Hausse progressive des nouvelles infections. Le VIH/ SIDA reste une épidémie silencieuse à Madagascar, si l'on tient compte du nombre de personnes séropositives dépistées chaque année. Celui-ci a passé de 2 200 l'année dernière, contre 1 329 en 2018 et 1 779 en 2019. Selon les statistiques émanant du Programme national de lutte contre les ISIT/ SIDA auprès du ministère de tutelle, 573 personnes séropositives ont été découvertes durant le dernier semestre de 2020.
Un patient s'est récemment adressé auprès du ministère de la santé Publique en raison d'une mauvaise gestion des médicaments fournis aux Centres de santé de base, niveau II (CSB II). D'après lui, les intrants médicaux pour le planning familial, la tuberculose ou encore le paludisme, sans oublier la Covid-19, censés être distribués gratuitement au niveau de ces structures de santé, sont échangés par de l'argent. Encore une fois donc, les médicaments mis à disposition par les autorités sanitaires font l'objet d'un détournement.
Gouvernement de techniciens. Gouvernement politique. Gouvernement de combat. Etc. Les supputations vont bon train. Et on se livre, les observateurs politiques et les simples citoyens, à des propositions de solutions en termes de style de gérance pour qu'on puisse appréhender le problème.
La première concertation nationale sur les systèmes alimentaires à Madagascar s’est déroulée hier à travers un dialogue inclusif en ligne. Cette concertation vise notamment à recueillir les solutions et les propositions issues des différentes parties prenantes tant au niveau du secteur public et des opérateurs, sans oublier les consommateurs.
Les PME et les micro-entreprises souhaitant bénéficier des tarifs spécifiques élaborés par la « Jiro sy Rano Malagasy » (JIRAMA) doivent obligatoirement s’inscrire auprès de leur agence respective. La JIRAMA compte appliquer le nouveau tarif dédié aux « petits » entrepreneurs à partir de ce second semestre de l’année.
Le variant Delta, qui fait des ravages en Inde et dans nombre de pays du monde dont les pays voisins de la Grande-île, inquiète fortement. Jugée potentiellement plus transmissible et plus dangereuse qu’aucune autre, cette souche pourrait aggraver une situation sanitaire encore précaire à Madagascar. Face à cette conjoncture actuelle défavorable, le sujet lié à la réouverture des frontières à Madagascar semble ne pas apparaître d’actualité, pour bon nombre d’observateurs.
Après un débrayage de préavis, le syndicat des employés de la Paositra malagasy (PAOMA) a décidé de cesser toutes activités depuis hier en déclenchant une grève générale et illimitée. Le bras de fer entre le syndicat et le ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique se poursuit.
Plus de visière ni masque pour les aides-chauffeurs, des mêlées dans la matinée et en fin d’après-midi devant les arrêts de bus. Les transporteurs exerçant dans les zones urbaines et suburbaines ne respectent plus le protocole sanitaire mis en place par le Gouvernement, l’Agence des transports terrestres (ATT) et l’Union des transporteurs dans la Capitale et ses périphéries.
Il y a plus de deux semaines, le jeune Nasandratra Valimbavaka mourrait sous les coups et autres sévices que lui réservaient ses tortionnaires. En cause, des éléments de la Base aéronavale ou Bani d’Ivato mais dont on ignore le mobile. Depuis, les proches de la victime, de même que ceux de Tovo, l’autre adolescent également agressé et torturé, mais qui est indemne, ont porté plainte auprès de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie.
Effective depuis la veille de la fête nationale. Les 82 prisons réparties dans tout Madagascar recensent au total 13 158 détenus condamnés qui y purgent leurs peines. 10 840 d’entre eux sont concernés par l’allègement de peine et 2 727 libérés immédiatement, suite au Décret n°2021- 679 portant remise gracieuse des peines à l’occasion du 61ème anniversaire du retour de l’Indépendance de Madagascar au titre de l’année 2021.