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Il est difficile d’imaginer que la valeur de l’euro redescendra en deça de la barre symbolique des 4 500 unités de la monnaie nationale. C’est le constat exposé par certains observateurs suite à la dégringolade de l’ariary ces derniers temps sur le marché interbancaire des devises. En effet, il y a encore une semaine, durant le week-end de célébration de la Fête nationale, la valeur d’un euro oscillait entre 4 505 et 4 521 ariary. Hier, la monnaie européenne était égale à 4 641,72 ariary.

 

Partira, partira pas ? Le départ du Premier ministre, Christian Ntsay de Mahazoarivo demeure hypothétique. Si les rumeurs d'un remaniement se font de plus en plus entendre, d'autres bruits plus insistants parlent d'un éventuel changement de Gouvernement impliquant le départ du chef du Gouvernement.

« Les personnes que vous défendiez au nom du peuple sont celles qui ont obtenu des titres d'une manière frauduleuse et non ces manifestants qui vont du bruit ». C'est la petite bombe lancée par le ministre de la Justice, Johnny Richard Andriamahefarivo, lors de la séance questions-réponses entre le Gouvernement et les députés la fin de la semaine dernière.

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LA UNE DU 06 JUILLET 2021


Depuis quelques années, les rocades d’Antananarivo et les nouvelles infrastructures routières sont devenues des endroits privilégiés pour les nouveaux mariés ainsi que les jeunes. Ainsi, ils viennent dans ces lieux pour se prendre en photo. Cependant, cette pratique gêne la circulation et n’est pas autorisée par le Code de la route.

Le ministère de la sécurité publique est ferme quant à l’utilisation de cette voie rapide. « Il est interdit de se prendre en photo tout au long de la rocade, ou de s’arrêter pour admirer le paysage. Pour faire un demi-tour, il suffit de rejoindre le rond-point. C’est d’ailleurs la raison d’être de la voie rapide. Les stationnements existants sur cette rocade sont uniquement réservés aux bus, et même les taxis ne peuvent pas s'y arrêter », soutient le commissaire principal Hector Razafindrazaka, directeur régional de la sécurité publique d'Analamanga, durant son intervention samedi dernier sur la chaîne de télévision nationale. Ce département se concentre sur l'utilisation de la nouvelle rocade depuis l’inauguration de cette dernière.

Les cyclistes sont aussi invités à rouler sur la piste cyclable. Les piétons sont priés d’utiliser le bas-côté, réservé pour eux et de ne pas piétiner la platebande des véhicules, et de traverser sur les passages zébrés. Par ailleurs, le fait de se défouler dans ces rocades, à l’instar de Tsarasaotra et Iarivo, est devenu une habitude pour les Tananariviens, notamment durant le week-end. A cet effet, tout un chacun doit respecter la propreté et est prié de ne pas jeter des ordures partout.

Cette sensibilisation a pour objectif d’enseigner les citoyens sur le respect du Code de la route. Il faut savoir que la rocade d’Iarivo a été réalisée selon les normes de la circulation requises pour les usagers. Une partie est réservée aux piétons, une autre pour les cyclistes, et une autre pour les deux-roues et les voitures. Enfin, cette voie rapide est interdite aux charrettes.

Anatra R.



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La une du 5 juillet 2021

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Il y a urgence !

Le pays avance. La concrétisation du Velirano bouge. Les décideurs et dirigeants au sommet de l’Etat se démènent. Ils arpentent monts et vallées. Le déclenchement de gros chantiers grouille. Les gros-œuvres démarrent et s’élèvent du sol et révolutionnent le paysage. Le grand stade Barea de Mahamasina, ainsi que la Rocade d’Iarivo reliant Andranobevava au Boulevard de Tokyo (by-pass), changent radicalement le tableau de la Capitale et ses environs. La voie rapide partant du stade Maki Andohatapenaka vers Tsimahabeomby (Imerintsiatosika), dont les travaux de terrassement débutent déjà, va changer de bout en bout et améliorer la circulation de la partie Ouest de la Capitale. Le projet Miami de Toamasina, dont le chantier est déjà mis en œuvre, rehaussera davantage la renommée du Grand port de l’Est. Sans omettre les infrastructures de base, routes, écoles, hôpitaux, stades, toutes respectant les normes requises bref « manara-penitra ». Et la liste ne s’arrête pas là ! Le redressement du pays est en bonne voie ! Toutefois, beaucoup reste à faire. Et il y a urgence !
Le Chef de l’Etat Rajoelina, lors de son investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, déclarait haut et fort que « tout est urgent » à Madagasikara. La misère, l’insécurité, la corruption et l’inflation pour ne citer que ce « trio infernal plus un » qui gangrène la vie des Malagasy nécessitent des actions urgentes et prioritaires.
Le dernier face-à-face entre les locataires de l’Hémicycle de Tsimbazaza et le Gouvernement nous dresse un tableau peu encourageant sur la situation générale du pays. Les députés en leur qualité de représentants du peuple assument leurs responsabilités en transmettant à l’Exécutif les cris de détresse de la population. Ils rappellent aux membres du Gouvernement les promesses présidentielles inscrites dans le Velirano qui, légitimement, concernent tous les 119 Districts du pays. Le Président l’avait bien annoncé à Mahamasina en 2019 « qu’aucun District ne sera plus oublié ou ignoré ». Ces élus déplorent encore le statu quo du moins pour certains Districts « tany lavitra Andriana ». Alors qu’il y a des urgences qui ne peuvent pas attendre.
Dans le Sud, la course contre la montre pour éradiquer les effets nuisibles du Kere tient toujours. Les mesures d’urgence s’imposent. Apparemment, le Président Rajoelina agit en solitaire. Les députés se désolent de l’inefficacité de certains gouverneurs à endiguer le fléau. Comme partout ailleurs, le numéro un des Régions traine les pieds soit par incompétence soit par tergiversation tout court. Et la Région en pâtit. Les observateurs s’interrogent pourquoi la Présidence ne procède-t-elle pas aux tests d’évaluation ? Ceux dont les tests sont concluants doivent enclencher la vitesse supérieure tandis que les non-concluants, qu’ils plient bagages. Le pays, en l’état actuel de la situation, ne peut pas se permettre d’endurer les inepties de certaines brebis galeuses. Et même au niveau du Gouvernement, quelques retouches ne sont pas de trop. Le second mi-mandat exige effectivement l’opérationnalité d’une équipe dynamique et efficace.
On admet légitimement l’énervement constaté dans les rangs des représentants du peuple car il y a, après tout, urgence. Sans pour autant cautionner des comportements inadmissibles de certains élus qui se livrent à des interventions provocantes. Abusant de leur de statut de parlementaires, ils se croient tout permis. 
Concentrons nos efforts ensemble car il y a urgence.
Ndrianaivo


Près d’un an après le déclenchement de l’incendie des locaux de l’Office national de l’environnement (ONE) sis à Antaninarenina, l’enquête suit encore son cours. La Brigade criminelle n’a pas pu définir l’origine exacte de l’incendie. Elle a donc fait appel à des experts d’incendie. L’expertise a ainsi été lancée jeudi dernier. «La Gendarmerie a déjà finalisé son enquête, sans pouvoir définir ce qui a causé la réduction en cendres de ces bureaux. Nous faisons alors des recoupements pour aboutir à une conclusion définitive. Nous sommes équipés pour ce faire. Deux hypothèses sont actuellement à analyser notamment l’incendie volontaire et celui causé par un court-circuit. Suivant les procédures, la première partie de l’expertise partira sur les faits observables. Ensuite, nous analyserons chacun d’eux pour au final arriver à la conclusion : l’origine exacte de l’incendie. Il est difficile alors de dire dès le départ vers quelle conclusion nous penchons le plus. Toutefois, nous devrions sortir un rapport d’ici deux semaines tout au plus» explique un expert, lors de la descente sur terrain.
Chaque point dans les quatre recoins de la maison sera pris en compte par les experts, parce que, d’après les explications, chaque détail a son importance. Il est ainsi important d’avoir les capacités nécessaires pour ne pas se tromper dans les conclusions. «Il faut savoir que nous ne pouvons pas confirmer une hypothèse sans avoir de preuves scientifiques tangibles, sachant que ce dossier est particulièrement délicat. De plus, les preuves apportées par une expertise sont mieux considérées par le Tribunal et recevables dans ce genre de cas», rajoute l’expert. «Le ministère de l’Environnement et du Développement durable ainsi que la Primature ont déjà déposé une plainte contre X. Nous voulons avoir le fin mot de toute cette histoire» renchérit Vahianala Raharinirina Boamiavotse, ministre de l’Environnement et du Développement durable. Les conclusions de cette enquête sont alors plus qu’attendues.
Rova Randria


Le face- à- face entre les députés et les membres du Gouvernement a permis de savoir un peu plus sur les sujets brûlants du pays ou d’une localité. C’est le cas, par exemple, du litige foncier à Antanandrano qui a refait surface ces derniers jours et opposant une société malagasy en l’occurrence TELMA et des soi-disant propriétaires du terrain. Le député Raholdina a interpellé le ministre de la Justice, Johnny Richard Andriamahefarivo, pour donner ses versions de fait dans cette affaire toujours pendante au Tribunal. Dans sa réponse, le ministre a confirmé les dires du parlementaire sur l’existence de ce dossier auprès du Tribunal et a préconisé à tous d’attendre le verdict.
Toutefois, face à la polémique naissante à Antanandrano, le ministre Johnny Richard Andriamahefarivo a tenu à rappeler à tous l’historique de ce terrain d’une dizaine d’hectares dont certaines personnes affirment être les propriétaires ou plutôt leurs descendants. « Ce terrain a été exproprié aux propriétaires en 1953 pour cause d’utilité publique et remis à une société qu’est la STIMAD. Un décret dans ce sens a été pris et publié dans le journal officiel de l’époque. Jusqu’à ce jour, aucun décret ne l’a abrogé, ce qui veut dire que l’expropriation, pour cause d’utilité publique, reste en vigueur, en se référant à l’explication du ministre de la Justice. Celui-ci a retracé un peu l’histoire en précisant que la STIMAD a été absorbée par Telecom Malagasy devenue à l’issue de la privatisation TELMA. De cette explication, ce terrain devrait ainsi appartenir à cette dernière bien que des héritiers des propriétaires expropriés en 2004 reviennent en charge pour récupérer le terrain. A toutes les étapes, le représentant de ces héritiers a perdu devant TELMA. Mais entretemps, le représentant, par on ne sait quelle magie, a obtenu des titres auprès du service des domaines. Il s’agit ni plus ni moins que des faux et des têtes ont été placées sous mandat de dépôt pour usage de faux, précise le Garde des sceaux. Lui qui exhorte chacun à accepter la décision de la Justice et d’user à bon escient les recours en cas d’insatisfaction. A l’instar des autres ministres malmenés par des parlementaires lors du face- à- face, Johnny Richard Andriamahefarivo a lui aussi adressé une pique à l’endroit de ses vis-à-vis en martelant que si la loi leur parait désuète, c’est leur rôle de la changer. Mais tant qu’elle est en vigueur, les magistrats ne font que l’appliquer.
La rédaction


La sècheresse et le Kere dans le Sud de la Grande île demeurent une préoccupation pour le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Lors d’une rencontre avec la presse vendredi dernier, Michel Saint-Lot, représentant de l'UNICEF à Madagascar a loué la tenue du colloque régional sur l’émergence du grand Sud, le mois de juin dernier à Taolagnaro. « Je salue la tenue de ce colloque. Je suis ici à Madagascar depuis 3 ans mais c’est la première fois que les Exécutifs se sont réunis avec les autorités locales pour discuter et surtout évoquer des problèmes de fonds. Les mots les plus importants de ce colloque sont la résilience, le développement à long terme et soutenable pour le grand Sud (…) Le moyen important va être de trouver les fonds pour une mise à exécution afin que les points évoqués soient réalisés», a-t-il souligné. 
Et d’ajouter que tout domaine est prioritaire, mais tout est question de choix politique. « Il faut identifier quel est le domaine où le retour d’investissement est plus grand pour la société malagasy. (…) Quel est le coût de l’inaction, ne pas agir dans l’eau est plus coûteux (…). L’UNICEF a dépensé 7 millions de dollars pour le pipeline à Ampotaka qui amène de l’eau à Tsihombe. Mais le défi auquel nous sommes confrontés a été la capacité de gérer et de maintenir la réalisation. Souvent, l’Etat n’attribue pas le budget nécessaire pour maintenir un projet réalisé.  Ledit pipeline, mis en place avec les Japonais, a été par exemple construit depuis les années 2000. Malheureusement, nous nous sommes retrouvés 15 ans après à le reconstruire et à l’améliorer par manque d’entretien (…) Nous sommes des victimes mais il ne faut toujours pas se plaindre d’être victimes, il faut trouver des solutions », a avancé Michel Saint-Lot.
Une vision à long terme
Ces propos donnent ainsi raison à l’initiative du Président Andry Rajoelina qui consiste à apporter des solutions concrètes et pérennes pour améliorer les conditions de vie de la population du Sud.  Une partie trop longtemps laissée à l’abandon voire transformée en véritable cimetière à projets par des organisations opportunistes. Le colloque s’était penché sur les différents projets de développement qui seront mis en œuvre dans cette partie de la Grande île confrontée à différents problèmes majeurs dont la famine. Afin de rattraper le retard de développement du grand Sud incluant la possibilité d’accès à l’eau pour tous, le Chef de l'Etat a annoncé l'implantation d'un pipeline géant reliant Efaho à Ambovombe -Androy, en passant par le District d'Amboasary. Cette infrastructure d'envergure va non seulement assurer l'approvisionnement en eau potable, mais aussi à irriguer les surfaces agricoles au niveau des Régions d’Anôsy et d’Androy.
Le projet Mionjo, financé par la Banque mondiale, s'ajoutera aussi à ce projet pour la réhabilitation du pipeline Mandrare-Sampona, ainsi que le pipeline de 90km d’Ampotaka à Tsihombe. Le Président Andry Rajoelina a aussi indiqué, lors de ce colloque, la mise en place, au nom de la Fondation Rajoelina, de l’usine d’ensachage d’eau, destinée à assurer l'approvisionnement en eau potable de 60 000 personnes quotidiennement dans plusieurs Districts.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Du baume au cœur !
    Les Ankoay (garçons) 5X5 qualifiés ! Quelle bonne nouvelle pour tous les férus du ballon orange à Madagasikara. La Grande île sera présente au rendez-vous de l’AfroBasket 5X5 2025 en Angola en août. En battant sur le fil la grande équipe d’Egypte, les poulains de Ravonimbola Jeannot ont obtenu leurs tickets pour l’Angola et participeront avec les seize équipes qualifiées à la prestigieuse compétition continentale de basketball. Jean Michel Ramaroson, président de la Fédération malagasy de basketball (FMBB) et vice-président de la FIBA Afrique a vu juste quand il s’est dit « je fais confiance aux jeunes joueurs ! » En effet, les M’Madi Matthias, Anthony Rasolomanana et consorts ont assuré l’essentiel. Après trois jours de compétition très intense à couper le souffle, se soldant par deux défaites et une victoire pour Madagasikara, les Ankoay garçons 5X5 fileront en Angola. Le coach Ravonimbola Jeannot et son staff auront six mois…

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