Politique

Place du 13 mai, mythe et légende

Publié le mardi, 12 mai 2020
Partagée entre le mythe de l’espoir de tout un peuple et la légende de la désillusion des dirigeants, la Place du 13 mai incarne le mélange des sentiments parfois controverses. Longtemps considérée, de la période postcoloniale jusqu’à nos jours, comme le lieu mythique de faiseur de rois et l’espace légendaire de tombeur de régime, elle fascine toujours. La Place du 13 mai symbolise à la fois la volonté d’un peuple à bâtir un monde meilleur mais aussi évoque la hantise de chute pour les despotes. Dès 1897, à l’aube de la colonisation, les nouveaux occupants concoctaient déjà un plan d’urbanisme…
Directe et sans ambiguïté ! Telle se résume l’intervention du Président Andry Rajoelina qui a été l’invité d’une émission spéciale diffusée sur Radio France Internationale (RFI) et France 24, hier en début d’après – midi. Le Président de la République répondait, depuis Antananarivo, aux questions de Christophe Boisbouvier de la RFI et Marc Pérelman de France 24, concernant en grande partie la découverte et la polémique autour du Covid Organics.
Première séance plénière de la première session ordinaire de l’année, ce jour. Des ministres défileront devant les députés réunis au Centre de conférence international (CCI) à Ivato. Ils sont ceux concernés directement par la gestion de la crise sanitaire liée à la propagation du Covid-19 sur le territoire de Madagascar.
Où veut – il en venir ? L’attitude de l’ancien maire de Toamasina, Roland Ratsiraka par rapport à l’épidémie liée au COVID-19 laisse plus d’un perplexe. En fin de semaine, le député élu à Toamasina s’est exprimé suite à la recrudescence des nouveaux cas de coronavirus dans le Grand Port et ce, sous prétexte d’une contribution dans la lutte contre cette épidémie. Il a notamment pointé du doigt la stratégie de l’Etat pour endiguer la propagation de cette pandémie tout en remettant en question les multiples dispositions comme l’ouverture provisoire des routes nationales, la distribution de dons dans le cadre…

Covid-19 - Guerre entre l’Afrique et l’OMS

Publié le dimanche, 10 mai 2020
Les choses se passent bizarrement dans le monde. La guerre mondiale contre l’ennemi commun qu’est le coronavirus mobilise tous les pays et toutes les institutions. Le cas de l’Afrique en particulier étonne. L’hécatombe qui aurait pu s’y produire étant donnée la défaillance de son système de soin ne semble que le reflet d’un scénario pessimiste jusqu’ici. Même si les gestes barrières tant préconisés peinent à se faire adopter, les Africains résistent mieux à la pandémie. Certes, chaque partie du continent noir est différemment affectée.La désignation de l’Afrique comme parmi les damnés de la Terre en face des ravages probables causés…
Madagascar n’a pas procédé à la vente de Tambavy CVO à la CEDEAO. Au contraire, grâce à l’initiative du Président Andry Rajoelina, la Grande île a fait un don aux pays membres de cette organisation, explique la porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo.La porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, met les points sur les « i » concernant le débat autour du communiqué publié par la CEDEAO, relatif au Tambavy CVO malagasy. Elle explique que ce communiqué est clair comme de l’eau de roche et ne prête pas à confusion. Ce communiqué publié le 6 mai 2020 indique que « …
C’est parti pour des bâtons dans les roues. Depuis le jour où le Président Andry Rajoelina a annoncé la découverte d’un remède potentiel s’inspirant des plantes médicinales contre le Covid-19, les conflits d’intérêt au niveau mondial et particulièrement par rapport à l’industrie pharmaceutique commencent à se faire sentir. Rappelons qu’au lendemain même de l’intervention du Chef de l’Etat sur la chaîne nationale, la presse occidentale s’est hâtée de ridiculiser l’initiative du leader malagasy. Le lancement du Tambavy Covid-Organics n’a pas arrangé la situation, puisqu’on observe aujourd’hui une grande vague de critiques frisant l’acharnement sur la Grande île. L’on n’hésite même…

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

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