Erreur. Les informations mentionnées dans les convocations d’une vingtaine de candidats inscrits à l’examen du Baccalauréat leur ont fait perdre un temps précieux, hier. Prévus se présenter au stade « Manara-penitra » Mahitsy pour les épreuves physiques et sportives, des élèves ont été contraints de changer de centre d’examen après une erreur.
Le règlement final du conflit de la Seconde Guerre mondiale débouche vers la création des deux Blocs : Est-Ouest. Le Bloc de l'Est (la partie est de l'Europe principalement), sous contrôle de l'URSS et le Bloc de l'Ouest, sous l'égide des Etats-Unis d'Amérique de concert avec les pays occidentaux tels la France et l'Angleterre.
La Commission de l’océan Indien, le COMESA ou le marché commun de l'Afrique orientale et australe mais aussi la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Les opportunités sur le marché africain sont nombreuses pour Madagascar. « Sauf que nous sommes encore loin de connaître le marché africain actuellement.
Un mal pour un bien. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) a annoncé la suspension de l'approvisionnement en eau pour une journée, dans plusieurs quartiers de la Capitale pour cause de travaux à Mandroseza. De 08 heures du matin à 21 heures, 84 quartiers, soit près de la moitié de Tanà-ville, subiront cette coupure aujourd'hui.
Un virage à 180°. Le comportement de l’Opposition, en particulier des leaders du Tiako i Madagasikara, Marc Ravalomanana et Maître Hanitra Razafimanantsoa, comportent des contradictions apparentes. Ces personnes qui, il y a quelques semaines, ont littéralement paradé devant les objectifs des photographes lors de leur vaccination au siège des Nations unies, n’avaient de cesse de critiquer le vaccin Covishield/AstraZeneca commandé par le pouvoir en place à Madagascar. Dans leur émission quotidienne sur les ondes de quelques radios de la Capitale, ces leaders de l’Opposition ont mené une véritable campagne de dénigrement contre le vaccin.
Consensus difficile. La campagne qui a débuté avant-hier dans la Région de SAVA s’est traduite, comme à son habitude chaque année, en une confrontation entre les producteurs de cette Région et les collecteurs venus acheter de la vanille verte. Ces derniers proposent un prix d’achat au kilo oscillant les 40 000ariary tandis que les producteurs de la SAVA comptent s’en tenir aux prix dicter par les autorités qui est de 75 000ariary le kilo de la vanille verte. « Les collecteurs nous proposent des prix dérisoires qui sont beaucoup trop loin de ce qui a été annoncé par les autorités, il y a quelques mois à l’ouverture de la campagne. C’est presque la moitié du prix fixé et bien loin de ce qui pourrait être une option raisonnable à l’égard des petits producteurs », s’insurge Lydia Rasoalalaina productrice et membre d’une petite coopérative de producteurs dans la Région d’Ambanja et collaborant avec l’ONG Sahanala. Au pire, certains d’entre ces petits producteurs se résignent à vendre à perte pour espérer récupérer un minimum d’argent selon eux et cela malgré le fait qu’il a été annoncé une application stricte du prix de référence qui sera particulièrement surveillée pour rassurer les acheteurs internationaux. En effet, depuis quelques années, cette filière, pourtant à fort potentiel économique, est sujette à des instabilités provoquant le déclin de la réputation de la vanille de Madagascar sur le plan international. Cela, en dépit d’une part de marché mondial estimée à 70%. La tension est ainsi plus que palpable entre les producteurs et les collecteurs qui essayent tant bien que mal de camper sur leur position. Chacun d’eux ne semble décidé à concéder un seul ariary au profit de l’autre partie. « Les négociations sont rudes. Aucune entente n’a été trouvée jusqu’à présent », craint notre productrice. Selon ces producteurs, la vanille verte se négociait au-delà de 100 000ariary le kilo. Une des raisons pour laquelle ces derniers affichent leur intention de ne plus aller en deçà du prix de vente fixé par les autorités. Le même scénario s’est déjà produit récemment lors de l’ouverture de la campagne d’Ambanja où les négociations s’effectuaient à un prix ne correspondant pas aux préconisations du Conseil national de la vanille (CNV). Cette entité vise à une meilleure organisation de la filière, un meilleur dialogue et une meilleure synergie des forces de toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur. Et pour y arriver, le CNV se charge de déterminer les prix de référence de la vanille lors des campagnes afin qu’aucun maillon de la chaîne de valeur, partant des petits producteurs jusqu’aux exportateurs en passant par les collecteurs, ne soit lésé. Pour rappel, le CNV est composé d’un conseil stratégique qui est un organe consultatif, un comité technique national composé de plusieurs commissions pour le suivi technique de la traçabilité, puis la qualité en recherche et développement, en marché international.
Hary Rakoto
Que vous rappellent ces dates ? Les candidats à l’examen pour l’obtention du Certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE) de cette année ont calé sur cette question incluse dans la matière « Histoire et éducation civique » ou TFM. Ces dates historiques ne sont autres que le 14 octobre 1958 et le 29 mars 1947, l’une marquant la proclamation de la Première République de Madagascar et l’autre l’insurrection malagasy, durant laquelle des combattants nationalistes se sont révoltés contre les colonisateurs. Pourtant, bon nombre de candidats n’ont pas pu donner les bonnes réponses. « Je me souviens qu’une grande fête aurait dû se faire le 14 octobre 2020, mais a finalement été annulée à cause de la Covid -19. Pour le 29 mars 1947, je me souviens juste qu’il y avait beaucoup de personnes tuées par les colons », nous confie Andy Noellah, candidate qui a passé son premier examen officiel au centre Collège d’enseignement général (CEG) de Tsimbazaza. Outre les dates historiques, les questions d’actualités ont été difficiles à répondre pour la plupart des candidats, toujours dans la matière TFM. Le mois de l’enfance ou encore l’institution en charge de la lutte contre la corruption, etc. y ont été abordés. Par contre, les sujets proposés lors de cette session étaient plus ou moins faciles, d’après les candidats. « J’ai eu du mal à traiter certains sujets notamment dans la TFM et le problème, mais ceux dans les autres matières étaient convenables. D’ailleurs, nous avons pu les traiter en classe », s’exprime Laura Ravololonirina, parmi les candidats.
Sans incident majeur
La session du CEPE 2021 s’est déroulée dans le calme dans la plupart des centres d’écrit et salles d’examen répartis dans toute l’île. C’est le cas dans le centre CEG Antanimena, lequel enregistre 23 absents sur les 2 036 candidats inscrits. « Les candidats ont pu entrer dans l’enceinte du centre et des 2 sous-centre dès 7h, pour éviter les bousculements ou une longue queue devant le portail. L’appel s’est tenu à 7h30 tandis que la session a débuté à 8h. Certains ont oublié ou perdu leurs convocations, mais nous avons identifié une issue depuis le week-end qu’est l’impression de duplicatas », avance Tantelinirina Razafiarivony, chef dudit centre. Pour le centre EPP Ambodin’Isotry, où le ministre de l’Education nationale (MEN) a effectué le lancement officiel de la session, 96% des candidats inscrits ont pu composer hier, soit 747 élèves sur les 771 inscrits. Chacune des 18 salles d’examen de l’établissement a accueilli 42 ou 43 candidats, d’après Thierry Ratsimbafenontsoa, chef de centre adjoint. Pour la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville, 699 candidats ont manqué leur premier examen officiel, soit un taux d’absentéisme de 2,31% contre 3,95% l’année dernière. Ainsi, 29 617 candidats sur les 30 316 inscrits ont pu composer.
Faut-il rappeler que 546 365 candidats se sont inscrits pour l’examen du CEPE de 2021, soit une hausse de 3% par rapport aux statistiques de 2020. Ils ont été répartis dans 17 747 salles d’examen auprès de 1959 centres d’écrit. Parmi ces candidats en lice pour le premier examen officiel figurent 79 élèves en situation de handicap, dont 48 malentendants, 17 aveugles, 6 malvoyants, 7 handicapés physiques et un handicapé mental. Pour la CISCO de Tanà -ville, les 13 candidats malentendants de l’AKAMA ont passé la session au CEG Betsimitatatra aux 67ha, où un interprète s’est chargée de la traduction des sujets en langage des signes…
Patricia Ramavonirina
« Un train peut en cacher un autre ». Un adage courant devenu une nécessité publique en France et dans les colonies.
Un variant peut en cacher un autre ! De 2020 jusqu’à maintenant, le monde, en parlant notamment le cas de Madagasikara, a connu au moins deux types de variant ou mutant à partir du cas originel venant de la province de Wuhan (Chine). Le variant importé par des passagers d’Europe débarquant à Ivato en mars 2020. Sept mois durant, le pays a été confronté à l’implacable confinement. Madagasikara n’a d’autre choix que de se plier et l’économie est mise à genoux. Au terme d’une lutte sans merci et des sacrifices énormes, la Grande île parvenait à s’en débarrasser vers la fin d’année.
A peine l’année nouvelle, 2021, entame son rythme qu’un autre variant, communément appelé « variant sud-africain », pointe son nez. Il vient du pays voisin, la République Sud-africaine (RSA). Plus dangereux que le variant initial et se propageant à une vitesse folle, il a fallu des actions urgentes et efficaces de la part des décideurs politiques et des responsables sanitaires du pays afin qu’on puisse le maîtriser. Toutefois, le variant sud-africain a fait beaucoup de victimes parmi les concitoyens.
Au jour d’aujourd’hui, en tenant compte du bilan affiché d’hier, 18 nouveaux cas et deux décès, le pays reprend tant soit peu du souffle. Tout en maintenant l’état d’urgence sanitaire, le Gouvernement assouplit conséquemment les restrictions. Le confinement largement desserré, les activités professionnelles, artistiques et sportives reprennent progressivement. Une mesure incontournable que les dirigeants ne peuvent pas éviter dans la mesure où l’économie nationale n’est plus au stade « d’à genoux » mais « écrasé par terre ».
Mais attention, à peine le variant sud-africain cède la place non pas définitivement qu’un troisième variant rôde dans les parages, à savoir le variant indien dit « Delta ». D’après les spécialistes en virologie, les impacts du Delta s’avèrent encore plus dangereux en comparaison avec ceux des mutans connus jusque-là. Il dispose d’une capacité de propagation plus terrifiante. Certains dirigeants de la Santé publique européenne n’hésitent pas à le qualifier d’une « menace réelle » pour la population. Une dangerosité plus inquiétante par rapport aux variants sud-africain et « Alfa » (anglais). Le premier responsable de la Santé publique malagasy, le professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao, prend très au sérieux la menace que représente ce variant indien Delta de la Covid-19. A titre préventif, son Département a mis en place un dispositif pour surveiller de près l’évolution de ce fléau qui, rappelons-le, se répand facilement et dont les risques qu’il véhicule atteignent un certain niveau de létalité compromettante.
A travers l’adage « un train peut en cacher un autre », on voulait attirer l’attention des usagers à faire preuve de prudence maximale. Avec l’apparition et la menace pressante de ce variant indien Delta, il n’est jamais trop tard d’alerter la population à rester prudente. Il s’agit du suivi formel des consignes sanitaires, entre autres le port du masque, le respect des mesures barrières - en particulier la distanciation d’un mètre et le lavage systématique des mains.
Devant cette menace réelle, le pays ne peut plus se permettre le risque d’une nouvelle contamination accrue conduisant vers un reconfinement.
Ndrianaivo