » qui se trouve à Antsiranana. De belles constructions, bâties  à l'époque coloniale, mais qui n’ont  jamais été entretenues et qui sont aujourd’hui complètement détruites. Un autre grand défi attend ainsi le MCC pour la reconstruction de ces deux bâtiments et d'en faire un musée respectivement pour la cité des fleurs et la Province d’Antsiranana. Selon un communiqué, la rénovation de « La Résidence du Maire » à Mahajanga devrait démarrer en janvier 2022. Pour le moment, le ministère a récolté une somme de 151 450 000 ariary venue des entreprises, établissements et particuliers. 

Vaillance
A titre de rappel, c’est depuis l’année 2019 que le MCC a construit ou rénové une trentaine de musées avec son propre budget. Parmi ces musées figurent le bâtiment historique appelé « Maison Nathan », sis à Toamasina. Ce dernier qui se trouvait en état de délabrement total, a été réhabilité par le ministère pour devenir un musée pour la Région orientale, appelé aujourd’hui « Mozea Vavitiana ». Cependant, le MCC a encore du pain sur la planche puisque de nombreux musées ont encore besoin d'être rénovés actuellement, et cela en raison de plusieurs années de manque d'entretien. A mentionner que cet évènement correspondait à une première soirée culturelle. D’autres occasions vont se présenter dans les prochains jours pour poursuivre la collecte de fonds pour ces deux musées. Enfin, le ministère continuera de recevoir les meilleures offres lors de la  comédie musicale intitulée « Fihalia » qui aura lieu le week-end prochain. Toute l’équipe de la MCC remercie déjà ceux qui ont contribué à la reconstruction de ces deux monuments.
Sitraka Rakotobe



Identifier ensemble les moyens pour aider les femmes à se relever face aux conséquences économiques de la Covid-19 et aux impacts du Kere. Tel est l’objectif de la journée de réflexion avec les femmes leaders africaines à Madagascar, organisée dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG). Cet évènement initié par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), en collaboration avec le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, s’est tenu samedi dernier au Novotel Ivandry, avec une forte participation des femmes entrepreneures et leaders. Présente à cette journée, Mialy Rajoelina, Première dame et non moins championne en matière de lutte contre les VBG, n’a pas manqué de s’adresser à l’assistance sur l’importance de l’autonomisation des femmes. « L’investissement dans l’autonomisation des femmes est une voie sûre pour sortir de la pauvreté et pour une croissance économique inclusive. Chaque femme aspire à l’épanouissement de sa famille. Son autonomisation est donc la clé pour une société plus sereine », a déclaré la Première dame. « Soutenons, encourageons et formons les femmes. Car une femme autonome est une femme épanouie. C’est l’assurance d’un foyer heureux, d’une communauté stable, et à terme, d’une Nation développée », a-t-elle lancé comme appel aux femmes leaders, aux institutions, aux organismes, aux entreprises, aux associations, mais aussi à tout un chacun.
L’association Fitia opte pour des AGR
Mises en place depuis mars 2021. L’association Fitia, fondée et présidée par Mialy Rajoelina, opte pour les activités génératrices de revenus (AGR) pour venir en aide aux femmes dans le besoin. C’est le cas à Toamasina, où une unité de transformation mutualisée de fruits a été développée pour produire des jus, du sirop, des fruits séchés, de la pâte de fruits ou encore de la poudre de fruits. « Cette initiative permet à 280 femmes d’être entrepreneures, de gagner en autonomie et d’intégrer le secteur formel », informe la Première dame. A Fianarantsoa, le soutien de ladite association va à la filière apicole, dont la coopérative Soatantely, comprenant 60 personnes. L’association des femmes paysannes de la Plantation théière Sahambavy, composée de 200 femmes, fait également partie des bénéficiaires. A Toliara, des plans de Moringa ont été plantés sur un hectare.
Effectivement, l’association Fitia a créé une unité de transformation de Moringa, partant du séchage, en passant par le broyage jusqu’à l’ensachage. A la demande de l’association des femmes de pêcheurs à Mahajanga, Fitia a pu construire le premier débarcadère de la ville, qui permet la conservation et la transformation de poissons. Les femmes ont bénéficié d’une formation professionnelle. Pour Antsiranana, les femmes artisanes sont soutenues à travers la plantation de raphia et de bambou, lesquels constituent la matière première dans leur filière. Cet accompagnement leur a été bénéfique pour une meilleure gestion de leur calendrier de production. Quant à Antananarivo, un atelier partage a été créé pour faire face à l’insuffisance de structures professionnelles dans les métiers de l’artisanat tels que la poterie, la broderie et le tissage de la soie. Du matériel professionnel est mis à disposition des femmes artisanes pour leur permettre de réaliser leurs créations.
Dans le Sud, les activités menées par l’association Fitia et ses partenaires portent notamment sur l’éducation, à travers la redynamisation des cantines scolaires et l’opérationnalisation de l’usine NUTRISET. Bref, de multiples activités ont été menées depuis ces dernières années afin d’assurer l’autonomisation des femmes et la lutte contre les VBG. D’ailleurs, Fitia et partenaires ont mis en place des formations intégrées depuis septembre au centre spécialisé sis à Mahamasina, et ce afin de contribuer à la réintégration de la femme au sein de la société.
Recueillis par Patricia Ramavonirina






4 décembre 2018 – 5 décembre 2021. Il y a trois ans, Andry Rajoelina avait démarré sa campagne dans le cadre du second tour de la présidentielle par une messe sur l’îlot de la Vierge situé à 5km d'Ampefy. Aujourd’hui, à la Présidence, le Président et son épouse ont tenu à honorer cet endroit qui est désormais entièrement rénové. Après avoir participé à une grande marche avec la population locale, le couple présidentiel a pris part à la messe d’inauguration des travaux de rénovation de l’îlot de la Vierge qui coïncide avec l’anniversaire du site. L’accès qui mène au site a aussi été pavé si auparavant, il a fallu plus d’une heure pour faire le parcours jusqu’à l’îlot de la Vierge. Au cours d’une brève prise de parole, le Chef de l'Etat a affirmé que « Dieu a exaucé toutes les prières que nous avons faites à cet endroit ». Les routes qui mènent vers d’autres sites emblématiques de l'Itasy à l’instar de la chute de la Lily et du Geyser ont été pavées et inaugurées. Par la suite, le couple présidentiel a fait le détour pour visiter l’EPP Marosoka. Vu l’état de délabrement de cette école, le Président a promis la construction d’un nouvel établissement pour les écoliers. Il a aussi annoncé une série d’inaugurations de nouvelles infrastructures dans l’Itasy.


Vers 10h du matin, hier, le magasin de textile baptisé « Annexe Badri », sis derrière les pavillons d’Analakely, avait été la cible d’un assaut de bandits, au nombre de quatre. Equipés d’au moins trois pistolets automatiques, les assaillants ont opéré à visage découvert, ou presque, car à peine dissimulé par leur masque. L’acte a causé quelques frayeurs chez les passants, assez nombreux à être témoins de la scène du fait que les malfrats ont ouvert le feu afin de couvrir leur fuite. Après quoi, ils étaient repartis avec le butin, soit une somme d’au moins une vingtaine de millions d’ariary. « Ils ont tout raflé après avoir fouillé toutes les étagères : téléphones, au moins deux mais surtout aussi les sommes d’argent. L’un d’eux, afin de terroriser les riverains, n’a pas hésité à tirer en l’air. D’ailleurs, on a pu récupérer encore une douille à l’endroit », explique le propriétaire d’origine indopakistanaise. Au moment des faits, des membres de la famille du gérant se trouvaient, par le hasard des circonstances, dans le magasin. « Les voyous n’ont pas épargné non plus nos proches qui étaient présents. Ces derniers se sont fait également déposséder de leur argent mais aussi de toutes leurs affaires », se désole notre interlocuteur.

De leur côté, les quatre agents de sécurité qui surveillent l’extérieur affirment avoir été également menacés sinon terrorisés.  « Comment voulez-vous que l’on puisse réagir avec des armes à feu pointées sur vous ? Très rapidement, les voleurs ont mis les liquidités dans une sacoche avant de quitter définitivement le secteur à pied », explique un agent de sécurité.

Revoyons les faits. Les quatre larrons ont fait alors irruption dans la boutique en se comportant comme des clients ordinaires. « J’ai  d’abord cru qu’ils étaient ivres et je les ai conseillés de s’informer auprès de deux vendeurs. C’était à ce moment qu’ils ont soudainement braqué leurs armes sur nous tout en ordonnant de donner toutes les liquidités en notre possession. Pendant cela, ils n’ont pas cessé de braquer leurs fusils sur nous », poursuit le commerçant. Profitant alors du moment de stupeur et surtout de terreur de celui-ci et de tous les autres, les malfaiteurs ont eu à loisir de dérober le contenu des caisses de la boutique. Ils ont tout pris! Ce n’est que plusieurs minutes après que les victimes ainsi que les passants ont osé réagir en donnant l’alerte aux Forces de l’ordre. Du coup, le commissariat du 1er Arrondissement a dépêché ses éléments sur place. A notre arrivée sur les lieux, deux policiers dont un gradé étaient encore en faction devant le magasin resté ouvert malgré le triste évènement. « D’ores et déjà, c’est la brigade criminelle qui relaie le commissariat dans la poursuite de l’enquête. Notre tâche se borne  maintenant à sécuriser les victimes”, nous explique le gradé. En attendant que la Police ne s’exprime officiellement sur cette affaire, les déclarations du commerçant victime laissent perplexes plus d’un : « Je crois que celui qui a pu faire ça est quelqu’un qui nous connaît », affirme-t-il.

Franck R.

%PM, %03 %896 %2021 %20:%Déc

La CENI opérationnelle !

Enfin, les neuf nouveaux membres de la CENI entrent en fonction. Comme l’exige la loi, ils ont prêté serment devant la Cour suprême ce mercredi 1er décembre et ce en présence du Chef de l’Etat Rajoelina Andry  et du ministre de la Justice Imbiky Herilaza.
Arrivés au terme de leur mandat, les anciens commissaires électoraux durent plier bagage. Me Hery  Rakotomanana et son équipe cèdent la place à Dama Andrianarisedo Retaf Arsène, Randrianarivonantoanina Tiana Ifanomezantsoa, Ravalitera Jacques Michael, Andriamazaray Andoniaina, Razafindrabe Guy Georges, Abdallah Houssein, Razafimamonjy Laza Rabary, Fidimiafy Roger Marc, Ralaisoavimanjaka Andriamarotafikatohanambahoaka. Victime de certain dysfonctionnement dans le mécanisme interne, l’ancienne Instance d’Alarobia chargée d’organiser les élections à Madagasikara avait dû se débattre durement pour esquiver les boulets rouges de certains acteurs politiques. Me Rakotomanana dut user de son talent d’Avocat pour plaider la cause de ses anciens confrères. Il fallait défendre à tout prix l’intégrité et la crédibilité de la CENI !
En fait, la crédibilité de tout scrutin à Madagasikara dépend étroitement en premier lieu de la prestation de la Commission électorale. C’est indéniable de par le fait que la réussite d’une élection libre et transparente repose essentiellement sur les travaux en amont et en aval de la Commission électorale nationale ainsi que ses démembrements à travers le pays. Les travaux des Hauts conseillers de l’Institution d’Ambohidahy, la HCC, se limitent à contrôler, à vérifier et à statuer sur les  dossiers qui leur sont soumis. 
Selon la loi 2012-004 du 1er février 2012 qui met en place la Commission nationale électorale, les neuf membres de ladite Commission sont formés par la nomination et l’élection des représentants des certaines entités de l’Etat d’une part et de la société civile et autres d’autre part à savoir la Présidence (1), la Cour suprême (1), Société civile (2), Ordre des Avocats (1), Assemblée nationale (1), Sénat (1), Haute Cour constitutionnelle (1), Ordre des Journalistes (1).
Le processus de nomination ou d’élection de ces nouveaux Commissaires électoraux respecte  le prescrit de la loi y afférente. N’empêche que des observateurs agissant pour le compte du camp d’en face (opposition en général) et les quelques acteurs politiques se positionnant pour la course de 2023 y trouvent des failles sinon des points sombres à soulever. En gros, ils se méfient de certains nouveaux membres qu’ils accusent à tort ou à raison d’être trop proches du régime. Ils s’en prennent aussi aux tenants du pouvoir de vouloir phagocyter la CENI et par extension verrouiller le système. En fait, les détracteurs du régime anticipent déjà l’allure des résultats du scrutin de 2023. A travers la HCC et la CENI, deux entités principales en charge des élections notamment présidentielle et législatives, les activistes de l’Opposition présument avoir affaire à des structures trop dépendantes du pouvoir et donc non libres et non indépendantes.
Le véritable défi pour la nouvelle CENI consiste à démontrer aux yeux du public qu’elle agit en toute liberté, en son âme et conscience. Le pouvoir étatique, pour sa part, a intérêt de bien garder la distance et de ne pas s’immiscer dans les affaires internes de la Commission. Le Gouvernement se limite dans l’accompagnement matériel (budget) à temps de la CENI.
 A chacun sa tâche et les vaches seront bien gardées !


Soutenir le développement du tissu industriel malagasy. Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a procédé, hier, à l’inauguration de l’extension de l’usine de la STAR sise à Ambatolampy, avec le directeur général de cette entreprise, Marc Pazmentier. Malgré la situation économique incertaine à cause de la pandémie de coronavirus, cet emblème de l’industrie dans la Grande île continue quand même d’investir pour appuyer l’économie du pays. «Nous sommes confiants. Nous sommes prêts à relever tous les défis pour le développement de Madagascar. C’est dans cet état d’esprit que nous avons tenu à étendre nos activités à Ambatolampy, mais surtout dans la Région de Vakinankaratra où tout a commencé pour la STAR. L’investissement est incontournable pour la reprise industrielle. La survie de la STAR n’a pas de prix », a soutenu le directeur général de la STAR, hier, en marge de l’inauguration de cette extension de son usine ainsi que de la route de 2,3 km reliant l’usine à la route nationale 7. En termes de chiffres, la STAR a ainsi investi 105 milliards d’ariary pour réhabiliter et étendre sa fabrique à Ambatolampy, et près de 6 milliards d’ariary comme appuis à la communauté locale. Un investissement particulièrement salué par le Chef d’État. «En effet, cela correspond tout à fait à la volonté du Gouvernement de mettre en place une industrie dans chaque district avec le programme ODOF ou Un district, une industrie. L’objectif étant de permettre à chaque région de transformer localement ses produits pour créer de la valeur ajoutée mais aussi des emplois, et particulièrement de pouvoir produire à Madagascar tout ce dont nous avons besoin. Pour cette usine à Ambatolampy par exemple, cette extension favorisera la collaboration avec les paysans producteurs de la région pour la faire fonctionner comme il se doit. Nous encourageons ainsi ce genre d’initiatives. Nous encourageons les investisseurs à investir à Madagascar pour créer du travail et absorber le chômage dans le pays, c’est pour cette raison que j’ai fait le déplacement », a-t-il soutenu.
Pour rappel, acquise par la STAR en 2014, cette usine à Ambatolampy était destinée à la production de la bière uniquement. Toutefois, avec cette extension et l’installation de trois nouvelles lignes de production, l’usine STAR Ambatolampy pourra produire dans un seul endroit en parallèle les différentes marques de bière de la compagnie et de boissons gazeuses, les alcoomix mais aussi la nouvelle boisson D’Jino Ice Tea. Cet investissement augmentera de 1,9 million d’hectolitres (hl) la production quotidienne de la STAR, tous produits confondus, afin de répondre aux besoins des consommateurs. Cette extension n’est encore qu’une première phase mais d’autres projets émergeront au fur et à mesure pour continuer à industrialiser la Grande île.
Rova Randria


L’aventure continue pour notre belle Nellie Anjaratiana. Le concours « Miss Monde » bat  son plein en ce moment à Porto Rico. 103 belles créatures féminines sont en quête de cette couronne tant convoitée. Et pour cette édition 2021, Madagascar a une grande chance de remporter ce titre. « La beauté s’avère un élément indispensable à ce concours, mais cela ne suffit pas pour gagner. De nombreuses étapes doivent être franchies. Par ailleurs, différentes conditions doivent être réunies pour pouvoir remporter la couronne », a communiqué le comité d’organisation de Miss Madagascar. Des atouts majeurs tels un beau visage, agrémenté d'un large sourire avec une vraie allure et un maintien pour mieux défiler lors du concours. Sa beauté, son charme et son intelligence feront d'elle, la nouvelle « Miss World 2021 ». Mais pour cela, il faudra l’appui de tous les Malagasy pour qu’elle réussisse. A cet effet, la belle Nellie invite tout le public à participer au vote sur le site « www.missworld.com » ou sur l’adresse Facebook « www.facebook.com/MissWorld » ou encore en téléchargeant l’application Mobstar MW Madagascar pour le « Multimedia Challenge ». En entrant dans ces sites, il suffit juste de réagir avec un « J’aime » (1 like équivaut à 1 vote) et d’ajouter un commentaire avec des drapeaux malagasy à chaque fois qu’elle partage des photos. Pour le moment, c’est la candidate ivoirienne qui rafle de nombreuses voix. Raison de plus pour inciter et encourager le peuple malagasy à participer au vote pour que son classement s’améliore.
Aubaine
103 belles filles issues de différents pays participent à la compétition qui aura lieu le 16 décembre. Le genre de test auquel ces candidates sont confrontées à Porto Rico va durer  presque un mois. Depuis le 23 novembre dernier, les responsables de l'organisation à Porto Rico ont divisé les concurrentes en 16 groupes, avec 6 concurrentes au sein de chaque groupe. Nellie Anjaratiana est dans le 10ème groupe. En regardant le processus de compétition jusqu'à présent, on peut dire que notre candidate détient un avantage et espère être couronnée le jour-J de la grande finale. De plus, la belle a fait une belle impression lors du challenge « Head to Head ». En effet, la Miss âgée de 25 ans et du haut de ses 1m 70 possède tous les attributs nécessaires pour concourir avec les plus belles femmes du monde, dont elle fait désormais aussi partie. Anjaratiana est la troisième Miss Madagascar à participer au concours de Miss Monde, après Felana (2017) et Miantsa (2018). Pour cette année, la chance sourira-t-elle à la Grande île lors de ce concours de Miss Monde ? La réponse se trouve entre les mains de la belle brune Nellie Anjaratiana.
Sitraka Rakotobe


Un grand homme de l’église catholique tire sa révérence. Le père Sylvain Urfer est décédé, hier, en France à l’âge de 80 ans. Né en 1941 à Mulhouse, ce prêtre jésuite est arrivé à Madagascar et a vécu au pays pendant plus d’une trentaine d’années en endossant plusieurs  responsabilités : enseignant, écrivain, analyste politique et social. D’ailleurs, il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris.  Pendant 25 ans, de 1980 en 2005, il a été curé de la paroisse Saint Jérôme d’Anosibe. En 1989, il a fondé le Centre chrétien « Foi et Justice » (groupe de recherche sur Madagascar), qui abrite une bibliothèque et un centre d'études, à Antananarivo.
Etant donné ses qualités d’écrivain, le Père Urfer a été l’auteur de multiples ouvrages dont une grande partie sur Madagascar : « L’espoir et le doute. Un quart de siècle malgache » (2000) ; « Le doux et l’amer. Madagascar au tournant du siècle » (2003) ; « La crise et le rebond. 50 ans après l’indépendance malgache » (2010) ; « Madagascar : une culture en péril ? » (2012) entre autres.
Une expulsion douloureuse
Il est également membre fondateur du SeFaFi (Sehatra Fanaraha – maso ny Fiainam – pirenena) ou Observatoire de la vie publique. Expulsé le 11 mai 2007 par l'ex-Président Marc Ravalomanana, à cause de ses critiques contre le régime de l’époque. Cette expulsion manu militari constitue une période sombre de son séjour dans la Grande île et a laissé une trace indélébile dans la mémoire des catholiques. Quoi qu'il en soit, la mesure et la façon dont il a été expulsé avaient provoqué la consternation des catholiques. En effet, « Sylvain Urfer avait été emmené à l'aéroport sous escorte policière. Il était passé par les douanes séparément des autres passagers, et s'était vu empêcher de prendre congé des amis qui s'étaient rassemblés pour lui dire au revoir », narre un média international.
 Beaucoup ne croyaient plus à son retour, pourtant le Père Sylvain Urfer a pu revenir au pays en novembre 2009, pendant l’avènement du régime transitoire dirigé par Andry Rajoelina.
Sandra R.

%PM, %03 %889 %2021 %20:%Déc

La une du 4 décembre 2021

Fil infos

  • Corruption - 13 hauts fonctionnaires de l’Etat en prison
  • Pr Lily-Arison René de Roland - Lauréat du Prix Indianapolis 2025
  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue

Recherche par date

« May 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
Pub droite 1

Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

A bout portant

AutoDiff